xt7m3775xm8w https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7m3775xm8w/data/mets.xml  France  1793-04-09 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 9 April 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 9 April 1793 1793 1793-04-09 2023 true xt7m3775xm8w section xt7m3775xm8w his

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FRANCr-‘GIS, de grand

décomvrirez , ce que vous apprendrez , fakes-1e moi fivon , 1: 1e

 

V-

Novvsnzas érRANGiénEs. *_

De Génes ,' [e 20 mars. Les atmareu‘r‘s fran-
gais se son: écartés quelque‘fois des iois qui on:
jusqn’i ptésent lié touccs les nations; In: goué
vernement génois s’en €3t plain: au nnniscce
Frangais qui a écrit la letrre suivznre aux admi-
nistratcurs des Bouches-dthfmc:

cc Citoyens , je m’en rapporte {top a‘. votre
zéle pour les inte’rérs de notre re'puinque, Li
votre amour pour l’ordre et les égards qu’on
doit aux conventions , régiemens er polices con—
venues entre les puissnnces aliiées, pour ne pas
inc flatter que vous prendi‘cz en consideration
serieuse Ies observations que je vais avoir l’hon-
neur de vous faite. Tout bon angais repu-
blicaiu n’a pu voir, sans admiration, l’ardeur
qu’;i monmé votre civism‘e pout encourager er
concourir meme aux armemens en course , qu'ii
cs: desirable que {assent routes les villes nm-
ririmes de in. répzib‘ique. Ce mover: de fiaire'la
guerre‘ est, sans dome, 1e meillcur de tons,
pour fatiguer et miner 10 commerce de nos
mnemis: mais en vous clevouant'fi cette pro;
fession periliense, vous devez en conno'iire et
suivre les lois. Les ofliuers de mer expérimcnte’s
qui se riouven: dens votre sein, vous dironr

  

s é .. . ‘ .
‘ ' ‘~--e one V010
mic je vwis, rout ce quei‘entends. iur 1e champ , Je vous en infirm: , c .

 

 

 

 

 

 
   

_ ‘ .,,. .~-z.-.- i.

 

venemens fe px'éparenc 5 ie fuis en Vedam: tout cs

publié fi-n‘ \‘hein'e.

v.

     

. Ln.
,u, ,;.._V . .94

qu’il y a des' régieirnens d‘e Police dams ies ports
neurres amiquefs ii fau‘t s'e Souifiéttre Pom-~11
sfiretédu commerce. Ces réglemen‘s son't Prin-
cipélement de s’imposer 13" 10% q'ua‘nd on sort
du port , de laisser s’é'co‘u’ief 2.1,}heures‘ :iVant cie
pouvoir donner la chasse’ 3113f batimens ennerms.

» 2a". De foumir une‘czmtion dans le port
neutre, qui népon‘de clue- ie cox-Sane se confor-
m‘eta :‘x cette l'oi,rethur 5e chargera des in—
demnicés en cas qu’il y manque. Pod: icmpllr-
cette demiere C’ndition, i1 es: necessaire que
l’ar’nmte‘ur dn corsaire air dans- les ports n'eutres
un credit connu sur une maison de commerce
qni puisse 5e charger de la responsebilico
qu’exigec 1e gouvernemem. Avec‘cette [arcane
rion indispensable, les corsaires pourronc fre—
quemer sans embnrms les ports neurres , ct‘y
trouveront meme routes les ressourccsdont ils
pourront avoir besoin. Je vous prie, Ciroyens?
de faire connoitre ces conditions préalables J.
vos braves nmis, pour qu’ils ne' i‘encontrent
ant-runes contradiCIions dans la professwn‘glo-
rieuse, nmi's pénible, que lcur civisine biulanc
leur a fair embrasscr.

:3 Le minisrre piénipotcntiaire de la répn~
blique de France Li Genes: §igné YA'ILLA-R n.

  

_, ,1 ‘“ . .,
- ~«...‘....".~.4L.~.—» .

  

*..fi.

   
 
    
  
   
   
  
 
  
    
  
 
 
 
 
   
  
    
  
 
    
 
   

 
  

    
 
   
   
  
 
 
    
 
  
   
    

  

(2

De Cable/2:; , Ze I9 mars. L’électeur de
Snore a donné l’cxemple de l'expulsion des Ftan— I
ems. (30mins lui , l’hlspagne , et quelques au-
rtes ems , ne souffient point sut leut sol ceux
que dix ans de séjorit n’onr point suflisamment
(:éfmucisé. L’impemttice de Russic est plus to«
léi'anre; ellc accotde sa ptorection 2‘1 ceux qui
jutcnr qu’ils‘ont toujouts de’testé les ptincipes
(l6 la revolution Frangaise. Son ukase esr adopté
par l’empcreut, er deviendm incessmnment un
réglcment universal pout route l’Allemagne.
Ainsi , point dc pardon , point d’asyle pour les
liomznes que les armes autrichiennes se prepa—
rent :l chasset dei-la' France. Déjel‘ Beaulieu,
dit-on’ , fait le siege cle Giver et de. Charle-
mont. Dumonticr conslriit probablement son
armee dans les muts dc Lille et de 'Valenciennes,
of] il seta suivi de pres pat Coboutg er Clair-
fair. Selon les apparences , les Prussiens setonr
réscwés pout l’Allemagne. Ils viennenr de pten— ..
dtc Bingen , on les Allemands, qui se sont
rrouvés revérus d’un uniforme frangaisshgntgi
été pendus sunle—champ. Le siege ale Mayence
ne tardera point rel erte commence, Des forces
formidables euroutenr certe place. La tésisrance
sem diflicile. .

En meme-temps , \Vutmset s’avance sut
Landau. On ignore encore si l’atnie'e de Co'ndé,
qui slaugmenr‘e journcllement , lo secondem. Ce
setoit une preuve de la vétité', ‘du‘ bruit qui-
s’accrédite , qu"il':existe un arraité' secret. par le.
quel , Monsieur , »en sa rqufilite dc. tégenr: de
France ,- a cédéizl l’einpeteur l?Alsace,,- la Lot-
mine et '15:» Barrois. ‘ i- i

l" R A N 'c E." ,

Pan's. Louis-Joseph cl’Urléans , appellé de—
puis Egaliré, v.1 sPICUleze le nom de Caper;
au moins c’esr s‘ousicc 'nomfinmllieuteux qu’on
l’appelle acmellement. ll '3. étéronduit hiet :i
l’ubbayer .. ‘ i g '

{5 Marat rriomphe. Ses prédicrions s’accom~
plissenr; il a vu 1:1 (taliison cle tons les géné-
Ianx, il voit celle (les ministtes. Il vent que
dorénamut le pouvoit exécutif soit pris thus
)3 scin de la cou’vanrion, ou plutot que le.
ministers s’exetce‘ par la convention meme :3
sans avoir. route lxpcrspicnciie de l’illusrte pré—_
5mm: actuel (l(,S jJCOlTlDS ,rvnos lecreurs pen-
veur so rnppcller qu’il yva logig—tcmps que noua
m‘ons 'irevu quc CCtre reunion , on plutot cette

).

 

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confiision de pouvoits se téalisctoic ; mais ce que
nous n’avons pas ,dit comme Marat , norte
foible genie no nous ayant pas laissé porter
aussi loin la vue , c’esr qu’il faut , pour temé—
diet it rant dc maux , pteirlre .un patti vigou-
reux que voici. Bassemblet ttés-ptoinptement,
pat exemple en z4heutes , des atmées formida-
bles , uttaquer par-tout nos ennemis , les tailler
en pieces, er aptés le gain cl’une barnille ge-
nérale , taut sut tetre que sut met , sur les Prus-
,siens , Autrichiens , Saxons , Hessois , Hollan—
dais , Sardes , Espagnols , Anglais , leut propo-
set one pnix honorable : voili pour l’extérieut.
Alb-declansr, la [evolution a commencé par une
lantetne , la finit par une guillotine pcrmanente
qui travaille :l route lieute , et cela linira.

§ Santette a apporxé 31 la commune un p3.
quct qu’il :1 tegu , en sa qualité de comman—
. dam: de la force atmée pntisienne J de Monsieur,
--pa‘t‘ lequel ll ltu norifie qu’il est tégent du
royaume.

§ ”C‘ozhfizmew Paris. Le nombte des vo-
lontaires ou soldats qui teviennenr dcs armées
eSt 6i considerable, qu’on ne sair ‘pas on les
déposer. Si l’on en ctoir Clmumet, pro—
cutéur de la commune, ccs soldarsv de la li-p
betré jetren: 1e découtagement er empéclient le
recrutement; nussi. pout obvier 3‘ ces incon—
véniens, il a fair attétet par le conseil—génét‘nl
(lei la commune , que tous les volonmiresiqui

;;

 

 

sont tevenus des atmées, seronr tenus cl’inscrite
leiirs noms dons un registte qui sets. ‘ouvett i

C’Ct effer clans 'clmque s‘eCtion; les ptopriéraires,

on ptincipaux locataites des maisons on ils se-p

'tont logés, setonr renus, :l lent cléFaut,de
faire cettc declaration, cl peiize rl’érre traduits,
les uns et les auttcs , dans les ‘prisons.

§ Ordrc du 6 _czv:‘z'[. D’aptes la demande cles
arlminisrmteuts de police, le commandant—ge-
nétal otdonne cl tous les posres c—r pattouilles de
visiter comme ci-dcavnt toutes les ~voitures de
places qu’clles trouvetont artétées ou roulantes,
sur les places et clans les rues , (lepuis 11 homes
du soit jusqu’d 6 lieurcs du matin, er routes
cellcs dans lesquelles il y aura rles paquets,
setont conduitcs au commissaite cle police le
plus voisin, ainsi que les petsonncs qui setonr

 

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cledans. On attetem piireillement toutes les pet-

”J sonnes al pied portant (les paqucts ll ccs heures-ld.

  

 

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Tous les officicrs munis de cartes on de
lnissez—passer dcs minisrres, ou de la conven-
tion, ou du comnmndanr—genc’ral, nc dorvent
point étre miscs en émt d’arrestlrion.

{5 Le corps élecroral de Paris a dénoncé aux
Jacobius le directoire des postes, qui’il riccuse
tle complicité avec lc-s ennemis de la prime, er
vcut qu’il soit renouvellé , nommé par les elec-
tcurs: comme les patriores n’ont que leurs
vertus :l ofi‘rir 31 la. parrie, on demands que
ceux qui seront nommés, n’nient point de cau-
rionnemens :l offi'ir , mais settlement ll. presenter
leur téte pour hypotliéque. Dans cette dénon-
ciation on n’a artieulé nucun fair. C’est peut—étre
la seule partie de l’ndminiStmtion publique ou
16 service se filsse encore rcguliéremcnt. Mais
quand les nonveaux administrarcurs, les nou-
veaux employés la mertronr en besogne, llS
pourront bien clmnter £1 rue-tote, ’ca im, ct
nous verrons comma ca ”‘3.

9‘ On donne lecture , nu conseil-général , d’un
arrété du departemenr de Paris, clout la teneur
suit : le conseil-général; l‘e‘ subsritut du procu-
reur-gén’éralfiyndic entenclu , arréte qua la mn-
nicipalité de Paris seta invitée d prendre les
mesures les plus promptes pour qu’il n’y nit
qu’une forme de cocnrde, et que tous les ci-
toyens ne puissen: porter que cello don: la
municipalité aura. arreté le modele.

En conséquence, le conseil ~général de la
commune arréte qu’il ne SFl‘a plus porté 5
l’avenir que des cocardcs nniformes miliraires,
teintes cles deux canes; qu’elles scronr de laine
ou de bazin, er que les cocardes de rubans
plus ou moins bourlhntes, ainsi que celles aux
couleurs de la nation d’un cété seulement, er
blanches dc l’aurre, son: Ct dementent pros—
crites.

§ Norm dar prisonnz'srr dc marque guz’ rant c‘zre
conduit: :2 ParisJ pour reform/re dz; zraitcmsnz
gu’elprouvcront [as dcfputes'arrc'u‘s.

Francois Xavier, comte Avespery, & An-
gusre, comte cle Linanges, tons den); do la
famille clu prince de Cobourg, ct nynnr voix Ll.
la dietre de Ramsbonne; :les deux lab-arm,
frercs, neveux du general Clairfait; Charles
Volrlemar, comte régnanr de Linanges \Ves-—
terbourg, Ferdmand Charles 1115, comte here—

 

 

 

 

 

 

 

wyv— ‘
v...

diraire , er Frécléric , comze dc Linangcs , :1
tous les trors vorx et séance 5119. cltcttc dc
Ratisbonne.

CONVENTION NATIONALE.
Prélidence du citoyen DELMAS.

Sure d: [a sc’ancc d2 dimanc/te 7 avril.

Cambon propose un projet cle décret en 5‘
nances , par lccll‘él on excluroir du commerce
l’or e: l’argen: monnogé. Ajourne au len—
(ls-main.

Les commissnires de la convention , envoyés
dans le Morbilmn , (Scrivent dc Vannes que ce
département est sans [minines
sans vwres er sans atgcnt.

Le general Dub-mqum , commandant l‘atmé:
des Pyrennécs en l'absence dc Servan , gétxérgl
en chef, écrir une lettte datec (le S. Gandcns , clu
premier nvril, clans lnqnelle il rend compte
d’un légcr aunts-tee que nos troupes on: rem—

k)

porté SUL‘ 165 Espagnols, qui ont commcncé
leurs liostilites clans 1:1 vallée cl’Arran. Nous
n’avons perdu dans cette action cine dehx Elms-
seurs , er nous nvons fair aux enncmis quarre-
vingt prisonniers. Nous (wens ptis en oute Go
fissils ct Goo cartouches d ballcs.

Les nutorités civiles er nzilimires de la ville
cle Lille , teuiiies en conscil “-l '

, sans arm-es,

 

k eral, annoncent
que le colonel DC-VRUX‘, active ir-génétal de

732*
l’armée de Dumoutier, :1 en saisi er mis Cir

licu rle sfiretés er sur la proposition de M.
Merlin , de Dcnni , il a été décréré qrte cc:
oflicisr seroir mane i Paris , cr trad-nit clc—vant le
tribunal révoluz mimirc. Les commismircsd Donal
cnt envoye no em dcs eflets tronrés clans unc-
nmlle nc’tessee :l Dumouricr. La piece la pins
impottnme est une correspcnflnnce ,

   

c: des ten-
seignemcns relntils an port (le (Lliei‘lmurg. 10;
Convention .1 rcmoyé Is (out i son comité ole
ialnt PilbllC.

Des gendar: es (lU clépntIC-mcnt ciu NOILl on:
:irtéze des commissaircs mtionnnx pour dcs com—
m'smres (le la convcntion 5 on dsmande qire
ces conpables forenr tradiiits duat: le iril‘uml
redoutable. Adopté. Un Illfilljife a fair my;
ensuite :1 la convention , qn’nti moment of! L1
proclamation cle Dumouriéi‘ est pirvcnue 2L:- clé~
pnrrement du Nord , le t'resiclrn: (le cctte arl‘
ministration a prononcé un discours :‘1 la suite

    
 
   
 
 
  
 
 
 
  
  
  
   
  
 
 
  
  
 
  
   
   
    
  
 
  
  
 
 
  
 
 
  
    
 
 
 
 
 
   
   
  
  
  
  
  
 
 
  
 
 
  
 
 
 
 
  
  
 
   
    
  

      
  
  
     
    
   
 
  
 
  
  
  
  
  
   
     
 
  
  
  
  
  
    
  
  
  
  
  
  
   
  
 
 
  
     
  
 
 

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clnquel tous les citoyens , et la garnison tennis,
ont ;uré de nmintenit, nu prix de tout leur
sang, l’unité et l’indivisibilite de la te’publiqne.
. Les corps administratifs du departement de‘
Seine‘et—d’Oise, et les électeurs de celui de
Paris , ont demandé les premiers une loi sévere
contre les accapareuls; et les seconds, la desti—
tution totale du direcroire des postes. Ces peti-
tions, étant de nature 2‘: meriter l’examen le
plus réHéchi , elles ont été renvoyées 2) l’examen
des comités. Robert Lindet remplace Jean de—
Brie, au comité de salut public.

La. settion du fauxbourg ll/lontmartre demande
quc les mnts de Paris et les anciens corps-d.—
gnrde soierit tétablis , quc taut que durera le
danger de la pattie il y air aux barriéres et
sur- la rivietc , ime gatdc exuaortlinaite. ' On
renvoie 1:1 petition au comit‘é.

Sci/Inca du [midi S avril.

Le général Roziers écrit de Valenciennes,
qu’en quittant le camp (le Bruits, il a snuvé
i la tépnblique 36 butaillons, beaucoup de
canons de campagne , et qu’il a fait sn retraite
avec eux :‘t Valenciennes, dams la. nuit du 4
at: 5. J’ai vu, dit ce general, avec plaisir,
que l’intéret de- la patrie l’emportoit snr tout
autrc clans le cmur de mes braves likes d’nrines.

Les commissaites envoyés iNantes, écriwent
que les routes sont nbsolument libres, et les
brig/ands dissipés, que les contre-revolutionn:tires
ont commis des horreuts, que les maires ct
ofiiciets municipnux, et meme des curés qui
ont refuse de trier, vl‘.’c le Roi, out soullert
des vexations aflttuxes.

La citoyenne Egalite femme d’C)rléans , écris
de Vernon , qu’elle y est malade , et denmnde a.
Y; étre gardée :i vue.

Lasource presence un projet de deer-ct pai-
lequel tous les citoyens sans exception Sll'ont
ten-.15 dc mont‘cr luarsonnellement lcurs gardes.
()1) en cxcepte les fonctionnaites Pllbllfb“, unis
sur l’cbservation que souvent un lioinme est plus
mile 21 la tépublirlue dans son travail que clans

 

Un foufcl‘lt a Paris au bureau c’e la Vedette, boulevard de la porte Saint-Hartin, a celle Saint-Denis N" .
I CW1" “61‘1‘01‘ll‘memefl.‘lc 371“"es pour lj‘mnées If H“ Phur lix mois, 7 EV. totals Pout nods mot O3
nu: ~. gunner par-ti; deuxl mm: en envoyanr tin zuligm: de can: {915, - 5' n

l

x. .

 

 

 

 

 

 

)

 

un cotps—de-gatde; on tenvoie 1e projet an col
mite.

Le ministte de la marine envoie l’état dé—
taillé de tous ceux employés dans cetre partie;
mais on me 1e [IOUVC pas assez detaillé , en la
lui tcnvoie.

Le president lit une lettre de Carnot er Le~
sage , datée de Douai , du 6 avril , qui annonce .r.‘
que la situation de nos ftontiétes es: rassurante , '
tous les bataillons abandonment Dumourier ;
plusieurs en 16 quittant l’ont salué de fusillacles :
il a Cu un clieval tué sous lui. Un de ses aide-
de—camp a été tué 31 Cote de lui. Il s’est sauvé,
et a reparu bientot i la téte d’un regiment de
hussards Autric'niens.

Ma‘ines est évacue’ et routes ses munition. \ .
rentrtnt en France.

Une lettte des Sables, en date do. 50 mars,“
annonce le succes des volontaires nationaux sut
les contre—tévolutionmites , auxquels ils on: tué
goo liommes. :

Le comité propose de téunit tous les Bout—-
bons artétés au chateau de Vincennes; mais on
démontre les inconvéniens dc cette detention
si pres de leurs partisans. Un décret otdonne
qu’ils seront tous transfetés :‘1 Marseille, on ils
seront sous la sauve—gatde des habimns de cette
ville, nu patriotisme desquels on les confie;
ceuxtdu, Temple exceptés. ‘

A compter du jout de la publication du
decret , la veme du numémire est défendue ,
clans toute l’e’tcndue du territoire Ftangais , Sous
peine de 6 ans dc geiie. ll es defendu dc
circr , publitr et lt‘nprllner le couts dcs changes
avec les places on villes gouvernées par les
puissances avec lesquelles la France est en
guerre.

Tous les paiemens des dépenses de la répu~
bliquc 5e feront en assignats.

On demande que tous les génémux ci-de-
van: nobles soient desritués , on passe :‘t l'ordre
du jour. - -