xt7kd50fz57m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7kd50fz57m/data/mets.xml Pequereau Lecerf, Pierre-Louis France Pequereau Lecerf, Pierre-Louis 1797-10-10 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235  Rare Books: AP20 .R235 French [Paris] (rue de la Feuillade, près la place des Victoires, n° 1) : de l'imprimerie des Tablettes historiques, an VI = 1797  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Tablettes Historiques, (No. 19) 10 October 1797 text Tablettes Historiques, (No. 19) 10 October 1797 1797 1797-10-10 2023 true xt7kd50fz57m section xt7kd50fz57m   

1:13-41

  
  
   
     
     
   
 

“31%
111111;,

3,1116. i '

 

19 vendémiaire 2111 G.

 

Cour; dds changes, espe'ces et

Lausanne, 1 1/2. 205 — 1/.2.
Béle , 2 3/2 I). — (1/0 1.1. -'
Londres , 20 l. 10 s. - 25 5.
Lyon , p. 10 j.
' :‘vlarseille, id.
Bordeaux , id.

Amst. 13°30 j. 53. -—90 j. 59.
Id. 1:0urant, 56 — 57.,

£111 .{.I-Iu1111). 14‘); I]:z 194- " ‘92 1/fl 192'

noes.

S.

1. . .
A ’[EIL11'111, —- 13.

1111. 'el’fet'tif. 15.

Cgadix, — 13. 12. 17 G. V
yd. ef'l'ectif, 15 lnsrript. 7 1. 5 s. 7 1.

"'3 énes, 95 96 — 93 1/2. 1/4. Bans 3/4 51.115. 3 12 6 8 9 12 (3
'vourne, 103. 1/2. 10/1 —102. 1/2 13011 1/4. 52 54 1.

1151113

111-93

 

TABLETTES HISTORIQUES.

(N° 19.)

 

 

marc/zandz’ses am 18 vende'gf
O1- fin,1’once , 1851.10 3.

Argent , .49 1. 10 s.
1’iustre, 5 1. 7 s.
Quadruple , 80 2. s 6.
Ducat, 1 1 1. 12 s.
Guinée, 25. 6.
Souvcrain , 5.1. 2. 6.
Cafe mare, 42 5. 45 s.

St.-Don1ingue , :11 31

/ Sucre d'OrI. 43. :1 4’6.
d’Hamb. 45 £1 51.
Seven de lVIars. 16 s. 17
Huile d'olive, 23 £1 24.
Coton du Lev. 54 A 54.
des Hes , 50 5. $31. 5.
Esprit 3—6 , 5-40 A 545.
111 1. . Eau—de—vie, 22 d. 385 1‘1
42. Se1,41.5s.é1os.

4 29.

 

  
      

ALLEMAGNE.

111191 Vienna , 23 .mptemére. — Sn majesté 1‘empereur Vient
étublir 11ne cour particuliére pour les deux provinces de
allicie. Elle :1 11011111113 clumcelier 1e comte de 31161111111 , et
1; ce-président 1e comte de VVeinzI , ci-devant ambassndeur
e Pologne ici. .

L‘on établit 2'1 Linz des magasins considérables pour l‘ar—
nee d‘Italie.

Comme 1e nouveau gouvernement génois s’est emparé
‘ e plusieurs fiefs impériuux , notre cour a défendu 1'1 toutes
es places de commerce de faire auc1u1 paiement sur
'Génes. . ,

Nous apprenons de Trente qu’il y est passé , le 14. de ce
_,ois , cent cinquante pieces (16 canon de gros calibre , se
'ndant £1 l’armée d’Itulie. '

   
  
    
  
   
 
  
    
  
 
 

E1118?

11:1'0-
11'1111'
'lfri- ‘

 

DEPARTEMENr DELA DYLIE.

Brure/[es , 16 vendémiaire. —— Le 111eurtre commis
wr 1a personne de Rocker , non pas membre de 1’11dminis-
ation 1111111icipale, comme nous 1‘z1vior1s unnoncé , 1112115
,ammissaire du pouvoir exécutifpres cette administration ,
e11 les suites les plus fécheuses. Cette commune a été im-
sée 1'1 une contribution de 300 inille 1ines , qui a dus'z1c-‘
q‘itter dans les vingt-quatre heures. Indépendamment (1e
premier acte correctionnel , elle :1 été mise en état de
_ siege; et une force armée composée ‘(1e deux mille Cinq
‘rcents 11011111195 , tirée des garnisons de Bruxelles , Gand, et
agtres places de nos départemens , y est entrée e11 execu-
ten unlimire. La commune doit payer £1 cheque 1101111119
llorin par jour, outre la nourriture. Tous les ecclesias-
{cues en auront deux logés ‘chez e111: 2'1 discretion. L1 ville
sera délivrée de cette charge que quand le 111e11r11‘ier
‘ m été 1ivré au glaive de 121 101.
L11 contrebnnde des 111nrc11undises anglaises se continue
ec une activitéincroyuble.Les commis aux douaues ont,
ec 1es fraudeurs des uffuires qui par fois deviennent san—
ntes. -
"L‘administration de'parte111enta1c est renouvelée depuis
er. Comme on l‘avuit 111-1110111115 , 1e citoyen Mullarmé est
mmissuire (111 pouvoir exézcutil’prés 1a nouvelle adminis-
tion. La inunicipulité , el; généra1ement toutes les auto-
'; constituées, 11’11prés les derniéres elections, s’attendent
rcevoir pareillement leur (lestitution.
vanr—hier il est passe 13:11? 11:1 un courier prussien, revétu

1 flux
9 1‘:-
er la
11;; El
.1' 115.
S 7 .‘fl
:1 l1?
11111

   
  
   
    
   

l"
1";sz
1111115

  
  
    
 

        
  
   
  
  
 

 

'1'1111it‘or111e d’un officier de marque : il venait de Ber—

 

 

lin , et se rendait 2'1 Paris. On assure que sa mission est re-
lative e 1111 011th de 1.1 plus haute importance , et qui peut
produire les plus étonnans résultats dans la situation {16'
tuelle des affaires politiques de l‘Enrope.

La legion des Francs , arriv.1nt de Paris , a couché cette‘
nuit ici ; ellets’est remise en route ce matin pour se rendre

' sur les bords du P111111.

Tous les corps'répzu‘tis dans Ies déparfemens réunk et
sur1’ancienne Frontiére de France , sont en in ouvem ent pour
la meme destination. Du reste . toutes les parties (1e l'admi-
nistrution militaire sont duns la plus grande activité.

Tous 1es 5151165 (111 culte catholique ont dispnru. QueI-
ques-uns sont regrettés comme des monumens précieux des
arts. De ce nombre est 1e bus-relief qui ornait 1e frontispice
du temple de la Loi. C‘était l‘ouvruge d'un sculpteur de
Marseille , nomme' Olivier; et les amateurs 1e rcgardaient
comme un chef-d’oeuvre.

Les émigrés de ces départemens , rayés provisoiremenf
et obligés (hummer 1e territoire de la 1‘épul)lique , e11 exév
cution de 1:1 101 (111 1?) fructidor , sont évalués nu 110111er
de douze mille et plus. 115 out e111porté , en partant , unc
bonne purLie du numéraire qui nous restaiL.

 

PARIS.

JVote remz'se par Z’ambmrsadeur de [a Porte Ottoman:
(m direcmire exécutzf, .rzu' l’occupan'ou tie [a Dal-
matia et de I’IJtrz-‘e , par les troupes impérialer.

Citoyens directeurs , Foccupation innttendue faite par
1es armées impériules de 1’Istrie et de la Dalmatie , les
bruits qui coure'nt que 5:1 majesté impériale se propose
de se maintenir e11 possession de ces provinces , ne per-
mettent point i1 La Porte Ottomzme de rester indifférente
sur 16 sort futur d‘un pays 51 Voisin de ses domaines ,
et appurtenant {'1 une ancienne république , s11 fidelle amie
et alliée. L’ambassadeur de la Porte se trouve donc obligé
d’exposer an directoire exécutit‘ ses sentimens sur un objet
que les intéréts de sa cour, et l’amitié qui régne entre ellc
et la république franraise , exigent qu‘il prenne en sérieuse
consideration. L‘a111b11ssadeur est bien éloigné de croire qua:
1’occupz1tion sus-mentionnnée nit 1111 se faire du consente-
ment tacite ou explicite “(111 general e11 chef Buonaparte; ex
il est fermement persuade que cet illustre générul aura v11:
avec déplnisir une démarclle aussi arbitraire , et auss1 con-
traire aux intéréts de 111 Porte Ottomans , qu'é ceux de la na-
tion frangaise , au 110111 de 1aque11e il commande les armées

  

   

  

 

 

(74)

“Italic. L’am'lsassac'leur sail: apprecier , autant qu‘il convient,
la loyauté de la nation francaise. Il saitque, constants dans
les rprincipes d'une veritable amilié , elle n‘a pu manquer
de reinarquer Ila fermeté que la l’orte a montrée depuis les
premiers momens de le regeneration politique de La France,
pour tester sa fidelle alliée; coznbien l‘inz‘iuence _de son
souverain sur lespuissances barbzu‘esques a contribué a fa—
ciliter les movens d’approvisionnement aux provinces frau—
(htaises du Nliili clans (les circonstances tires-critiques. La
nation franmise est trop cliére a son coeur , pour qu’elle
pnisse jamais douter que , dans un moment ou la paix se
négorie , on il s'agit (1e redonner la trai'upiillité a l'Europe ,
1e gouverneinent francais puisse consentir que les pro—
vinces susdites restent au pouvoir (1e l’Autric-he. L‘ambas«
sadeur ne peut croire autre chose , si ce n’est que le direc-
toire exécutifemploiera tous les In iyens , et meme in force
(les armes , pour contrainclre l'einpereur a y renou-x‘et‘.

Les liens de l‘amitié étroire et (le l’alliance ([ui unissent
1a Porto Ottomane 2'1 in nation francaise, exigent que le
directoire fasse tous ses efforts a cet el’fet. L’afl‘aire est
d’une telle importance, que la plus absolue prévoyance
'est indispensable pour éloigner les fg‘iclieuses consequences
qui pourraient resulter du Pas contraire : l’intérét est ici
commun. Si l’ou accoz‘de l’Istrie :31 l'empereur, il n'y a
pas a clouter que, devenu maitre de ses forces navales
qui appartenziient :1 une république pacilique, .il ne s‘él‘éve
au rang cle puissantxa maritime, et. qu'il n‘acquiére des
lnoyens terribles et entiérement funestes a l'empire ottoman.
Son alliance avec la liussie et l‘Angleterre , dont les projets
connus tendent a cliasser, s‘il est possible, la sublime Porte
de ses provinces d'Europe , trouvera un appui auquel il ne
sera pas aisé d‘opposer un obstacle suflisant. La mer Noire
sera couVerte (les liottes russes , et la mer Adriatique de
celles do 8. RI. l'empereur. S'il reste maitrc de la Dalmatie,
a Iaquelle seront necessaireznent uuies la république (,le

’Laguse et l'Albauie, la Bosnie se a entierement decou—
‘Verte ct devra ceuer an premier (‘llOC , puisqu’elle est
cléporirwie do fortcressesfit'q-u‘elle se trouverait environnée
de tous Cotes, exccpto (le celui de l‘Orient par les pays
autricliiens : l’Epir-e , la t‘v’larétloine et les autres contrées ,
jusqu'ii la Nlorée , couraient le méme risque. Le commerce
de la nation francaise , clans les éclie les -.lu Levant , semit
anéanti, Vu que les productions at marclianzlises (la la
Hongrie, de la Dalmatia et (le l‘Allemagne, pourraieut
étre plus Eicileinent et plus promptement embarrpiées , et
aui‘aient un bien moindre trajet £1 faire que (:elles venant
de la Nlécliterrauée. Ce court expose ofl'rira sans doute one
ample matiére aux réilexions du directoire exécutif, et il
n'aum pas (16 peine 2': 5e convaincre que la gloire et les
intérets de la nation framjaise exigent qu‘il prenne (les
mr‘sures décisives et eflitzaces. La republique franvaise se
Inbntrera loyale et constante envers son allié le grand-
seigueur,c0mme elle l’a toujours éte ferme (lips ses
sentiinens, elle ne soixffrira pas qu'il soit cause dos dom—
mages a un Etat (pii , (Luis toute occasion et clans tous les
lnomcns (lu plus grand embarras , a su re'sister aux intri—
gues et aux insinualions de ses ennemis. L’aunbissadeur ,
entir‘rement conVaincu que >tels sont les principes ([ui
guidimt le directoire exécutif, s'atteml a en voir bientr‘ut
Vles lieureux' effets; et re sera pour lui une douse satis-
faction de pouvoir en transmetti‘e a la sublime Forte les
assurances.

Nous lisons clans le COIIJ‘RI‘C’fltr’I/I' l'article suivant :

n 0 Home! sur les sept colines qui omen: tm en-

 

ceinte, les vent; precurseurs (les tempétes ant gronrli'x!
L‘humble servireur des serviteurs de J. C. a conspire COHEN:
les peuples at contre les droilzs‘des lmmmes : l'inl’aillible
Brasclii n’est qu‘un rraitre. Le Capitole a Vu ourtlir les
trames des complots les plus perlidcs contre les nations;
mais (les regards sm'umteurs ont perré res trois mysteres ,
et (les mains liabiles out (1 Eiiiélé les lils (les plus liorribles
trames. Dr‘s scélérats aVaient creusé (les tombeaux pour les
liomines liln‘es; les liommes libres 7JOIIJ‘_VOI1[I)1‘é()ipil.é les
scélérats. 0 Home! tu VVa étre délivrée a—la-fois de tes
fers , (1e tes préjugés , de tes pontifes et de ta misere‘.
0 Rome! tlominatrice (leux fois des nations ! la premiere
fois par les legions , la Seconds I'ois par les erreurs et par
les mensonges; bientot tu n‘auras plus ni consuls, ni pape ,
ni empire sur le monde; mais les véi‘ités qui afl‘rancliisseut
et qui lionorent l‘lmmanilx'i, frapperont pour la premiere
fois de leur éclat les murs (In Capitole , et tu n’auras plus
sur la terre ni des tyrans ni (les esclavesl 0 Home ! réjouis—
toi , et benis la France ! »

Cet article semble nous annoncer 1a clu‘ite procliaine du
pontificat romain ( prédiction qui n’étonnera 'pei‘sonne :) ;
mais il Llonne a peiiser aussi que Pie VI 21 ViOlé en quelque
point le dernier traité ronclu avec la république ; er. cette
nouvelle était assez inte'ressante pour que le Conservateur
fii part :3: ses lecteurs cles motifs qui fondant son opinion.

—N0us avons, ces jours derniers , donné (les rensei-
gneinens trai‘iquillisans sur la situation de Cayenne : nous
en recevons a l'instaut sur celle de la Guadeloupe, que
nous communiquons avec le lnéine plaisir ii nos lecteurs:

Rapport ([11 carpi/mine Brad/Eury (mné/‘icqin ) , com-
mandant [a Sa/{y , parti de la Painte-ri—Pitre , isle
Guadeloupe , [e 28 jui/let, arrive ('z Bordeaux, [5
5 ve/zdemz'az're an 6, 24 septem/Ire 1797.

«La plus grancle tranquillité régnait clans l’isle de la
Guadeloupe ; le commissaire Hugues y coutenait toujours
les cultivateurs dams l’ordre et le travail.

<< Tous les Colons sont coumincus que c'est a lui qu‘ils
(loivent la tranquillité dont ils jouissent , et desirent beau-

'Coup que le gouverneinent ne le rappelle pas , au moins

jusqu'a la paix avec l‘Angleterre.

« Les provisions étaient 21359.1. aboudantes dans l‘isle :
le capitaine Bradbury , parti de Bordeaux le 18 mai
pour cette colonie , y a vendu son Vin 28 piastre-gourdr-s
la liarrique; le Sucre terré ‘se vendait de 80 {1 120 liv.
le quiutal; 1e cafe, 30 2'1 55 sous la livre; le coton,
25o liv. le quimal'; etc..... » r

— Les papivirs anglais (hi 3 octobre annonr‘ent que le
('itown Duclue est arrive (le Calais a Douvre , rhargi" (les
(lépeclies pour le lord 'Malmeslmry. Un exprés les :1 portées
immediatement a Lomlres.

L’arrivee de ce nom’eau courier n’a Fait aucune sensa-
tion. Le lat~rmisiiieile.l.i lisltrc apportée la semaine précé-
(lame par 1N1. Vick, 'vait preparé tous les esprits a la
rmuinnaliou (les liosti his. Les journalistes anglais se sont
egglyés sur la mission (l9. lOl‘ll Malmesbury. L'uu, d’vux a
(lit tresvplaisammeut (pug ce (liplomate était en pn‘itique
«omme le maret'lial Rirou, en opt-“rations maritimrs, U11
(les liommes les plus lx ‘ltllCS (“t les plus l)L{l]/lBII/‘(T‘II.Y3.

ll 5e. presents naturvll men! 5: re. Siuet dens ubS-"I‘V'il‘
tions: l’une , qua, selon l‘npiuiou (lu r‘arrlinal Max. rt“,
un liviu'ilicur soutenu est touiouss le rC-sulrat d‘une lialnle
conduite; l'autre, qu‘il l'audrait dire dons 16 Cabinet (l6

Saint-Ia
ses closet—
—— No
quela c
tmrzisme
. e bannl
5.6m“: ré
croyons
—Ré
saisie p;
aisse , a

“CHI: ill
—— Lf
passe .

éposita

Freudre
4 es Espa

)stati

3 1e o

. i

a (lesag
uu‘ax‘ait

 

  
  
     
  
  
  
   
  
  
 
 
   
   
 
   
  
  
  
  
  
  
  
  

 
   

       

SnintJmnas pour suvoir si lord Malmcsbm‘v'n éclioué Jans
{’1 ses desseins , ou s‘il a rempli les intentions de son Inuitre.

. —— Nous apprenons et nous nous en'zpressons de publier
-v que la Com mission , Ciiargée de présenter des vues sur l'os-
trucisme et la deportation , ne pense nullement 1'1 proposer
e bilnnissement de tous les (:i-devant nobles. LC bruit qui
s‘étuit répzmdu ii ce 511th a cause tant d‘alurmes , que nous
icroyons nécessuire de lo delinentir.

 
   
 
    
    
 
  
    

—Réal , charge duvdépouillement de la correspondance
nisie par Nloreau , a terminé cette opérution ; elle ne
aisse , assure-t-il , aucun doute sur la traluson de Picliegru.

 

——C‘était_avec raison que nous avions annoncé comine
rés—douteuse lzinouvelle de la fermeture d‘un club nu
laboring Saint-Antoine : le Inin'isrre de la police le dé-
nent.uujourd‘liui. _

i —— Le générdl Miranda, condamne’ a la déportntion,
passe é Vevuy ,‘ et serrend é Atliénes, oil 5] a , depuis
)ng-temps , one. maison ornée d-‘une superbe bibliotliéque.
Ce Péruvien , passionné pour les arts , quitm' de tres—

onnaissances étendues dons tous les genres. On pretend
ue , descendant d‘une dos Fulnilles les plus illustres‘ par-
1i les originuires domes superbes Contrées, il com nt,
('35 son ei'ifm‘ice , le desir (le rendre a son pays son an-
.,que indépemliince. Ce' fut dons Cette vue 'qu’il voulut
onnnitre et l'ELn‘ope et les soienres dont elle est l'unique
épositaire. Semiiluble é Jngurtlmqni Vint £1 Rome ap-
rendre 3'1 combattre les Bomains, il étudin long—temps
es Espagnols et,leurs moeurs. '
to La révoluti-m fz'angaise lui nrésenta l’npplication (le prin-
-$'pes (lepuis long—lambs les siens : il 58 fit. oitoyen frungais,
nQinbatlir £1 la téte (les nrmées républicaines. ’
L’écliec de NerV'inde lui fut imputé; Inais liientot Du-
Ouriez, par sa defection , restu seul en butte aux re-
proolies de la nation. .
Miranda cependunt ne parut depuis occupé que des arts
1: des sciences. >
' L’événement du 18 fruictidor l’a fair. sortir de cette ap»
areynte ObSCDl'iEé. Insrrit sur 1:1 liste de prescription , il a
lei'ché un asyle sur les ruines d‘Athanes. L21 , sous la ioug
u despotisme , il révera la liberté; il en Verra la tliéorie
{ans ses livres , et des décombres lui en retraceront le
' uVenir.
— Nous apprenons rélzirgissement do la famille Lajollnis ,
"étenue an Temple d’upré‘s les sonpgons que ses liaisons
‘ Vec Pirhegru avaient Exit nziitre , mais qui out été re-
‘nnus dénués de tout fomlement.
— Les scellés viennent d’etre anposés aujourd‘hui sur
5 presses du Journal {In J'Oil' (18 la rue a’e C/uzrtrer ,
digé par Maurice IWéjakz.
— Hier, 1e Citoyerr Gurnerin a-fziit une experience
'mstatiqne mix Jurdins de Mousseuux , et, Pill‘ le suc-
ls’le plus Complet , il a, dit-on , l‘étubli 5:1 reputation
l désugréublement comp‘omise aux Jzu'dins Biron. Mais
u‘umit done. do men? cctte exoériem‘e ? S‘élevg-r £1 quelques
ms toiscs , pnrcourir ensuite liorizontalement un rer-
in canine duns le vague des airs, er. redescendre an
ut d‘une lieure dzuis la plaine‘Saianenis; voila tout
qu’zi Eiit (‘0 physician. Benuooup (l'autres en ont fair,
mi moins nun-mt aVemt lui. N’avuil-il pas promis dabord
' nous monérer l.’el‘fet du przzcln‘ete 9

 

    
    
     
 
   
 
     
 
       
       
     
   
 
      
  
     
       
    
 
      
    
   
 
  

  

 
 

   

  

  

  

  

  

 
   
 
  
  
    
 
  
  
  
   

‘ ——Zl5uus nvons purlé quelque pznt des rapt cow/7711129.; ,
uL les habituus on: oppose resistance 21 une portion do

 

(75)

onne lleure sa patrie, paroourut l’Europe , y puisa des'

 

I’armée d‘Italie , lorsrlu'elle se présenta sur leur territoire;
nous avons cité le trait magnamime de cette jeune fille _qni
voulut , seule , arinée d'un Fusil , m‘réter la marche des
Frungais. Si nos lecteurs se ruppellent cet episode , ils-rte
verront pas sans intérét les details suivans sur les Jept
cormmmer I dont nurtun voyage d’Itulie , frungais ou zin-
glais, ne donne 1a description. ._

On appelle les 36/); communes sept Villages , situés sur

les montagnes escarpées etstériles , qui sr’epurent 1e Vicem
tin duTyrol. Le bourg principal. est Asiugo ; et les autres .
sont En‘Ego , Foza , Roviima , Gullio , Luziunu et Rozzo.
Quoiqu’ils resonnussent pour souverain lu republique de
Venise , ils en étaient presque entiérement indépendans ,
et ils tenaient tous les zms des assemblées génémles , clans
lesquelles se fziisaient les elections de leu 's magistrats et de
leurs administrateurs.
4 C95 monmgnzn‘ds sont presque tous bergers , et Vivent du.
produit de leurs nomln‘eut [FOUPCLIU i. Duns certaines sai-
sons do l’ainnée ils descendent de leurs montngnes , et con-
duisent leurs truupeuux (lans les plaines du Padouan , du
Trevisan et (l’ziutres territoires.

Naturellement lieliiqueux et lier's, encore sont—ils de'é
l’endus par In nature des lieux , -et ne cruignent aucune
i11Vasion. Ils ne communiquent avec les peuples Voisins
qn‘autzmt qn’il lo fiiut pour vendre leurs produits , at
2'1 dos él‘voques lixes. ‘3 _ . '

La lungue qu‘ils purlent ne ressemble en men 51 1'1tnlien;
(fest iii pen de (‘liose pres Tullemand 'zxvec’l’accent des-
Saxons. La tradition les dit descenduns de ces Cimbres ,
qui , Vainrtus par Nlari‘us , Vinrent se réfugier sur les hau-
teurs du Veronais ,' du Vicentin et du Trentin. Or , sui-
Vant Ptolomée , les Cimbres habitaient vers l’istlnne formée
par la péninsule cimbrique ; et Pline les nom.ne (Jim/211a:-
Jl/Iédirerrauéer , ce qui désigne la Sqixe actuelle. L’afi‘inité
qu’il y a entre les Dnnois et le dialm‘te deg hubituns des
.mp1 communes, et de quelques autres -V1llug€S entre le
Trentin et le Virentin, atteste uussi leur origine. Cette
affinite' fut reconnue en 1' 03 par Frédéric IV, roi de
Dunnemarck, qui fit 1e Voyage d‘ILalie , accompligné de
plusieurs savans. .

Ce qui arliéve de confirmer la vérité de cetre tradi—
tion , c’est l’usage immémoriul 01‘] est le peuple dos pays
\‘oisins , d'appeler (limb/cs- les habituns de ces montugnes.
O'n pent aiouter que des écrivains du douziélne siécle
appellant ces montagnes [14,39‘(JI'IIZ/Il'liqllc? , et dunnent
Ie nom de Cim/n‘ia ii Vicenve -, ce qui prunVc uvec évl—
dence que beaucoup de Cimbres s’éluient lisés dans cette
contrée.

Nous avons cru cette notice digne d'occuper les per-
sonnes qui desirent trouver duns un journal des mutériaux
pour l’histoire.

a
m

CORPS LEGISLATIF.

CONSEIL DES ClNQ-CENTS.

Présidence de J 0 U n D A 1?.
Sc'mzce (111 18 welm'émiaira.

Survla proposition do Berrard, le local'des ci-deVnnL’
Carmes (le Cheilons—sur-SuOHe est lnis {i id disposition (If:
l‘administration centrale pour le serx‘ice dc—s tribunaux c;—
Vil et criminel du dé‘pm‘temenl. .
Sur celle de Malibran, la loi qui Lransférait £1 Dragm-

  

  

 

 

 

 

 

goon l‘administrution et les tribunaux du Var, est rap~
portee. .

Aprés avoir entendu Vousseu, le conseil passe £1 l‘ordre
du jour sur une denunciation tendante a interdire aux [buc-
tions legislatives le représentnnt Goumére , comme parent
d’émigré. Le Inotlf de l'ordre du jour est que ce député
n’a cessé de remplir des fonctions a la nomination du
peuple.

L’administration municipale de Rouen, voulant pour-
voir aux frnis d’illumination de cette commune , a pris un
arrété portunt qu'il seruit levé sur ses luibitans une taxe d‘uu
a5oixante—quinziéme.~ Cet arreté , déjir conliriné pnr l’ndlni-
nistmtion centrule de la Seine-Inferieure , est aujourd'liui
soumis ii l’approbation du conseil , par l'orgune (l’Hgn‘dy ,
député de ce département.

Qnoique les administrations de la Seine—Inférieure,
aioute H'urdy , aient été renouvelées , l’état-major de la
gartle nationals de ce département compte dans son sein
wie foule dihttmines Vendus a BlunltenbourgA. peine eurent
ils été élus , qu’ils prirent un uniforme bleu de roi avec
rlix—liuit boutons plats en l'llonneur de Louis XVIII;
quand on leur demunduit pourquoi leur uniforme ne por-
tziit piis de collet rouge , ils repondziient : « VouleA-vous
donc que nous nous Inettions du sung jusqu’aux oreilles I »

Depuis que les républicains ont vu de pureils etres 2':
la téte de la garde nationale , ils ont refuse de Venir Fuire
lent service. 11 est Clair que la police ne peutse fuire
reguliérement dans une commune aussi populeuse que
I’Louen, si l’cn ne supplée du moins nu defdut de 5“
garde , par une illumination bien soignée. Cette mesurc-
est d'uutant plus nécessnire , que nous touchons aux jours
les plus courts , et que déju trois assnssinnts ont été commis
a In favour (les ténebres. Je demunde le renvoi de l‘arreté
dont il s‘agit a une commission , pour qu‘elle vous en
propose la confirmation , conformément aux lois.

Cette proposition est udoptée ; et , sur celle de Coupé , l:-.
commission cliargée , de faire un rapport concernant lg:
composition actuelle de la garde nutionule, est invitée a
presenter son traVail dans le plus bref clélai.

Le conseil arréte l‘ilnpression et l'ajournement d’ur;
projet dans lequel Audouin propose l.’abrogation de la loi
q‘ui conservait, dans la Belgique , les corporations reli-
gieuses clmrgées de 1’1nstruction publique et du soin des
malades ; la suppression des bénélices simples et (les Chu-
pitres séculiers dams les neuf départemens réunis, ett.
Les bénéliciers et chanoines, aprés avoir éVilCué leurs
maisons, devenues nationales , recevrziient , ii titre d’in
demnités, des bons admissibles en paiement de biens
nationaux; toute quittance donnée par anticipation an;
fermiers desdits chapitres serait annullée, etc.

Organs de la commission cliargée de reviser les lost
inconstitutionnelles rendues depuis le premier prairial,
Pouluin-Grundpré s’éléve sur- tout contre celle du 12.
tlierlnidor , relative au mouvement des troupes dans l’in-
térieur. Elle dét‘end :‘i clmque division de francliir son
rayon sans un zirréte’ du directoire et un ordre du ministre
de la guerre. Cette loi , dit le rapporteur , est veritable.-
ment contre-révolutionnaire. Son but étuit de paralyser,

Ls prirc (13 as Journal est ale 12 Zi'vres pour troz's mois.
et drum [as .Dépurtemem, c/zez tom“ les Directeurs do: Paste: 6!.

pres [a Place rim Victuims, N“. 1;

principally: LII/”aired:

 

dans la main du directoire , en la forgant 2‘: déliliérer g;
clurque instunt‘ quand il lirudrait ngir, la force clue 1“,:
donne la constitution Incine. Son el‘l‘et out été de favorisep
les progrés des rebelles , en dét‘ei‘idunt aux pliitlanges répu.
blioaunes de se miller, etc. L'opinunt propose en consé.
quence le rapport de cette loi. Il est prononcé” sur-le.
cnamp.

Le conseil adopte ensuite , relutivement aux transactions
entre particuliers , les dispositions suiVantes :

Ne seront smettes £1 uucune r<':duction les rentes Viageres
créées par (les contruts puss-Es dims l‘intervulle des lois ilcs
23 messidur an 5 et 29 inessidor an ,1. , (pioiqu‘clles n’aient
d‘autre cause qu‘un capital fourni en pnpier-monniiie;

1”. Lorsque le (:as du retour des espéces lnétulliques aura.
ézé prévu par le titre constitutil'; .

2’. Lorsqu’elies auront e'té c nstituées z'i deux pour cent
sur la tete d’un preteur , 13.ng de cinquaute ans complets ou
au dessous; it trois pour cent sur. la tote d’un preteur , égé
de plus de cinquante (ms et au-dessous de soixante ; 2'1 quatre
pour cent sur la tete d‘un preteur, d‘un Age supérieur,
jusqu‘u soixunte-dix nus ; z‘i cinq pour cent Sur la tete d'un
preteur, age de plus de soixanredix ans accomplis.

Si la rente _se trouve constituée sur deux on plusieurs
tétes , la moins tigée réglera le sort des autres pour la re'.
duction ou la non reduction, d’nprés les divers tuux ci-
dessus determines. '

Les rentes viugéres et alimentnires , promises et stipulées
pendant la durée de la depreciation du papier—monnaie,
suns nucun capital fourni , et pour. causes de services
domestiques , main d'oeuVres , cession d‘une profession
mercantile ou industrielle , et nutres semblables , ne seront
sujettes 2'1 nucune reduction.

Les dispositions de la présente loi ne sont point appli-
cables uux rentes £1 cinq pour cent on nu-dessous , créées
sur une série de tetes survivanciéres , sous la denomination
de tontines , lesquelles continueront d‘étre acquittées selon
les conditions (les contruts , et sans reduction.

  
 
 
  
  
  
  
 
 
 

Seance levee.
CONSEIL DES ANCIENS.
‘ Pr'ésidence du citoyenCR'E'rE'r.
Se’ance d1]. 18 verzdenziaire an, 6.

Borders , Clmssiron , anaux et Marbos , font successive-
ment npprouver quzitre resolutions. .

La premiere étend an canton de Champy 1a competence
du tribunal de commerce de la commune de Grey.

L21 seconde met a la disposition du ministre de la justice
une somme de 76,000 liv. pour le service de l’imprimerie
de la république pendant les mois de nivose , germinal et
messidor. .

La troisiéme établit un tribunal de revision pour toutes
les troupes de la république. .

La ([uzitriéine soumet a un jury de revision les nomina-
tions fuitespar lesjurys créés en Vertu de la loi du 25 plu-
viose pour le choir. des gendarmes et de leurs sous-oflicwrs-

Sea/we levee.
PECQUEBEAU.

OIL J’abumze an Bureau, rue de la, [Emil/rule,

LN [Wires t3: [alga/Lt doivent étre adl‘BJJ‘éJ‘ ,frmzc [16 port, (m cimyen Lever/3 direcieur, ('1' ‘Z’trdl‘ewe ci- (19.75113

i/zdiI/Ile'e.

_‘

19E L’IAII’RIJMERIE DES TABLETZ'ES Ilng'OBIQ UES, rue de la Feuillade, pré: 2a p/uce dc:

Victories, Iv“. 1.

 

‘Amst: D
.II . ('Uill
Hamil). l
Wlarlricl
'f([. (El-lei
i ‘mlix ,
rL’. (ll-few
_. “rénes ,
ivourn

iastiq
1Aterie r
'mille