xt7j6q1sjg87 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7j6q1sjg87/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1823 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1823 1792-05-18 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1809  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 18 May 1792 text Journal Général de France, 18 May 1792 1792 1792-05-18 2023 true xt7j6q1sjg87 section xt7j6q1sjg87      
   
   
 
  
   
  
  
  
  
   
  
  
  
   
      
   
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
   
 
  

 

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N° 139;

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JOURNAL
DE

 

 

- “32715375.”, : ‘ F “3
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GENERAL

FRA'NCE.

 

'T Fug—yaw x . 3-: -11.”. ‘n’..!m

Du chza’rtdi 18 I'd/12 I792.

 

NOUVELLES.

IL paroit constant que M. Luckne‘r va ten-
ter une nouvelle attaque sur Mons. On
veut , 51 quelque prix que cc soit, ranimer
1a conliunce des troupes par quelque succes ,
et l’on metrra en avant (les forces beaucoup
supérieuies 51 celles que l’ennemi pent y op—
poscr pour le moment. Le camp formé £1
Leuse , entre Tournai et Mons , pourra four-
nir 15 inille lIOII’UIIGS , qui voleront 51 la de—
fense de cette derniere Ville : mais lil fausse
attaque qn’on doit fciire en méme temps sur
Tournai, mettra lcs Autrichiens dans la né-
Cessité do diviser leurs forces.

Ce plan a été concerté avec M. Lucliner,
1e xninis‘tre des affaires étrangéres , et le
nouveau ministre de la guerre. On attache
la plus grande importance 2} le faire réussir,
parce quo l’on se regarde couime é-peu-prés
sur des dispositions des Bulges, qui se dé-
clareront ouvertelnent‘ lorsqu’ils auront un
pointd’appui.

Ccpendant, i1 faut en convenir, rien ne
pre’sage 1c succés do cette operation. La dis-
cipline commence, il est vrui, '21 s’établir
duns l’arniée de Lafayette; il a fait un re-
glement severe et propre é contenir 1e sol-
(lull ; mais 1a disette régne dans son camp;
the fréquens inurnxures s’élevent contre les
approvisionneurs, et les conunissaires (les
guerres. Les désertions y sont fréqucntes ,
et malgré la bonnc contenance qu’affoctc le
général , i1 11’s. point encore la satisfaction de
voir ses troupes partager sa conliance. La
situation (les armées do Hooliumbeau et de
Luckner est la Inéme , sinon qu’il y a moins
de dpcipline et beaucoup plus de désertions.
'- Dans les petites escarmouches qui ont eu
lieu jusqu’ici entrc les corps avencés, les
Autrichiens ont toujou ‘3 cu l'avantagefl‘ow

 

rm, wr—
jours ils ont délogé nos troupes dcs pastes
qu‘ils ont attaqués. Le general Beanligu , on
distribuant $1 565 solduts tout le butin riu'on
a fair. sur les Frangais 7 leur a inspire la plus
grande zirdeur. Cheque jour voit qrossir les
forces do l’Autriche dans les Pays—lies ct
dans le Brisgnw. L0 10 de qe mois, il est
arrive So pieces de canon £1 gfiribourg. Les
fournisseurs ont ordre dc pourvoir it l’ap—
provisionnement d’une armée de 50 2‘1 60
mille liommes. Le succés de l‘expédition
de M. Luckner est fort douteux; plus 011
attendru, plus la disctte et le décourage-
rnent dc nos troupes angmcnteront , tandis
quc l’ennen‘ii vcrra grossir 53. force et a0-
quierera une nourelle confiance.

 

Londres, [c 11 mai 1792. Nous avons
regu aussitOt qu’é Paris les nouvelles (lr: la.
déroute do Mons. On s’est permis ici plus
sieurs pluisantc—ries a cot égurd, ct l’on :1
beaucoup parlé des troupes (Io/antes dc Va—
lenciennes et de Lille.

On cst étonné que les Frangais ’régenéiw‘s
ne mettent leur conliance quo dans’ l’iusur-
rection des peuples voisins , ou (27ml: Cc (/uz‘
croft [c cow/bible (ZEN/1 i/lc,

Hier soir on a voulu fuire jouor a"; in; 31
Covent-Gardin , Hulls le jacobin dui s‘vst
montré le chefde lat canaille , a été mis llOl‘S
do la salle £1 grands C0ups de pieds.

On apprend dc Lisbonne que AT , "f/lz'y
a parfaiteluent gueri 5:1 majes' ' , ct-llflk‘llg‘ ,
mais suivant l’accord f1; cnlrc lui et 14;
prince ([11, Bru’a‘z'l, il est oblige dc roster {I la
la cour pendant un an et un jour.

Conirne je vous ai souycnt marque, il est
probable que la traite dos négres ne sern pus
abolie. Le lord Stromont ct lc duc de Ola-
rcnce s’y opposent, et la chumbre haute

  

vicnt do dccidcr qu'eile entfiudra, 51 la barre,
les avocuts (1:25 iitigocians , qui font ce com—
merce. Ceia durum plus de (iCllX mois ; 1e
pnriemcnt prendr.t aiors scs vacances , ct:
raft-dire serzi niournée (suivant notre express
siou parlcmcumirc) sine (lie.

‘ “Im—

i‘in «Slant l’.ulmiuistration (ies postes £1 des
homuies, qui, depuis long-temps,jouissoient
de l’estime publique, en nommant des jaco-
bins 1‘1 ces pleases importantes, le ministere
paro’it avoir 11:) double but. D’abord , do
pouvoir conuoitrc 1es secrets que l’impru—
dcnce coniie quelques fois an papicr, me—
1113 (Luis des U‘Hlps de dcspotisme; ensuitc
tic répundre plus Riciiement ies brochures
propres £1 allumer Ic Fen de l’insurrection
ciiez nos \‘oisius. Le directeur de la poste
aux lettres tie Newied a rcqu dcrniérement
(le Paris un ties-grand nombrc d’cxempiai-
rcs d'un ouyrage fuit pour propager Ies prin—
cipes dc 1:1 r'ygite. Voici la ré >onse qu'ii a
flute A cclui’ i ies Iui avoit atircssés , elle
est (iictée par I’honncur. ‘
ilrlmwicd, 2 mm'. Je ne puis inire usage ,
monsicur, tie i'iuipriuié , tiztté du 24 avrii
dc ccttc :mnéo, que vous ul’uvez fair l’hon-
neur do me fitire expétiicr. Nous connois—
sons ri'npuis long-temps ccs priucipes , et la
grand bouiieur qu’ils ont procuré it Li France.
Nous vivons contens et lieu: euxsous‘ lcs Iois
(in mint mu: ile Romain , qui fbmit pond/12
mm java/2m. z/m' wicm/I‘oit‘ (la/15 (1's coutre’cs
jut/t- [c prO/mga/zdistc.

 

   

 

«W77
5117' [cs (lame C/zmIz/n'cs.

0:1 doit s’étonuer que ies adversaires (13
L1 constitution nouvciie so diviscnt d’opL
nion , tiu‘lieu (1e réuuir ieurs Forces contre
Tennciui commun; quc plusicurs se iivrent
encore 4‘1 lycsprit do uouvcuuté qui it tout
pcrdu; (prion purie d’usscuibltic, :ui moment
lllt“lIl-'J on ["5 useuxblécs (iotruiseut 1a monar—
ciiiu; (ILL’ii sic forum en France uu purti pour
)7 ri'uublfr (icux chzu'ubrcs , ct iuiiter 12.: 162511118
:iuglois par ses deiittits; qu‘on pr-xdc (16 rue
it: point central aulour (iuqucl [out (ioit 5e
Iéliiit‘l‘; qu'on chiiio suixtiluorlc sy‘sh‘uiic it
J’cxuéricucc, cu s'écarlzmtdc cettc inirilubie
Cou~~titutiom uchevée pziric ‘czups «:t in geniu,
(iOJlLiszw antiques i‘oudmurinx l‘x’n‘loit'ut it: plus
pozupcux , 1:: plus i-é‘twim‘ rics otiiiicus po-
Jiritpim: cntc Constitution (pi’on (UiIiIil‘tf tou-
jru‘» pins , iorupi’ou xxx/.159: il-’:l‘.>' tie Li Frau—
ca), qui iui iivoit rlonué tons [cs genres de do-

(534)

   

mination , do, gioire, de riciiesses, et qui ne
lui avoit Hut d’nture luai que de la rcndre un'
obict dc iuiousie.

Qu’ciie soit au moins un objet d’émuiation
pour les autrcs courrécs; ct que les peuples
redoutent Celie qu’on s’efforce dc propagel‘ ;
qu'ils voient l’étut 01‘1 elle a réduit le p811-
pie Fruncais qui s'égorge sur les ruines de
son opulence. On voudroit armer contrc 16$
émigrés lcs peuples dc i’Jmeire; uuiis 1&1
méme indignation ne doit.cI|e pus lui étre
commune? Les habitans tie ces contrées Ou-
blieront-iis que la reine dc France, outra-
gee, menucéc , prisonniére , est lille ct emur
de leurs empereurs: que sa mérc fut cette
grande reine _. l‘objet de leur admi ‘utiou et
(le ieu ‘ amour; que lo roi (1e Boliéuie et de
Hougric estson neveu: qu’un dc leurs éiec-
tours est son i‘rére ? Pour la. venger , tous
doivent étre Frangzus.

Il est vrui, ils 50nt menacés de deux mii—
lions d’hommes aruiéS; inuis ou ne ieur dit
pas £1 quoi ces forces se réduisent, si Yon
en retranclie ceux qui veulent bien crier
qu’il fdut mourir pour 1:1 constitution , Imus.
qui nc se soucient point de se battre pour elic;
ies (iéciamatcurs , lcs écrivains , les philoso-
phcs, ies propriétaires , les péres dc iiimiiic;
ceux qui ont ties niétiurs, dos feinmes ct des
enfitus; cs poitrous,lesindifférens,165 roya-
listcs secrets; ccux qui n’ont commis ni vois
ni crimes , et 51 (Iui 1a révolte n’cst pas néccs-
sairc ; ceux que la revolution fair souff'rir ,
et qui voudroient ne tuer qu’elle; ceux qui
11’ont voulu dc I’ém: milituirc que la parure
de i’uniforme; tous ccux que le ur foibicssc
phisiquc on In défitut d‘hitbitutic rend inca-
pables des fittigues (it: Ia guerre. Qu’cst—ce
qu’unc miiice qui n’a point fair; dc campu—
gnes, qui n’a point mené ia vie militaire;
qui n’u point do chefs et ne pout moir do
discipline ? Depuis trois ans , on ussassiue 7
on piiie, on bit‘iie; iuuis on no so [rat pas.
Le sentiment (1c i’lionneur ct (ie in fidelitC‘
n‘est pas e'tcint‘ daus les troupes dc iiguo,
ct lcs lizictieux n’ment couipler sur eiios.
En leur disunt qu’vlles étoicut compose’cs
d’homnics iibrcs, iis ics ont rentiues indi5~
ciplinabics. Les géne’raux , les oi‘iiciers sont‘
éuiigrés; l’argent a disparu; avec quoi (Ionc
fcril-t-on 1L1 guerre ?

Unc preuvc iii-apatite dc i’impuissance
de ces unilices , est l’étut uctucl du royaume ;
eiles n’y pcuvcut reprimer ics furcurs do
l’auzu'chie , at You vcut qu’ciics i‘zissent trem—
bicr 1X“!cura;;pw?

Comment punt-0n dire cnsuite que le mi

 
 
  
 
   
 
  
   
  
 
  
  
  
 
    
    
   
   
    
   
  
   
   
  
    
   
  
 
  
  
   
   
   
 
  
  
  
    
   
  
     

   

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estlibre? Le roi auroit été libre , lorsqu’on
1e faisoit consentir é. la pz-oscription de ses
frcres , '21 la ruine rles émigrés , ses seuls dé—
fenseurs , £1 l’ubolition du christianismc I...
Comment ose-t—on encore sc scrvir de ce
tour usé ct ridicule? Le roi l‘uyant sa pri-
son fut Iibre un moment, et en prolita pour
protester contre la constitution. Voila 1e seul
acte spontané, émané do lui, par lequcl on
doit interpreter ses sentimens; er cet acre
est inde’lébile taut qu’il sera prisonnier.
(lz'xtrait (Z’uizc [extra ([1: /a Ifayc.)
w,_#
M. Bertrand de Molleville poursuit avec
vigueur la plainre qu’il a foririéc contre Carra.

Carra , contre qui on n'a encore déccl-né‘

qu’un maudat d’amcner , clicrcbe a iuléres-
ser le pcuple clans su cause. -—1'2u'rc 1c pro—
Cés [1 un ami [ZZL pun/2k , IL’ch—cc pas jizire
[c proce‘s {L [a [($ch .9 . . . . —— Pour mettre
nos lectcurs au l‘ait (le cette alfil‘airc, que nous
suivrons parce qu’clle offrira (les details in-
Iéressans , nous allons donnerici un extrait
dc la plainte dresse’e par M. Bertrand.

u On adresse '21 certains particuliers, dent
on veut sans dcute se procurer le témoi-
gnage , des émissaires aflidés qui se présen-
tent de la part de Mme Lamballc , et les
invitenr a se rendre chez clle é jour et heure
fixes, pour conférer, clans un comite’ com-
pose dc personnes bien intentionnées , sur
les moyens (le rapprocber les diflilrcns par-
tis. Dans les premiers jours du present mois,
cette invitation a élé faite an sieur Rennut
de Suint-Jean-d’Angely , par le sieur Hicliet
(lo Scl‘izi , qui a été Chez lui, ct lui a atlcslé,
enlr’uuries choses, que le sicur Malouet et
lui pluignant assistoient £1 ce prétendu c0-
milé. Le lusard a fair que, la veille (lu jour
imliqué an sieur Reniiut (le Saint-Jean-d’An-
gcli , MW. (lo Lamballe étoit partic pour
Anet , ou elle est encore.

<< Cette manmuvrc abominable , 51 la Favour
(lo laquollc les scélérats pouu'oicnt 2‘1 lcur
gré étendre ou restrciiulre lcs proscrip-
lions, menag'mt tous les citoycus; le‘plzzi-
guunt a cru ilue son devoir le plus pres-
sant étoit (l'appcller les regards de la jus-
tice, la vengeance (les lois cl; l'indignalion
publiquc sm‘ dos altrocités aussi graves; il
yous requiert , en consequence, a ce que,
lliisriut (lroit sur la déuouciution formelle
qu’il fiiit (1” tous les fairs ci-ilessus, Ll soit
m'donné qu’il en scm informé ; et, qu’é cet
ell‘et, les sicurs Ricllct L16 Scrizi , llenuut
do Saint-Jcan-d’Angcli, er Malouct, scrout

(ass)

cntcnrlus, ainsi qua Ins journalistes (Ini 1-6.
Pandcut ces imposhn'cs , rcls que los I‘f'nlao
teurs (l u Pmrictc I'Vi‘mzjnis H do In (hm/11'—
quc (ls I’m 1'3; quc lcs motionnz‘afi-es :ulélés ,
et ceux qui pourronl: l’étre , so: out inmrrogés
et requis de Faire connoitre lcs fauteurs et
instigateurs do lcurs motions: en ce qui con—
cerne les calomnics de’bitées par le sieur
Carra , contra l’exposant , (laus Li séemce
des amis do 1:1 Constitution , tenue aux j‘lCO-
bins le 7 (lu present mois , et publices (lanis
19 journal (les debut.» (le lailite sociélé , con-
clut 51 cc qu’illui soit donné acte do la plainte
qillil rend contra lodit Carra, et 51 cc qu’il
soit inl'ormé dcs fairs y contenus. En con-
sequence , il' vous rcquicrt dc fizire citcr la:
témoins indiqués , el’ sur-L‘out le sieur flicliet
de Serisi , qui s’est (lit charge , par madame
de Lamballe, d’inviter le sieur Renaut dc
Saint-Jeun-d'Angeli , de se rondre cliez clle ,
pour assister £1 un comiié: qu’au surplus,
jl offre d‘al’lirmer la vérité des hits énoncés
dans la présentc plainte , qui seront attestes
pas les Iémoins par lui incliqués; demaude
acte (le litremise qu’il fair entre les mains
de M. la Riviérc , juge dc paix, dc la pre—
senLe plainte, et le requiem (l'agir confor—
mémcnt $1 111 loi, se réservant ivle prcnrlre
telles conclusions quill aviscra , 1am comm:
le sieur (Inna IJHB contre tons autres, sans
prejudice de Cull’ds que l’accusatcur public
crmm devoir prenclre pour la vindicte pu—
blique. a)

ll‘ait ct rédigé, (‘41 Paris, on SA (lemon? ,
rue Barbelte, le 11 mai 1792.

Sig/id, 15 13 ll T R A N D.

:zczgm.m.~._ 7 .

 

En passanr par l‘Ecole E‘iililaire, M. Elme—
(lcrer a vu un petili drilpoau blailC , parscmé
de lleurs (lo lys , ct sur leiIui-l étoieut écrits
cos mots: five /.2 mi. M. Rowlex‘ur a sur
le champ ailrrsml unc le-tl‘re nu roi ‘our

1
’ _ ' IV 7' '7 ‘l V
s (an plumdrc. .LIQ rm :1 pane (l0 be M

1!: a
M. Brissac. 3’1. llx'issu a I‘I‘lS dos inhuma-
tions, il .x 511 que cw, pelil (lrulmnu . large
commc la main , iippzxi‘fenoit ii uzi jeune
grade, or, qu'il 2n oit uumcfois scrx'i 5i ma—
(lumc Elisabc‘i l1, qui l’nvoi! fail umitru nu
milieu zl'uu g‘nin l (Hill qu'vlln za‘voili Ol‘fiarl‘.
11 a sur le cumuli ézé (limné (lixs ordrcs
pour qu’on Llllu‘Hlt C‘i (irouxunmil. M.
Iibowlcrer slest lmiarzi‘wip Lll‘;’l.’l'.1(ll (le 5a
(locoux‘urre , de sa lc-Hv; cl Ilc l’effct qu’elle
a pmduit. . .. .. Q1“; (1.; Liciiicsse clans nos
grands liommcs !

 
    
   
 
  
   
  
   
   
   
   
  
 
   
    
  
   
 
  
  
 
 
   
  
  
   
  
  
   
  
  
  
  
   
  
    
   
 
   
 
  
 
 
 
 
  
  
  
  
   
   
  
 
  
 
  
  
   
 
   
   
 

  

ASSEMBLfiE-NATIONALE—LEGISLATIVE.

Seance extraordinaire (Z11 mercredi soz'r 16
)fltll 1792.

Des députés (I’Arles out démandé que le
trésor public remplzieat les sommes qu‘ont
obtenues les M:11';-,eill()isles armes 51 la main.
(Dette juste demantle a été renvoyée an co-
mité.

Une lettre du ministre de la justice an-
nonce qu’on suit avec uctivité les procedures
commeucées contre les auteurs de l’insur-
rection de Lille, et les meurtriers (le M.
Dillon.

Un décret qui porte que la distribution
(aux troupes) de la viande on nature cessera,
a compter du 1er juin: un autre décretqui
supprime le traitement d’un million ac-
cordé aux princes francais, Louis-Stanislas-
Xavier, ct Charles-Phillippe, ont teruiiué
cette séance.

Sc’ance du jcudi 17 mai 1792.

Apres avoir regu quelques dons patrioti-
ques, I’assemblée décréte, sur le rapport
(le M. Lecointre , qu’il n’y a pas lieuaac—
cusation coutre M. l’abbé Vamont, détenu
dans les prisons de Bordeaux.

Un décret qui ordonne que le papier
blauc , fabriqué pour les assignats , sera brulé
ainsi que Ies assignats rejettés pour cause de
défectuosité, a précéde’ une discussion f01t
orageuse, apres laquelle on a adopté les ar-
ticles suivans sur la désertion des trOUpes.

Art. I“. Tout militaire, de quelque grade
qu’il soit, (lui quittera , en temps de guerre,
le camp, sa garnison, son quartier , sans
congé ou démission valablement acceptée ,
sera réputé déserteur.

II. La peine de la désertion sera de la
méme espece pour tous les déserteurs, mais
s'a durée scra graduée suivant les difl‘érens
grades (Ies déserteurs.

III. Tout déserteur s I’ennemi sera puni
de 10 , 15 on 20 ans de fers selon qu’il sera ,
soldat, sous-ofticier ou oflicier.

IV. Sera repute déserteur s l’ennemi ce-
Iui qui dépassera les limitcs qui auront été
lixees par les commandans des corps de trou-
pes.

V. Les con‘tgés seront, pour les soldats,
signés du chef de sa compagnies et du com—

“a.

(536)

   

mundant; pour Ies officiers, iIs seront si-
gués de l’ol’licier superieur et du chef (Ie
division; pour les ofliciers de l’état~iuajor ,
ils seront siqués du general de l’urmee.

VI. Quand il y aura déscrt’ion Ou tentative
de desertion de plusieurs militaires , le chef
de désertion sera puni do mort.

VII. Sera réputé chef de désertion I’oF—j
Iicier ou sous-ofticier supérieur on grade do
la troupe , (lui déserte on tentera (le deser-
ter. Si dans la troupe il n’y a que des sol—
dats on des ot'liciers , le plus ancien d’zlge
sex‘a re’puté chef de désertion.

VIII. Le complice de desertion qui la de-
couvriru ne sera potnt puui.

IX. Les géuéraux récompenseront, sui-
vant les circonstances , ceux qui ramasse-
rent a main armée du pays ennemi des dé~
serteurs qui auroient échappe’ a la vigilance
des )ostes avancés.

X et XI. L’ol‘licierqui donnera sa demis-
sion ne pourra quitter son emploi que quand
elle aura été acceptée par la publication
qu’en fera faire le COmmandant de la place
ou du camp, 2‘1 l’appel du camp ou de In
place , le lendemaiu du jour oii elle lui
aura éte’ remise.

XII et XIII. Les ofliciers démissionnaires
rendront ce LIUI. Ieur aura été avancé pour
leurs équipages.

XIV. Tout officier dont la démission en
temps de guerre ne sera pas jugée valable
par un conseil do guerre, sera inhabile a
exercer a l’avenir aucun emploi dans l’ar—
mée, et a prétendre £1 une retraite.

XV et XVI. Le ministre fem passer '31
l'assemblée et aux procureurs-syndics des
départemens les liste ct signalement des 0f-
Iiciers déserteurs a l’ennemi, ou fuyards,
avant 1e jugement de leur démission.

 

SPECTACLES.
D1¢18mai

,/

ACADEMIE ROYALE DE MUSIQUE,
Tamra, avec son prologue.

TméATIu: DE LA NATION. L’Enfant pro—
divue et Z’Auocat Patclin.

o ’

THE’ArnE ITALTEN. La Dot ; et [es file--
prises par rememblancc.

I! j

L’Afivonncmcm dz ce Journal , qui paroz‘: tous lesjours, es: de 30 1iv.pour Paris,€i 56 liv. pour la

Province , port franc. Le Bilreau est rue neuve Saint-Augustin , Hdtel de la Correspondance.