D11 fem-717 50 Décembre 17907 L’A M 1 DU E 01, DES EEANQAIS, DE L’ORDRE ET SUB—TOUT DE LA VERITE. PAR LES CONTINUATEURS DE FRERON. LE5 PERSONNES (Ion: [abort/26111922511. commence {w M015 D’Oeionmz, etflmt [e 31 DECEMBEE, so": pricier {13 [e renom'e/t'er all phi/tit, (Is/[IL (/u’z'l My (21‘! point d'i/zte/‘rupn'nu {11:71.9 [9 seruzce, at qu'ou aft [6 Items (13 faire imprinter: [as adresies, e: ale premlre tomes [as pra’cautzorzs pond/[w pour l'exzzctinzde des euvois. ASSEMBLEE NATIONAL 1:. 'zS‘éance: d1; Lumiz' 27 et A'Iardi maéin 28 Décembre 1790. C'est auiourd’hui Ie clergé qni oceupe la sc‘ene; c’est la situation de I'égiise gailicaneqni fixe tous 1‘s regards. Ce qui a fait le plus de sensation tlans cos deux Seances, c’est la démarche de plnsieurs ecclésinstiqucs, ferveus révolutionnaires, qni, dans lenr enthousiasme pour 1111c constitution Iibre, 56 sent empressés tie donner l’exempie do in sem‘itude , at so. sont soumis 31 la tyrannie tlu serment prescrit par 18 décret tin 27 novenibrc. Le grand ami ties jnifs, M. l'abbé Gregoire , s’est pr<’-senté ic premier 21 la tribune , aiors convertie en autel; et, aprés un pompcnx éloge de la constitu- tion, soi-disant cz'ui/e du clergé, ii a juré solem— neilement , maiis non pas sans éprouver quelque anxit‘té, (Illti‘ltlue suffocation tle conscience, dont i1 s’est trouvé aI/gozlye’ , suimnt son expression, plus qu'énergique. M. l'abbé Gouttes, qni avoit arbore' ce four—iii 5a plus grando cal‘otto, a probablemcnt la conscience )lux' robuste qno l'ubbt‘ Gregoire , et n’a pas epronvé _> ms Iilémes angoises, il a preté 1e sernient avec la méine I‘naiesté qn‘il étnizt jatlis tlans le fantouil tle president; lo 011in de Souppes, 1e cum" (in Vieux- l’ousanges, Colitin‘es par [our 301% decide pour le prcsbyttf‘z‘ianisme , om; marcht’: Sltl‘ Ies tunes do ’abhé (jouttcs; les cures‘nmines se sunt sigiiitli‘s par Ben r mile , et stir—tout M. Papin, qni, niétne avunt Tacoepintion du roi, avoit :11in prété 1e sermon: dnns sa paroisse. Tons ces iiinstres incnibrcs (in charge om. (Le. uccneiilis NVCC [(35 plus viiis applau- disscniens; nmia oeini qni on est 16 pins (ligne, est, Wcontt‘edit, M. l‘aibbe dc 1'0. Salcette, qui, par 11110 fervour de novice, est ailé au-dcih d4: snn devoir, et a fair ce qu‘on ne iui demandoi/t pas. On n'moit encore exigé [c serment que (ies fonction~ naires puliiics : M. de la Saicette, qui n‘est que simple pensionnaire, a pensr'j que. pour gngner son urgent en conscience, ii deroit dnssi juror; et 0!! pent dire qne , par une tollc de‘marciia , i1 i’a Ljion gagné , pnisqu‘une iiiiinité d’autres refuserment mm pension an meme prix. Jo sorois nit-me dim-‘15 (1;: ‘assembiéc nationale doan‘it Ies gages de ca 13021 serviteur, car ii a fait cc jour-iii, pent-étre Sans y penser, un grand profit 51 in nation. Qneiques maiins pensent que ce n'est point sans dessein que A1. de 111 Salcette a jetté, comine un trait do in- miére, so principe lucratif qu'aucun pensionnnire de I’dtat ne pouvoit se dispenser de préter 1e ser- ment: c'est une idée riciie et présieuse qn'on ne laissera pas tomber $1 terre : suivant la douce mt“— tliode des gradations , avec Iaquelle l'assembh‘e a. fair insensibiement tant de chennn , elie niavoit assujetti an scrment que les fonctionnaires pubiics , pour ne pas effarouclier é-I.4.—fois trop. tie. personnt-s; milis aprés nvoir expédié Ies fonctionnaires, Clie ne manquera pas de 3 aviser, qn'cfi’ectivelnont les pen- sionnaires , gratilies , par in nation , d'une Iri‘s- petite portion des Liens dont elle 195 a depouiilds, doivent; aciicter, par quelque pretu'e de lenr atta- cliement it (zette constitution juste at bienfuisantc . Li consolation do ne pas mourir tie faint lit (‘11 consequence , on me tardem pas :‘i leur signifim‘ Cl t turret lmmnin et charitable; point do serniont , point do pension; et , (in moment qn‘on aura impobé cotto condition \C);a1toi1'c: et tyrannitpm. M. (funnls pourrn faire it i’nssunibiét‘. ic méme complinmnt qua iit autrefois ‘0 comto (l'Oiimri-s an mi d‘JLx-wsino , Philippe 1V, 51 In prem‘ii‘n‘o nouveU'.‘ do 111 revolte (111 due (i0 Brugnnce; i1 potn‘ra Iui tlirtr (:onnno co ministre, er. avec bien plus de kbntictnent, je Vuus