xt7g4f1mkx75 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7g4f1mkx75/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1814 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1814 1792-02-10 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1800  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1884 Journal Général de France, 10 February 1792 text Journal Général de France, 10 February 1792 1792 1792-02-10 2023 true xt7g4f1mkx75 section xt7g4f1mkx75 ,;.4p.
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N0 4.1.

 

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JOURNALUGENERAL}

“P A R M. FON T E N AI-

 

 

Du Vendredi' z o Fe’vrier z 792..

 

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ASSEMBLE’E NATIONALVE.
ShECONDE LfiGISLATURE.

Séance (In Jeudig Février.

~ DE retour dans la. Salle , aprés l’e’leétion du Vice-

l’réfident, l’AlIen‘iblée s’occupa encore liier 3c
l’organifation du Bureau de Comptabilrte. Les
debuts furent vil's fur l’varticle du truitement des
Commifl‘uires. ’I‘oujours perfuadés quc ce qu’un
autre aequiert eft autant de perdu pour eux,
certains Membres, M. Lafource fur—tout infiftent
beaucoup fur le’cre’dit qui donneroit au P0uv01r
exécutif 'l’éclat de fes agens, fur liaviliffement
qui en réfulteroit pour le Pouvoir légiflatii.
Cette raifon , qui eft par—fois Cclle de la jaloufie,
n’étoit iciqu'un defir économiquc. L’Oruteur con—
cluoit 21 ce que des emplois fi riehcment payés , fous
l’ancien régime , fulTent réduits au plus 31 6000 11V.
La motion fut vivement poulTée. Elle dicta l’ar—
ticle fur les appointemens. Pour les autres, on
fe leva, SC. on s’aflit une trentaine de fois, Ce
qui fit trente De’crets en une demi—heure , 8: puis
on s’en alla.

Ce matin, la Se'ance s’ouvre par un Rapport
fur les moycns 51 prendre pour la ffireté des Ar-
chives. Les conclufions & le Décret, qui les fuit
de tres—pres portent, qu’en execution de diverfes
Loix précédentes , les Direétoires établis dans les
lieux or} fe trouvoient les Chambres des ci-de—
Vant Parlemens,’ 8: les :Chambres—des—Comptes ,
lér'eront les fcelle's, 8: feront remettre dii'eétement ,
non pas au Niniftre , mais an Bure de Compta-
bilité, le’s‘pieccs & comptes dc craque Ge'néra~
lite , néceil‘aires 31 la comptabilité; qu’ils drefl‘eront
un inventaire aprés lequel les fcellés feront rcmis
fur les pieces 8c titres qui refleront, ou dont les
comptes fe trouveront appurés.

Ce Décret e11 fuivi d’un Rapport du Comité
de l’Ordinairc des Finances, fur la Contribution
fonciére 5r décrétet pour l’année'courante. Les
cris élevés de toutes parts , c011 tre l’énormité de
cette Contribution, pour l’année qui Vient de
s’écouler, font craindre 31 M. le Rapporteur des
réfultats terribles pour le nouveau régime,‘fi
l’Afi‘emblée croyoit pouvoir encore ajouter 31 cc

y

'fardeau. Il voit les ennemis de 1i Conltitution

tous difpofési s’en prévuloir, pour perfuader
au Peuple qu’elle eft lorn de l’aVOrr rendu plus

'heureux. Il conclut, en demandant que la Cor:—

tribution fonciere pour r79; , ne puill‘e pas ex—
céder la fixiéme partie du produit net; l’AlIemblée
décréte l’impreffion du Rapport 8c l’ajOurnement
de la deliberation. .

Suit de la grande queftion :‘t décidcr furle fequef’cre
des biens cles Emigrés. M. le Rapporteur du Comité
de Légil’lation nous expofe d’abord que l'homme
parvenu EL uu certain age , a le droit de choifir "fa.
Patric , fur toute 1a Iurface (lu Globe. II n’efi point
une plante fixée 51 la terre qui l’a Vu naitre. Ce-
pendmt i1 s’attache it cette terre par une infinité
de liaifons morales. Un rocher, un arbre qu’i!
plantu, lui.rappellent fes premieres idées;._& I'é-
veillent des l'entimens agréables. Le fouvenir d’im
pére , d’une mére , l’attachent bicn [plus fortement
encore 31 Ion pays natal. La confequenee de ces
principcs nous fembloit devoir etre qu’il a fallu
aux Emigrés des rail‘ons bien fortes , desanalheurs
bien reels dans ce pays natal , pour les porter 5:
l’abandonner; qu’ils étoieut done bien pardonnables
d’avoir pris un parti auquel le fcntiment nature}.
répugne , pour peu qu’on foit heureux dansvfa.
Pattie. _ . _‘

Ce n’eft pas 131 ce que vouloit conslure M; lc
Rapporteur. Il fc contente d’ujouter que , ‘d’aprés
les principes dupaéte fociul , tout hommeA, aban-
donnant fa Pattie , eIt unliche on un trzutre,_s’il
s’en e'loigne au moment or] elle court les dem-
gers. Il vent que les Emigrans n’aient pu quittet‘
la France , en ce moment , que par foiblel‘fe, ou.
pour aller augmenter le nombre de fes~ennemis-

ll cn conclut qu’il faut, fur leurs biens metrics ,
fe dédommager des frais 8: des mcfurcs nécel’fuires
pour la défe‘nfe de l’Etat, dams les circonflauces
afiuellcs. . . . ~

Cependant ces mefurcs doivent étre pratiCables,
& M. lc Rapporteur ne emit-pus que celle du
fequefh'e Ioit dc cc genre. Ily voit une foilrcc
inturiil‘uble dc proces entrc les parens 8c les
Créunciers. « Les frais de Régie , ajoute-t-il ,
confommeroicnt d’ailleurs preltple tout le fonds ».
Une triple Contribution fancier-e lui permit
une difpolition plus raifonnable. C’efi douc’pour

 

   
     
   
   
   
   
  
    
  
  
  
 
  
    
  
   
 
 
  
 
 
 
  
  
  
  
 
  
 
 
  
 
  
  
 
   
  
  
  
   
    
     
     
      
 
     
     
     

-....* ‘.-~'..» :4}, ‘37.}.-1, A ' ”

...‘- ._r

 

 

 

 

cettc triple impofition fonciére,’ e’cf’c—i—dire pou—
une impofition égale it la. moitie des revenus quc
l’Orateur, conclut en iiri‘plant de me‘me l’impoii—
tion mobiliere. Ce p'rojet s’étendoit fur tous
es Francois Emigrés en general, depuis le mors
de Jnillet 1789, fans autre exception que celle des
Negocians. _

Aiuli , graces :1 l’Ora’teur , quelle que fort la. caufe
dc l’émigration, l'oit les horribles dévallations
Comniifes fur les terres de ees Franeois, foit'dcs
menaces & des violenccs qui les out forces 1
Q‘hCK‘CllCI‘ un féjour qui leur fervitd’afyle ,\i‘o1t
'pour un bien grand nombre , lobligation on llS
out cru étre de chercher ehez les Nations etran—
géres la liberté dc fuivre lcur conl'eience 8c leur
antique Religion, foit enfin la cramte de devenir
'Viétimcs de-s troubles malheureux qui reguent clans
leur Patric, tous nos Emimes fe verroienLobligés
de rentrer en France, 10115 peine de i'e voir

rivés 31—peu—pré-s des deux tiers dc leurs reveuus.
LC projet afi‘urément n’étoit pas des ptus doux.

'M. Bazir n’cn ell: pas futistlrit. Ces biens des
Emigrés , il les voudroit tout entiers 5 il lui fullt
un fe qucflre abfolir, general. La Quer‘lion préah:
' ble , fur le projet du-Comité, el‘t toutlrhonneur
'qu’il pcut faire 21 eeux qu’il l’ont eoncu.

‘ Trente autres VOlX demandent l’imprefiion du
rapport, l’ajournement de la deliberation. Mais
cent nouvelles voix appuient M. Bazrr. L’ajourne-
merit efl mis aux voix; les Menibres dc la ei—de-

, Vant gauche recourent :1 l’expédient qui leur a
réuffi plus d’unc l‘ois ; les Voilh qul partent de

- leurs places , qui dillribuent leurs forces. C’el‘t

l’armée (le Condé qui s’étend dans la plaine. Le
moment du combat Cit arrive contre l’ajourne—
ment. A l’infiant fe lEVent lcs Heros de la. ci--de—
'Vant gauche , tellement dittribues , qu’ils femblent
:‘1 eux feuls oecuper toute la SalleLamajoritc’ paroit
Plus qu’évidente. . L’ajournement eit‘ re;etté._1.a
quellion Va s’ouvrir fur le fequeitre meme des biens
des Emigrés.

Mais le Minifire de la Juftic-e arrive , & la
Tufpend. Ildépofe fur le Bureau le procC—s—verbal des
Commifl‘aires du Roi :‘1 Arles , 8c les details qu’ils
donnent fur les troubles du Midi. Il promet, pour
un tremps trés-prochain , le Rapport fur la fitua-
'tion générale du Royaume: Quant ‘aux notes fur
la Maifon du Roi , eet ObJCt eoueerne MM. La—
porte 86 Briilac, qui. donueront aux—memes , 3L

l’AlTemblée, les reufeignemens qu’elle exige. (A .

demain ler opinions fur [er Segue/ire; )

,Décrcr flzr Zer Ofilcicrs tie ALzrine , re/zdu (Ian: la

. Seance (11L Lunrli 6 Février.

L’AlTemblée Nationale, aprés avoir rendu 1e

Décret d’urgence , décréte definitivement ee qui‘

iuit :

Art. I. Tous les Ofiieiers dc la Marine compris
(lans la liite de formation, paiferont une revue
générale dans leurs Départemens refpeé‘tifs ou
dans les ports Oil ils feront employés pour le
fervice, Zr l-’époque {111'}; Mars prochain , 8c en
préfenee de deux OFficrers Municxpaux, qui en
jigneront avee cux l’état.

[166]

II. Pourront néanmoins lefdits omciers , pour

3 cette fois feulement , paiTer la revue a leur ehoix

clans l’u_n des quatr’e grands ports , Breit , Toulon ,
Roehcfort , & l‘Orient.

A III. Aucun Qflicier dc la‘DIariue ne pourra
etreeompris dennitivement dans .la nouvelle for-
mation, 511 ne repreiente la preuve de fa pref—
tation du ferment Civique, & s’il ne juflific de
fa refidenee contmueéfiz habituelle dans le Royaume ,

,depuis l'époque du 15 Novembre dernier, par un

eertificat de la Municipalité du lieu de fon d0*
m1c1le, Vifé par le Direftoire du Dillriél. ‘

IV. Les Oifieiers embarqués fur les vaifi‘eaux de
l’Etut, ou abfens par une million légale, feront
tenus de produire leur eertitieat dc réiidence , de—
puis l’epoque de leur retom‘ duement eonftaté , s’il
ell poltérieur au 1; Novembre,

V. Le‘ pouvoir cxéeutifrendra compte'i l’A H‘em—
blée Nationule , 1e 10 Avril au plus turd, du re—
iulta de eette revue, dont i1 remettra les e’tats
e'margs (l6 la note des certifieats exigés par les
articles Ill 8(- IV du. préfent Déeret.

 

 

MELANGES.

CHAQUE jour nous procure dc nouvellcs allu—
rances de la coalition formidable dc toute l’Eu—
rope contre les' factions de France. Jamais on n’a
vu une ii grande multitude d’intérét’s oppofés,
reunis pour une meme CiztlfC. On ne trouve dans
aucune page dc l’liilloire autant dc célérité , de
concert 0: d’ardeur dans des mouvemens combi-
nés & dirige’s vers le méme but, qu’on en 0b—
ferve aujourd’hui ehez toutes les PttilTances
de l’Eumpe , pour forcer les Francois i étoufl‘e
l’anarehie, a refpeéter les Loix , 21 116 plus s’entre
égorger. 'l‘outes les autres Nations femblent na-
vorr pour nous qu’un feul 8.: meme voeu , eelui de
Titus aumomentdu fac dc Jerufalem : ilne s’oCcu—
poit que de conferver la Vie aux infortunés afliégés
quite pre’cipitoient a la mort : Labor efl cogere
142705 vivere.

L’Impératriee des Ruffles , dit unelettre de Pé—
tersbourg, du 13 Jauvier, ef’c toujours l’ennemie
)urée de la Revolution Francoife, 8: out peut
croire que rien ne lui eofitera, pourvu qu’elle
Vienne Er bout de la eulbuter. L’ordre a éte’ ex—
pedié d’amener , d’Arehangel en ce Port , fept Vaif—
feaux de li ne , 85 quatre frégates. L’Impératriee
fe flatte qt. 'l’armement de cette Efeadre fe fora
plus vite fous fes yeux. Quelques-uns comptent
que , vers la fin d“Avril , elleflpourra traverfér 1e
Sund. Etnon—feulementl’Hérome du Nord s’oceupc
de la France, mais elle veille pas moins h faire
refpee'ter fon influence en Pologne. Anni l’Elcétcur
de Saxe , fuivant une lettre de Variovre du II J an~
vier , a—t—il fait notifier 31 la Die‘te qu’il n’aecente-
roit la Couroilr‘fie de Pologne qu’autant qu’il fel-oit
allure que la Cour de Petersbourg n’y mettroit
aucun obftacle. En attendant que l’Impératrice
manifefle fes intentions , relativemcnt 51 la notifi-
cation qui lui aété faite de la nouvelle Confl‘itu-
tion Polonoife, elle t‘uit éteblir deux baes fur le
Dniefleren face dc Mohilow , ce (lui intrigue fort

 

  

 

 

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hVarfovie. Le Prince Biulof’elskv , Minifl-re dc
Ruflic, nous ditunc lettre dc Da-Lfdcgm 18 Jan—
Vier , ell parti RVCC fa fuite pour l‘c rendrc n. Turin,
cn quulité th Minifire Plenipotentun‘e de l’impc-
ratrice.

, On écritd’Allcmagne , en date dn 1' Févricr,
que YEmpei'eur vu , en fitVClll‘ des Princes Fran—
gois , aulii bicn qu’on pent. l/e dcfirer, c: 31131
met 51 prél'ent iiutant d’zicftivxtc , qu’:l inct‘toit Ltu~
paruvzint d’incertitude & ue lentenrs. . .

On lit duns une lettre dc Francfort fit: 24. Jun—
VVicr , qn’on y mnnde d’Hanovre , quiil y a :fiucllc—
ment fur pied , dans cet Itllcilorzat, plus ulc 13,020
hommes d’Infimterie 5S: d’Artille e; la Cavuleri
montée eft de 4,000 hommes. lie Roi-“intent de Co-
bourg ell entré 31 Liege ,& a occupé lcs fauxbonrgs.

Nous fitifOflS aulli nos dilpofitions contre tons
-ces prépurutil’s hol'tiles. Et Voiei cc qu’ou lit .‘i. ce
ftijet duns Lute lettre dc Lunexnllc, do 16' .Izrnvier
dernier. Quoiquc 121 date foxt un peu anciennc ,
la. lettre n’en mérite pus 111L)ins«ljiitéx‘ét.

« Je Crois que nous touchons bientot an dénoue-
ment de la piece; ilpzu'oit que les deux rives LlLI
Rhin fe garnill‘ent, 85 qu’au printcmps proclmin
il fundra en :Zg‘couilre. Déju nos.Volontuires Nu—
tionaux s’impatientent 8: brfileut d’ardeur...... de
revenir chcz eux manger leur l‘onpe. La plus
grande partie des troupes dcligne ne (lenient rien
taut qne l’approche dc l’urmce des Princes; mzus
tout 1c monde croit que rt’elt pour fe ranger dc
leur cote. Une grande partie des OrECiers , on du
moius ccux qui étoient rellés pour contenir lcur
regiment, donncnt lcur démitlion. Nous avons

 

 

. 1C1 un regiment dc Challeurs, on il u’y a pas liuit

Olficiers, acienco‘re ce l‘on't tous des lI—iciers dc

. fortune.

» Le Général‘la Fayette ell venu ici liier; il
a pall‘é la Gardc Nationalc en revue , commandée

1r 1e .Vic'omte de Vitr}r (I) , grand Aboyeur de
l; place des Carmes. L’objet de fon voyage ell
de faire fortir d’ici 8: des environs quatre mille
chevaux, parse que M. Def‘rourmel, qui ell le
Chef de ce _dép(”)t, n’efi point :‘1 fes ordres, Sequ’il
ne depend abfolument que du I‘riinili're. Tout ceci
V3. bieu (lei-anger du monde , 1°. M. Lafofl‘c , qui
avoit déjz‘t fitit un établili‘emcnt, comme s’il cut (M
y puller le refie dc fcs jours; 2°. M. Legendre
Adininiilruteungénéral pour les f‘ourrages Es: pour
la comptabilité; 3°. Enlin , 31“” de St—Etienne,
chai‘gée de faire le (‘ufé $1 Mcfiieurs les Géne’raux.
Que dc nalédiétions le General la Fayette v21
s’attircrl Il donne pour ruifon qn’il vent cou—
fervcrféx derriérex en cas d’attaque dc la part des
Emigrans; <3: jc crois qu’il a rail‘on de penfer 31
'cc qni cfl derriére lui».,

Ajoutez 31 celn que , d’apres les lettres de Stras—
bourgdu 3 Févricr,NLLUCRIICI',[iftlréC/zrzlFranig’oitr,
fatigue de \‘oir les Soldat’s , les Olficiers , les Bour-
geois 8: les Artifaus dc l’Alfuce, s’en allcr journelle-
inent & par bands ChCZ lcs Emigré , s’el‘t PW,”
fenté 2‘1 cheval fur 16 polit de Khel , accompa—
pagné de deux Aides—de-camp. II a fait venir 31 lui ,
(ce n’efi pas trop la formc ) , M. Médicus , Ca,-

 

(1) Cell ainfi que le uommem lcs Emigre’s.

[1577i

pituinc du Czwalcxlc 8c Chef du Détachcmc’nt'de‘
Hull'ards , qui ell duns cet endroit. M. Merli‘cus
1‘s rend .i l’o‘rdre ou plutét i la priére. (On ne lait
pourquoi. ) « J’apprends tous les Jours, Mon—
iieur, dit lc Mureclml I‘z'rzitgui: , que les Emigrés
qni font :‘L Kliel ,‘inl‘nltent uos Fruugois {iced-ban:
client nos Solduts. Je vous cu ZtVCl'tlS , Monticur, 1r
ccln'continue; je ne pourrui iii’CiiiJ;»é('l1ei'depeill'er
le mm ai'c'c 63,030 lmmmes, & dc punir ces
trultrcs 11 lenr Patric , quc Yotre Prince retire
chcz lui. (11a (:srtonzpagizé cm mom (I’m: gefic ex—
[77'116/{7-‘007111'5 [:‘5 Emign‘x phi/22:25. ) Diles 31 YOU:
Lhzgrax‘we quc , s’ii no change bicntr'fi de‘conduite ,
je ilznrni wien l’en hire repczztir 1‘. ll «lit, tour e
la bride. dc lion cluevzzl , 8c s’en Va: Les Feuiluss
Patriotes qui nous out debité avunt‘hicr cette pla—
tituile , "cine: le 3 Février , nous ajout *nt , pour
nous la ranre plus probable, que ccHC legion a.
renvlu ics Emigrés plus mode-"(leg 8: [El-Wills entre—
prenans- C’cfl uvec de pareilles l‘ottif‘es quc l’on
VCLil. retenir le Peuple clunsl’errcnr, Ex qn’on pre—
tedd lui prouver qu il n’u ricn 21 craiudre (V gu n all
lieurenx. .

F‘Eciis n‘ienx qua ces mntes—lk , lcs fails lui at—
teileut trap 3; [cs mallicnrs 8c {es jull‘es l‘uiets dc
cruinte. Aufli I’d-migration des Frungois ("3e Mm
165 Etuts fe multiplie—t-ellc joui'nellemeut. lit tann—
mcnt liztbiter nu pix-{vs on il n’j,’ a ancnnc anti-rite do
rel‘peé’cée P

L’ancien Curé dc Colmur , (lit une lettre dc ce’ttc
ville , du 31 Janvier , a été infulté 8: frappé in»-
humainement prr un Vigneron funatique du par-ti
confiitutionnel. Ce rel‘peé‘table Eccléiiafiique a
refufé do fe porter uccui‘ateur de fon aggref-
feut'.

Ce mauvais traitement n’empéche pas la plu-
pnrt clcs allermcnt‘és de bonue-foi, de fe retraéter.
N. Murguerie , Curé confiitutionnel de Tourouvre ,
écrit , l: 23 Junvicr I79: : « e INC rejouis d’avoii‘
full , pour la gloire 8; le triomplie cle Ia Reli—
gion dc nos peres, ma rétrntaftion formelle du :nal—
heureux ferment quefavois prété avec reflriflion.
J’efpére que nous nous convertirons tons, 8c que
nous céderons a la voix impéricufe de notre
confrience. Il étoit bien doulourcux pour moi
(l’an11011cer 31 morn troupeau clie’ri, qne j’allois
etre force de m’exrlenpour un temps. Mais quoi—
qu’il n’en alt coute', )’ai .fait’ publiquement mu
retraflion, lc zz du prét'eut mois, an préue dc
ma mell‘e paroiflizilc. C’efl fnii-e triompher lul e~
ligiou 8: éclaircr le Peuple égaré ,que de donner
la pnblicité fr cet aéte de mon attuehement 8: dc
ma foumit‘iion $1 l‘Eglife Catholique, Apofloliquc
Romaine J).

On V<>it_, en outre, parunelettre dc Marfeillc,
du 10 JunVier , que le Peuple revicnt de fon égure-
merit. Le Club y perd tous les jours de fa con—
fidération 8: dc fon influence. On y a derniC-re—
merit déclamé contre Arles; mais inutilcmeut. Le
Peuple mécontent dc l’augmentation néccflitéc du
pain, murmurc meme avam qu’clle ue foit' procla-
mée. Ila milére &: In Him, lui {out (:i‘itiquerlcs
operations de l’Achmblée, 8: in\’e&iver Conti‘e lex
continuatcurs de notre regeneration.

Ajoutcz 2; tons ccs maux I'anrfuutill‘rnnent total

    
      
       
    
 
         
      
     
       
     
      
     
    
       
         
       
   
 
   
  
     
   
 
   
  
   
    
  
   
  
 
 
 
 
 
   
 
 
   
  
  
   
     
   
   
  
    
    
    
   
   
 
    
 
   
 
   
  
    
  
  
 

 

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[168]

de‘ notrc commerce.
:trauger,.eu eii i un_ tel point,
-~d'un mors ,lu place dc Venile n

evec Lyon 86 Paris.

Que les Peuples, au refie, Sz les Rois de la
:terre , jugent de l’cfprit de nos. régénérateurs , &
ade ce que l’on peut el‘pérerd’une Nation ouilefi
- ermis de s’expliquer ainfi: « J’ui de fortes rai—

l‘ons , a dit M. Cara ,dans la l'éauce des Jacobins, du

«6 Février, non feulement de foupgonner, mais
de croire que la théorie pratique de fy‘itén'ie de
corruption que je vais vous développer , elt tres—
.cxa€te dans le fond, quoique inexacte peut—étre
.dans les calculs. , .

» (Eertaines perfonncs diront fans doute que c’efl:
un reve, comme les pr0}ets de Miel-Narbonne,
que jevous ai déVOlléo derniérement, 8: guipourront
bien en effet n’avoir pas lieu, préeil‘ement parce
que je les ai dévoilés, mais certaines eonlciences
. dans l’Affemblée Na‘tionale 85 ailleurs, en fe repliant
fur elles-mémes 86 tout en abhorrant ma franchi 6
3c ma perfpicacité , conviendront quc j’ai raifon,
malgré elles. Six millions par an ,, c’eit—Bz—dire,
500,000 liv. par m‘ois, extraits des 32 01133 millions
de la. Lille civile, doiveut former, fUIVZLnt mes
a pergus &’ les données que j’ui 5. cet égard, le
fyitéme de corruption emplwédepuis quelque temps
. par la Cour....... A ‘ ~ .

« Tout ce lyl’ceme de corruption n’rroxt pas au—
deli de 6 millions 500,000 liv, par an; ce qui n’eft
ar Cher allurémcnt. pour remettre z; millions
d’hommesdans les fers, {e venger de la revolution ,
, des Putriotes , redevenir maitre ablolu de 5 $1 600
' millions d6 ICVCHUS , 85 COHVCl‘tll‘ Ila'Fl-unce CD
une Province de la maifon d’Autriche , pour voir
, .cette belle Nation, lapremiérc de l’univers, niais
. mnlheureul‘emcnt trop crédule , trop légere 8c trop
. guuehement généreul‘e , retom‘oer fous le joug af-
freux d’un Louis XVI , 86 d‘une Marie—Antoinette
d’Autriche. Oturpitude! 6 lichetél.....
)1 Que ferons-nous alors , illullres nmis deyla
Confiitution , immortels Jacobins? nous nous cou-
vrirons le Vi 21;;st nous Viendrons mourir ici les
uns clans lcs bras es autres, ou nous nous precipiie—

Ions au milieu de nos enn'cmis pour y pe’rir en ven-

dzmt cherement notrc V16...”

» Mais qLTelle cit la maniere de tater lcs gens quc
l’on veut corrompre, 86 de lcs engager 5'. recevoir
lc . pret dc corruption? Et quelle ell la maniere en

énéral de leur l'aire parvenir ce ,pret ?......

» Les Députés regoivent dans un paquet $1 leur
adrclie , inns lettre ni billet,un Aflignat de 500 liv.
Cu (16: 1000 liv. ou de zooo liv. on dc goopliv. ,
fuivant leur talent 8: leur influence dans ’

fembléegflz quelques jpurs enfuite des per

Notre difcrétlit, chez l‘E-
que, depuis plus
’11 plus de change

lon‘nes

'a aux connues; ou meme inconnu5,0u bien des
lam-es anonymes lcui: apprennent qu’on elf fort eon-
{an de leur conduitc ,5; que le mois fuivunt onleur
cu .ténmignera lu reconnoill'unce qu’ils méritent:
air.“ dc luitc......

A \ 3 .
,, VOulex—vmrs eonnortre al Al‘l‘embléelNationale

  
  

au commencementdc chaque mois atten-
? Remarqucz commc

par exemple , ppour foutcnir lc men-
, ou pour laire vzrlou le ruppOrt‘ e

ceux qui
dentl’Aflignut de corruption
ils aboieront ,
teur Bertrand
Gorguereau; vous étes furs ulors quelelmdenmin
l’Aflignat anonyme leur praviendra.

» Maintenant , Meflieurs, il vous fuut uire preuve
vifible & matériclle de la. théorie—pratique «In limp—
téme de corrupution dont je viens e vous tracer

l’appergu.
' arra tire ici de l’enveloppe dans

» (_M. C
~011 lul avoit envoyé Yes notes, un Allign'dlil, <

livres...... )

» Je dépo
vile fur le bureau, 85

loyer de la maniére
Gardes—ll‘rangoiles , 86
n’en réclame qu’une leule pou
qui font dams le méme cats 21 en

laquellae
lexooo
fe , art-i1 dit ,, ce fragment de Lille ci—
je prie la Soci té do l’env
l'uiVante 1 500 liv. pour les
500 liv. pour les pl-‘i;655 )e
r moi.J’eng 7 ecu);
faire autant m

  

  

“sf—4

     

FEVRIER 1792.

. PAIEMENT DES RENTVES A L’HoTEL—DEVILLE.
Six (lemierr moi; de 1791. Lettre C.

5 CHANGES firnANeEns it 60 jours dc date.

Cudix , 27 liv. 10 l.

Genes , 17s.

Livourne , 185. 9_

Lyon, P. Raw , 15., p.

E.

zo6o.ss.so.zo.5-
’ .,. 1370.

DU9

,Couns DE

Aml‘terdam , 30.
Hambourg, 36;.
L0ndres,16.
Madrid, 2.7 liv. r0 l.
B 0 U R

Aé‘cionsdes Indes .de 7.500 liv'.

S

Emprunt de 80 lm
—-Sans Bulletin....... .....

Aétion no’uV.’des Indes. ri7;.80.78.85.86.87.88.
Caille Vd’Efcornpte....... . 3790.85.70‘.60.85.
‘Demi- Camille. . . . . . . . .. 1865,6o.;7.58.60.68.;7ho.
Quittance’ des Eaux de Paris. ' ' . 4.60.
Emprunt de. NoVembre 1787, $1 5 p' 5;. . . . . . . . ..
~214our 2... ' " .
Emprunt de 80
Ali‘uranee contre les I

Ali‘urancle i Vic. . . . . .

Commie; flfignars de LL rue Vivienne, Kill 9 Féurier.
Il fuut'lzi fomme de 162. livres en~ Affigiiats pour

fe procurer 100 livres en'arge‘nt. A ‘ > -'

Les lOUlS d’or pour {ties ziflignuts eoutent I7 1. f.

_P0m'on de 1600 liv. .....
Portion degnliv.10lols
, Portion de Iooliv.............................
Loterie d’Oéiobre, 5. 400 liv..................
-—-— Sorties..;........’..............v...‘........
Emprunt d’Oétobre, de 500 liv ...... . 4“}8.

; Emgrnnt de Déc;1782. ,Quit. de fin 3.655.331).
-— orties....... ..... . ....... ........ .
Emprunt de 125 millions,Dée.r784». 4.3%.%.;-%P-
—— Sorties.....................’...‘.... ‘I%.%;%b.
illions, avec‘ Bulletins... .2 . . . .

 

 

............

millions} Aout1789... 3.3;.4.;p.\
ncendies. “6.55.46.43.41.
56°.$7~SS.51-4?-47444-4i-

.

 

 

 

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Soui‘cription ell , pour nn an ,

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:m'is ,‘ix’ 18’ liv. pour la Prurince

     

, pari‘rf. FONTENAI ,
l R 36liv. pour la
de

r :11: Journal Gc'nc'ral
de a liv. pour Paris , .
~Scde '9 lw. pours inois, pour Parts; 8:

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