xt7hqb9v4j0s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7hqb9v4j0s/data/mets.xml  France  1797-09-07 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 7 September 1797 text Journal de Francfort, 7 September 1797 1797 1797-09-07 2023 true xt7hqb9v4j0s section xt7hqb9v4j0s -' (run. —I

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NW" 250.

 

JOUR/

 

FRANoFORT

AVEC PRIVILEGE DE SA MAJESTé‘. IMPERIALE.

fl

DU IEUDI, 7 SEPTEMBRE x797.

Extraiz der Nauvellc: 1e Paris, du 1 Septembre.

La divifion qui a’efl: établie entre les deux
premiers pouvoits de ia Ir‘tépublique, bien loin
de cefler par un rapprochement fincéte, au-

meme de jour an ion: at prend un caractére
allarmant pour la tranquillité intérieure, Déj‘a
[es provocations, lea invectives, les menaces
[e font entendre de routes parts, etc You re-
marque tous les [ymptomes qui ont précédé
les journées .les plus déiaflreufes. Les diacours
de Lareveillére-Lepaux, Vafifichéa partout avec
ptofufion, ont été une efpéce de fignal pour
lea adverfairea de {ceux que l’on .défigne [one le

,nom de ‘Royalifies. Le journal' Dzrrc’lariei atta-

que le corps legislatif ,avec ,moine de retenue
que jamais; il prodigue les plus grands éloges
21 Marbot, parceque ce dernier a dit que la

.contre—re’voluticm [e préparoit dans le econfeil

des 1500. La .déclaration .incendiaire Vde Bail-
leul lui paro‘it remplie des vérité: it: plus lumi.
719.:qu {'94 de [a pay: In1tmlefiancbzfe.v..Les jacobins
ni viennent de maflacrer plufieurs ‘citoyens 31
Marfeilles, [am A fee ryeux des vépubiicaém qui (2:
0m :mmtinrér avec courage. Ainfi‘le Rédxzflmr fem-
ble maintenant confondre 1a,,canfe du Direo
toire avec celle des jacab'ms. En parlant des
finances; ce journal siexprime ainfi: ”Les
iours a’époulent .et ,nulle mefure n’a été prife
jusqu'h .ce moment. Lea troupes font presque
partout arriérées de .deux mois de ‘leur folde,
quoiqu'on leu'r ‘aitufait, .du ‘haut de la tri-
bune, l'infultante dérifion ode lea dire payées,
d‘aprés .de .prétendus lappergus de la tréforerie,
que iea états ,authentiquea Vdémentent. —— Le
créancier .pour la rente duquel on n’a affecté
aucun fubfide, voit ,chaque jour quelque ora-
teur anéantir, avec le ,crédit publi’c, les refles
méme de [on capital....—- Maia voua avez tort

 

de vous plaindre. Rentiers ret ldéfenfeurs de
la patrie; admirez lee .brillantea ,reflources qu’on
yous ogre. On annonce.... .eh quoi, me direz-
V0113! [eroit'ce .enfin .quelque..moyen efl'icace
d'augmenter ptomptement lea ~recettes.... Non;
on ova vous donner.... .de nouveaux appergu:

géae’rmx dy‘ditazllé: de recém: d9! dipmfexl...“

Dans cet état des chofes, i1 n’efl pas \éton’o
Pant que la ,frayeur [Git 31 l’ordre .du jour
a Paris.- ,Hier de grand matin, 1e .canon J'e fit
toutai-coup entendre: chacun .croynit ,déji qua
l’attaque avoit commeneé et que le fang cou-
,lou; mais l’on netarda pas .a étre informé‘
que .ce .n’etoit qu’une petite guerre qui ,a'exé-
.cut01t an champ dc Mars pour exercer lestroh—
pee. Cepandant .plufieurs journaux de l'oppo-
fitlon pretendent que lo moment d'une 6x3710-
fion niefl pas éloigné. Dans la joumée vde ADi-
,manche, -.dit 1e Mémarial, il a .été fait de nou— ‘
velles tentatives pour foulever le fauxboura St.
Antoine: les fauxbom'gs Saint-Marceau etbStm
Victor [out travaillés ,de méme. Des .intrigam
y repétent que le corps iégiiilatif n’efi cumpofé
qne .de royalifles, qu’il veut détruire 1a liépu-
.bhque. Mardi‘, l’on s’altendoi! ‘a un muuve?
ment. Des commencome-ns ,de Iédit'ion ~5’é-
Ioient fait appercevoir 31 la Gréve. La> vigi-
lance odes infpecteurs de la falle .a .arrété lee
.factieux. ' I

Lea fixes wparticuliéres continuent. ,Avant-
hier an foil, un ijeune humme .paffe .devam lea
Invalides; i1 .poxtbit un collet noir; deux indi-
vidus .ayant l‘habit militaire, [e jetteni: fur lui
et veulent lui .couper Ion collet ; 1e jeune
homme, quo‘iquiaffuré de périr, faifit [es pifio-
lets et blefl‘e l'un des provocateurs; i1 ell- >bien-'
tot aflailli par une nuée vd’invalides, dont uh
(grand nombre vent 'l’ontrainer an -corps.deu

 

  

 

garae; maia ies pine furieux le hacbenb. en
morceaux. "v

Traute l’atlminifiration du département. de.

Seine et Oife eft (leftituée.

Direcloire lui méme partage cette diagrace.
R

gCorfejl dc: 500. —— Séame du 53

Duprat demande Ia parole pour une motion
d’ordre. ,le viens, dit-il, vous dénonrer un
écrit qui fe crie publiqnement, et jusqn’ amour
de cette enceinte. Cet ec it ell fig. (3 bani/6:! 1c.
pré/‘mwnx du pear-1’: ; mais je ne pui‘s moire 11,1131
exifte parmi nos collégnes 11.. h mme all“; 1111113,
alley. pervers pour fonuer 1.1 premiese heure de
lanarchie et verfer la diffamation lur le' corps
légielatif. . . ..

Duprat donne ici lecture de dil Eér rens pailages
de la Déclamtiou de Bailleul; (1/03. 2. mm dsmier
No) -— ll imporre, (lit Duprat, d éclaircir lea
faits, de connoitre la main impie qui a 11iétra~
cer cea lignes di llamatoires. Votre juili-fication
ell écrile dana Ie coeur de tous les gens de bien ,
main lorsque le corps législatif eff aeculé 1te
confpirer contre la patrie, loreque Ceile accufa-
fation efi intentée, écrite par hm reprélentant (in
peuple, lorsqu elie efi publiée 1‘1 une époque 011
on 21 1.011111 égarer 1:103 braves aiméeqs charme r
.en allallins (lea déEenfeurs de la liberté, 011 (lee

hemmes, que vous avez daigné tirer cle la pouf-r

fiere pour lea revétir d’ une gran‘de autbri'té,1mt
l’impudence de vous déno‘ncer i1 111‘ France,- a‘
lEurope, a une nation alliee, 011 l’on emplbie
165 plus vile 51 intrigues, les plus baffea 111acbina‘
tions, pour exciter dee troubles, er 11llu111er 1e
flambeau de la guerre civile, i1 118 vous eii pas
permis de V0118 taire.~— Mai l1e11r 3 1111119, ii nous
iouffrons qu’ 1111 de nos cnlleon— es verfe fur nous
1:1 dilfimation et la cal: 1111: re! Qt: on ne puille
pas dire de nous ce que Tacit“ - (lit 13 s conjuis

et des fénateurs romaine, que nous avons pré- 7

dipité la république dams l'ab1me par notre foin

bleile et notre lLicheté. Je ne vous di‘rai pas ce-
que dil'nit naguere-un bnmme en place, que ces.

traits {pars fv-nt partie d’nn lyfiéme (lepuis long-

tems ourtli pour renverfer la coniiilution’, et"

faire dilpamure du globe emier la liberté; mais
je voue 1"b’ erv erai Que cet écrit eli’ 1111 verita-
ble manifefie adreiié cozmre vous au peunie
frangois. Vous voue devez 1 V0113: meme din-
fliger 1111c punition exemplaire a eelui de vos
membres qui a méconnu ainfi .a dignite (lu corps
iégislaiif, et je demande rme commiflion pour
examiner lécrit que je dépoie fur lei burea,.
---—Ap,«11ye’,s’écrient plufieurs membr’esganx voix
lim preilmn du difeours.

Hardy reclame la parole: 11: n’ examine pas,

dihilhsii. exifte aujourd’ hui.une faction; rde

Le commiil'aire 1111.

 

1. ..

routes parts on le cit, et il efl permis , fans
dome, de manifel’ter [es craintes. Ne l’-eii il
pas fur-tout, lorsque vous .l'ouifrez qu’li cette
tribune, on difcute s’il [era établi a Paris 1111
tribunal révolutionnaire? (Quelquee murmures;
um fbule dc wia': Silence.) Apree 1111 rapport fal-

lacieux et perfide, on ell venu demander que

nos citoyens, arrachée a leurs f0) €18, foient
traduits (levant 1111 nouveau Fouguierli‘im ille.
(Murmures; pz’rgfiea'rr Unix: C'ei’t vrai.} On efi
conlpué' toutes les fois qu’on Vent fairs entan-
1lre la Ve1ité.. . . . (Hives interzuptions, brui t,

murmuaea; plufieurs voix s’émient que cefi
.vrai; Tallien reprenant, Mi, 6’.“ wai. L’agiiau
’t‘ion s’accroi‘: Rappellvz Tel/1m 1i Porn/:9, e’ecrient
plufieurs membres. Vom m m’ en impofirez poinz, ré-
pond Tallicn en la levant de {a place 9‘ le
trouble augmente et fe prolonge; Bentabole
réulame la parole: Nam 1.11m [lav-m1 /a 1.1a‘11'zé, 8’6-
crie-t'il.) —— Le mmulte va toujours croifl'unr;
le dél'ordre régne (lane tome l’al‘fembiée; une
foule (le membree om quitté leur place; le pré-
fiélent agile 21 grand bruit la for; nette, pour ra-
mener ie calme; les hui rHera parcourent la lalle ,
et p1 client les députés de fe meitre en place;
le trouble cependant [e prolonge, 1e bruit éclan
ta; le prélident fe oeuvre; a ce ligne, l’agita—-
tieu s’ap;:1iie peu-a peu; les cléputés [e placent
fur leu’rs 11eges;le calme renait enfin).

Hardy repreml la p.1ol61Bailleul a.dit.q11’il
exii’ic ici 111113 faction, eh aien, je declare, que
je 1e panic 9.11111 Liana 111011 cocur.
11.,121:e1..-‘, s’écrient auflitét une fouls de mem-
brass; is nonbie remain; ii a’accroit, fe pro-
longe; Jean Debry [e levant avec chaleur, s’é—
cs’ie an milieu du bruit, qu’un citoyen placé'
(lane lee 'ribunes Vient de 11.13.1111: lea 1l15r 111158
(113 brigamh -; la plus xive agitation 1‘1: mmhelle
(lane la pavie {.6 la ialie 011 liege Jean Ilc‘bryg.
tons lee Heganls [e portent iur lee tribunes;
c 5/? . 111.11 , s ’écrie Villetard31e bruit con-
{311.1113 lo M (mieil refie fans délibérer; maislora-
(lire Er 1 le Féfablit.)

1e (1;
1611i, je 1:.1-,:‘«y~.:isi 31 l’exifience d’une faciion,
Gaulezwous Lie cmire que je i’aairibue an der-1
nier tiara ou au'premier. Nan, elle apris
nailT-ance dams la coma-116011.”... (N11121:; 1-72 [11,
5’1'121'iezit une foule de voix). Je les nommer‘ai
(“13?- :l 1'! en [era tcms. 1Aammw- fer ”unmenam)
113 1118 0.1111“. ies connoitra quand i1 en fera.
111111. ()1 11i, i] exifie une faction qui vent ren-
verfer legnuvememem, pour s’y placer ellea
méme, on porn y 713313811 fee agens. Elie duré
(1--11iu clenx am. et 1lemi,et e1le a été depuia
1enf0rcée par des gens égarés; maie ce n’efl.
p.115, du,,.to1_1t.eela. dent. il s’agit. Je reviens 21.

 

   

(12 fun Ia.

his, pnuri'riit Hardy, que' comme Bail...‘

..A.....-_.u-

.... .. k.._._.....4 M- _ -

  

i’imprimé tie Bailleul. ue deviant la liberte’

des opinions des' repréfént‘ans 'du peuple 9,; fi'

chacun de vous ne peut émcttre la-fienne , fans

étre [oumis "2‘1. laoenfure? Bépondez 21 Bailleulr

refutez-le, vous aurez une grande tachet 'Au
demenrant je m’oppofe 3 ca qu’il foit'nommé
'une commifi'ion, et qu’efi—il befoin de nommer

une commiflion? vous févezrd’zivance quelle [era "

Ian opinion. Je demande‘ l’ordre du jour. -—-
Appyc‘, s’écrient plulieurs membres.

Dmnnlawl: L’opininn qni vient d’étre émife all: was preuve
‘ "' rublc de In liberté des opinions dans le confeil. , Ii
étoit impc-{iible d'attaquer avec plus fi‘andace fa majt'nité.
Les iaapu'tttiom les plus graves on: ézé atricnlées, ellcs ne
font an relic qua la répétition de ce que Bailleul a-‘publié
clans Fen écrit. Repréfiamans , on vous calomnie ch‘aque
jour; on vous a park? d'un [mime , on van: a parlé de
roufpimtion; oui elle exifie cette confpiration. (Um-fouls
dc mix: Gui, oui ) Mai: elle exifle centre vous. contre
le plugle, mantra 1a conflirution. Onveur perdre la repré-
femation nationsle, on veur anéamir la liberté; 8: at vous
trcmpez paw. fur les intentions dc ceux 'qui ont formé ces‘
criminrls ptojcn. ils parlenr de royalifles, oui ii an exifie;
ils pm'lent‘d’un pzrti qui veur'relnver le tréne , oui ce
parti exifiei eff'c'eft celni' d’Orléans. (U119 foule de-vaz'x:
Oui, oui ) Nous connoiflbns ,‘la France entiére conncit
le’s defl'eins, les refl‘ource: 85 la: moyens de‘ car infime
parti. C'eiri lui ,gni {ans ceflE entrav.) vcrre matche, 3:"
calomnie ‘voa intentions génc’xjeuf‘er. (hie défi'rons-nous
tons? La paix. Qni font ceux qui s’y oppofcm? Ceux qui
me peuwnt {e re’pofifl‘ é-l‘ombre d'un gouvetnement tran.
quills , gm'cequ’ils font poutfnivis par lK-S remm'ds , & tour-
memé: par le bemin de nonvenux fotfairs,,(U7ze’foule‘ d9 '
tuix: Ouj, uni.) Les hammer qui voru déuoncem,‘ je dé-
fifremis, gonr le;-9pprécier-, connoii‘re leur moralite’ , {Ta--
voir ce‘ qu’il: érdient avam la révolutiqn. Quad je pat-
conrs les rucyde Paris, ces lwmmes=qui [e 'difent lu pa-
triotcs par excellenm, ie 19.: voisuu moment oh'ils plai-
gnent h rnil'éze des défbnfnnrs de la ‘patrie , au' moment air
les remiers expirenr dial” is dézrefl‘s. je'les vois 'étaler un'
lune s'nugable. Ils regorgent fiujourd’hai de richefl'es ,‘ils
éLoiem danr la mii'ére avanr'la tévolntiom (Une fuzz/e de-
‘vaix: «"Iefi vrai.) Er oil-lax ont-ils p2ifcs:, ces ricbefi‘esév
NC— font eEle: pas l95 déponilit-‘s dis vifiirnes égctgécs cn cc‘s’
jour: ch l’on'jxrcmenoit la ,gui loiine clans mu: les dégsr-
ttmms. Ce: hommcs, niches dc mailécz‘cs, riches des bou-
cbi-ries dc Srprembre (Zn-(1'30, s’écrie _[ob-Aimé), cc: homa
me: , pour gal 12; éahafauds drefl‘és i Bordeaux, f-sront d’é-
tetuels reproches; veil}: l6} fmteurs‘des troubles; voilfi les
ennz'mis de la pairie. Cs- {ont aux qui voudr’oient affocier
mes braves. arméES ‘z lean forfaits. ills ne veulcnt poin!‘
dc paix intérieure, para—‘que le jonr de la paix dévoileroir
leiurscrimex Ce font—1‘2 ceux qui, par tous les moyensy»
airmen: centre vous un mouvemant, an moment méme
021‘ ils aig'uifént lrs :auteaux dsf‘ii‘nésé égorger le Direc
mire, s’il- étoit aiTez crédule pour fe la‘ifi‘er entrainer par'
leurs perfides fuggefiinns.. Les accufittions répandues centre,
vousx cenxvqni le: fabriquenr {svens‘bicn qu’ellz: font.
fans fondwment, mais elle: font liées au projet de petdre
la myréfcntation nationalc. On a voulu, 84 on my téus-
ff”! P393 car éés que‘lcs 'foldats feront ézlairés, il: {2 ral-
licrom au corps législatif; on a voulu furccr les fold-ms 21‘
s'gnmer 19: ans centre 12: annex; ficombattre centre leurs-
Per?” 19““ parens, leur: amis; .voil‘a le «crime given a!
vonlu tfimmenre, 8: il men a point été conga d'aufli exé-
rfltgble mus Robespierre. Ces criminelles tentative; ne réus-
mom gas, voxre faggffh ,votre femré‘, :voili l'écueil con--

 

tre Icqnel elles viendron't échouet; lés membi'e: ‘dLi gown”?
gemenr, malgté lg: intrigues des 'malveillans qui 1%! POW-1"
lent, fe rapyruchent, (5: 1a paix inrérieure l'Elhlltl‘a- Vm

ennemi‘s allnmerom’ lés torches de la‘ difcordé > V9“! 105

éteindrez; ils jetteront 1e gmr du combat; ce né feta que-
danr les-crifes extrémesruu moment d'un péril imminent,
que was 18 relcverez. Vous n'oubiierez pas : 5i he 80““

vernement n’oubliera pas , fans dame , qua mute entreu

priie contrc une autorité améaaroir bicntét la defirut’tiom

de l’3utl'e. Revenant 3 l’écrit de B21 1, i2 ne “055

gainr- qu'il faille nommer une commit-rm ; ca‘fcroit péutv’
em: porter atteinte'é l2 liberte‘ de: opinions des repréi'cn-

tans du pauple; i1 faudranfeulement (gm: Blillaeul,.-a&ielle-*
men: en conge’, s’z'xyllqneé fon- retout, fur la décllrztion‘
que je ne puis croire étre de lui. (.Plufieur: mix.- Si, 11;:
elle elf'de la-i.)

Bentabolle & Tallien reclament 1a parole; mail Thibaau'-
deau di 5 la tribune 8: la parole lui eft' accordée. Si jei
connoLffoix, dit-il, une fafiion dans cetre eneeimey- in la:
denoncemis‘a la tribune. je croir qu’il n’y a qu’nn 15nhe'
qui puifl'e le faire dans un éC"l.t on dans les journaux.

Ia l’ai déj‘a dir : un corgs législatifrmefl point accufablc.
Qgciques dialribc: quelqncs calomnies qu’on imprimE’
centre vous, c'efl 1-1 nation qui vous jugc , C‘efi'iNDS miter
31 parler.

De quois'agit-‘il? D’un écrit ré'pandu gar un repréfen-
taut du peugle. L’indépendance, la libertéidss opinions ne'
nous permn'pas de prendr’e centre lui ties mifful'es; cel-
les que vous Pourriezrprendre, {etc-ism: an ddl‘ous de votre»
digniré, éz‘l’on a fair :rop d’honneur h cet'émit qui ne
méritoit point'qu'an en patlét. Si Biilleul alénoncé une'
fafiion royalifle, nnvgourm dénoncer une contrvfafli’onr
éz-cgh ne feta pa: inmile. (On tit.)

On invogue la cléfure de la dismmsm. Tillie» réclame
1a parole. (Now rimmerozu demain le n’z'mom': (he re member
(Zpré: lequel le coujéfl a fermé 1(1‘ (limit/flan (5’ a 1mm; fur 16'
text (2 l’orzli'e‘ri’u jaw.) '

Dc- Viwm, 1e 50 A0212; V

S. M. I’Empereur efi“‘intenzionné cle confe'ar
rer it M. le comte dc Pagan, .confitiiler d-irecr
torial, la place de direczeur général des caifl‘es‘
de l’EiaE, quc rc—mylilloit cidfivam MI 1e con-v
feiller antique Myrie.

M. la comic do Kailw, nonvean mi fire (in
PruITe prés tie zmtre sour, ell anemia ici d’un’
jour é-l’aurre. ‘

Suivant ies de;ni§resleitr-s de CnnfiantinOn
ple, ii [a fail (inns ‘:3t1e capitale tics pré;:;ii‘a°'
tifs qui annulment E}‘i‘3l§,a8 mujet impuriant.-
L‘e Grand-Seigneur he V‘Bui aft—on, rcfter'
rent (18 ce qui'
an: at clans lean

 

 

 
  
 

[e yaflednns lee , isles 6221 Lt:

-pays des Maninéfes, tl’éutan'a plug quve i’on fair:

que les habit-ans do see cuntrées 11’0er témoignfi‘:
aucune envie dfétre- dém-ocratifés.‘

De Cologne , .’e 56 Aofit.’

L'eS'révnlutionnaires*de‘ cette 'rine du Billin‘
ant entiérem‘em levé 1e masque. Depuis Que:
pour faciliter leurs opérationa, . on a ' pmclamé‘
la"liberté de la'prefi'e',. ilav nous inmdent do?
pamphlets incer‘diaires, et n09 mum font cou-
verta» deplacards Rat Raquela-on inviterlc‘pgzu‘av

   

  
 
  
  
 
 
 
 
  
  
  
 
  
  
   
 
 
 
   
 
  
 
 
 
 
 
  
 
  
  
 
  
  
 
 
 
 
 
  
   
   
  
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
  
   
 
 
 
  
 
  
 
 
 
   
   
 
 
  
  
 
 
 
  
 
 
   
 
 
  
 
 
 
 
 
 

  

 

Aple Erie .prononcer, foit pour une réunion in
France, [oit pour l’érection d’une république
indépeuclante.

11 y a fix moi: , qu'une fciflion furvenue entre-les
membres de l: régence de Bonn, donna occafion de dé—
cmxvrir le plan de ce projet de révolution. Deux meni-
bn: de cmte régence firem a cane épaque la proyofition
dc conf'ulter le Peuple dc: dilférens éms, fur l'objn de
la réunion. Malgré l’oyofition des wires qui croyoient
lc gouvqmcmam franqeis étranger a cane manocuvre, le
psom fut ptéfwnté 5 la commiflion intermédiniye 8:. an
général Eloche; celui-ci ne fe déclm yoint Précifimenr.
a; guru: méme voulair févir contre les auteurs; unit In
commifilon alla plus loin; elle éloigna la: membres de
la régence qui auroient yu meme des obllacles nu rojet,
& lei remplap par d’autres plus Pattés 5 1e faire réullexr. Les
panifans de la réunion ou de l'indépendance, ainfi ren-
forcés, mire-m alon la mzin ‘3 Peanut; dz: émifliirel
furent lfichés dans les campagnes pour préaher 5: répan-
dye le: bum primipes, porrompre lcs baillis 5: Its ma-
glfimts, on 125 rendre odieux h leurs adminiltrés. On
cut {om rumour, de ‘poner l'mcntion du peuple fur l’a-
yenir . 8: de lui régrefenter 1e rctour deg fouveraim 5:
de l’ancien régime comme une calamité , a: was fource
ées malheurs. Le fuccés paxtiel de ce .premier eflhi fur
l'el‘prit des habitans du campagnes, enhardit les meneurs:
ils dc’géchémnt d’aufies mimonnairus chargés de faire firem-
Her les communautés , de leur dévelopger les avanuge‘
du projet , ,8: de recueillir des fignatuces. ll fer-oi: dif-
ficile de détgrminer iufqu'i quel point cexre nouvelle ma-
noeuvre leur re’uffir; main ‘il ell conflant qu-aucon des col-
lecteurs des {uffrages , n'a été ,maltraité, 8c que mainte-
nant .ils fe vanteut dans lean Plaqard: . d'iVOlr fair une
.mcifi‘on (le plus de 209 mill: fignamres. Bientér des con-
venricules .fe formérent h Bingen, Cobluce, Bonn ‘6: m-
{uzte ‘a Cologne; on fit paroitte une gazette pogulxire,

‘ que le yrofeffeur Mezternich, clubifle dc Mayence, rédige
31 Bingen; on correl‘pondivt avec les tEtes les ylus chaudes
du gays , avec 'cgs ‘homme: , qui veulenr marquer
dzms le :orrent des yémlucions , en dépit de leur
ixlluffifanc‘e, 6c du mépris public don: ils font converts;
.enfin l’arré‘té fur la liberté de la preflk , levant tous les
‘obl'tacles h l'ofienfibilité de: manoeuvres , mit les travail-
leurs h leur aife , 5L aujourd'hui ils on: youfl‘é l’audqqe

A

jusqu'i fe donner le nom de délégués de la confédéradon
Cis~Rhénane. Les laurwux d2 ca; délégués Font orgmifés
dans tous les chqf-lw-w- des pays d'entre Meufe 8c Rhin;
let preffes gémillrm :; lg-ur requifirion, car pen s'en fan:
qua ne plenncm l’a:titude «'3: le ton d*une autorité con:-
timée -— 11 paroit que 1e but des {oi-diam: confédérés alt
d'érablir a Cologne 1e foier prxncipq‘. de l'infurreé'finn.
(Extrait du Courier du Baa Rhin.)

D: Prangfbrt, [a 6 Siptmbl’e.

Une perlonn'e d'un caractére refpectable noun
a réquis de publier l’extrail: [uivant d'une lettre
qui lui a été adrel‘fée.
, ,,L’auteur do. Mermre, journal qui s'impri—
moit aurrefois i Fraucfort, et qui paroit acmel—
lement 5 Ratiabone, a rapporté clans [a feuille
du 29 Aofit, un extrait de la lettre que le gé—
néral Buonaparte a écrite 31 M. le marquis de
.St. Marfau relativement aux troubles qu'un
infiant a vu naitre et Emir en Piémom; et 1:
public a dfi remarquer en lifant (:69 mole:
ye férai mom prflz‘éla pour le re’zalal{/I§mem dc Nor/ire
’de cette cour qu; Rafi vexdw digne de ma prnztfl-Vm ,
combien peu 1e joumalifie conuoit 1e caractére,
.et les [entimens du général ,franqois, qui ayant
été 31 méme ld’apprécier lea qualités et les ver-
tus éminentes du Roi de Sardaigne, dont toutes
les actions font marquéea au coin de la Eagelle
et de la Fermeté, a touiours parlé ,avec la plus
haute .confidération et le plus profond relpect
(ainfi que la plfipart dee papiers' publics l’ont
attefté) de tout ce qui pouvoit intéreller 13 per-
.fonne ,et Ies états ,de ce monarque. Au {urplus
1a lettre ellevméme du général Buonaparte,
rapportée demiérement ‘en emier et avec la
plus grande exactitude dans 16 Samuel A: Franc-
fon, démontre fans replique'l’infidélité de l’ex-
”trait que ,le )Merczm .en a donué.

,__ -. - Vents de Livres 31 l'enqhere. "

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