xt7gqn5z976z https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7gqn5z976z/data/mets.xml  France  1792-12-28 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 28 December 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 28 December 1792 1792 1792-12-28 2023 true xt7gqn5z976z section xt7gqn5z976z ms les

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GAZETTE DU lGUR.

~,_,

F n A N g o i s , de grands événemen
que je vois) tout ce que femends , 1ur 1e champ
découvrirm , ce que vous apprendrez , faces—

5 fe préparem; je fuis en Vedetce: tout ce
, je veus en infli'uis; ce ue vous
le moi favoii‘ , )5 le publie fur 1 .eure.

Du vendredi 28 décembre 1792..

mm . .

NOUVELLBI Eraawoanns.

De Mons cc zo dc’cembre. Vedette‘. {ache que
depuis ma derniére , IO mille Belges fe font alrem-
blés dans une plaine pres de Bruxelles . que 13. ils
on: juré de maintenir lent conflicution nu prix cle
tout leur fang; qu‘a Anvers , le pimple nc veuc
paschaifir fes repréfentans , ainli qua clans d’autres
villes : que dans celles ou le peuple a choifi , lent
choix meme ptouve qu’il a été contrainr par 1:1
force des armes, G: qu’il {c promet bien de reve-
nir fut fcs pas dés que les armérss {mngaifcs ne
feront plus dans la Belgique. Que les angais ne
croyen'.‘ pas que ce fol: le fanatifme qui guide les
Belgcs'1 non. . . . , C‘el‘c l’horrcur qu’ils ont pour
tout ce qui tell-enable Q1 l'efclavageé36 an defpo—

tifme; c’efi le défir qu’ils out cl'écre vérimblemcnt '
libres & fouverains 3 86 comment croire qu’ils le :

font, lorfqu’on les contmints par les bayonneues,

lorfqnc les Frangais , aprés avoir (léclarés qu’ils nc

porteroient ancvne atteinte aux loix 3: confiicu- ‘
uons des Peuples a qui llS Poucmxem la libcrte ,7

 

 

commander]: impérieufement £1 ces peuples , 8c
lcs contraignent d’abandonner une confiitution
qu’ils chérilfent , pour adopter celle qu'il leur Plai
de leur prefcrire. J’avoue , avec la Plus faine partie
des Belges , que les loix que la France leur diae ,
font d’auranr plus douces, u’elles doivenc nécelTaL
rcment flute leur bonheur 5 mais ce font toujours
des loix dié‘rées par la force dcs armes , 8: obéir 2i
ces loix, efi une fervitude qui contrafie avec la
libexcé C\' l’égalité qn’on leurs promet. L’exemple
auroic fair plus de progrés clans la Belgique que
les bayonnccres qui laiflEmnI fous la cendi‘e , une
ézincelle qui , un moment on l’autre, feta une
explolion terrible 8c func-fi'e aux Frangnis comme
aux Eclges. En fugpofnnt d’ailleui‘s que les Belges,
fur la promeflc folemnclle d’unc proteé‘tion eflicacc
décréréc 1c 16 par la convention , abandonment
leur confilturion chérie 3 qui leur affluent que lcs
Frangais ricndront lcur promeflfle , car ccs buns
Flamands , que les Frangnis croyent étrc fanati~
ques & pen éclairés , ont bien vuavec quelle légé—

1 reté , avec quellc précipimion la convention Port;

LA...»- ‘ :

in 5-: n...“- a ...x y- .

 

  

'd-ss dc’creis , 85 avec quelle inconl‘tauce elle les
mppoi’ic 8C 165 retire ', ils voycnt ti‘éa-bien qnc la
dilcorde a feconé {Les torches envénimées Llans le

fcin de la convention , que les reprél-entans dcs '

Francais font divifés, défnnis, acharnés l’nn centre
Tantra, qu’Lls s’L-nir’accufenr , {e calomnicnt , fc
heurtenr & v clioque'nr coman 193 vagncs d’une
me: orageu e , an lien de s’occupc-r de donncr nae
bafc ferme LS: {glide a lent Républiqnc; ils voyent
bicn, ces lourds Flnmand) , qu’il ne fnfi'it point de
ELL-re 13 gncrre , dc: rcmporter dcs vi€coircs , de
5 11v cifcrlc cs trL‘mcs dos def .potes , dc gLL. illmincr
dcs L'ois pour crablir Linc Republique L1:mocraii-
qua; mais qu’il {ant des loix , des bonncs loix
zefpcftécs par tous les ci:oyens§ qu’il fan: unc-
coniLitution quit tende an bonl 1cm: dc mus , LY: que
la Fiance na encore ni 1Lm ni laLLEL'e , qiicllc
11111 encore qn’un calms , on les vols , les rapines ,
les brigandages , &c. {c cominettent impunémcmt
tous les jours; ils voyent encore que Ieur antique
confiitution a fair. , depnis des fiécles , lent bon~
hen: & lent Liclicffes, rant que des defpores :1
bayonnertes n‘y ont pas porté atteinte 8c infi-aé‘tion;

LX’ fur—tout , ils voyent aHez Clair Pour s’apperce—

voir qu’on veut lent faire abandonner Line confli—

tuLionfaiie, pour courrir apibs Line conflitution lLbL‘e
& populaire, don: 1LL5 premiers fondemcns 116 font
point encore fortis dc la Léie des légiflatcnrs , &
dont ils xLLL'ont bicn (16 la pcine Li accouclicr , s’ils
Lie bannillflcn: dc lent ailicn blée auguf‘ce tour. cfpiit
de part1, L16 cabal: , dc liainc & dc vengeance
pour nc s’occuper , Li’un commun acc0r1,
bonlicnr du 92 cuple fonvcrlin , qni lcur a con iii?

Ion pouvuii‘. U12 dc res Alia/sizes.

FRANCE.

De pczwigumx ce 16 J:;enz.’7rc. —lctlre ccri/c (m
citoyen bum-,l cure in 55. —A Mleye par [5 ci-
zoycn PM: In! , c'v 77 26 L121 departs/Rent a’c [a Dor-
dogm. ,flzr 10/1 mLzriagc.

T111 ICCLI votre lemc , mon Cher conciroyen 8:

fréxe; voiic maLiLge bien Loin de m oficnfer ; in a

R.-.

t

.7."

.56:

 

 

 

21‘2me

m: L7,; :aummnm max:

‘1'") MI»; Wham.“

fait Lm vrai plaifir. Vous pouvez Faire par: de me»
{entimensé cellc dont vous avcz fair cboix. Je dé~
lireroi qnc les piétres , dour la Léputation €11 inf~
{3.516 comme la véii‘e , commencaflsnt par 1cm:
example .1 deflillcc les yeux du peup'e , (111‘ 1c: pie?
jngé baibai‘e qu‘un clergé égoifie 8: avaricicux
avoit ii—PEKFPL'SES L‘épandu patronr. Vous vernjz
par un impi'imé qnc je vais pnblicr, Lle qucl (r11
on doic Loniid-érer le prérendu vocu , 8c 1’abfln‘dc

cmpéclicmcm dent on avoir clmrgé 1c {acremenc
dc l’oi'di‘c; je Liclire 51 la véricé quc les pi‘éti‘cs
iLLliLLLifeLLL piéalablement 1a Faro-1111* on 115 con-
LL‘LLLftcnt mariagc, pour Lac pas 6th Lin fnj t dc
{caudal cal innocmic crcdulité mais ce p; Léa lable
LLLLLpli , je déLn'e que tous les pLCLL'L-s {e maricnt ,
5c déjl )9 me difpofe a fair: pri’zrcs a'cs [Li—res dc
f311111103bj€( dis bicn plus, c’L-FL L1Li’iLLLlL'Locndammcm.‘
dc la fLLLL' té L1L1113 out de {e maLiLL commie les
aurrcs, [ab [cf/2 d: [araigiorz demands .71 1.5 [diam/1t.
La pliil ofuphie vcur ané'intii lc faL‘crdoce en
Fiance , 8L c-1lc y LL . L.. La 1 11> cLLLc piccaution ,
ainfi, amzcxuns [c / ($1.0 c Li I em 5i7.0'.u[0125-[c
dLIns [es farm/155. TQLLL 1;; 11‘1‘1131’1116 ne piiillé
{rapper {in un Il‘Linllh'L; L in;
{LS enfnns. La religion LLLL fauvée , & le minifirc

.'LLtLLLLL_r {a famille 6:

mainicnu an («2111 de la fociété; foyez lc modéle

dLs péi'es S: des éponx 5 qne vom: compagne
imLLe VOLLL: cxemple par {a conduits 6c {afiLLeL‘L-‘zé;
vous Pouvcz conjoui‘s compter {Ln‘ l’amirié de voL'L‘a
fL'CL'c &concitoycn. Sig/25' P. PONIARD.

P. S. Vous Pouvez lire ma lctii‘c an Picnic 8;
.1 tons mes confiéres.

Ainfi, (i 1’011 en croic l’évéquc républicain , Line
ame pafl'era de Péi'e en fils dans la famillc , commc
la couronnc de France dans la dinaliic deg Capers.
Le fils d’un curé Haiti‘s. tonfin‘é comme lcs mar-
mots royanx LLaLLlOLCILt couronnés , 8c la reiigion
pcrpémée dans {es minil‘ii‘es , échappera an olaive
dc 1a p1lilofopbie.Vous vous tron- pez , czzoycn
évéque, {i la Pliilofophie vouloit, 1i elle pouxoi:
abnizre la rel Lgion , il nc leur {emit pas pl “5.

 

 

 

 

 

1 difiicile dinterromgre lordre de la fucccliion,

 

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presbytétale',‘ qu’il ne l’a été de coupe: la. tige
(les Capers.

I’aris.—— Commune a'e Paris, a'zz 2.3 de'mmlvraUne
deputation de la fec‘tion cles Sans-Culottes commu—
nique l’attété fuivant :

(c L’all‘emble'e génétale de la {cation des Sans—
Culottes atllzétei l’atrété de la llétion du fitnxbonrg
l‘llontnmttre 5 elle cloclate en outte clue Bhletrmnn,
Confin, CY le minillte de l’mténeut on: noz1~feule—
ment pettlu fa confiance , mills qu’ils lont ttaittcs
cl la patrle ;. en conféqnence , elle demande, autan
qu’il ei’t en elle , la punition de ces ttois ci—
toycns qnl , clmtgés clc l’approvnitmnemcnt ,
all] out pas molns Exit ttouvcr la dil'ette :3: la
enfin clle

cllérté an mllxeu tle 111501114113 ',

declare qu'clle imgtonve la commite du «:onfeil—
gélléfdl en ce qu’ll .1 {m OLIVl'lL‘ l9. halls avsnt
de s’lnlotmet dc Ce qui y éCJlE content: : l’at—

rété [Eta envoyé aux 4S l‘eétlons. »
§. Charles Vil/ez'te d fis fré'res les PJri/z'enr.

On alfilte que , depuls hult jouts , plus (le qua-
totze mll‘e petfonnes ont qnltté ljntls ,i cane (les
lilies de ptofcriptions renouvellees contre les l'lgna-
taires du ClumpsdeMats , cles Guillaume , des
membtes cle la Sainte Chatellc, & cluclub de 89.

D’a‘oord , on {etolt tenté de croite qne ces qua-
torze mille dénonces vont {e {Aether trés {alien-fe—
men: contte cette polgnée do brigands (lénoncia-
tents. . . . Point du tout; es bons Patillens on: la
complaifance (le déguerpit , lotfqne , la plupnrt,
armes dc pique ou de bayonnettes , il pouttoient

Gmf les fabricatents dc Lifles, comme lls éttillent
des foldats tle 1) mile on Ll’Autrlclle.

Aptés nne fl entiétc , tane ll ptofonde téfignation,
{nut i1 s’étonner des malfittes paifibles o‘e feptem~
lute? On annonce do nonvciites vilites domiciliaites.
Mes chets compatriotes vont fans doute s’y fou—
metttc avec la meme lobéiflhnce.

0 home 3 6 (time de la foiblelle 6c cle l’igno‘
tance ! —- Et vous é‘tes encore econnes de, ce Paris,

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.2, Jcauwam -.

 

 

 

 

dux E'TUfiCht un défert , que l’hcrbe croiffe clans les
plus Lulu rues , & que le filence des tombeanx
tégne clans les Thé'oa'ides du fauxbourg Saint-Ger—
main ? Fafla q/Z quad/1‘ vidua (lamina gentium—

Brialhenteux ! penfez—vous gne l’on foit tenté
d’habitet une ville oi; 1.1 violence 3; l’allhmnac font
& l’otdtc du jont ', on les antotltes conflitnees font
avllies 50f! les téptefentans du peninle font infultés
jufques dans le fnnéluaitc (les lob: P Penfez—vous
qua l7e'ttange‘ vienne aclletcr v0.5 malfons natio-
nales , 8:: s’ctabllt dans un pays oil les tévolutlons
fe fuccEdent , 8: font commandees pat quelques
liommes dénués tle talens , (le forces plxyllques 5:
momles , 8c qni n’ont d’autte me'tite qu’une atto—
cEte celebraPueriles imitatents (les Marius &’ des
Sylla, ils ptécipitent lent Clxfite , & bientot lls
fetont llvrés an méptis Cc Ll. l’exécmtiou publiqne.

(gu’il me tnrde de VCll‘ tmi‘tte les beanxjouts 0L1
nous prefentetons l’image du bonheut £1 tonte
l’ELttope! Nos conquétes feront plus sfites (1H6
celles des atmes; cat nous aurons fonmisles coeuts.

N’accufons point les départemcns d’une ridi—
cule jaloufie centre l’ancienne méttopole. Encore
um: Fois , nous nous decllitozas de nos ptopres mains.
N03 bout-ream: s’intitulent nos amis , & ces fe’da’res
que nous Ctaignons , font nos vmis (léfenfents. Ils
vitnnent ptotéget l’éloquence 8; la raifon qn’une
ligue impie tepoullé tous les jours de la tribune
mtlona’lc.

Sms doute 11 me faut pas que Paris foit le vam—
pite de la Républiqne 5‘ mais je {outiens , avec les
plxilofophes 8c les plus {ages politiqnes , qn’ll faut
un point central d’oix partent tous les rayons du
gouvernement. Le déplaccment de ce foyer dc

lnmiétes efi dlfiicile fie dltai plus , impoflible 5 «Sc

celui qui vent {ranchemcnt l’unité (lela Republique
a befoin de cette ville immenfe.

Séjout habituel cle nos rcptéfcntans & Cle l’an-j
torité {uptéme , Paris fem long-temps le .euclez~

V3 ‘
vous de 1 umvets.

C’eRainfi clue 1e foleil, clans le fyf‘téme Planéj»

 

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taitc, reticnt tous les aflres qui roulent autourde {on
orbe luminenx.

§. Manuel ll été rag/é bier de la lifie dcs Jaco—
bins. On vonloit en flute mutant 2i l"étion', c’cfi
partie remife.
CONVENTION NATIONALE.

Préfidence du ciroyen Fermond.
Suite dc [tzfe’tmce dumcrcrcdi 26 de’ccmbrc.

A peine Louis étoit-il retiré que l’anemblée
finpéfnite , relic d’abotd clans nn morne tilence.
Quelques députés {e lévrnr , d’auttes les (invent;
inlbnflblemenr ils fe communiquent. Manuel de—
mande l‘ujournement. Drilietn veur que fur-le-
cliamp on procéde , par nppel nominal , {i Louis
feta livré :i la mort on non. Cette motion ef‘t I€~
jetrée avec indignation. On vent que le plaidoyer
loit imptimé. Il fem temps de le faire, dit Dulicni,
quand Louis fern. condamné. Cet aclmrnement
excite l’indignation g6nérale.Lanjuinais ne pent y
tenit , il éleve la voix 8: fontient que le jngement
de Louis efl: injulte , impolitiqne , qne jamais chez
ancnne nation , on 11’s vu nn tribunal compofe des
accufateurs, dcs turis (Sc des jnges réunis ', ilclemrmde
qn'on renvoye 31 un tribunal formé par les departe—
mens , afin , clit-il , qu’on ne pnifle pas dire que
les canfpirazeur; de la journée du 10 sent, ontété
les juges de Louis.

Ce mo: confpirateur décliaine la montagne 3
elle s’enttonve un éclat, an volcan ell moins ora—
geux ; 2‘1 l'Abbaye Gil: le cri general. Il s’explique ;
le calme renait. On revient :‘i l'ajournementpropofe
par Manuel. La majorité l’adopte. Alots, la mino—
rité cle la montagne {e ptécipite fur le bureau ,
s’empotte contre le ptélidenr ‘, on le traite de per—
fide, on vent lui attache: la founette ;il 0ft pattifan
dn toi , il s’eft entendu avec {es confeils , les intre-
pidesfptzrtiazat; c’elt ainfi qn'ils f6 nomment, clé—
clarent qu’ils Perdront la vie on qn’ils reitcron:
tric-niplians.

Fetmond , préfident , rend compte de la con-
{et'ence qn’ont cue avec lui, Malsherbcs & Tron—
cl.cr fur la concluite qu’ils obfethroient '31 lafrem-
biev. Cetre explication calme tout. Ln montagne
ne {e contente pas de ces railons: La majorite {e

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jette _au oied de la montagne pour la faite tairea‘

Vocrteretions (le part &: d’autte , coups de poings

laclies. Le prélidenr [e couvre 8c leve la féance.
Se’ance du jcua’i 27 dc’ccmlvre.

On decrére que tout voIontaire qui quittem {on
batnillon , méme pout s’incotporer clans un autte ,
{t ra puni comme de’fertenr.

L’ordre du jour prelloit fur la clifcuflion dc
Louis XVI. Saint-Juli :1 la parole : {on opinion
fur Louis XVI ell, qu’il vent {a mort, c’clt
un foutbe qni vent tromper le pcnple pat {es
larmes feintes. Il vent que cheque deputé {e P:‘é-
fente i la tribune 8: (life: loaf-s cfl on n’zjz'pzz;
convaincu 3 enfuite , [1/2/11 0:: ncfcrtzpas conch/71nd
d mart.

, Crouzette , >aprés lui ,. clir que les crimes. font
evrclens & qnxl ne sagit plus que d’nppliquir
la lor.

Fallés démontte les inconvéniens du {iipplice
de Louis , dont la mort fetoit mitre mille tyrnns
an lieu d’un foul , & feroitai jamais une fource
de difcordes & de troubles. ll s’eleve contre
les clameurs indécentes des tribunes fur l’aller-
vifrement on fe rrouve 1:1 convention :1 leur égatd.
Il demande que ce ne {oit pas le peuple de 193m ,
mais toutes les feé’cions de l’cmpite qui jngcnr
Louis XVI. Le lefl'enr devine l’cfllt de ce difcontf.
Les tribunes l'ont hné , 85 l’erateur ell defecndu
cl‘iargé de lent imptécstions.

Barbatoux trouve tons les crimes prouvés , &
étnbli qne l’inviolabilité ell nulle pour Louis , qu‘il
doit étre puni comme les autres citoyens.

Sets, qni lui fuccede, ttouve qne cette mort
n'elt bonne 2i rien, qn’elle pent caufcr cle grands
mallieurs gnos relations politiques , notte intetét
nous déFendent cette mort. Cetze opinion, comma
on le penfe , n’n pas éte' accueillie.

Le Quinio s’éléve centre ceux qui veulent ren—
voyer Louis d we jugé clans les all‘emble'es pri-
maires : c’cft allnmer la guetre Civile. Certs pat-tie
cln difcoui‘s cfl‘ fort apptouvée par la montagne.
La majorité {e {onleve centre cette minorité.
Nonveaux tumultes, nouseaux combats , qui (a
prolongent encore an moment on nous cnvoyous
ceci :‘1 l’imprellion.

 

w ,

0.1 it fish: 1 Paris an bureau de la Vee‘iette , boulevard de la port
I, ' t (.3. no l.‘aloonnemsnt el‘t de 2.7 livres praurl’année, I; luv
’ war (rem mors en envoy-ant 1m afilgnat de mi; fat 5.

1.

Fall: 5 r OR.1."{

’e Saint—MartinJ it celle Saint-Denis, numéro :;
pour instants, 711v 19f. pour troxs mats. On