xt7f1v5bgj3m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7f1v5bgj3m/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-08-04 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 04 August 1792 text Journal Général de France, 04 August 1792 1792 1792-08-04 2023 true xt7f1v5bgj3m section xt7f1v5bgj3m  

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JOURNAL
D E F R

 

I

GENERAL

ANCE.

 

 

Du Samedi 4. A017: i792.

 

 

 

AI E L A N G E S.

IL vient dc paroitre un exposé des raison‘s
quiont determine sa majesté le roi dc Prusse
£1 prendre les armes contre la France. Nous
allons seulement donner un extraitde cette
piece , bien moins intéressante et aussi
longue que lo nianifeste publié par le duc
de Brunswick.

821 majeste’ Prussienne commence par (lire
que le public a sans doute déja lixé son opi-
nion sur la justice dc la cause qu’elle va dé-
l'endre. En effet - « non contens d’avcir
violé ouvateincnt, par la suppression no—
ioire des droits e1; possessions dcs prince
Allemands en Alsace et Lorraine , les trai-
tés qui licnt la France a}. l'empire Germani-
que; d’avoir donné cours I). des principes
subversifs de route subordination sociale, et
par-lei meme , du repos et: de la félicité des
nations, at cherclié £1 répandre en d'autres
pays , par la propagation de ces principes , les
germes de la licence et (le l’anarchie , qui
ont bouleversé la France; d'avoir toléré,
accueilli, débité meme les discours et les
écrits les plus outrageans contre la personne
sacrée et l’autorité légule (les souveruins;
ceux qui se sont emparés des renes de l’ad-
ministration frangaise ont enlin comblé la
mesure , en faisant déclarer une guerre in-
juste é sa majesté le roi de Hongrie et de
Bohéme , et suivre immédiatement ce‘tte
declaration des hostilités effectives commi-
ses contre les provinces Belgiques de ce m0-
narque.»

Le pays de Liege (lésolé, l’évéché ale Bale
envahi; les princes possessionnés dépouil-
lés (1e leurs droits, au mépris des lois les
plus sacrées du droit (les gens et contre la
teneur expresse des traite’s , l’allianceétroite
er defensive qui existe entre 5a majesté apos-

tolique et sa majeste' Prussienne , telles son:
les principules raisons qui ont determine le
roi de Prusse a prendre les armes contre la
France.

(c C’est ainsi sous lc double rapport (l’allié
de sa n‘iajesté apostolique, ct d’état puis—
sant de l’liimpire , que sa majesré prend les
armes; et In defense (les états de ce mo-
narque et dc l’Allemagnc , qui forrne le pre-
mier but do scs armemens......

n Mais ilrest un (lernier but plus étenrlu
encore que le précédent, et non moins di—
gnc (les vucs sages ct bienfliisantes (les cours
ullilcs f, il tend £1 prévenir les maux incalcu-
lziblcs qui pourroient résulter encore pour
lu France , pour l'l‘lurope , pour l’humanité
entiere , de ce funeste esprit d'insubordina-
tion générale, (le subversion de tous les pou-
voirs , de licence et d'anarchie , clont il sem-
ble u’une malheureuse experience auroit
déjé dt‘i arréter les progrés. Il n’est aucune
puissance intéressée nu maintien de l’équi-
libre (le Europe, é laquelle il puisse étre in-
different de voir 1e royaume de France ,
qui formoit jadis un poids si considerable
dans cette grande balance, livré plus long-
temps aux agilations intérieures et aux hor—
reurs du désordre et de l’anarcliie, qui ont
pour ainsi dire anéanti son existence poli—
tique ; il n’est aucun Frangais, aimant vé-
rimblement sa patrie, qui ne doive désirer
ardemment de les voir terininées; aucun
homme , enfin , sincercment ami dc l’hu—
manité, qui puisse ne pas aspirer 2‘1 voir
mettre (les bornes , soiL' £1 09 prestige d'une
liberté mal entendue , dont 1e phanlome
éblouissant e'gare les peuples loin de la route
du vrai bonheur , en alle’rant les heurcux
liens de l'attachement et cle la confiance,
qui doivent les unir 2‘1 (les princes7 leurs pe-
res et leurs défenseurs, soit sur-tout 51 la

 

 c. AH-ngmn ‘ ,

....-.......... ,L. 4...... -
“" w-«A ~ «Wk ,_.._,.,,.‘ .Ai.

 

 

 

 

(866) ’

fougue czfl'rénée (lea unfit-hams, qui ne cinn-
clicnt £1 dotruiri: le I'CSPUCE du uux genre"-
nemens, que pour sacrificr sur les tlébris
(les trénes , '21 l’idolé do [our insatiable uni-
bition, ou d’unc vile cupidil‘é ; fuire cesser
l’anarchie en France; y rétublir pour cot
effct un pouvoiz‘ légeil , sur los bascs essen-
ticlles cl’unc formc monarchique, assurer
par—151 méme, lcs ziutres gouvernemans con-
trre les attentats et les efforts incemliairc
d’une troupe frénétique : tcl est le grand
objet que lo roi . conjointement avec son
allié , se propose encore, assuré , clans cette
noblc enlrvprise , non—sculcuiont d3 l’aVeu
11) (notes les puissances de l'Europc , qui on
rocounoissent lil justice Ct la nécesnité , nzais
en généml do suffrage et (les men); lo qui-
conquc s’intéressc sincéremcnt an bonlicur
du genre liumziin.

, 3) Sn rnzijwsté est liien éloignéo de vouloir
rcjctor sur la nation anguiso en cntier, la
fluid (loss circonstuuccs faclieuses qui 1a force
£1 promlre 1:25 annes. Elle est pcrsuadée que
la partie , ct sans doute la plus nombrcuse
(lo ccttc nation estimable , abliorrc les excés
(l'unc faction lroI) puissante, reconno‘lt lcs
dangers uuxquels scs intrigues l’cxposont ,
vet (lésire \ii'enient l1: velour (la la justice ,
do I'ordi'c et (la la paix. Blalliuurousemcnt
:i‘i:;~;}~.é1-i.,xncn Edit x'uirque l’im’lucncomonicz -
Ianz'uz do 0:; purti , n’est encore que trop
i'ée:lle; quoiquo l’évi’snonicnt nit (léjé (lé-
monn‘é la néunt (lo 565 coupaliles projets ,
tom-7e, sur (lt'S irisurrcctions (Iue 'lui soul
(illul'CllOiL {A fouientcr. La différence des sen-
Jmmns dos personnes bien intentionnées
«lair-low; curtainc qu'ellosoit,n’cst ainsi your
lo !1:'3£‘l‘lll[ «‘rncore , (inc pen sensible (lezns
bé'Q «site . ”rials sat nmjcsté espérc, qu’ou-
n'rznt (-nhu lcs‘ yeux sur la situation of-
if‘rafuutn do leur putrie, clles montreront
intuit l’éncrgie qn’une cause aussi juste (loit
juspirer; cl qifenvisagczmt les troupes al-
liées , rasscmblécs sur leurs frontiéres, com—
me alas protecteurs ct do vrais anus , (lontla
providence favoriscra les urmes, ellcs sau-
z'out réiluirc ii luur juste ’ulcur, lcs facllcux
qui out mis la France en combustion, ct qui
soront souls rcsponsablcs (lu sang qua lcurs
entreprises criminullgs auront fair wars-er. :)

Berlin», 18 26 juin. 1792.

Toutes les lettres d’Allemagne nous an-
noncenl; la [in dos umux'sous lesqucls nous
grinnissona dcpuis si long-temps. On a. été tam:
do fois lo iouet (10 venues espéranccs, qu’on

om 31 [wins ouvrirson cmur 2'1 1'idée du bon—
heur : l’aunc futiguéc cl-uint de s’y livrer;
elle craint d’i‘ure encore déque. Copendaut
tous lcs pores, tous lcs époux qui ont été
se ratigrr sons lus drape/em); (le l’honneur,
se [lament qu’e‘i la lin du mois (.l’aofit ils se-
ront (lans les bras do leurs enfuns, do lours
épouses , ct (Iu’aux larmcs euuéres (lo la (lou-
lcur succC-(li-aront ces dances lairmcs , tribul.‘
que payout lcas unics sensiblcs en revoyuut
ce qu’cllcs aimcnt , api<‘:s um: longuc el:
cruello absence. lilélusl puisw lo ciel veillcr
jusqu’ii cutto lIGUI‘CIISC époquc , sur l’ol)j<3t
précioux do. In tundressc (it (les affections
de nos guerriers l Quellc cliziine (le malheurs
nous :n'ons £1 purcourirduns quclqtms jours I
Puissent lus dangers quc nous Iotloutons étre
exugérés parnos craintssl niais nous‘ne pou-
vons , suns fiémir, voir tant de. mores, tum:
(l’épouses , Lint do minism s lidclles , tant
dc royalistc; sous la coutrau dz: 005 see?-
léral‘s qui rugnont 51 force cle forfaits. Que
Ies armécs éti'zmgércs tombent sur eux avec
l’in'ipétuosité (la la foudre , s’ils veulcnt qw:
le sung innocent no soit pas verse?! Que lw;
coupables aicnt it pcine le tcrups do so i'L-~
conno’itre (at; do sougcr 5i leur proprc sfireté ’i
cs n’est quc parlii qu’on arrétcrei lo glaiw:
qu’ils tienncnt suspendu sur nos tétes.

7— mam—~—

Le roi de Prusse s’est rendu , comme nous
l'uvons annoncé 7/1}! llingen, pourrcndre aux.
princes la visite qu’il en avoit reguc. La ca-
\'aleric et l‘infanterie cantonnées dans cette
ville , se sont mngées en bataille pour recc~
voir' sa majesté. Un oragc violent , accom-
pagné d’une n'i‘osse pluic , a uni 2‘1 la beamé
du spectacle. Le roi, an sortir du J'KIC/zt
(Inns lequcl il étoit venu, fut salué par .lVlL N-
smon , ct Mgr. lo comte d’Al‘Lois , qui em—
brassa avec vivacité lo prince royalde .Prusso.
Je suis bien filCllé , leur (lit 10 roi , que vouzs
vous soyez (lonné In peine de venir sur lo
rivage par 16 mauvziis'temps qu’il fair. Lo

' roi viL‘ toutes les troupes, at dit aux chefs

lcs choscs les plus ugréables. Les dcux fz'éres
duroi , le prince do Condé , le duc de Bour-
bon, le niuréchal do Broglie , cl: les géné—
raux mangérent '21 la table de sa niajestc-i.
Aprés (llné , 13 mi at 105 princes entréren't
daus la 'sullo (lu conseil, on furesn‘t appelés
le niaréchal do Broglie et 1“. de Calonnen
Le roi , 51 son dépiut,.'fut nccuuilli par li-I‘J
cris nombreux do (rive lc mi. Les ofliciers
do 5a suitc. out assuré que l’attaque so feroi:
dans lcs premiers 'jours du mois d‘aofir.

 

     

  

  
 
 

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I‘m-1'5 4 flash.

Tie roi n'a pl'esque Plus (l’appui dams liais-
S'?llll‘)l(:lv’,“. Les memlircs les plus courageux
du cm-é gauche 0m: (lonm'e leur (lémissiou.
Les jacobius dominenr par—tout. lls domi-
110111;, at par les dangers ri’uels qu’ils nous
présenrem , I’t plus (encore par la lerrcur
qu’ils inspirenr. (fest un bruit génélalement
répamlu rlans la capitale, quc, scus quulques
jciurs , le grand coup va étrc frappé. Les fé-
rléir'as' (loivenr, (lit-0n, présemer uue péti-
tion /u'(:/1._/"0rtu, 01'ch parriuiir/uc, une pélfii-
lion {1 la Pétion, er, ils ne (loiveut déseiu—
purer la salle que lursqu’ou lcur aura. accor-
dré l’ohiet dc lcurs (.leiuandes. Semblables a
(les assassins qui l‘éunissent toutes leurs for-
ces , pour égorger lraur victims7 et qui su (ii~
Viscnl: lorsqu’il fuut en parlager les (lépouil—
les , les flictieux, aprés avoir rem'tzrse' la
trr‘mc, s’cu (lispulcnt les (léliris. U 19, scis-
cion viuut dc s’opérer aux jiicobius. liris-
sot , Isuartl, {firuadcs , out quil‘ié la société
pour Formur uue autre société, sous la“ nom
(la c/u/z (lo [a I‘éulziou. Roburfspierm , Dcs—
mqulius, Merlin , Collot » (ill—Icrbois , Sau-
term , Legendre, et tous les noms les plus
iguobles, les plus fameux dans les fastes (les
crimes , sont les seules idolcs du peuple. Bris-
sot lvs rcdoute , parcc qu’il a déjé été dé-
noucé aux jacobins de la muuiérc la plus
‘riolenl‘e; umis il s’aiiprélv £1 déuoncur lul—
ruéme £1 l’assemhlée HOlJf'l’fsplfil‘I'L-E at Cal—
mille Jesnioulins , sos deux eunumis im-
'glucables. ll «:st bieu (lil‘licile do lirévoir
fuel parll i‘riouiplmra: leiluel dos (leux four-
uim uu mi , 'uuasimt (/‘u’on, aura mains [(2
(hi/(milk Mgr/anal. '

- Lu fir/muse pél‘irion a été signée veni
u'lxedi uu C-lmqu-zlc-u’lnrsi On reocn'a en-
core les signatures sum'cdi cl (limuuclic. On
'edCit/o/‘ccr l’csscuiblée (la la Llécréter lundi.

h—

n

 

i 13‘55EMBLEE—N A' l‘lONALE—LEGISLATIV l5.

‘ Se’aizce extraordinaire dz; jcmli soir, 2
J-I'UIIII.

luterrogé 5111’ les zu-memens (la la Savoie ,
le niiuistre (les affaircs élrdugc‘ercs u rappclé 2‘1
.l'ussemblée que nous nlavious plus (lc cliargé
d’afl'aires a Turin; (Iu’jl savoil; que les lroupes
:piémontoises nes’élevoienr pas, 1.: 21 juillct,
au—délh de 11 mille hommcs, sans y com-
preudre (Dulles qui sout (laws It! couilé dc
Nice , sur lesquclles il n'a pas (ls notions
CbI‘L‘dlINS l non plus que sur la Hombre, (lo
solduls autrichieus qui. doivent s’y joiudrc.

f
U

7 .x

\

"r’lixiours villas sont ruinées, er deman-
(lvur ii lair-c (lus (:Hllll‘unts. Bordeaux, cette
Villa COLIPHlJlH qul 2a .sassine ses prétres pour
In‘i: (ll,- liaur :LHaclmu' Jul 31 la {oi catlmliqm‘ ,,
Borrlreuux est (laus la plus {mule rlélrusse.
———Suu:. liuir: jours, i1 sem l'nic un rapport
sur les iiioyiens do smisluirc aux. liesoius (lo
10u!esl:2“ villas (lu royaume. (j~.:1‘a£i‘r_:01'lsl:la
cuneux.

Un sieur Pflffillt d’Arras , a éfé empti-
sonué pour avoir préclié le régicide. Des
purriotns redcmamluut cat excellcnt Citoyen,
(:1: sout appuyés 1381' NI. Cl’iabot, qui (ldliile
51 celte occasion (les pl’irascs fort bétes er
fort cririiizwllcs comre le pouvoir exéoutif.
l‘vI. Becquel lmdiue l’lionorable memlire. 1W.
Cliabot est iv1'e,_c1'ie une voix. Ell bier: ,
messieurs , vous éLes I'JI‘lS par vos propres pa-
roles, réunml l’iugénieux Clmbot: in. wine
verizas; clone tout ce que je \‘iens (le (lire
est vrai. —— Cette conclusion n‘a pas (létcr—
miné l’assc—mbléc, qui attend le compta que
le ministrc (loit reudm (liuianclie.

Des grenadiers sout venus se plaindre de
ce que les sections s'ussembloicnt pour sup-
priuicr les grenarliers. Nous n’obéirons , (li—
sant—ils , quid la loi , qui peutsaulo nous Ora—3r
ce {qrzulu milimire qu’elle a créé.

Ln juge (la paix auuonoe qu’il va laucur
un mandar (l’ru'rét contra M. .louneau. Le
comité de législalion esL clmrgé dc fairs up.
rapport £1 08 sujet; dams 24 lieures.

Des Marseillois avoient élé admis avaut
le juse (lie puix. a Messieurs , {lit l'orateur,
la cause du roi u’est pas Cells de la. libexté, «Lt
lorsque nous {lllOHS \‘grser norm saugfil nous
importe dc sumir isi c’est pour Louis )LVE
ou pour la liliL-l'lé. Le 110in (l;- Louis XVI 11L:
préscute plus d'duire idée que cells (le lxz
traliisou ut (lu pmjure. l’z-uuuumz enlin l3.
déchéauctn Quail lnl-‘ll‘flj'fll‘lc wt 'l‘cirier rm
50m pas a Uiléans l Pruumun ;; :eussi, légis
lateurs, sur luS Lulmunius (li3liiLe349s courre
nous par les grcuacliers (les l‘ iilws-L‘Suiul-Tiwv
mas. 3) L’ussemiilée no musit point Lilicwrv
der les liouueurs (ls: la séauce aux [Wriliou-
Rains? (:1: (l6 (léa‘zélur l’iniprnssion (i..- lcur
udresse. Bl (iireudin uppellu L1 compassion
dc l'usseu'ililiic sur la veuvu do M. Dulmmel 7
tué par les Marseillois. Cctte \euve inform-
née, , égéa do 19 ans , est emu-into, de six uiois
rot cluu‘gée (lb plciixenfaizis. L’orutcur «25L ecu--
vert d3 liuées , et l'asseiub ée passe ii l'ordro

clu juur.

 

   

36:22:08 (in rwrldredi 5 .401”.

A la lin de la séance de 1:,1 \‘cille , des Ci:

  
  
       
 
        
 
        
     
 
        
       
       
    
   
        
 
        
     
 
     
       
    
   
   
        
      
      
      
   
      
   
    
 
    
 
   
   
    
   
      
      
      
     
    
      
      
       
   
     
       
     
       
     
      
       
 
       
   
     
      
 
        
   
      
   
    

 (868)

ioyens étoient venus demander 2‘1 grands cris
vengeance cle l’attentat commis 51 Soissons
snr les volontuires, qu’on a voulu faire pé-
rir, en mettanl.‘ du verre clans leur pain.
L’assemblee avoit expédié un courrier £1 mi-
nuit pour satisfaire les crieurs. Les commis-
saires envoyés au camp out écrit que le
crime don: ont avoit Fail; taut de ln‘uit n'é-
toiL rien. Par negligence les furines Ont élé
mises dans une église, an (lessons des fene-
‘tres , dont les vitreaux sont délabrés. Voile
la source de cet atteutat prétendu. ‘

'Une lettre de 1\Iaubeuge rapporte qu’il y
a une grande fermentation é IWons parmi les
troupes Autrichiennes , et que nos patrouil—
les écharpent celles de l’ennemi.

Des lettres du général Biron n’appren-
nent rien de nouveau.

Des dépéches de Saxelouis annoncent l’ar-
restut‘ion d’un sieur Lusignan , officier d’ar-
tillerie , soupconné de vouloir passer chez
l'ennemi.

Indigné (les lenteurs de la haute cour ,
IM. Rouyer veut qu’on e’tablisse une cham-
bre ardente pour juger ces délits. Le co-
mité de legislation est charge d’un rapport
a ce Sujet.

Mrs Varnier , Noirot, et Tardif ont été
décliargés de toute accusation.

Tous les officiers du regiment d'Austrasie,
en garnison £1(}ivet , sont passés ii l’ennemi.

La lettre des commissaires envoyés 2‘1
Soissons a été lue pune seconde fois. L1 a
été décrété qu’elle seroit imprimée, en—
voyée aux 85 départemens , et que ceux qui
avoient dénoncé faussement la mort de plu-
sieurs volontaires seroient recherchés paur
étre punis. .

M. Jean-cle-Brie a fait rendre un décret
qui aceorde le droit de citoyeu actif a tout
soldat qui restera tout le temps de la. guerre
sous les drapeaux de la liberté.

Des fédérés sont venus présenter une pé-
tion. » Législateurs7 nous vous dénoncons
1e pouvoir exécutif. Nous vous demandons
la de’chéance du roi. La patrie est en dan-
ger, pouvez—vous la sauver. Nous deman-
(lons une réponse catéhgorique. Dites-nous:
()UI ou NON. Ces messieurs ont les hon-
neurs de la séance. Ils les me’ritoient.

Nous sommes forcés de renvoyer £1 domain
deux objets importans. Le premier est un
message du roi, dans lequel ce monarque
proteste de son attachement e la constitu-
tion. Le second est une adresse présentée

ar 1m magistrat profondément pervers.
'1. Pétion a demendé , au nomde la ma—

I'm-ms (les sections , 1;.~ destitution du roi, l’cx4
clusion de la dynastic reonante, I’élection
d’un roi dans une convention nationale , et
un ministél‘e soliduirement responsable pen-
dant l’interregne.

Suite du dc‘crc/r rcmlu (fans [a sr‘mzce d’lu'er.

Ill, Ceux qui Youdront contiacter 1111 en-
gagement militaire seront indistinctement
udmis dansles butaillons (les volontaires na-
tionaux, on (121115 les differens corps (les trou-
pes de ligne et des troupes légéres de I’armée
Ifangiilse.

IV.. Ceux qui auront contracté cet enga-
gement recevront , Outre la pension vingére,
1e prix de l’engagement établi par les lois
antxizieures.

V. La pension viagere de cent livres sera
reversible sur la téte de la veuve du has-offi-
cier on soldat étranger qui se sera inarié en
France. ‘

VI. Les bas-ofliciers et soldats étrangers
(Iui ne voudront pas contracter d’engage-
mens militaires , seront libres de se retirer
aprés la guerre , et de fixer leur residence
dans la ville du royaume qu’ils auront ohoisie.

VII. Ceux qui contracteront un engage—
ment milituire seront répartis par les géné-
raux clans (lifférentes compagnies , nfin qu’ils
puissent y Former des liaisons plus intimes
avec les défenseurs de la liberte’.

VIII. L’assemblée nationale rebommande
A la sollicitude de tous les fonctionnaires pu—
blics, et 31 la fraternité des officiers et sol-
dats frangais , les sous-ofliciers et soldats
étrangers qui viendront embrasser avec nous
1a cause que nous défendons. ,

IX. Les bas—officiers et soldats étrangers
qui sont entrés en France depuis Ia décla~
ration de guerre, recevront 1a pension via-
gere de cent livres , a compter du jour on
ils auront déclaré vouloir avoir embrassé 1a
Cause de la liberté.

X. H sera mis, pour le paiement de ces
pensions , une somme de deux millions £1121
disposition du ministr’e de la guerre.

XI. Les biens des émigrés , dont la vente
est ordonnée , et A'leur défaut les revenus
publics, sont hypothéqués an paiement des
pensions viagéres (les bas—officiers et soldats
étrangers qui viendront combattre avec le
peuple frangais. .

XII. Si, contre ses espérances et ses voeux ,
la nation francaise avoit ésoutenir une guerre
contre les nations libres et excrcant leurdroit
de souveraineté , les précétlentes dispositions
n’auroient pas lieu 1‘1 l’égard de leurs baseofe
ficiers et de Ieurs soldats. 4