xt7n2z12rs6d https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7n2z12rs6d/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1811 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1811 1792-05-06 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1797  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 06 May 1792 text Journal Général de France, 06 May 1792 1792 1792-05-06 2023 true xt7n2z12rs6d section xt7n2z12rs6d t le
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JOURNAL
D E F R

GENERAL
A'NCE.

 

 

 

 

Du Dimanc/zc

6 Mai 1792.

 

 

POLITIQUE.

NOUS sommes obligés de‘remettre £1 de-
main nos nouvelles de Londres , et nous
nous contenterons , pour le présent , de
dire que la chambre des communes a dé-
cidé la question sur la traite des négres.

a Aprés l’année 1796, 1e trafic que font.
a) les sujets de sa majesté Britannique, sur
a; les Cotes d'Afrique , cessera dans tous 565
n points. >>

 

11 est e’tonnant qu’une grande partie de
l’assemblée nationale ait fait éclater des mur-
mures, au moment Oil 16 minislre; des af—
faires étrangéres a dit que le plan avoit été
concerté pour allumer et étendre partout en
méme temps le feu de l’insurrection: com-
me si ce plan du ministre n’étoit pas fondé
sur la redaction du décret qui déclare la
guerre 2111' mi de Hongrie et de Bohéme!
On a jugé que c’e’toit une insigne mal—adresse,
puisqu’on avoit été battu, de publier des
Vues aussi odieuses , aussi indignes d’une
nation qui se dit brave , loyale et génc’reu-
se. Mais il falloit que M. Dumourier justi—
lidt les ordres l‘éltél‘és qu’il avoit do/nnés pour
l’attaqne , quoiqu’il 5m parfaitement que
rien n'étoit prét pour en assurcr 1e succés
par les voies ordinaires. Il falloit répondre
aux lettres du mayéchal Rocliambau , let-
tres d’aprés lesquelles on devoit fail-e cou-
per la téte au ministre, si, pour se discul-
per , i1 n’cfit allégué qu’on comptoit moins
sur la force des armes , que sur les moyens
de seduction qu’on avoit mis en avant. On
verz-a dans la lettre suivante ceux qu’a oppo-
sés le général Beaulieu.

Zlflorzs, [e 2 mai.

La nouvelle de la déclaration de guerre

étoit 1‘1 peine arrivée ici, que des émissaires
de votre gouvernement out répandu l’avr-
gent é ploines mains; ils avoient une liste
01‘1 ils inscrivoient ceux qui étoient décidés
é se rangervdu parti des Frangais. Le géné-
ral Beaulieu en a été prévenu. Loin do 5’}?
opposer , il a fait grossir la liste de tous ceux
dont il connoissoit l’attachement pour la.
maison d’Autriche. Au moment ou il a su.
parses espions quc les Franmis marchoicnt
contre la ville , il a rassemblé la commune ,
ct a elit : \

Messieurs, plusieurs habitans, gagnés 31
force d’argent, out promis d’appuycf l’en-
nemi. Les Frangais out des inlelligunces ici:
je le sais , ct vous lo savea aussi: Ils mar~
client contre cette ville; je snis instruit de
leurs mouvemens, plusicurs d'entre vous le
sont aussi. Je ne les uttendrai point, je vais
au-devant d’eux; muis je laissc ici 15uul10111-
mes qui tourneronl: centre vous lcs canons qui
sont sur les palissades , si V0115 tentez dc tra-
hir votre légitime souverain. Mes mines sont:
armées, et la ville sera saccagée er incen-
die’e dans un moment. Vous connoissez trop
bien vos intérél's pour forcer le ministr'e (l’un,
prince qui vous aimc , d’avoir rCCOurs 2'1
d’aussi cruelles exlr‘én‘iilés.

Tous ceux qui éloient présens, répondi~
rent que s’il y avoit des trailres pzu‘mi cux,
ils étoient en petitnombre, et que lil mujeure
partie des habitans , étoit préte 2‘1 very-r son
sang pour donner au souveruin (les prcnves (le
lcur lide’lité et de leur attachement. Aussi ,
A son retour dans la ville , lo généml Beau-
lieu fut recu au milieu des apluudissemcns
et des cris de joie.

Le général qui commande dams Tournai
a term a pen prés Ia méme conduize. Su—
chant qu’on avoit menagé des inlclligi-mces
dans la ville ,p i1 en est sorti avec toutes 505

 
  
 
 
 
 
   
    
  
   
    
  
 
   
   
  
 
 
   
   
    

    

iii:

[1H
ii“

 

 

 

troupes. Ayant appris , trois heures aprés ,
que les habitans n’avoicnt fait aucun mou-
Vement, il est rentré, et a envoyé M. de
'VVogc-isang, it 1a této de 1500 hommes , au-
dcvunt dos Frangais.

Des lettres do Nico portent quc Ie roi
de Sarduigne Vient cniin do so prononcm‘.
Ii a donné ordre dc faire sortir M. (io‘Se-
mOnviHc d’AL-‘txandi‘ie , et lui a Fair défon-

dre dc roster dans ses états. On attend , 2‘1 .

Nice, huit £1 dix milie hommes, qui doi—
vent y débarquer , et 1’on ne craint point
‘ d’assuror quo lo roi commandera, on per-
sonnc ., uno arméc de vingt-cinq 2‘1 trento
miile liomnics.

On écrit do Vorsois, que dos gardes na-
tionuux étnnt allés 5i Copper, sur le torri"
toire do in Suisse, on uniformc national, or
avoc dos cocurdes tricolorcs, piusieurs ha-
bituns lrmr dmnum oz‘cnt co qu’ils vouloient.
:— Nous venous nous divertir ici. — 011 y
consent; muis quittez uupuruvant vos habits
et vos cocardos ; car notro gouvornement
défend d’cn porter. Les jounies voiontaires
s’y rufuséront, et entrérent dans un caba-
ret. Iis parioiont (18 la servitude de la Suisse,
lorsque tout-ét—coup on sonne le tocsin sur
eux. 150 hubitans se réunissent , suisissent
nos gar-dos nationaux ', et les renvoyent, au
bout do deux jours, aprés [es avoir nourris
an pain at 2‘1 loan, on 165 avertissunt toute—
fois qu’iis n’on seroient pas quittes 2‘1 si bon
murclié s’ils y revenoient uno seconde fois.

. ,W

Jourdan est rentré dans ies murs d’Avi-
gnon. Cotto ville infortunée qui, aprés taut
do caiaruités commengoit enlin 2'1 respircr,
Va pout-étrc dovenir lo tilédtre do nouvelies
horreurs. On verra par la proclamation sui-
Vante que dos machinations periidos ont
manqué déjéi do trou‘bier L1 trunquiliité pu-

blique.

Proclamation (ZCJ‘ commissaires civil: , (Id/Ju-
[c’s par [e roi [1. x1vigltOlL ct (la/Is [e Comma

Hivr soir , sur les huit houres, un bruit
s’est répandu tout-2i coup dans la Ville , que
dcux volontuircs nationuux ,venoient d’étre
assussinés ; que l’un m’oit été blessé 1‘1 13.
jumbo, quc 1’nutre avoit recu un coup de
coutoau daus lo cété et que lo sung sortoit
de la blossuro it Hots : dos 'méchans zivoient
aussil‘ét coipox-té certo nouvelie dans tous
lcs lioux publics. Déjz‘i l’on disoit qu’il yavoit
1m (:01anth Forum? pour détruirc 105 voiontui~
rcs uationaux. Un hommo bien connu par!

  

(506)

,mmm-MWW.WW .MMM

des caiomnios, s’est permis d'avancor, dans
une société publique, que le complot étoit
tramé par la municipalité. Dans un promicr
mouvemcnt Ies volontaires nationaux vou—
ioicut prendre Ies armos, ils demundoient
que la générule fut buttue. _

Iiifopniés do cevqui so débitoit , nous en
fumes aiarmés. Emit-cc ainsi que dovoionc
élro récomponsés lo zéde et les bonncs in-
tentions dc nos braves Proms (i'armes ? ([uclio
ingrutitudo ! assassiner dos hommos dont ics
jOurs sont consucrés it in défenso do In putris,
au souticn do In constitution, dos hommcs ii
qui los citoyens dams oette viilc doivont leur
sécux‘ité, an miiicu dos inquiétudes quo ios
rnui~iutcutionnés ne cossont do suscitor.

Nous courfimes £1 la maison commune ,
nous alle‘imes e‘il’hépitul , on You disoit que
lo plus blessé avoit été porté. Avcc nous
étoiont ies ofzicicrs utunicipaux, les com—
maudaus et piusieurs officiers dos butuil-
ions do volontuires nationqu et des trou-
pes do ligne , dos chirurgiens et grand nom-
brc d’aulres personnes , taut citoycns que
soldats. Quolle fut noire surprise I [05 dcux
[Jesse's se réduisoient £1 un soul homme qui
n’avoit (molt/lo blcssm'e; l’une dos guétl‘os
noires dont i1 étoit chuussé étoit déchiréo ,
coil n'avoit £1 1a jumbo qu’une cicatrice tres-
légére , que les chirurgiens out attesté avoir
flu moins six jours. Cet homme, en hu-
bit (16 garde national, ou de dessein promé—
dité, ou ivre , étoit tombé au coin d’une
borne ; quatre personnes 1’av0ient ramassé ,
et soit qu’il out fuit lui—méme Ia fable des
prétenducs blessures , soit qu’ciie out élé
imaginée par ses porteurs, elio s‘étoit accré-
ditée , et en un instant olle avoit pris 1e ca-
ractére d’une Fataie vérité.

Citoyens, voiontaires nationaux, troupes
deligne , reconnoissez dans ce trait les ma-
noeuvres pratiquées pour vous divisor on

‘Txour vous surprcndre. C’ost la nuit qu'on

choisit pour répandre une nonvcile alar—
mante; c'est la sonsibilité dos yolontairos
nutionaux qu'on affectc. Vouloit-on égarer
leurs coups dons les ténébrcs? on si leur
sagesse los retenoit , espéroit—on sefuire une
occasion d’appoiier 51 leur secours des gens
armés qui so scroient présentés sons le nom
de l’arméo de Marseille, lorsque cetto ar-
mée so dissipe , conformémeut aux ordres
du département des Bouches-du-I‘ihono P

Soyons sur nos gardes , sur—Iout restons
unis; l’union feiit lo désespoir dos niéchans )
mais elle assure l’ordro publics

 
 
  
  
 
 
  
 
  
 
  
  
  
  
  
  
   
 
   
 
  
  
 
  
  
 
  
   
  
  
 
  
  
 
  
   
 
  
 
   
  
 
 
  
  
 
  
  
 
 
 
  
 
 
  
  
  
 

 

 

 

 

   

us;
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A Avignon , 'le 22 avrll 1792 , Pan 4‘3 do
Ia liberté.
Les (mmm'smiros cz'vi/J (id/June’s par [e mi.
Sig/26, CHAMPION, BEAURECAHD.

Par menial/rs [as commimircx.

 

EIEL A N G E S.
M. do Villctte, ce pcnscur profond , sen-
‘tant la difficulté qu’il y a a fail-e parvenir
en Allemagne des exemplaircs de nos bro-
chures incendiaires, et de mus ces poisons
typograplxiquos, dont les cllel's prudens (l6
l’hcureuse gormanie veulent préscrver les
tétes de leurs penplcs, vieut de proposer
un moycn de leur faire parvenir 0es bro“
chures , sans craindie la surveillance des
douanes , ni le CleOS (les voitures publiques.
« Je YOUdI‘OiS , dit-il, que l’on fit une quan-
tité cousidérable de petits ballons ; je vou-
drois qu’on les placdt le long (les l'rontit‘eres ,
et qu’au premier vent favorable, on les lan-
9m sur le pays ennemi, de. la manii‘ere sui-
vante. Une corde , altachée a l’ae’rostat,
soutiendroit un cerceau, lequel , placé ho-
risontalement, souléveroit, a (lifférens points
do 521 circonférence , différens petits paquets
(lo brochures suspendues par autant de fi-
Celles. (Que d'esprit, M. de Villette l) A
chaque licelle scroit collée une niéclie plus
ou moins longue , qui brfileroit plus ou moins
de temps, ct liniroit par rompre la liCello
(charmant, NI. do Villctte l); ce qui deta—
cheroit , par intervalle , tantL‘It les (lroits (le
lilionune, tanlot la constitution , ici la ré-
forme du clvrsé , la la suppression dos mo»
1163, plus loin cello de la foodalité, enlin
culle de la noblcsse. (Oh! di\'ir1,M. do Vil-
lette !) Un piocédé aussi Jim/Me, ajoutc-t-il
avec bonhommie , SBIHUI‘Ult ces fouilles on et
la , dans les campagnes gvrmaniques, jus-
qu’a Ce qu‘un bon‘paysan les ramasszlt, etc.
etc. .. . . (rle—lz‘a. sans dome s'ensuivroit la sainte
insurrection, NI. (l6 \‘illettej
Il faut convenir qu’on n’a pas plus (l'es-
prit que ca. . . . . Nous laissons nos lecreurs
apprécier 1e dégré do talent qu’a 1“. de Vil-
lette en mécanique , en physique, etc. Pour
nous, nous l‘avoueions , nous sommes cn—
chantés (les progrés qun font tous l‘s jours
sa ruison et son Carma 0n .' c’usz IHL [xiv/L joli
sujet que AI. do "."illettel
Paris.
Quatre (léputés s’étoivut transportés chez
NI. Duranthon, H1lni.»ll“f (le la justice , pour
lui dénonccr l'ami du rsuple. Apies l’avoir

($07)

 

lu. le ministre a répondu qu’il étolt étonné
(pron lul proposdt dc porter alteinte 51 la
liberté dc la prose ; que d’aillenrs , aux
jacobins , c'cJ‘ (Vi/(411.? (/u fancy/bide fizz/1'0—
Ila/c , 121 majoriI/x «g-niendoit ions lcs iours
do clioscs plus loner“... (ionmw s’il falloit
tolérer lcs liriéautls , pan .. gum n’ose , on
qu'on no pent puuir lcs assassins ct les :6;
gicldesl Du rostc , la lIOIliJ,L1H’ prosénitum
de l'asscuiblée est menacée d’unc procliaiz‘ie
dissolution. L’on recueille los mmx dos ci-
toyens, (lans mums les sections , (t l'ou c”-
pere que la majotité sera pour la (lestruc-
tion des société-a (lélibérautes.

Les Factieux rcdoublent lcurs efforts cri-
minels. Il semble qu‘avant do périr ils veuil-
lent immoler les plus illusn‘es victimes. Le
crime se montre avec unc nouvelle audace:
on préche le régicide (lans les grouppes ,
et pent-étre, sans II: 26:16 , sans les disposi-
tions connues do la garde nationale, le (lor—
nier des attentas seroit déja commis, et l'on
anroit empoisonné a jamais le bonlieur qu’es-
pérent encore quelques Francais.

—M. Lukner commandera l’armée (lo
M. Rochambeau, et M. Destaing cello do
DI. Lukner.

WV
ESEMBLI‘ILE-NATION AI. E-LE‘G-LSLATH’E.

Se’ance extraordinaire a’u pend/rd! .roir .5,
mai 1792.

Aprés avoir recu quelques dons patriotb
ques , l’assemblée renvoie au comité d: 111.-
gislation, un projet d’adresse 2‘1 l‘arnvée ,
In par un de ses membres; ello abolit 1e,
réglemcnt militaire fait par M. Narbonne;
ello décréte ensuite qu’il sera payé annual-
lcment 1200 liv. £1 chacun dos deux enfims
jumeaux, qui ont été conliés a M. David ,
peintre , dont 1e patriotisme eclipse Ies ta~
lens.

Seance (In mmch 5 mai 1792.

Aprés un rapport sur l'augmemarion des
gardes nationales, on adopte les disposiv
tions suivantes:

1°. Alin do compléterle nomlu‘e des gar-
(les nationales pour lesquels (les nouveuux
fonds ont été proposés (lans lo tableau dos
(Npenses do 1792, il scra Ievd 31 nouveaux
bal'ziillous de gartlcs natiouales.

2°. Alin do comple’ter les 74 bataillons
(léjz‘i exfstans, il scra fait une nouvellc le—
vée (10 16724 homiues, qui seront répartis
entre ces 74 butuillons,

 
 
  
  
   
  
    
 
    
  
 
   
   
   
  
   
 
 
 
 
 
   
   
  
 
   
  
   
 
   
   
 
   
     
  
  
    
   
   
 
    
 
  
  

  

5“. Il sera 2‘1 cet effet ouvert dans oliaque
municipalité un nouveau registre d’inscrip-
tiOn volontaire. Les municipalités enver—
rout, cheque mois , un extrait sommaire
de ces inscriptions, aux directoires de de-
partemeut, par l’intermécliaire des districts.
Les départem ‘ns feront passer ces états au
ministre , qui remettra a l’assemblée un ré-
sumé ge’néral des inscriptions faites dans le
royaume.

Le ministre de l’i‘ntérieur adresse a l'as-
semblée des pieces relatives aux troubles
d’Avignon. Les commissaires civils ésrivent
que le feu de la discorde n’est pas encore
e’teint dans ce malheureux pays..... On de-
mande 1e renvoi des pieces au comité. Tout
1e cOté droit se léve, avec des marques d’in«
dignation. Il (lemande que le ministre soit
mandé sur-le-champ , pour rendre compte
(les mcsures qu'il a prises relativement aux
prisonniers.... On decide qu’il sera entendu
(lans'les vingt-quatre heures.

M. de Grave fait passer les dépéches qu’il
a regues de M. Lafayette. Le général donne
(le grands éloges aM. Narbonne. Voici l’ex-
trait de sa lettre.

Givet, la 2 Mai.

J’airegu les nouvelles instructions 1e 24
au soir ; ce changement subit a nécessité
les plus grands efforts; il Falloit transpor-
ter mon armée a Givet; il Falloit lui faire
faire 561ieues. 58 pieces de canon furent
prétes dans 24 heures : on réunit (les che-
Vaux , nous nous procurémes ce dont nous
avions absolument besoin; 1e 26 , je fis par-
tir, sous les ordres de M. (le Narbonne,
l’zu‘tillerie , tr-wis compagnies d’Auxonne
(suit' la nomenclature (les troupes). Vous
m’aviez ordonné d’étre a Givet le 50. ll
falloit (pie cette armée fit une route de 56
lienes , par un chemin qui n’étoit pas pré-
pat-é , avec une clxalenr extraordinaire , et
cela clans l’intervalle do cinq jours. Il fal-
loit 1a réuuion de l’activité des ofliciers gé—
néraux , 10 mile (1e tous les citoyens , et l’ar-
dour (les troupes.

Le reste (les troupes s’est rassemblé le
mémo four ; leur t" .ique et leurs privations
ne paroissoient affllo. . Tue moi. (l'Vivement
applaudi.)

l ~ :9, nos patrouilles poussérent celles

(les cumuluis; le 50, M...” Colonel, prit 16

me 53W .. .wra.

 

($08)

poste de Bouvine, a moitié chemin de NaJ
mur. M. de Gouvion s’y élablit le lende-
rnain , avec 5000 hommes. Ce fut alors que
fappris que les armées de MM. Dillon et
Biron s’étoient repliées sur Lille et Valen-
ciennes. J’ai appris aussi la conduite tenue
a l'égard des prisonniers ; elle demande une
vengeance éclatunte, non pour l’eunerni ,
mais pour l’arnie'e fraugaise entiére. (Ap—
pl'dudi. )

De braves soldats ré )ugneront toujours'
a se battre, si le sort do lleurs ennemis vaun-
cus éLoit livré a des cannibales. Je manque
de beaucoup de chose-s nécessaires. ——- 'Mon
ayant-garde est toujours a Bouvine. ——-Les
Cltoyens se sont par— tout empressés a se-
conder l’ardeur des troupes. —-— Applaudi.
— L’impression.’ — Elle est décrétée. Nean-
moins 1e ministre rendra compte aupara-
ravant, de ce qui s’est passé a Lille.

On décide qu’il ne sera pas envoyé de
commissaires a Lille.

M. Francais de Nantes afifini son rapport;
sur les troubles intérieurs, et lu un projet do
décret dirige’ contre les prétres.

En préchant contre le fanatisme et l’in-_’
tolérance,‘0n ne s’est jamais inontré aussi
intolérant, aussi persecuteur.

Ce rapport , marqué au coin de l’injustice
et de la barbarie, a été beaucoup applaudi
et ajourné a mardi.

On a encore pronocé l’ajournement d’un
projet de décret sur le mode de simplifier
1a procédure militaire.

 

SPECTACLES.
Dufimai.

ACADIEMIE ROYALE DE MUSIQUE.-
les Prétendu: , coméd-lyrique; et le ballet
de Psyche.

TuéATHE DE LA NATION. Le Dissipateur;
et la Retour du Mari, coméd.

. THEATRE ITALIEN. Raoul, sire (le Créqui,‘
et Phillip/ye et Georgette.

THéArnE FRANgors RUE DE RICHELIEU.l
Charles IX, tragéd. ; et l’Esprz'c dc Contra.
diction , coméd. '

T HEATH}: DE LA Dllc MONTANSIER.‘
Sc'mimmir trag. ; et la: T romperies flnesses
ct szzbtilltu’s dc .M. Patelin l’avocac, op.—
bouff. en 2 actes.

w

L’sflamzcmmt de ce Journal ,. quiparoz‘r toys lesjours, est de 5:) 1iv.pour Paris-,6: 36 liv. pour (it

Freya/ace , For: franc. Le Bureau at rue neuye Saint-Augustin, Ho‘rel dc la Cgrrespondauce.