xt7m639k6v2j https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7m639k6v2j/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1835 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1835 1792-06-01 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 01 June 1792 text Journal Général de France, 01 June 1792 1792 1792-06-01 2023 true xt7m639k6v2j section xt7m639k6v2j as m
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JGURNAL
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4G ENERAL
A N CE.

 

 

 

 

 

Du Velm’rtdi 1"r fuizz I792.

 

COL'ONIES.

Extrm‘t (Z’quc [cu-re c’critc For an ndgoc-imzt
[Zn [fame , data-’6 (11L I’ort-au—Pri/zce , [c
51 mars.

U EL spectacle s’est offert e‘i nous en ar-
rivunt an PorL-au-Prince, et jugez de neire
surprise, puisque ce n’est que duns le port
que nous avons en la premiere nouvelle (lo
l'incendie, ainsi que do tous lcs maux’qui
out précédé ct suivi ce fatal événement!
nous n’avons appcrg u que Ccndres , decom-
bros , coffres — forts épars (“.51 at M, grilles ,
rzuupes, bulcons brisés , dos millicrs dc elous
fondus, et no lbrnmnt plus ensemble qu’uu
corps ; en un mot, les traces les plus deplo-
rables clu plus funeste incendie.

Le Port-au-Prince e’toit eutiérement bdti
en bois, ainsi vous pensez bien que le Feu a
fuit , en peu dc temps, do tristes et de grands
progrés: aussi, quoique la ville soit presque
aussi grande que lloueu, et quoique les deux
tiers ayent été ontiéremeut consumes an
point (pi’il ne reste de bon qu’un grand
Hombre (le clieininées qui forment la plus
lugubre colonade, l’incemiie n’a d‘uré qu’uuc
nuit 8!: un jour. Le quartier du commerce,
et par consequent lc quzxrlicr le plus riclie ,
a é.‘é bri‘ilé , ju no crois pas qu’un seul mu-
gasin nit éle' e'pargué. Tour on presque [out
a élé perclu; ce qui écl1appoil:uu feu , n’u pu
ecliapper au briguuduge lc plus odieux et le
plus insole-mt; dos gens armés so précipi—
toieut duns los umgusins, et sous prétcxte
de donner clu secours, ils forgoient les né—
gociuus d’en sortir, ou ‘saus taut (le (lemurs,
on lour upueuoit 1e poignard sur la poitriue,
pour pcu qu'ils lissent cle resistance et qu’ils
hésitasseut £1 abundonner lcurs ularcllandi-
565. _8i rpiclques, cl‘fcts ont été portés 1‘1

5

a ---—-w-ur— Wt‘l‘cm :rov: ~'¢w-Iar-mn- s

bord des navires , les véritables proprietai—
res no les ont pas pour celu saurés. On est
venu ii bord, at You y_ a volé et pillé, lc sa-
bre 1‘: la main, avec une impudence (Ian-
taut plus insupportable qu’elie étoit plus
évidente; il en est pourtant qui out suuvé
quelque chose: on assure méme que d’uu-
tres plus lieureux , n’ont rien perdu; mais
ces deux classes do privilégiés no sont pas
nombreuses; et il lien est pas moius vrai
qu’en résultat, le commerce du Port-au-
Prince est entierement ruiné. Un grand.
nombre de négocians, sur - tout ceux. qui
éloicnt lcs plus opulens, et qui tenoieut 16
plus lulut rung , sont proscrits, ainsi que
qu_i(pies capitainos et gérants du Havre;
la hainequ’onleur porte est si fiii‘ieizse,
que je doute fort que ni eux ni pout—em;
leurs descenduns, puissant reparoitre au
Port-auprince , si , comme on Io désire plus
(pI’il no me SBllllch qu’on doit l’espe’rer? on
parvient 2'1 garuntir la ville d’une destruction
totale; cur observe-z bien que ce ne sout pas
les mulailres qui ont mis le fen; ils avoient
éte’ chasse’s 1:1 veille.

ANGLETERRE.

Nos Iettres de Londres du _25 mai nous
apprennent que le grand chuncelier (l'An-
gleterre n’a pas encore donné sa démission ,
ct qu’il avoit signé plusieurs patentes et bre-
vets la ville. (Nous prions nos lecteurs
(l’observer que le J0 U n N A L o i: N E n A L D E
F {ANGIE soul a annoncé quo ls roi li’avoit
pas acceplé sag (léuiission , landis quit lu Ga-
zelle Universcllc et plusieurs aulres jour-
naux out aflirmé 1e contraiie.) Oul're lo
camp qui se forme 2‘1 Bags/zohlf’cat/L , et
qui sem probablemeut commaude par son
aitcsse royale 1e duo cl’l’orc/c , 11 y en aura

 

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610)

on autre £1 Hyde-Park, A la portede 1a ca-
pitale; il sera de 3000 homines.

Nos lettres ajoutent qu’il se manifesto
quelques troubles en Irlande. Le demon de

l’insurrection semble animer'les mallzeuw

reuse catholiques, qui sont excités par les
pravb‘yte’ricn s.

L’émeute £1 Birmingham a été appaisée
sans effusion (le sang.

L’amiral Hod/my est mort dans la 741"“-
année de son age.

L4 111111. [cs rétlactcmxr du Journal Ge‘nc’ml
de France.

Paris, cc 31 mai I791.‘

J’ai sourcnt entendu des Frangais qui rai-
sonnoient sur notre constitution , ct qui pu—
roissoicnt n‘en pas connoitre les élémens:
ceux qui letteront un coup-d’oeil sur la let-
tre que jdl l‘honneur de vous adresser,-
pourront se convaincre que les bases de
notre gouvernement ne sont point telles
qu’il puisse 'dégénérer en démocratie p0-
pulaire , 'et étre abandonné aux mains de
ceux que vous appellcz en France les sans-
culottes. Vice nionstrueux , et qui inc paroit
essentiellement in hérent it votre constitution.

LA CONSTITUTION ANGLAISE.

L E n o I ,
gréces éi Dieu! n’est pas clans les fers,5ni
ses sujc’m (lans l'escla 'zigc. Il est environné
de toute la dignité qui est si nécessaire au
pouvoir exécutif, quand il veut commander
ct le respect or l’obéissance. Son autorité
est limitée par la loi, dont il est le sujet;
il tient Iu supréme puissance legislative con-
jointcment avcc lcs (lc'ux cliambres (In par-
]cmcnt, et chucune (1e ces lrois branches
opera salu‘iuirement l'tino sur l’iiutre, se
respectunt nmluellement pour se concilicr
1e respect general.
LA (IIIAMBRE nus PAIRS
est compose-e on do l’ancicnnc noblesse ,
qtiuliiiéc par lit nuisszince , [Mr les wrrtus ct
par la /)/'0,U/‘13;’td‘( celte nohlessc a liérité (le
ses ancéires (lo l‘amour (le la constitution,
qu’elle jiire dc déi‘ci’idrw) , ou (i’liomznes pris
(Ii-ms l’église , lu robe, la marine on l’armée,
(:t élevés £1 celto liiiute dignilé par le sou-
Vt‘l‘;1in 7 par lcul' 1mm, leurs l’ulens, leur
\‘zileur on lein's services sigualés.
LA 4:11AM]: nu n25 (toniMUan

(ext clioisie par la Q‘I‘EllNlC nizisse (lo fi‘ancj-
uv‘uoncicrs {ccux-la‘i seuls qui Ont line voix'

aux elections , parce quc eux seuls ont
despropric’tés) (lans les comtés , les cite’s et
les bourgs du royaume, suivunt les formes
établies par l’usage ou les cl‘iartes particu-
lieres. Tout lionime pent siéger '(lans la
chambre des communes, pourvu que sa
conduite s’oit irrfinvc/zable, qu’il ait des la-
Zens qui puissent étre utiles 51 la patrie , et
qu’il ait unc propridtc’. Les membres des
communes veillent sur le bonlienr général.
Cost 51 cette excelleute constitution que
nous devons notre bonheur. Voyez conune

1a prospérité nationale fuit (les progres .'

voyez la dette publique diminuer par un'

systeme d’éconoinic .' voyez le revenu aug—
menter , non par de non velles impositions ,
mais bien par les effets de la Fe'licité gene'—
rale‘.’ voyez le commerce doublé et augmen—
tant encore! voyez nos vuisseanx par —t0ut
'ofi les vents soufflent, et 01‘1 il y a des Hots
pour les porter! voyez tout cola, et com-
parez l’état actuel de l’Anglet‘erre avec celui
de la France!
Urz Anglaz’s

N O 'U V E L L E 8.
Paris, 51 211615.

La journée :1 (516' plus calme ct plus tran~
quille qu’on n’osoit l'tspérer, apres (les se~
couss'as si vives et si répétées. Fatiguée de
la continuité de ses séances, l’assemblée na-
tionale s’est livrrie an repos : (les-lors le
peuple a cessé cl’étre agile; il est retourné
£1 ses uteliors et a repris ses travaux. :— Un
silence mornc ct lugubre régne duns le cha-
teau. Les mgustes ouptifs sont seuls avec
la douleur. Le monarque, dont le coeur étoit
digne de ti'ouver un ami an sein (le l'adversité,
a vu (irraclier de ses bras celui qui , (lepuis
trois ans , lui fll(l0lt £1 supporter le pad; do
505 nlézlllcul's. M. (le Brisstic a été conduit
mercredi it Orleans. Le peuplc , qui est
pair-tout, et qui par-tout est l’éroce , accom~
pzignoit su voitufl: avec des liuées 3 miiis il
étoit trop profondément occapé de la dou—
lenr de son mailre , pour éire sensible 51 (les
outrages pcrsonnels.

,Guerricir irréprochablc ,_ sujet litielle,
ami géuércux , ‘il jouira (lens le fond do so
prison de celte trzunlnillité (pic procure {‘1
un honnéte hommo (lans lcs liars lo témoi-
gnage do so conscience , mndis (pie l’in-
quiétude , couipugne inseparable (lc l’injus-
justice, troublera le sonimeil de ses perse-
cuteurs.— Ccpemlam la. reine étoit ptu‘fuitc-

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ment calme an milieu de l’orage qui bou-
leversoirle clizlteau. Inaccessiblc ii la tor—
rcur, sa grande‘ame sembloit élrangéro aux
})(';l‘.ls que les aulrcs redoutoienl. Jille par-
couroit los (livers appzirtcmens, Ct pormit
(les pai'oli-s (le consolai'ion aux lirlclles scr-
Vitoui s du roi qui Fondoiem tons en lurines.
Elle rovonoit cnsuilo £1 scs cnfans, elle leur
prodiguoil ses caresses, ellc lcs pressoit
Comm: son sein, Cl. en voyzmt couler leurs
pleurs , clle s’cl‘l‘lorrgoit do cuclwr son éino—
tion , aliu do no point augmenter leur (lou-
1‘31”“.

People trop coupziblo, pouple ingrat , si
tu couiioissois lo cooiir cL lcs sentirnens dc
ceux quo lll outrages, tu Versorois dos lar—
mcs (l.: sang 5111' [4:35 crimes, or [u croirois
no pouvoir on verser assez pour mériter ton
pardon. Le désespoir armeroit ton bras con-
Iro ceux. . . . . muis no poursun'ons pas Cull‘e
idéc (pi’on enromlra fucilemcnt, et qu'il sc-
roit plus qu’inulilo d’exprimer; our lo pou-
ple no lit point les écrits (Ini pourroient en-
lin l'aire Lomln'r dc ses youx lo funcste ban—
(lczui qui les couvre, tundis qu’il rcgoit ave-o
avidit} los bruits perlide's ct mensongers que
seman avec adrossc dos homiues pervers
(111i mettent sprout sa crédulité, pour assu-
ror lo succbs (lo leurs criininels projets.

—— Le ministre des affaires éLrangéres
prosse viveinont Bl. Lukncr d’entrer enlin
sur lo lérritoiro onnomi avec line force im-
posan'rc. fatigué (lo 505 lettres et (lo 505
Courricrs _, on assure que oe général llll
a rilpoua'lu awe humour, en ajoulant qu‘il
s‘oroEt iziipriissi'ulc (lo songur it la guerro of-
lonkiwa, Iant qua o solzlat no seroit pas
soumis ii l4! discipline otéi la subordination.

—— M. (l’Orléims est cnlin paijti, il y a
(1:1 Jl‘lllAS jours , pour l’armée (lu Nortl. NI.
Doriuson . mziréolial-do-camp , counu par scs
liaisons iiil‘imes uvuc CU prince, \ricnt de
purlir pour coll-g: do midi.

— l,.’.u‘ré!: (l'=.>.‘;cliisi0i1 a ('tLé porié, aux
jicoliius , oonlrw ll. lioclianlicau lils. I‘ioiis
rcnrlrons rim-ruin oomph: (lu Vacurme qu’il

y a on 3100 supr.
,.W_

3111' qzm’r/mui‘ alt/cm do In Malice.

De méme qu’on Yoit so, rallwntir le cours
mp‘ulo wt afl'rivant (l’un lorront, lorsqu’il u
ronwrsé tons lus Obstacles qui s’ormosoionl £1

son passage, ziinsi l'assemblée nationale fait
par (légréssucvéilorle czilmeaux iiiouvemens

inlpétucux ct torribles qu’cllc aYOiL imprimés

a ses (liélibérations. Entrainés nous - mémes
.,

pur lolonnante vitesse (lo sa niarclic , nous

n avons pu nous zirrctor sur quelques Objets

quo nous allons rappelcr (‘1 nos lecicurs.

—— Le. rcnvoi, (iu coniilé (:liplou'iaiiqug ,
d’uno lctlro (lu (lépartenmnt Llu Var, qui up-
prend qu’une frégato napolltaine at yiolé le
(lroit des gens en poursuivant un corsaire
algérien jusque clans un port frangais; une
dépuLaLion do Szivoyurds , raids/w 31 Paris ,
et qui ont compensé par une déclainzition
pouipeusc contra lent“ souverain, lu modi-
ciLé dc leur clon patriotique; rrois gardas (lu
roi, qui, se cliargeant du 1'0le inli’iine de
LlélaLcurs , soul Venus accuser los chefs d’un
corps dont ils avoicnt éié expulsés; M. His-
ton , (létlanseiir‘ (il'iiciciix do M. Lamouc , (lé—
clurdnt m'oir ziclicté ct fail: biiilci' les mo-
nioircs (lont il avoit été qucstion; 06 AI. Ris-
ton, reuvoyé do la barre par un parri qui
doniine l'iissenil)l«ée naiionule , par uu parti
qui étoit furicux (ls n’avoir pu trou-
vcr dos coupablos, (lans une affairs sur la-
quelle liziquc déposition jettoit une nouvelle
lumiérc; Lcls sout los principaux fails que
nous avions £1 rdppelcr 2‘1 no.» lcctours : joiv
goons-y cependunt lél lettre atlresséc mer-
credi matin £1 l’assemblée nationzile , par M.
Potion. kin voici qiiulqucs traits:

« Je \ous pric , Monsieur l: président,
(lo préscnte; £1 Ll’usseinblée nationals le
compte de ce qui s’cst paSsé (lans Paris.
L'imérét ct Li curiosilé, lea (lz'sir do présen-
ter leurs liomiiizigus au corps legislaril’, out
réuni um: Fouls (lo ciLoyons aux Tuilcrics.
— Tout a n tenli (lo cut air l‘diueux qui ré-
jouiL lcs patrioies el. [sit tremblcr lulll‘b en—
ncmis. U/z rumbloiz voir la [zchuu (In pre-
mir'rjour (Id In I'dvohzu‘iuz. >3

—— Quel beau spooluclc on «Usi- qua celui
ou l’on vit une populace efr'rénee LléClllI‘CI‘
los caulavrcs (le_ Brl‘Llllc‘l‘, (Les Foulon, en
pariuser lcs lambeaiux sunglaus , or its 1mi-
no' dons Ioutes 1:5 rubs do la capilule, en
poussant dcs cris al‘fruuxl Tol cst la jour
(lonl: M. Pélion aimc ii rdpprlcr lm souvenir
(Lu people; jour abominable, qui fut timoin
(los crimes Clont' l‘iinprcssion n’a pu (:ch ef-
Fad-c par 105 crimes plus époumniablcs en—
cow, qui ont rcmln lit nation frangeiiso en
liorrcur {L loutcs lc‘S autrcs millions .' Fort
lwurousemcnt nous n’uvons point en ll (lou—
leur (l'nvoir encoru unc fois sous los yeux.
l1: tableau rles premiers joms (la la rholu—
tion; (it l’on doit s’applautlir (pm la phrase
rial/gercusc (le lVl. lr’érion llillll point: coniri-
bué , cc qui efit éLé 00mm 5011 intnnlion sans

 

 (6123

doutc , $1 donner de la justesse 51 521 com-
paruison.
w"
ssmamfirmmrorm {:1 EGISLATIVE.
86:17ch (/1; mmrrcdi 50 mai 1792.

Apr‘es no long rapport (le M. Gerisonné
sur la police dc si‘iruté , rapport important
par lcs suitw- ('pi‘il doit ztvoir, et que nous
t‘crons connoiu. Ilemuin, plusieurs mcn’zlu‘es
Ont proposé dc Suspemlrc la Seance pcntlant
la nuit. (ll étoit onze heuros (lu Sofr. ) Mas—
sieurs , s‘e’crie M. Moutuud, 16119011135121 (pic
vous n’avez point encore terminé les objpts
importans qui appellent votre sollicitude.
Nloutn'lorin , Bertrand, Duport ne sont pus
jugés. Et les suissesl et les soixunte mille
cocardes blanchcs faites au Palais-I’toydl 1....
L’assemblée néanmoins suspend la séauce.

560.2106 1le jcudi 51 flmi 1792.

Dans une dos séances précédcutes ., l‘as-
scmblée :Ivoit oralonué l’impression (171111
rapport sur la suppressioi'i des corsaires.
XVI. limeri a dcmandé la parole pour faire
connoitre un ordre (111 mi de Hongrie , qui
s’accorde parfuitement avec ce rapport. ll
11 cliurgé les gouverneurs (les Pays—Bas de
l‘uire respecter, clans le port (‘t'Ostcntle ,
«- tout navire .‘rangais qui ne sera point do
gout-re _, et» (pii ne portcra point do muni-
tions pour 1:15 troupes. ll déclare (pi’il es-
pcrc (le 1.1 part des angais la récip’rocité
ct l.1 liberté muluellc (lu commerce. »

M. Pétion écrit (le nouveau 1‘1 l’asseiublée
pOur lui'rendre compte de ce qui s’estpassé
dam, la capitalc.

{C Le (ltécrut sur lc licenciement (le la garde
du roi u 611% oxéculé suns tlil‘iiculté, sans
(:véaioiuous l‘tlclieux. Le peuple y a assisté
en grand nontlfl‘t); tout s’est passé tranquil—
lemeut. Duns le meme moment s’est opél‘é
le liconcieluont des gardes (las ports de la
Calutale. ll S‘L‘St nuanil‘csté qufllques inquié-
tutlcs sur la renoliérissemcnt tlu puin; mais
[us ,7]1(//w:1'1't’m/.t , 911/ out [our/10' [cum 85/16—
ijmzcm‘ ([0 cc citc' {Est-il ricu (le plus per—
lide que ces inculpations, vagues clans l’ex-
pression , umis 'tres—cluires pour le peuple I),
serout encore (léjoués , et les esprits se tran-
quilliscront, par cotte sculc Iélloxion, que
le pain est 1‘1 Ixmillour 111arc11é £1 Paris que
duns tout le rcstc nu. royaume. a)

.z.u:.._.. 1.4

m

Le ministre des ntf‘uires él'mngéres est
venu donuur couunissuuco 1‘1 l‘usseuil'im (l6
la réponse du roi (l‘Auuleterre i1 111 note of-
ficiclle (1119 lo roi (la France lui uvoit l‘uit
remettrc , pour lui l‘zairc connoitre lit rléclu—
ration do gum-re tum; nu roi (le lilongt‘ic. ll
parolt, d’uprés cctte répouse , que l’An—
gleterro rustern- neutrc , pro [cup/1011?. Nous
l'd (lonncrons dams un (.lc nos plus lll‘OCll’leS
numeros. '

A Cuttc réponse (lu roi d‘Anglctcrrc étoit
jointe uue proclamation royalc, qui u été
faite 2‘1 Lontlrcs In 2.5 mui. '

a 8:1 majeste, (1e l’avis do son conseil,
intertlir:, par la préscnte proclamationroya-
lc, ‘1 scs sujets Loutes leltres (lo luzuque
pour uruicr on course, contra aucuus 'éiats
{unis (le szt nmjesté, ct de lnire (lommnge 5‘1
leurs sujcts, en les attaquant ‘ou troubltlnt
leur commerce.

2) L21 susdite prohibition s’étend 2‘1 toutes’
lettres de marque prises antérieuremcnt 51
la présente proclamation qui scra ox/acutéo
sous peine tle restitution dc prises , dc sa—
tisfaction entit‘u‘e , 0t sOus peine d‘encourir
la disgrace (le 511 majosté, ct (l‘otre puni sui-
rant les rogles (le In severe justice.

M. Amclot écrit epic lu cuisso do l’oxtrnor-
(lintu‘re est aux ubois , (p.1’il il‘y restc lileine
pus ciuq millions. ll pressc l’assomblée d’or—
(lonncr qu‘on accélorc L1 l'abricution (lcs pc-
tits HSSISHLHS.

L‘assenibloc n‘cst plus permanente.

#—

LIVRE NOUVEAU.

JIM/Incl (ch burcaux ([0 pair at ([5 jurispru—
dence C/Lal'z'ta/I/e .. canto/Mun: day i/zslrmr-
lz‘ons at [a solution. (It: [Ital/coup (ZU (/1105—
l'z'uILJ relative; aux bur-smut“ (z'c flaky, 011.51:
fiwzctions (/cs membrcs {/ui lcs compose/1r,
1‘; [car caraolérc, ct aux (lCtL’S (/1/1' .16 pa:-
5011 t (la/Ls cos bureau): , awe mzc [ab/e dos
nzatii'i‘cs, par ordrc (Ll/2/za/u51il/1m. Par (/11.
alwieIL (mount, mend/r0 (l’u/L bureau ([0
pair. A Paris , (‘7!th Knapen , Iz‘lzrzzirc-
i/Il/u‘inzuur, (11/. [ms (/11 72011.1, .Stzilzt—flfl‘c/Lcl.
Prim, 50 sous, bros/1a".

Cet ouvragc , recommandultle par sa clurté
et sa precision , scru do la plus grande uti—
lite pour les membres (les bureaux (le paix,
et pour les citoyens qui veulcnt evitcr dcs
PFOCCS.

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1 A r, , . , 1 . . . . .
1, -1son/umtm t/t ce Journal , quz parozt tous les Jam, est de 5:1 liv.pour Parts ,6; 56 11v. pour la
1 row/we , poi: (mm. L: Bureau est rue neuve Sainthugustin, 110‘th dz [(1 Correspoudance.