xt7k0p0wt77k https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7k0p0wt77k/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-09 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 09 July 1792 text Journal Général de France, 09 July 1792 1792 1792-07-09 2023 true xt7k0p0wt77k section xt7k0p0wt77k ‘és-
tri-
.lée
‘Iiie
1X:
ne ,
cir—
’6“.
8 L
at £1

N° 19:; i ,. (761 )

a

'66 i SE. L‘"«"Ia 39

JOURNAL
D E F R

 

 

ll 1 . .
_—-—-- . 2-3.

GENERAL
ANCE.

 

 

L

Du Limdi 9 Juillcz I792.

 

r-q-w— Jr" ‘-

“AVIS AUX 19007801sz TIE (712.9.

ZVous pre’vcnoizs 111411. [05 souscri/H'eum r/ue Z’abnnncmcnr pour [a proof/Ire our (3.: 56 MI.

pour 1111 an, 1811b. pour sic ”201's, or 1011b.

pour [rat's 7,701}. .l\:)[l.f [cs [via/1.x (1c 118])01-Ilf

nousfaire passer (Ze billy/,5 par/vbzir/ucs , pm‘ce (ll/17.9 1170/15 poi/2t cours (‘1 Paris“ , at (me
nous serious conse’quemmenc obi’igds tie 1c; Icin‘ 7‘clzsr'0‘9r-er.

 

N O U V E L L E S.
De Lomircs , Ze 5jzziilclf.

R113): no pent égaler 1a joie qie l'on res-
sent des bonnes nouvelles de l’Imle. Le
lord Cornwallis a justifié la grandc opinion
que la chambre des communes a en de lui ,
quand , clans l‘cl derniére session, 6116 lui a
voté des remerclmens. Vous ne serez pent-
él‘re pas faiclié (le savoir l’ordre qu’adonné 16
lord, Cornwallis , aprés la défaite totale de
Tippoo - Sail); il lui fair trop d’honneur
comma soldut e1: comme homme pour ne pas
le publier, et YOUS étes trop juste pour ne
pas lui rendre hommage.

L/Iu camp (It: Scringapal‘mn, Ze~24 féi'rfcr

1792.

<< Le lord Cornwallis ressent un plaisir liien
rif en annongant ii l’armée que les prelimi—
naires (lo puix ont été signés entre les puis-
sancos conl‘édérées er Tippoo-sulmn; ils ren-
ferment (les conditions bien houorables et
bien avantageuses ii In compagnie et £1121 nai-
tion Britanique : en considération de la vu-
leur pen commune e1; do la fermeté sans
example (Ill-ODE montrées les ol‘liciers et les
soldats (les troupes du roi er do la compu-
gnie, pendant tout le cours de la guerre;
c’est l’intention de sa seigneurie (le faii‘e
distribuer parmi em: des récompenses, dans
la méme proportion que les parts de prise
se distribuent, le tout provenq’nt de 1a 599}:

me que Tippoo s‘est oblige de payer 91 1a
compagnie.

n 11a été convenu que (lés ce four 165 hos—
tilités cesseroient de part 6!; d’autre; non—
senlement l’arméo gardera sa position ac-
tuelle , jusrlu’a‘i nouvel ordre , mais le lord
Cornwallis enjoint, de la maniére la plus
positive, qu‘il no soit pas permis iii a an—
cune troupe , mi 51 aucune personne atta-
cllée :31 Tippoo-Sajb de passer 1e piquet , el.‘
d'approclier le camp sans passe-port, due—
ment signé; et en général le lord Cornwal-
lis ordonne que la méme vigilance et la
méme discipline soient observées comme
en temps de guerre par lous les Ofliciers et
soldats , clans l'exécution de leurs devoirs
militaires, jusqu'a‘i ce que les troupes soient
arrivées aux postes qui leur sont (lesignés
dans le territoire de la compagnie.

3: Le lord Conwallis pense qu’il est _, pour
aiusi dire, inutile d’ziverlir liarmée que la
modération dans le succés caraclérise les
liommes courageux , autant que la lJI'aVOUl‘U
les tlistingue clans Motion; ct il so l’ait un
doux plaisir de penser que les olliciers et
les soldats (le son nrmée, non~soulemcnt
seront incapables (l’agir liostilcment awe
les troupes de '.l‘ippoo-Sai'b , mais qu’ils s'u—
bstiendront (le toute expression qui puisse
Offcnsel‘ un enne mi waincu (at 11 (uni/id. »

La belle , ieune , vc-rtueuse (at spirituclle
épouse du célébre Sliéridan vient de mou~
rir, regrel‘i'ée de toutes les personnes qui
avoient le bonlieur de la connoitrc.

 

  

(762

J A C O B I N S.
]\7(Lism'irs (71L unwary/i 4 jui/Zcr.

7V1. Julien I.u3roip1n§vim1tl’usseu’iblile, par
lino lotl're, (Iniil ilxut prondre dos mesnms
pour préinnnir lvs lié=lérés qui ai‘rivont do
province, connwr les muuécs (les aristocrat—
tes. On observe (pi’on allot les aristocratles
so disposenl' £1 luau trin'aillrér los l14t‘lél‘éS , 6t
qu’un m‘es—grruul nomln‘c s’est fliil. inscrire
pour oilirjr dos logemcus (‘1, 1103 t/xi/‘cs. 0n
répond qu’on pout s'on rapportor nu zélc
(Ir/aim? (lo M. Manuel pour disu'ilmer les
billets do logcment. M. Luvaux YOllt qu’on
envoio aux l'z'ontiéres los U‘OlS régiinens do
lignc qui soul: a l’an'is. ll fuut dégdrnir l’a-
ris, lo plus qu’on poun'u , (16 force arméo,
alin d’élre plus si‘n's de l’exécutiou des pro‘
jurs do l’aimaldo société. Le l’n‘ere Mailiieu
annonco (pm lo from Blunuel (loit faint: dis-
posm' lous los édilices nationaux pour lzl 1‘93-
(3: ption dos fédsirés. Le frére Bourdon de
la: Croniérc lit l‘udrcsse que /a section dos
Gravilliurs l’u clnn'gé do présenter au from
Périon, ct duus laquolle on lui (lit : vertueux
1mm, I'I'WatOlS ls. llLllSCI‘ (lo Frutornité ([110
25,000 bons ciloyens me Clizirgeut do [6 (lon-
1101‘ , etc. (etc. Un Flore prévient que la cour
est tries—impiifflfi sur so silreté. (On rit aux
lzix'mes. ) lln gundarme national annonce
qn’un clul), qui se Licnt é! l'école militaire,
fiiit courir, clans les départemens , le bruit
que la vie (lu I’Ol est en danger. Le départ
du roi est, dit-il , lixé £1 huit jours : on fra—
Taillo, cliez son scllicr , 51 la voiture qui (loit
lui sorvir. M. Chabots’écrie: que leroi rcste
01153211 uillo, rpa’cstco que cela nous Fait?
in @1111ch question cst do savoir si [Laa‘uzzz'c-
mm. (loit so lever on non. M. Dulaure 'lver-
tit qua [ins (/mnuni/flux; de la cour out pris
tics passe-ports it let municipalité, cnlrhutros
l‘xll‘v’l. 'l‘liieri'y at Henri. lln lion: s’éorie:
moi , je puis \mzs assuz'or que, jusqu’uux
marmitons , route, Li muison do Nouillcs ost
partio. l‘vl. Hoingiiyon (issuro que lo I‘Ol est
pro/inuhlzmwt l/Ic'i/H‘I'J'U dons ls; camp do 1105
l’i'uutléx'as , ainsi, qubn no doil: pas (“raindrna
qu’on transports 1-: I‘Ol iLLl milieu drs sol—
rluts, qni n’a}ipuycroi-snt pus ses philwnlions.
1W. Cliépy, ills, \‘Cut absoluumnt qu’on dé-
clzn‘o que la pmrivt est en danger: on (lit,
:ijoutc lo sensible AI. (llidpy, on (lit, qnu l4:
nouveziu Cronnwll zurivo doi'nain ii l’zn'is;
si la l’ait est Hui, il me pouélm de la joio
lu plus Viva: il l'uut (pill vionne clierolmz‘
lo (iriv’fl‘vll d’acuusal'ion. lion no smut plus
l-nrziu (I72!) do lo voii' ppuppé dn 5 diyg do la

loi; mals , que l’ussemblée nationalo no mol—
lisso pas: si lil Idle coupulflo dn génémlne
tomlm p115, nous 11'zivons plus ni liberté ni
consl'iluzion , (etc. etc. FIT. Clxépy propose
divcrsos motsurcs (7t- .nirvrc', lollos que la dis-
solution (ins (lépzn'temens do In Somme, do
1111,1191, do 1.1 Swine infériouru , (le l’zu'is , of:
do plusivurs null-es ; la vento dos bicns dos
émigréu: cellox (les [lions do l’ox'dl‘o do Mal—
Ilm, «to. «to. alui's, dil-il, un nouveau l’uc-
loll: v21 coulvr ses enux liinul'uisantcs duns lr‘fs
canuui do notro gouvernomenl‘...... On 5%-
crie : la bull" phrase! (jliacun so léve or so

retire. on roulant (ldns son col'vcau lo Puc-
tolo do BI. Cliopy.

,-._ . ,3“
Paris , 9 juillct.

Aprés avoir déduit Fort nu long les (lélit‘s
(lont AIM. l’étion (at Mzinuol so sont wndus
coupaiblus dans la journos du :50 juin; :ipi-«Bs
avon'slarué qua M. Suntcrrn , qui uvoit mur-
clié ‘21 la tote de son bailuillon suns uvoir (an;
reqnis légalement, seroit poursuivi devzmt
les tribunuux; quion poursuivroit Pare'llo—
ment, s’il y uvoit lieu , les ofl-iciors 1nuni~
Cipziux qui zivoient fair lGVUI‘ los consignos:
le dirocloire :1 pl'océdé par uppel nominal
sur la proposition (lo suspendre do lou: s lione—
tions lo moire et le procurcur do in com-
mune. Sur 9.4 membres ([ui éroicnt présens ,
21 out opiné pour l'uftiz'mntivo. 'l‘rois scu-
lement ont été d’un avis contraire.

Au moment 01‘1 il fut Exit luciure de cet
ar1*‘-té, au consoil géniiral do lu commune,
1W. l’étion pl'il: la parole, el, zillion (Inns son
disconrs nno tranquillilé qui n’étoit point,
qui no pouvoit point étre duns son Conny.
L’orage qui boulewrsoit son amo so mani-
fosta par des signes non équivoquos ; ses
lévres étoivnt tremblanles , son visage (it's-
coloré , l'oute 5:1 personno déconienzinc is»

: Citoyons , (liL-ilr, on vout vons K‘llV’l!‘ uni
nmgisti‘ut do votre choix..... muis ji-a pony—
SlllV'l‘Ill, nu nom de la loi , cot uttonlul pui—
médité. Le coup dont on Vent mo flapper.
jo lo rogurdo comino un coup do 111 pi'mi—
(lance, qui me met 51 méme do dévoilwr lJlOll
ddsl])HllU:llV1‘(’S.....Olll, je poursuivmi CHM}:
(1111 out prononcé celte suspension non imi-
ritéo. J»: mo I‘onds £1 l’ussmuldéa nationals.
: Pv’lannol venoit do so mourc an lit: Dan—
'lon l’u suppléé auprés (in pouplo. : (fest
vol'rc :imi , s’ost—‘il écrié, o’ust Volm pure
qu’on youl; \r’ous onlove‘r : non , non, ci—
toy’ou's, vous no lo pcrmotlrr‘z p.151: Cos
paroles , uppuyécs pzu‘ Ll" grands 505105 , 03:;

 

 fait sortir de la Faule quelques Cris de vim;
.Pe’tiozl, ('L [ms ‘16 tle’parrcmunt, (‘L bas Iforie
( “mire par i/Ll'cri/Iz). lVl. l’étion s’est uvancé
vers lu voiture accordée au mairc, ct clans
laquclle il n’avoit plus 16 droit (le mouter.
Plusieurs membrcs du conseil général l’ont
accompagné; mais le plus grand ncuiln‘e est
resté dams la salle pour de’libérer. —— Prou-
vons, messieurs , a dis: un membre , quc
nous ne savons point mettre dans la balance
l’intérét de la patrie et celui d’un simple
Citoyen.

(Iependant M. Pétion Fut averti que le mo-
ment niétoit pas favorable pour se rendre
2‘1 l'ussemblée nationule : on se contenta (l’y
cnvoyer une de’putasion. On Lint pendant la
nuit des conciliabules secrets, pour aviser
aux moyens d’exciter un souleveiucnt (inns
le peuple, si le roi , usant (lu droit que lui
(loune la constitution , conlirmoit l’arreté
(lu départeznent. On vouloit que Ja suspen-
sion (le AI. Pétion fut marquee par les cri—
mes quiout signdlé le renvoi de M. Neker.

D435 10 soir (samedi) , on fair circuler clans
les groupes, que Nlanuel est empoisonné ,
(lu'il a. des convulsions , et qu’il va périr ,
pent-étre , victime de son généreux déVOue—
menl A la cause du peuple.

Le lendemain mutin les murs sont cou—
vars dc placards qu’on avoit imprimé clans
la nuit. iParlant an 110m de la section (In
Luxembourg dont il s’intitule pxésident,
:M. Legendre redemande £1 grands cris le
Tern/cum, Iii/[corrupn'blc PéL‘ion. Tallien,
1e perlldc ami’dcs cz'toycns, cet eiupoison—
neur public, qui, clans ses énormes placards,
souffle au peuple trois 2‘1 quutrc l‘ois par
scuuiine le lien de la re'Volte et de la sedi-
lion , Taillien se couvrant d’un voile hypo-
crite , s’écric que le coup qui Vient de trap-
per le pére du peuple, est le tocsin de la
guerre civile, mais qu’il engage ses conci«
'toycns a n’agir qu’au nom (,le la loi. C’est
am nom de la loi, continue-t—il , ([u’on ira
cliei-cher les conspirateurs jusques sur les
marches du trOne...”

ASSEMBLEE-NATIONALE—LEGISLATNE.

Sc'mzce extraordinaire (in mmedi soz‘r

. ’ 7
Jud/er.

_<( Jamais scission ne l’ut irrémediable que
cello, qni subsiste entre le vice et la verl’u;
il u’y a quc l’l’ionnC-te homme, e1: l'liomme
‘méclmnt (lu’il no l'iiille point espérer (l’us—
sortir ct dc se concilicr. :) Ces expressions,

(763)

tire’es (lu discours de M. Lamourette , font

assez pressentir que llunion emre 1e rol et'
l’asscmblée nationale, entre les jacobins et:
une purrie (lu core opposé , ne peut étre
durable: Condorcer , Brissot ,unis avcc Louis
XVl'!..... L’assemlilée nationule se livroit,
ou feignoit de sc livrcr aux élans d'unc joie
innnodérée, lorsqu’un orateur fougueur; ct
incendiaire (1) vint dire , a la tete d’une
dépulalion do la commune, que M. Pézion.
venoit d’etre suspcndu pour avoir sauvé l’em—
pire, (l;t118 lu journéc du 20 juin. Sur-le—
champ , il a éuE pm'té un de'cret qui cnjoint
an ponvoir :xéutuil’ dc rcndre compte des
le lendcmain ,de: la (léuisionqu’iluura prise
1‘1 l’occasion do l’arnllé du (lépurtcment ; dé-
cret d’aumilt plus; iudécent qu’il nc pent etre
justifié par la constitution, et que 10 con—
seil (lu roi, méme en pussunt la nuit , n’a pu
pese ‘ aver; toutc lu maturite nécessrzire, les
motifs nombreux qui ont dicté l’urruté (lu
départezuent. -— M. lh-issot, renvoyuut an
lendemain un (llSCrilH'j qu’il devoit pronou-
cer sur la surctr': generals de l’état , uiin d’a—
voir le temps de r:’:t1‘.ancl1:’31'quelqucs l-gncs
qni auroient pu revcillur les huines; M. Villllll'.
demandant serieuscmcnt qu'il soit ddlbndu
aux jourmllistcs de tourner en ridicule (THC
scéne mdmortz/I/c; une légcre discussion sut‘
rage nécessuirc pour contracter mariuge suns
le consentement de ses parens , 'tels sont le

objets que nous uvions £1 ruppeler.

Un décret lixe £1 25 mille livres lcs dé-
penses de la federation.

On a In une lettre (lu roi.‘ 8. M. :1 won
l’al‘rété du (lepartcmcnt (le Paris , qui sus-
pend de leurs formations lc maire et lo pro-
cureur do lat commune. Comme cettc al‘l‘uire
regarde personnullenwnt le roi , il prie l’us-
semblée de decider elle-méme.

M. Lasource u observe que le corps lé-
gislatif ne poux'oit pas s’e’curter do lu mar—
che constitutionnelle: qua danscettc ufl‘uire
[e roi ne devoit pas se considérer indivi-

 

(1) Ca: M. ()‘ifit‘iin, officict municipal, qu‘ou a
vu , avcc scandals, il )' a n‘ois jours , au I’aluis-Roy‘al ,
a la [étc dc snus-culotrcs qui ctioient qu‘il :alloit 1....
51 has it chum-nu tics Tuilcrics. Cc drape-1 l1”. :‘clcvi:
vigourcusmncut 2 in (lufil'flllc s‘cuggzxgcoi: Ct alloi: {qu-
étre dcvguir iimrkc .1 “I.()SSCllK1,l01’St‘i‘JL’ tl‘ziuzrc. ot-
ficizrs municipnux cu éCllfil'pC viurcu: dissipcr la coa-
lition de‘; liounétcs gens , sans rroublc' c group: up—
}rosc , qui put sc livrcr impuumnqzi: it :s pi‘cpos qui
dcvlnl‘cnt d’aumu: plus Eltt'OCL'S on: La motiounziircs
navoicut etc 1'!f};olii$(*s :1vcc :ivzi , rt lbrcés dc
dcvcrcr pcmlau: quclqucs inomcm {uteur dour ils
croicut (mimés.

L l
,
u

 

 (764?

dueilement, mais comma pouvoir, et qu’en
cotto qualité, il ne pom'oit so dispenser do
pronouiror. liin conséquence l’zlssembléo est
passée 2‘1 l’ordro du jour.

Tous les corps :idzninistratifs so sont pré-
sentés 51 la lmrrc; on lour a [hit lecture du
procés-verbul, ct M. Gi ‘eirdiu , président,
a fait un discours, dons loquel il leur ‘ap—
polio l’ellirt que doit produire dzins mus les
cocurs li'ungais la réunion qui s’ost faito dons
cc jour mémo ‘zible. ll lvur recommundc do
luiro succéder enlin 10 rogue sztliitaire dos

lois au despotisme effrayant do l’anurcliio.

Sc’ance (In (limmzc/zc 8 jui/i’ut.

Une dénonciation contre M. Mallet-Du-
pan , auteur do in partio politique du mer-
curo, ct le plus dungereux do tous les rioti-
vains aristocratos , dit l‘J. Lecointre—Puira-
vaux, est renvoyéo nu comité do surveil—
lanco.—— Lo comité do législation est chargé
do fairo un rapport 5111‘ tons los lil)i’;’lll5te"5:
Illillll(,‘[11‘(MS-101's au (Iarra, aim Gorsas , etc.
qni l‘ont du méticr d’écriro un brigandzigo
al‘t'roux, digno d'otro puni du derniorsup-
plice.

Des pélitionnaires sont vonus pour e);—
Plillui'l‘ lour \‘(ou sur la suspenssion do 1”.
Pétion. La pétition a été ronvoyée an comité
dos douze, sans (:lro entenduo, ainsi (plo
toute autro pélition qui pourroit ruppcllcr lcs
anoieunos divisions.

On lit une lottre du roi.

(c Alessieul‘s, jo sziisimi toutes los occa-
sions qui so présenteront do prouvor lo dé—
sir (pic j‘iii do v0i1' prospéror nos armos. Jo
vous propose, comma mesuro do rcuf'ort
pour norm uruiéo, la formation d'unc lé-
gion butuvc. 2:

Sign") LOUIS.

Contresigno’ LAJARD.

Lo n'iinistra do la gut-rim). (‘Xposo (pie M.
Dumourior a pris «or loss l’onds dos dopon-
ses sacrétes (pii iui étoient conliéus do (pioi
aCllCit'i‘ dos uruws pour los llollzmdiiis refu-

i
'giés. Alors M. liiissot él pris la parole :

u L’aissrtuililéo nationule n’ii pi-ut-étro pas
entcndu suns surprise (pie M. Diuuourio ‘ a
.entrrszis la luvéo d’un corps MOHVCHU de
troupes sans an awriir l‘assi-miiiéo natio-
zmlo. J’zii \‘u an oOmité oil lo oompto de

M. Dumourier est déposé, qu’il a employ?
700,000 liv. pour cotto entroprise. Jo de-
mando que lo comiié. diplomatique examine
s’il n’y a pas lion 2‘: exorcer 51 ca sujot lo.
responsabilité centre l’cx«ministre.

n Jo dois faire observer £1 l’assemblée qu’il
seroit peut—étre trés-impolitique , mainte-
nant que la Hollando est neutre entrc l’Au-
triche ct no'us , do former on France une
légion lmtave. (c L’assemblée de’créte le ren—
voi an comité.

Un pétitionnairo vient sollioiter un dé—
crot d’uooumition centre 13 diroctoiro. D'uu—
tres Viennont accuser M. Lnl‘uyotte.

Uno lottro du ministre do l’inLoriour an-
nonoe que lo consul va s’occupor do l’oxzt-
men dos piécos relatives 1‘1 in suspension dii
moire et du procureur do lat commune.

L’assemblée décréte que los ministres ren-
dront compte , sous trois jours , do let do-
cision du conscil 5t co sujet.

Une députation du département de l’Ar—
déche (Viva'ziis) instruit l’assomblée que
trois mille contra-rm'o/u/ion/mircs sont réuv
nis dons les plaines do Jalés. Cotte armée ,
qui grossit cliaque jour , est commundée par
MM. 165 comto do Saillun et vicomte do
Blou , qui se disent autorisés par les princes.
Ils disont quiils ont £1 leur disposition 45
millo liommes dans les Covennes et 29 mille
dans lo has Languedoc. Ils ongagent les re-
ligieux , les oi-dcvant juges , les prétros ca-
tlioliquos, ii rentroz' dams lours anoicnnes
fonmions. Ils ordonnent 2‘1 tous les Frangais
do regarocr comma rcbolles les membros do
l’usseuiblée nationule , dos administrations,
dos tribunaux. Ils rocommandont sur- tout
(l'm‘i‘étor tous les cluliistes, tous les jaco—
bins et tous les feuillzms. lls ordonnent it
tous los rocoveurs do lour apportor 16 pro-
duit dos contributions: ils délikndent do por—
ter la cocardo nationulo; onlin ils défundent
do proclamer los déorots do l'assomblée 1m—
Iionzile.

L’ussembléo ronvoio les piécos an comité,
et décréto qua lo pom’oir exooutif lui ren-
drei compto domain dos mesuros prises pour
la réprossion dos malvoillans dims lo dopaf—
tcmont do I'Ardécho.

 

Pout 158 liv. cu assiguats on a 100 liv. an urgent,
Louis (l’ot , I; liv.

 

L‘Abmz/zmmzt dc ce Journal,

“sea—w. ..

qzu" paroz': tous [as fours, csr dd :0 liv. pour Paris ct 56 liv.pozzrli’t

Plan/1C1" For: lianc. Le L’zzmzu csz mu Neuw Suint—Azzgusti/L, Hotel de [a Cor/‘cspoIzdalzc'r.