xt7m0c4snd5j https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7m0c4snd5j/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-05 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 05 July 1792 text Journal Général de France, 05 July 1792 1792 1792-07-05 2023 true xt7m0c4snd5j section xt7m0c4snd5j   

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N° 187. ' ( 74s )

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JOURNAL

FR

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DE

 

Du Jeudi 5 Jzzillct I792.

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GENERAL
ANCE.

 

 

AVIS AUX SOUSCRIPTEURS.

.Nous prevenons 111111. [as souscri/Meurs (/uc Z’abo/mement pour la province est de '56 Iz'w.
pour 1111 an , 18 Iiv. pour six mois , et 10 Ho. pour trois mois. ZVous [es prions {Ze lie/Joint
nous faire passer (le billets patriotir/ues, parce (/u’z'ls n'out point cozu‘s ('L Paris , et que

nous serious consequent/non; obliges (Ze les [cur rezwoycr.

 

N O U V E L L E S.
De Londrcs , le 29 juin.

ON a été indigné ici en apprenant les de-
tails de l’affi‘euse journée du 20. Vorre lord
main: n’est pas en odeur de suintelé :‘i Lon-
dres; on me soufliroit pas duns la cité un
Pareil magistrat .' que deviendroit alors l'or-
dre? que deviendroit la justice P 01‘1 seroit la
paix pour le citoyen? 01‘1 seroit la (lécence
sous l’empire d’un individu, qui se plait £1
outrager ce qu'il ya de plus saint? Les hor-
reurs qui se commettent journellement en
France , sont une legon terrible contre l’in-
surrection.

Hier le comte (le Chatam, frére de M.
Pitt, acoompagne’ de Mrs Smith, Neville,
du lord Hood et du commodore Gardner
Ont été é Nordwick , 01‘1 ils ont examiné les
préparatifs , fait par le gouvernement pour
liescudre d’observation. 115 out paru bien
contens (le toutes les mesures udoptées par
les commissaires ordonnuleurs.

Les personnes qui semblent suvoir ce qui
se passe daus lesfiabinets (1e l'Europe,sur—tout
dens le netre , peusent que l’Angleterie de—
viendra médiatrice arme‘e, entre les puis-
sances belligérames; et que , si clles s’obs-
nent é s’emrel'ucr , elle se metlra (lu C(‘ité
de la justice, pour faire penclier sa balance,
par consequent contre le club (les jacobins ,
qui a suscité la guerre. Ce seroit digne dos
.Anglais d’emBécher la ruine totale d’une

nation , qui , en se mélant de la guerre in-
testine de l’Amérique, a la premiere con-
seillé 31 an peuple de se révolter contre son,
souverain le’gitime.

Les gens du prince Francois (1e duo d’O...)
so pluignent qu’ils ne reooivent plus leurs
gages, son hotel, dans Park-Zane, est assié-
g5: (le créanciers‘; ce 11'est pas que l’on pense
qu’il sera tué 2‘: la guerre, (parce qulon sail:
Par experience qu’il ne s’y expose pas)
mais puree que l'on est persuadé qu’il ne
reverra plus Londres , abandonné’comme il
est de tous les honnétes gens. Ses domes~
tiques ici n’en sont pourtant pas moins é:
plaindre.

Quand on parle £1 M“e d'Eon de l’offre
qu’elle a faite derniérement é l’assemblee
nationale, elle répond : a Taxi voulu plaisan-
ter ces messieurs. Je gage cependant qu’ils
5e sont éuorgueillis d’m’oir regu une lettre
d’une feinme de condition. 11 y a parmi eux
uu (le mes anciens [(1711013in entre au~
jourd’hui (fans 13. voiture: il y afquinze ans
qu’il se trouvoit fort honorc‘ de se mettre
dcrriére.

 

La lettre de M. Lukner au ministre de
la guerre est une piece trop importante pour
que nous hésitions , malgré sa longueur, éla
donnertoute entiere. On verm jusqu’e‘i quel
point la passion uveugloit M. Gensonne’,
lorsqu’apres en avoir entendu la lecture i1
s’iicriu , que le complote’toit enlin consommé,
.et qu’il n’y ayoit plus qu’iz en punir 165 21.11—

      
  

 

  
 
     

 
 
  
 
  
 
  
  
 
  
 
 
 
 
  
 
 
 
  
 
  
 
 
  
    

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(746)

tours, il désignoit principalement M. L21-
jard qui n’est nullep’ient inculpé dans la let—
tre dc M. Lukner. B‘Iais il est l’ami de La-
fayette , et 06 crime va attirei- sur sa téte
toutes les foudres des iacobins.——— En lisant
attentivoment cette lettre , on verm percer
le mécontentement de M. Luknnr. On as-
sure qu’en renrrant dans Lille , il a brisé
son épée et maudit son destin qui l’avoit
porté 21 se couvrir d'opprobres sur la fin de
sa carriere.
Au quarticr gc'nc’ral EL flr'Z'clnin... [e 29 jun),
1792, fan. 4“ do [a Zibcrte’ , ('1, 10 hex/res
(at (lei/zit; (111 soil‘.

C'est d‘aprés les dispositions prises eLla
certitude d’un grand mouvement dans le
Brulmnt, que l’anoien ministere :n'oit de—
Cidé le roi 51 1:1 guerre offensive. J'ai en con-
sequence lixé les n’ioyens pour porter moo
armée. fans 1:: pays ennenii. M. Luliiyette
s’esr in )proché de Maubeuge, pourcontenir
les troupes cumpées sul‘ Mons. J’ai place un
corps (l1; cinq mille hommes it Matilde, pour
tenir en éeliec les troupes pOSU‘I‘On £1'_[‘ourn.1y,
et it! me suis pm‘té dnns le {ays elliieiiii,1:al‘
'Meuin et Courtz'ay, 01‘1 j’ui réunis 4 niille
homnios.

3e :auis dans ll position de Menin; mon
avzlnt—garde est it Court ‘ay ; tout le pays en-
tre Lu noy, Briiges et Bruxelles est convert
par mon armée el: sans troupes ennemies.
LMulgrii cola aucun mouvement ne s’efl'ectiie
do lu part des lielges : je n’entrevois pas me
me la. plus légére espérance de l’insurrection
si I'iidnifestmnent aunoncée ; et quand je se-
l‘ois encore main'e (le Grand et de llruxelles,
j‘ai prmqiie lzi certitude que le peuple ne se
inngeroit pas plus de notre cote , (/Izoz‘e/ri’cn
([132: 11/1 pom,“ Hombre {la personncx I}, (/Hi you
i/ll/iUl‘lL‘ [a .m/ut tie la France: [IOU/Wt r/u'i/s
puissantJan‘s/Hire [cur ambition. ct [cur/ur-
tune.

Lille et le canton de Houloy out defendn
l’em'oi de fouri'uges pour mon arnnie. Des
payszu'is, pin- plusigmrs reprises , onr: tiz'ri, aux
environs do Menin, sur(lespai‘r0:1illl~.“s l'mn-
guises. Mon m’Lii'it-gartle et ma l‘ésCl‘H'I‘l Cour-
nniV sour liurc'elees par les enneiuis (p12 5e ren-
l‘in'vceut tous les iours vers Tourney, entre
(gimruay 0t (hind.

Dans cette position , Ct avec no mille
110111111057 qni forment la touiliué de won at
mile: 1; no pills que me maintenii' duvzmt
l’i-nnmni , sans luiSser Lille {1 driconvert'.
Alon l‘vnuemi me coupe en nmrcimni'sur
les derriéres . et le seul parli qui me reste 9

dans le cas of: une gmnde insurrection no me
seconderoit pas , seroit de me retirer vers
Nieuport, ll'urnes et Dunlurrque. Vous ju-
gerez des inconvéniens d’un pureil mouve~
mom. Duns ce moment je n’ai encore que
5 51 600 Belges.

Voila , monsiuur , ma position particu—
lime .1 mans un olijnt do In dernii‘ai‘e importance
doit oecuper essenliellement le conseil dn
I‘oi. Ce rpii me (letermine encore (l’une ma—
niere bien plus Forte £1 un mouvement retro-
grade, c’cst la position de nos l'i'ontieres :
entre le llliin et: la mer , entre la Sambre (rt
1e .‘lliin il ne reste point do troupes, et la
tele dos colonnes ennemies s’nvunce dams
l‘elnrietorut de Trem , 01; non dans les Pays-
]las. Di. Lafayette ne peut quitter sa position
suns (pie nion armée se trouve en opposition
:31 des feces doubles ; alors Valenciennes ct
Lille «out 51 décou‘ycri‘. Voile, monsieur, ce
qui doit occuper le COHSrll du I'Oi.

Quant £1 ce qui me regnrde , mon unique
pensée et routes Ines lnmu‘n‘es ne cussent rle
se porter sur liensoml le dos moyens de de«
fense onn‘e Dunlwrrpie cl. Surrwlou's. Dvpuis.
que je vols que ls-s lielo‘es no so sont pus pro-

1

nonces pour nous, ]’~»,r'ox'x”lrlr'leliis jom' eL nuit,
Ct n’ai tiouvé qn’un s~ul now-.11