xt7j0z71027f https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7j0z71027f/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-30 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 30 July 1792 text Journal Général de France, 30 July 1792 1792 1792-07-30 2023 true xt7j0z71027f section xt7j0z71027f IN° 212.

,gg__._-:«-_-=2aa- '

JOURNAL
DE FR

GENERAL
ANC-E.

”-

Du Lzmdi 3O Juiz'lct I792.

 

 

MM. les souscrifleurs (‘1 co 'ournal don: l'abormement ex fire it [a in de ce mois, sons
. / J ., .’ , . . ,. . .
przés ale Ze renozwelcr, a m qu. ll my at: pom; d Interruption dans le Jervweu

MELANGES.

Copie d’une lettre adresse’e (‘1 Ill/ll. Zus presi-
dent at administratcurs‘ flu district , preki—
dent et officiers du tribunal , maire ct offi-
01'ch numioi/Jaux , president 31: membrcs
du club dos (unis de la constitution , com-
mandant et offloieri de la garde Imn'onalc
do Bourbon-Laney, en. Bourgog/Lc.

hisssmons , ma profession do foi politique
85% comme celle de tout loyal et bon Fran-
gzais , de me reconnoilre , en France, aucune
_ autorité légitime que celle (1e Louis XVI ,

mon unique souverain , seigueur et maitre.

Ce trop bon et trop inl'ortuné monarque (1),
dans le temps de sa toute puissance , ne m'efit
jamais interditla faculté de rester, él ma vo-
Ionté, sur tel on tel point du globe ; et le
droit naturel le plus sacré , celui de dispo—
ser de sa personne, est si essentiellement in-
separable de la liberté de l’homme, que l’as-
semblée, qui bouleversant tout s’est dire cons-
tituante, a semi qu’il étoit trop choquant de
prétendre qu’aucun individu put: en étre pri—
vé , et qu’elle n’a pas asé l’attaquer ouver-
tement.

Cependant l’assemblée régnante anjour-
d'hui , parvenue £1 cet excés de perversité ,
d’atrocité at de démence, qui ne permet
plus de rougir d'aucun attentat , d’aucun
crime, d’aucun Forfeit, a ordonné que les
bien de tous les Franeais‘ 'qui seroient hors

 

( I) Nc voyez—vous pas qu’il n'cn cs: point panni
tout 1c pcuplc qui rcsscmblc é celui quc 1c cicl vous a.
donnél I. Sam. X. 2.4.

du royaume fussent séquestrés et mis sous
la main de ce qu’elle appelle la nation ; qu’en
consequence les scellés fussent apposés sur
leurs meubles et effets ; qu’ils fusscnt inven‘
toriés , etc.

Quoiqu’il soit pour le moins probable qua
tous ceux,dont Ies propriélés auront été VlO‘
lées par l’exécution directe ou indirecte de
cette inique disposition , seront fonde’s en’
(11 uit (‘9. se pourvoir contre les ordonnateurs ,
exécuteurs , coopérateurs et complices d‘un
aussi manifesto brigandage, pour m’assurer
plus incontestablement mon recours sur qui
il appartiendra , je declare par la présente ,
(‘1 route association, on corps administrant ,
sous quelque dénomination que ce puisse
éL‘re, soit de district,soit de club, soit de
tribunal, soit de municipalité, soit de dé-
partement, soil: d’assemblée , soil: de garde
nationale :

1°. Qu’ils peuvent tenir pour certain que
je ne serois pas actuellement en Suisse , si
l’état de ma santé‘ et do mes forces m’euls
permis Pde me transporter ailleurs.

2°. Que je les tends tous et unclmcun ,
tant collectivement et solidairement qu’in-
dividuellement, garans et responsables de
l’injure qui m’est faite par ceux qui s’im—
miscent témérairement dens mes affaires;
de l’indue vexation qu’ils excrcent contre
moi, en rarrétant mes revenus; du trouble
et des empéchemens qu’ils mettentdans la
régie de mes biens; de la perte qui pent:
m'en résulter , et de toutes les dégradations
er déprédations qui peuvent y avoir été com-
miscs , ou s’y commettre , en quelqua ma-
niere que ce soit.

 

 (846)

C’cstpourquoi je vous adeSe , messieurs,
come copiu, ainsi qu‘il tour; ccux qui sont eu-
core en oe moment on passession d’une por-
tion que1conque (1’autorilé : et pour qu’uucun
de vous puisso d’aurant moins prétendrc n’en
avou‘ pas eu counmsszmce posmvc , je me
proposo do feifi‘c insércr cette meme déclu-
ration dams ices journaux. *

Au suplus , soyuz bien persuadés, mos—
sicurs , quc je sais évaiuerlus différenCrJ-s qui
se iJ'OIIV‘x’HECnU‘B11%SI)EI‘SOHHBS destiuécs aux
tmdguus 1imciions , ct que la conduite des
liommes, de qut-‘lque ordre que ce Hit, a
Iouiours été et sum toujours 1a mesure inva-
T111141) d‘upl'és Inquelie pent éu‘c constum-
mun: déierminé 1;; juslo dégré do mon es-
zimi: , de mon inc‘uffércnce, ou (1011101111](i~
pris pour aux.

(Test it Cutie Fagon (1e pfnser, 2‘1 mom invio-
141121; 1idé1i1é ii 1:: r-rlligiou de [111's poms ot é.
mun roi (2) Point (in soigncur et la Vive
image do Dicu sui‘ Iii term, quc je vous prie
do no pas méconnourc , mCSsicurs, votre
scrvitcux', [c mmquis 1m Foux.

Var-F...

AU ROI.

Sire, 1a trés-gi‘ande nmjorité dos ciroyens
(1o \oti‘e Ville c 1: 1d 1100114113, no cruiut pus
do j‘()I"L'\:'i‘ aux picds du tram: 1’exprcssion de
sos doulcurs. L’iufimlélité ct 1o crime oaent
liien npgmcher do voiro maj.rsl.é , pour 1’ou—
Hagar; pourquoi 1:1 1idé1ité et 1a vcriu ne
l‘iipprochcroient - 91105 lzas pour iui rendre
Lommage? .

Sim , 10$ attentats du 20 juin out impii‘é
ii vos survitveuim 1idu11us (dour 1o nomiu‘e
passe: ca1ui deb élCtieLIX) tons 19:; soniimcns

duvoiont 1eur inspirur. 13:1 zipgvixénant
cos (:ziiws7 nous (Worn juré do waiger 18
porn: (15 1a puLz‘io, l'augusto 1i1ic dos (Job-111‘s ,
1a fumille dos Bourbonx. Digue successelir
do Henri 1V1 nous uvous jun} do suuvirr 1a
monarchio7 do 1ui 1‘9!1(il‘0 son (ickug. 1"i15
niué do 1.195156: .' nous (Hons jui'é do rebdrir
1.05 heu'ipim, quax nos, uh—iux :zn'oieui' consu-
cré; EL 1'1‘111‘1‘. suprémo. L’amoui' que nous
Pox‘ious (HI mei11curdes rois , saont nu busoin
pour nous, nu [cu sucré (11:1; 11-25 brigunds
n’étmindront pas.

11 est uffi‘uux pour nous , sire, do 118 pou-
voir mler :‘i volre défense; hulas I chaque
‘vll1o do vutre royzuuue so trouve dans Cotte
cruclio impuissuuce. 11 no 1'r55t67 (13115 Get

. 7']
(31111.3

 

(1) (3-11 est—cc qi‘i inertia 5a umiu sur l’oint du
sugncur c: co..sci\'c1'a sou innocence! I.SZ‘.1U,16, 11.

empire désolé, que la c1asse indigente: tous
les Frangnis , 2‘1 qui 1:1 fortune 121 permis, son:
an poste (1‘: l’iiunnoui‘.

311,115, Paris déciuro qu’il \‘GiiiCI‘fl . sans
cesse , sur vorro porsonnc sucréc , qu’il I'é—
pond do vos jours : certe promossc nous ras-
sm-e. Nous commons deisoi'muis sur son
zélc , et nous no pouvons nous ompéchor do
nous écriur: hem-aux 1‘or1‘airs! suns 'vous ,
nous n‘éiurious jumais pariiiimment Connu
1a grunde :ime do Louis X V1. Quel 11él‘075‘
me , quoi‘dovououient sub1inm Ii vous ave:
ordonué '21 1:1 gzli'de Parisioune do Yous aban-
donnor! 616116 vous a o1iéi .1 puisse—L-olle (.113-
sormliis V6111v1‘ avm; uno sullioitude inquiole
sur (lL’S jours s’i piécioux 1' puisso-t-oH-o cou-
servcr ii 121 France un ioi qui niérite d’en
(Err; 1’idoio .1

Teis sont 1.35 woux qu’ud 'ossent 51 Filter-
11t)1,(1£li15 1’intéricur (1.: 11321123 Juuisons (our
105 CuL'IioiiiIuos n‘out plus dc lymph-s on iis
puiswnt 11mm cctLo prior-o: Dru/zinc salvum
filo ri’gcm. )

Sire , dc votro uz-aj-ush‘,
trés—1idu1lcs sci‘vimuI-s er
tans do voiro iu1‘m'ruzxéo \‘l1
Chuf1iou du {rays (1'Aunis.

Suivcnl: has signaturus do dix-Jiuit cents
q'iati‘o-Vingt—seiw citoycns. 1). M. Cr. . ..

i‘és-iiunibivrs,
3:15., 193 habi-
io lii‘Ri)clic1le,,

1%
snj
14': L

MW

JACOBIN S.
155/721'6'5‘107'1195 (M 25 jui/th.

Un frére lit uu projot diadmsse £1 envoyor
91 tons 165 citoyons de 111 France, on sculev-
merit aux 44 mi11o municipalités , 5111' 1:1 sus~
pension du pouvoir oxécutich1’ub01ition do
141 1m.) Civiie. Un ciLoyon viont dénoncer
1a muniore dont Io COLé not)" de 1’assemb1ée
naiionulo influence 16 présidout , quand 1'1
051; urisiocrzite. Un autre from déuonce lee
prodigieux (Imus d'armes qu’i‘. y a duns 16
cin‘itcuu dos '1‘ui1m'ies , et particuliérement
dos boulelis d'uno Forum singuliére: (:6 sons
deux hémisphoros zitmchées 1'uue é 1’uutre
par un simph: 1i1 d'urchul , lequu11ilse rom-
punl; 2‘1 1:1 sortie du canon , luisse aux deux.
portions lo moyon do s’écarter et de fiiil‘e
plus do dég; 1‘. Le from ajoute qua ce ch21—
teuu vi: rerouicr bienu‘n‘ routes lcs armes des
fournissuurs do 1a capitulo. (Plusieurs voix:
taut mimix! nous irons 16,5 ciiercher !) Le
mome fréro prouve qua 16 roi , en donnant
(185 cme (Fanning 53 dos urislocrutes, s’est
mis £1 1:1 [$11) d’une ui'méo (1e co:-.l:1-e—r:§volu~
tionuaims; , or qu’il a oncouru 1:1 de’chéancv.
Au surplus; esjouic—t-M; tous ces soldaLs do

 

 yer
Jle«
shs~
1ix:
IJe
Iant
fest
olu-
109.

ads

( 847

‘carte semnt ce que nous les avons toujours
Vus, dcs leiches firecevoir! des claqucs at it
nous en remercier. ’ ‘

O angais encore fidelles 2‘1 votre roi ,
mais vraiement dégénérés .' vous entendez ce
que diseut de Vous dc plats calomniateurs ,
.et vous ne rougi‘ssez pas L...

M. . . . . annonce qu’on attend le roi £1
Amicns, aussiwtaprés l’arrivée de Lafayette.
Une fcmme, qui se dit artiste , lit’ une pé—
tition , duns laquelle, en offrant d’aller ser-
vir en pcrsonue aux frontiéres , elle demamle
la dastxtution du roi, et le renvol du .mo-
dcmc Cad/inn. U11 jucobin la lorgue sourde-
ment, et se (lit rout bas : si je n’étois un
poltrou, j’irois scrvir d’écuyer £4. cettc vigou-
reuse Bradumautc...” Un frére vienl; racon-
ter 51 l’aimable société l’histoire malheureuse
(lu palriotc Bulté,agriculteur prcs dc (J0m-
piégue. (U’cst la méme qu’on a L‘ccontée de—
puls a llahsumlfiéu nationale; mais dont, par

rlmlitesse till-'15 (loute, on dcvoit lu prélr‘érence

aux jacoluns. ) Mais l’orateur (lit 1ci ce que
IV]. bulté 11’21 pus (lit él’assemblée nulionale;
c’est que (nous suivons l’orateur mot £1 mot)
toutes les l'ois qUe ses alliaires l’amenoient
£1 Paris , M. Bulté aVOit habitude de s’arréter
£1 un petit cufé nommé le café Ferrari: 123,
1'1 uxprimoit son opinion m’cc l’c‘nmgic (Z’un
Izomme z’ibrc. Beaucoup d’oflicicrs (lu troupes
lésérrs l‘z-équeutoicnl aussi ce café , etétoient
Lion éloignés dc partager les sentimens de cc
([1306 laboure‘ur; les discussions patriotiques
qu’il eut plusieurs fois avec eux, lui procu»
re‘z‘cnt lc malheureux avantage d’en étre
couuu , $10. 010. On arréte qu’ilse’rq‘accbrdé
i1 1V1. Bulté un dipléme d'aflilié. lVI. Camille
Desmoulins tvrnunc la séance par la lecture
(I u discours qu’il a prononcé 121 veille an con~
seil général de la commune , sur les dangers
de la patrie. L’impr'essiou , l"enVoi aux so-
ciétés,-tout est arrété , et nos es'piégles se
retirent pour aller se l'ixrcr aux douceurs
(lu sommeil, si toutefois le sommcil peut

yuuuis engourdir les occurs jacobins.

Paris 29 juillet. ;

Le peuple , qu’on nourrit depuis long—
temps d’idées de complors, dc conspira—
tions , de_trahisons de to'ute espéce , est dé-
’Venu smhblable‘ ii une béte féroce dent on
s’est plu 1‘: exciter. encore la furio; il brfile
de trouver dcs victimes pour les déchirer

er. assouvir la rage dont il est dévoré. _L’ac- -

tion dc verser (qu sang est devenue pourlui
1m besom , et 06 besoin» atroce ille satis—

fait mutes les fois qu’il p'eut le faire avec
une appurence (le justice. Aussi, pre‘sque
chmpm jour qu’clcpx’iul'ortuué (:st victime
do can!) fureur populaire, Samedi soir 1m
particulicr, qu’on a (lit étre un cE-dcvant
garde du roi , se trouva dim: un cal’é , of:
l’on crioit: Jive Ia nation, il criu (vive la
roi.’ 6t répondit aux cris de vii'c la na-
tion , parceux de vive 16 mi. Cette lutte
imprudente s’étant échauffée deplus en plus,
on alloit en venir aux coups, lorsque (les
cris pergans out jcté l’alarme (lans le 1"—
lézis-l'loy.ll.~0n enteud retentir ces mots: in
la gardc, on assawiize 1c: pat/ion» , on on-
trage mu m /a nau'u/L !

A ces cris, lus sansvculottcs qui' infes-
tent aujourd’hui lc palatis-royal , s'e préci-
piteut en foule vars 1c Lhéétre (16 cc grand
mamacre, (:t tombenf é coups (ll: bélon sur nu
homme qu’on poussc hers d‘u cal} , ct qu’on.
leur livre: plusicurs personues s’cn cmpa~
rent: , et Vcnlent conduire lc con/Jablc 2m
corps-(le—garde : la plus; grnnrl Hombre vent:
absolument qu’il suit luucé (lans le bussin :
des cris opposés se {but emeudre an mi-
lieu des coups qul plcuvoient dc toutes
parts , et clout plusicnrs personnes out été
griévemeut blcssécs. Quatre ‘fédérés, du
nombre dc céux qui s’lmaginent avoir éxé
appelés dams la capitale pour y fairs la po-
lice’ é coups de poignards, mettent le sa-
bre £1 la main et veulent que la victifne
soit précipitée dans le bassin. Un seul hom-
me sans armes les raméne 51 la raisou; et:
le particulier est trainé, é démi—morr, dans
le corps-degarde que le peuple auroit for-
cé peut—éire , s’il n’eut été arréié par l’ap«
parcil imposant (les canons et des buyou—
nettes.

.

Gréces au mauvais temps, Ia journée de
dimanche a été assez calme. On redouroif
pour ce jour dc nouvcaux orages : on par-
loit d'un secbnd repas sur la place de la
Bastille , et l‘ar’rivée de presque tous les
Ma-rseillois devoit donner un nouveau dé-
gré (l’aclivite EL [JCS/Nit public. ‘

Il est prouvé qu’une pétition 011 You de-
mandoit 11.1 destitution du mi a été signée
dans les bureaux (16 la mairie. De quelle
terreur ne doir-on pas étre frappé, quand
on reconnoit les auteurs dos désordres af-
freux qui affligcnt l-acnpitale (lepuis quel-
qucs jours , dans les dépositaires méme d6
l'autorité ? '

S’il- e'n' fimt croire routes les letl‘res de
l’A-l-le-magu-e , nos ma-ux sont pubs dc hair ,1

 

 a. —‘ ..- -.

I
ll
. ll
l
l

A<.;’.L;r

848 )

et le troupes (le I’Autriche er, de la Prusse
sur 16 point de S’ébranler , pour nous sous-
traire aux poignards (le iacobins. Le ma-
nifeste est déja‘ connu é Bruxelles , et l’at~

.taque est (le’cirle'e pour les premiers jours

du mois d'aofit.

Bien des personnes croyent que l’An-
gleterre entrera dans la coalition. M. Chau-
velin paroit trés-rarement a Sailzt-Jr/lires.
Il est reduita un cercle bien étroit , bicn
factieux , bien républicain , bien digne en—
fin (les principes destructeurs, que lui et
ses mandataires de Paris ont l’autlace et la
folio de vouloir propager. —— L’escadre d’ob—
servation étoit a la hauteur de l’isle d’Oues-
santle 16 de ce mois. .

Une lettre de Lille , en date (in 24, porte
que , dans une attaque de poste , les Autri€
chiens nous ont tué Lleux gardes nationaux;
ils on out fail: cinq prisonniers, parmi les—

I ‘ 7
quels et01ent deux Brabancons , dontl un a
été pendu deux heures apres a Menin.

Le jacobin Montesquiou a écrit aux jaco-
bins de iVIarseillc une longue lettre, clans la-
quelle il s’explique ainsi s'ur lasociéte’.

:9 Les jacobins de Paris perdent le royau—
a) me , parce qu’ils sont influences par quel-
>) ques liommes pervers qui les gouvernent,
n et qu’ils sont les artisans de la. division qui
a) a Ote’ a la nation les trois-quarts de sa for-
ce, an momont oil elle en a tant besoin. n

f ASSEMBLEE—NATIONALE—LEGISLATIVE.

Seance dz; (Zimanche 29 juillet.

La se'ance du samedi a été employee a
des dénonéiations aussi clénuées d’intérét
qu’elles 1e sont probablement de vérité. On
se rappelle que MM. Guadet , Brissot , La-
source et quelques autres personnages aussi
estimables , avoientsoutenu que M. Lukner
avoit (lit , au comité des (louze, qne M.
Bureau de Puzi, oFlicier de l’armée de La-
fayette, lui avoit assuré que l’intention de
ce general avoit été do marcl'ler sur Paris.
M. Bureau de Puzi , accusé d’avoir partagé
ces sentimens , avoit été mandé a la barre.
Il y a paru aujourd’hui. Aprés s’etre élevé
avec Force contre ses calomniateurs , il a
prouvé, par la lecture de route sa corres~

pomlnuce avec M. Lukner, que le voyaae’
do t\l. Lafayette a Paris avoit été concertié
entre les (leuX géne’mux, et que M. Lukner
avoxt élé vivexuent att‘cclé (les éve’nemens
(l‘u 20 juin. Toute l’armée voulant savoir si
ellecombuttoit pour la liberté ou pour les
factieux , M. Lafayette s’est determine a ve-
nn‘ a 'Paris , pour dissiper les (loutes.