xt7ngf0mws0k https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7ngf0mws0k/data/mets.xml  France  1800-02-08 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Nonidi 19 Pluviôse, an VI [8 Februrary 1800] text Le Publiciste, Nonidi 19 Pluviôse, an VI [8 Februrary 1800] 1800 1800-02-08 2023 true xt7ngf0mws0k section xt7ngf0mws0k :11ang4,
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LE‘PU311CISTE.'AK

NONIDI 19 Pluviése, an VIII.

Le priz‘ de l’abonnemeut du PunLidts'rE est do 13 fr
50 cent. pour trOz's 112013, 26fl. pout six mois, 6’ 50/12
pour l année.

Les [air 6’. arretés do: consuls 3011: impnmés terluelle-
men: 6’ délivrés aux souscripteum sans augmentation de

prix.

Les lem‘es 6’ [as abuzz/lemons doivent é’tre adressés , franc
dc port, au re'dacleur du PUBLICISTE , me 1165 [Moi/Lemur,
n”. 425, 6111113 dc: 21101115123 , (‘1 Paris.
”m
I T A L I E.
De 77611153, [6 17 janvicr (9.7 nivdse}.

Tl paron, quc le sort dos 61:11.9 vénitiens est uu (his olsieis
qui ont fai'. pailie des darnioies negocialions enlrc los deux
cours impériales. On dit (111 ’clles sont anjouid’hui (1’ accord
sur cc point; a le bruit so renogvelle que le rétahlissemmft
futur dc la république vénitienne est 11119 (163 conditions
auxquelles Paul I". a conscnti 21 fairc retoumcr l’zu'me’e
'russc sur le Rhin.

P R U S S E.
De Berlin, [6 25 janvier ( 5 pluviose).

Le 361161.11 Beurnonville :1 été présente avant— him an roi
par le comte (1A1venslebcn, qui a succedé au comte de
Fenkenstein dans la ministere des relations extéiieures.
L’audicnce a duré plus (1’ 1.1110 heure. ’

A N G LE'T’ E R'B. E.
De Loizdres , [e 50 janvier ( xopluvidse )

La flotle (1e 'I’orbay , renforce'e de 7 nouveaux Vaisseanx,
est sortie pour aller surveillcr les flottes combinées d'e Brest.

Une lettre J'un oflicicr £1 bord de la Perle, frc'gate de sa
majeste', 15c datée clc Minorque le 15 doccmbre , porte:

«Je vous annouce avec plaisir-que le capitaine du I/in-
celo.e$t arrivé cette nuit avec uric prise frangaise cstimée
au moins denx millions sterlings; elle alloit d’Alcxandrio 2'1
’l’oulon, 8c a'voit 1': hard Plusieiirs oflicicrs 8c emplo‘) es de

1 l’arméc d Egypte 11.

Nam. 11 .faut qu i'l y ait beaucoup d’cxagération clans

'l’évaluation do cctte prise; car-dc quoi pourruit étrc com-

posée une telle cargaison?
REPUBLIC)UE FRXNQAISE.
ARMEEDEL’O‘UEST.

Extrait (1’ un rapport (11: gc'ne'ral do brigade Houdelot.
Do 1’ Orient, le 9 pluviose.

Le 5 de cc mois , un bulletin télégraphique transmit

l’ordrc dc fairc reudrc , 1e 6,1e plus de troupes possiblcs £1
Hennclmn ,pour une attaquc combinée pour lo 7. Jo les
ai dirigécs a marches forcécs , pru- terre 8c :1 l’ aide/ (10 char-
1‘cttes.Elles sont 'arrivc'cs le 6 a Henncbon, an 1101111111? de
500 liommes ; lo. 7 , cllcs étoicnt au pointindiqué. Les bri-
gands, au nox‘mnlnc (1?. 9.000, (itoicnt :1 Quislcnee 115 out
éte attaquéa, baltns' , [our qua Hier—général dc Bubry a été
plis,‘ 115 out pcrdu environ 500 11011111103 tués, jete beau-

 

coup de fusils qui ont été casse's. Le capitaine de grena-
diors Dagny e , de la 58" ., s ’est particulierement distit’gué ,
ainsi que le capitainc Lebreton , commandant la place de'
Baud.
Bruno , ge'ne'ral e11 chef, aux hammes égam’s , rassemblés
en armes clans le départemenl du M’orln'han.
Au quanicnghiéreil de Vannes , le 11 pluviése 3118.

Habitans du Morbih: :m, cesscz dc vous laisser tromperpav
l’Angleteire qui \ous afl',ame qm' enleve vos grains 8: vous
clonne en éclzange dos mines parricides , odiéux insti umens.
de tontes vos infoHunes. Quitlcz cclt‘e niisérable Vic que
vous mencz en courant (1.1118 105 Landos 8: vous appauvris—
sant les uns les autrcs. Vous avez cléw'él eprouvé des pcrtes.
sensibles clans quelqnes pr'lils combats, dans dos rcncontrcs,
dc trdupes en marchc; mais , malheui 011x, l’lieme terLihle
do la guerre, de la gucrre dévasltalrice , n’apas ‘oncoresonué

EL vous chefs, séduils p.111 1111 faux intéict ,qucl 0311011
avcz—vons. 1\e préférez—vous pas 1111c vie sure & t1 anqnille,
en abju’rant votre eer 1cm, :1 un touxment pcrpétuel de 01‘ aintcs
& d’incertitndes, suivi de 11011112 8: dc remords, meme Si

, vous parveniez é. vous écllapper?

111111151165 (1’ un Dieu de paix , quand un gouvememcnt:
sage garantit 1:1 liberté de conscience, croyez—vous évitcr
laA colere célesie 8c 1a punilion des 11011111103, Si vous 11’ em-
pechez pas le sang de couler , le sang dc ccs agriculteni‘s
av'eugles qui courent ii leLu‘ pm‘le ?. ArréEcz 1:1 guerre
civile, éolaiiez les esprits , Sc vous aurez elé ministrcs ver-
tueux, bons citchns.

Hommes égarés , rendez les armes dans les clicfs— licux dc
canton , 8c retourlncz cliacun chez vous. Je donnerai des
sauf—conduils a ceux qui auroient des craintes ; mais i1
faut rendre ces armies (1118 10 perfidc étr anger vous a donnécs.
Hétcz-vous; dams quelques jours il ne sera plus tems.

Citoyens , ('[ui ét-os restés fideles it vos devoirs , donnez :11
111:1 voix plus de force , & concourez aver: moi pour arrachei'
1'1 une perto inévitable dos malheureux auxquels il nous
scroit doux dc rcndre le nom’defrcres & dcfrzm: (11's.

Signc', BRUNE.

Le général Bruno a aussi adressé lo 12 (me proclamaliom

al’armée; il lui mmoncc qu ’il va la conduiic pour extei—
miuer les rassemblemens do Furieux 8c dc t1‘a11rcs,& l’in—
vile a s ’abstenir dc- toutc espccc d’ indisciplinc & de vcxé’.
tions. Il recommando aux ofliciers détre les pores 8c les
meillcurs amis dos soldals, 111:11'5 aussi (1e punir Ieurs fautes.

De I’ours, [e 1/1 pluviose.

Des lettres arrivécs ici annoncent une grandee victoire
remportée 5111‘ 105 chonaus dons le Morlnhan

Ils étoient an Hombre (1’ environ 15,000 11011111105, 8c 105
re'publicains n’émient que 6 £1 7 1111116. La cavalcrie 11:111—-
taise s ’est trouvée an plus fort du fen & a beaucoup soul'—
fort. Les dcux aimées c'toient e11 plaine , 8: se sont 1111111105
avec la Plus grande opiuiétrcté, Le fcu a duié 15 1101.105 ,

’ A

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

38': 's’est engage entre Rhodon'et Vannes. Les chouans ont'
Perdu 5 on 4 mille hommes, leur général 8c plusieurs chef's.
A la suite de cette 'victoire, tout ce qu’il y avoit de
clionans dans ce dc’partemcnt a été poussé sur Quiberon ,
ou le général Bruno les tient bloques; il demande (less
troupes pour les y forcer. " - i ,
On attend l’annonce olficiclle (le cette grande nouvellc.
Ab’ordeuux , le'lz pluviéo‘e.

Le bz‘itimcnt [e Vengeur, entré dans notre port, est
arrivé du Cap en 55 jours. Les uouuclles qu’il donne dc Ce
plays ne sont pas rassurantps; la guerre entre 'I‘oussainty‘
'L.ouverture Sc Rigaud ‘pren‘d journellement le caractere le
plus elirayau‘t. Toute cett‘e'colo’nie est en armes. Sa situa-
tion ne peut nianquer dc fixer l’altention du gouv‘crneme'ht.
Les deux‘cliefs de parti protestent egaleiiient 'de leur atta-
cheme‘nt a la niétropole.

De PAR” , [6 i8 plzwidse. ‘

Le premier consul a envoyé au sénat conservateur un
message ainsi concu :

u Le premier consul propose pour la place vacante an
sénat le citoyeu Barthelemi , ancien amba’ssadeur, qui a fait
la paix avec les rois d’Espagne & (lo Prusse » . c

-——- Berthier , frere du ministre de la gucrre , (le retour des
Lords du Plllll] o'uil avoit étéeuvoyé avec une mission , assure
«pie nous y avons une laelle armée. -

‘ —-Ler rejet clu projet de' loi concernant le tribunal (l‘e
cessation , a paru nu événemcnt clans les' circumstances on
nous 8011111105. On a été surpris quc le tribunat aitrenvoyé
au corps législatif , pour y exprimer son voeu, Tliiessé qui
avoit combattu le projet. «Comment >, dit le journal cles
Homnws Libres ,_ un orateur charge do porter le Vmu do;
,trilmuat , a—‘tEil pu porter précise’menl. le vocn contraire?
Voila (ls: ces idées qu’il‘ estdiliicile d’expliquer aux citoyens‘
zles départemens, qui n’ont pas lavfaculte’ de prendre sur les
lieux les vraies raisons de dos pliénomenes. '

—— Nous annongons avec plaisir que le jeune ofl‘icier atta—
clié'au général Lc'feln're , que You a dit avoir e'té rencontré
ck tué par les cliouans, est arrivé hier a Paris , plcin’ dc vie.
ll a apporté scs (lepéches au premier consul. ‘ '

-— La surveillance de l’ex—directeur Bai‘helemy 'est levée.

-——On assure que Carnot est nominé insncctcur—géuéral
‘ rle l’artillerie.

‘ —Ce n’est pas le citoyen Dusaut, Innis Andre 'Durand ,
qui est second secrétaire de la légation cle France 21 Madrid.

—Ou remarque en ce moment, a Paris , un ti‘es— grand
nombre d’individus qui n’y out pas leur iiomicile ordinaire.
Beaucoup d’entre eux Viennent solliciter les nouvelles places
qu’ou va créer clans les cle'partemeus7 - “

Trois caisses (le fusils qui sortoicnt de Paris, out élé saisies;

0n ignore leur destination; la lettre de voilure n’en parle pas.
Le conducteur a été arrété.

—-- Le bureau central a fait saisir une fabrique do faux 1

'timbres. ..
' L’ordre d’arréter Ouvrard n’a nullement été révoqué;
Innis on ne l'a pas tronvé , 8: i1 ne s’est pas jusqu’ici cons-
titué prisonnier. _ _ ’ f

—— La classe (les sciences morales & poliliquesde l’institut
a arrC-té , clans sa Seance d’hier soir, uue listc dc lrois can-
didats , pour remplir la place vacante par la mort rle Caffa—
xclli. A la léte est le citoyenDegéranclo, auteur Lle l’ouvrage
conronué l’année' (lerniere, qui n’a pas 5'0 ans, &' que les

‘ .cr- . . .7 .

mc'tapllisiciens. Les Jeux au'tres canaiclals sent :le eitoyén l
Prévot ( de Gencve ) , 8c 1e citoyen Antoine Lasalle: ‘
——_ Le Poriiqne républicain a tenu avant—hier une séance y
pulillque. Lequinio y a 111 un'fragmcnt d’un voyafz’»re 0'“
Sinsse; Best, une traduction en Vers d’un morceau du'
pod-rue de Palingenes , sous le titre de Conseils ('1 une jeunc
grouse; Leclerc ( deg Vosges ) , .une imitation (l’une élégie

romantics; Piis , quclques épigrammes; Sauvigny , (1‘35
coutcs en vcrs; Cournaud, une imitation en vers (l’une
production de Gray; Masson, un VinorCeau de son Po'ér‘iw
desv [{elvélie/zs; Moreen , artiste de l’Op‘éra , a chauté des
cpuplets faits contre les detracteurs du Portique, par-10
Citoyeu Simon. La séance a été terminée par le Chant diz ‘
combat. - _ - t i ,

—.-Il' ne peut ét’re question de cautionncmcnt clue-pour
'ceux des emplnyés qui 'ont dcs fonds almanier. Ce u’est ’alors
qu’une mesure do prudence , 8c non un projet Pmpre .51
obtenir '50 millions ,‘Comme on l’a di‘t. v ~ ‘ l .i

”Laggarde organisée par le ge’néral Murat est ', sans
contredit , un dcs plus Beauxfcorps de l’Europe. Elle sera
présentée , décatli, aux consuls.

-—- Grouv‘clle , rappell‘é’ dc 'l’ambassade de Copenliag’u‘e 8:
de la Haye , est arrivéa Paris'll n'a pas passé parla I'Iayen
lorsqu’il a su que l’arrété quit lI’y envoyoit , étoit rapporté.

—Le tribunal civil de la Seine‘a déclaré en principe que
la citoyeune Montansiericlevoit étre payée en numéraire de
ce qui rcste (la de l’abandon qu’elle a fait i. la république
clu t/zédtre des Arts : mais quant a la liquidation, le tri-
bunal s'est déclaré incompetent; cc qui renvoie l’aifaire
devant le gouvernemcnt pour étre traitéa d’aprlgs le mode
administratif. '

—-- Les anglais , qni menagoient nos" cotes‘vers Quibef

cote pour l’arinement 8: l’e'quipemcnt des rebellcs ,_ont été.
rPl‘lS par les‘ troupes répnblicaines. '

'—- Le citoyen Otto, nonficau commissaire charge
qu-i conccrnc nos prisonuicrs en Angleterre , est arrivé 5 L0
drcs, lo 5 de ce mois. ‘

1—011 écrit dc Vienne ([ue Tliugut nie so Incler, en au-
cune sorta, du couclavc : il est cepeznlanl sur que le cardinal
Hersant y iuontre plus d’ucliviléqne cl’adresse; les intrigues
sont cn général dirigées par la famille Albini. ,. . '

-—.Il parolt que le bruit de la secondc élcction de Bell-i-
sorm ‘cst fausse. . ‘ ,

V—On mantle do Florence qu’ou s’y attencl a
anpres thl roi (le Sardaign‘e,‘tout—awla— . (lest mmistres
,accrédiies, dc Lnndres, ale-Berlin; 84:,
tersbourg._

de as
“-

 

 
 

 

Au z‘édactenr (In

   
   
 

    

.
:cntent en tu-

Le gouvernement anglais vieut :le (1: am _ k _
ni cut lint la revo-

bunal de l’Europe les liornines & les print,"
‘lutnm (lu 18 brumazre.

‘u ll l'es‘accuse d’avoir recueilli 'le sar
pierre', 8: dc vouloir, 2'1 son cxemple, e
ne/ncns elm/211's, auéanlir toutes les libert. V
l’ordre'souial , 81 iusqu’a la civilisation (1e l"<:

» ll attribue ‘a In naissancc 84: au (léwlunl‘e
tous les mallieunsd‘e la France. 8c ccux dell”

7; Cost 51 l’entier anéantissement dc '
cessinn (le la pain, qui ne sera accordt‘e ,
aprés l’expérience de izmt d’amzées (16 In
majesfé verra régner dc Iizeilieursllrilzc_1jie .

» Le gamut le plus natural fit la plus soli' .

 

wt ln’:ri'"'re d'e RebeSv
' ' . rm lea gouver-

v Jew 'les' religions,

re liuuiaine

. de (3e systéme

 
  
  
 
 
  
 

 

 

rm. 1
rpm limit la con—
” . lance que quand,
Jun:- u: (is crimes, sa

 

‘5 la réalité' St at?

 

moillcurs esprils rogardcnt comma l’un' denos premiers

la stabilitedc ce"clza‘ng.”mcnl , scroi’t lc YéLflbll‘mt‘V'L dcs Baqrboui

de Proper,ce‘,_ou ce poéle célebre lie triomplie (lea armes l

I‘On {out appareillé. Les ballots qufils avoicnt jctés sur la ‘

 iyén l

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8: de
rboll’“

'angliz-is'allr‘essent au people franqais nne

Uzi tel e’vénement aumit écarté‘é. l’instantfiSL/dans tous les tema
ilécarlera lee olis'nr'es 21 In paix i). , , ,

Cet antr- «l’:ccusntion du 18 bmnnaire vient d’étre repete par le
vire-rui d’Irlande dams son (liseours il’uuverture an parlenient.

Tous les pupiers nzinisléricls sont, 2‘1 l’ordinairc , les echos du
mini tere 8; (lo 565 organes. _

Nous ne nous arréteruns pits ii pl'OchX‘ que les hommes &_le5
principes du 18 brumaire ne ressenlblent en men au Pandemonium
8: 2‘1 la doctrine inl‘ernale dc Robespierre. Les actes (lc notre nou-
veau gouvernemcnt, la pacililz.itiou de nos départenieus (le l‘IOLlestgi.
'le's acclam :tiuns unaniiues de‘ la France , l’approbation (1e l’laurope ,
répondrorrt pour nous 51 cc reproche. . . ‘

Muis ces minislres angl'iis qui nous accusent dc vouloxr efx'tm‘nimer
items 125 gouVernemens élnblis; qui nous uttrilmenttlus prxucxpesincou-
ciliables avec la si‘trelé viii l’iudépendanue elc l'Anglctcne,voudroie‘nt—
ils bieu nous dire s’il ”est possible de congevpir une pI‘OVOCilllUN a l?
révolte plus (-lirecte , plus significative , plus permanente qua relic-u?

'« Vous étes épuisés par une longue & sangkinte guerre , 35 par
la plus terrible revolution. Vous aoupirezapres la panx -, vous i avez
‘demandée: .
'Vofre'inilépendance & do votre aneien territoire. Les priucxpes de
votre revolution sont incompatible! avcc vutre bonheuri, comnie
avec la sfireté 84 la tranquillité de vos voisins. La da-nnere crxse
de‘votre révolntion , an lieu do Vous rnmener enlin A la mmmrclile ,

Vans 2 douné une nouvelle constitution fondC-e sur les memes p.iii—.

cipes; l’homme liqui vous l’aizcz cauliée , nous menace ile laiic ai~
mer , de faire rcspecter cos principes , c'est—z‘i-dire d’allermir wette
constitution. Done il est ennemi irréconciliablede tous les anciens
'étziblihemens de l’Europe! ’ ’

» Nous avons pu consentir 2‘1 traiter arec votre constitution (-18
Pan 5, area votre d‘irectoire, parce qu’ils nous prumetmicnt Ia
gax'antie de l’anéantissement pl‘OL‘llhln de la France : niais cc noufii'eau
'gouvernement promet 2‘1 la France 6: 5 l’Europe . llalez:
~Vous de vous joindre ii nous pour le detruire , avant quil sort
dei‘enu plnspl'ort que nous tons ensemble. U12 tel éue’nemrul écar—
(era clans tous les term- [as abslacle: gui s’npposeroie/zt aux nego-
via/ions de paix i). ,

Il‘cst dillicile d’oll‘rir 2‘: on penple qu’on suppose npprimé & sou-
pirmit pour la pgiix, une prime ([8 revoke plus seduisantc. _ .

Elle est officiellement ulferte par un gouvernemcnt qui se glorifie
'd’i‘he le modele 8: le (léfenseur des gmverncmcns réguliers.

On'la propose conlre one constitution nouvelle , que l’on suppose
”avoir éte présentée au‘peuple , 31 la pointe de la bu'ionnette. _

On in propose Contre un lionime que le gouverneznen: britannique,
que le gouvernement d’lrlunde,
les ministres, représentent comme un usurpdteur, qui n’a couquis
le pouroir que par l’aimee, & ,qui ne regne que par ellc.

Puisque le goux'ernement anglzxis est si jaloux de se determiner,
d’aprés l’expérience e! l’évidmzce desftzits , nous allons lui on Liter un
‘gui'répond £1 toutesleS' dc'liances , coinme é toutes les columnies &
a tous les sophismes. .

_Bonziparte vient de faire un véritahle appel an people , & (1e lui
fa're rutilier l’acceptation de la CODSlllUliUU de l’un 8. [l \‘ient de
faire Ce (pie les deposituia‘es (la pouvoir exéi'util‘
.osé renter avzint Ini.
combuttre [er rebelles
gin/13,3! ~

M. Pitt oseruit—il bien- envoyer z‘i denx'cent milles de Londres
les trois rébimens de gardes é pied, les cinq i‘égimens'de gariles
“51 clievail, le regimen: do: chevaux legers, casemé pres dc Hyde-
Purk; le (it-put d’artilleiie, stationné 2‘1 \Voolwich, Sc si bien placé
pour commander'lea communications par la Tainise & par les deux
routes de Kent & rl’Essex; les nomln‘eux detacliemens (le troupes
Ade ligne & dc milice, placés dans les principaux villages ipii cuvi-
mnnent Londres, & enlin les deux regimens de milice appurtenant
31 l'est 8: 3i l'one-st de la métropole? M. Pitt conseilleruit-il ii L1 cité
rle crmgédier 3a compagnie d’artillerie, commandée par le prince do
911le, v3: ses chevaux légers (city—light horse), qui sont si d‘évoués
.811. ministere, & toujours Si préts é tirer sur le people? Oseroit-il

n’auroient jamais
Lagurnixon ([6 Paris presqu’enltcre ext allée
, et Pan's jam! de [a plus profonde tran-

fnfin dissoudre ces nombreuses associations (le volonlaires, 8: cette'fi

‘milice auxiliaigp que le bill de M. Dundus (rlu 1}- germinal, an 6),
»asoumiis,4en Faszd’appel, aux. loix de la discipline milituire, 84: par
wnséquent aux volume-s du gouVernement, & don: tous les oll-iciers
.Sont .mnnmés par lui? - " .

Lon'lres est en- état «le siege, & Paris est libre! Les ministres
provocation :1 la revolte‘;
onaparte renvoie Ins troupes de Peris,‘& l’iuunense population

‘de la capitale reste tranquille!

. L’Enro e entendra nette rC-ponse (les Frangais & Cie Bonaparte an
mzuuloste insidieux, a‘l‘appel canard/{qua tlu cabinet do Saint—James.
‘ - Sigzzé, XVI/iconic.

il depend de was de l'olitenir, & arec elle la garautie de '

que t’ous les pupiers soudoyés par '

<5.)

 

MINISTER! DE LA GUEnnzis.
Dépc’che télég‘raphz'que, date'e dc Brest, [e 15 plun'flsn,
adressée par le ge’ne’ral commandant [a 15¢. din‘smu

mililaz‘re , au mz‘m'slre de la gucrl‘e.

u Je vous préviens, citoyen ministre , 'que Laprévalaye
a accédé a la Pacification , 8c que le chef de rebellcs ,.
Georges , a été coinplettement ’battu n .

Pour copie conformc , Signe', CHAPPE.
Exli‘ait d’zuze [cure du' general de division Bar‘agua ‘~

‘ d ’Hilliers. _

Un détachement ale hussards dc Szecklers 8: dc cliasseurs
mayencais , avoit pris poste au village dc Altersliei-m , sur
la rive droitc du Mein. Le ‘général 'Roget envoya pour les.
déloger, 50 cavaliers du ige. 8c une compagnie d’inl’nnterie.
Aprés unc heure de combat, l’ennemi fut chassé du village,
8: on lui {it 14 prisonniers , cha‘sseurs nmyencais 5 IO antics
ont été tués : nous n’avons eu qu’un liomme blessé.

T it 1 B U N A T. .
Présidence du ciloyen D E s M r: u N I l: n s.
Sc‘ance du 18 pluvidse.

Le citoyen Didot , ilflpl'ilDOLll‘ du sénat conscrvatenr',
fail: liommage au tribunnt d’une edition iii-folio (le la
constitution qu’il vient d‘impi'imer. _

Le tribunat ordonne la mention de l’liommoge 1m princes;-
verbal , & le depot Lle l’ouvrageii lahibliotliecpie. .

L’ordi‘e du jour appelle la suite dc la discussion do projéc.
d’arrété rclatifaux petitions (In; sont adressées an tribunal:
Cliassiron , qui ,obtient la parole le premier, annonco-
d’gliord qu’il comploit répondre ii ljun~des préopinans cu
opposant des Hits; 51 son idisconrs 5 inais la matiere lizi :1
Peru tellement sulplinreuse & tellemcnt Rl‘iosphorique, quit
a ~ci‘ai’nt de 'l’approchcr du contact de la discussion,
milieu sur-tout ties debris de factions comprime’es
rite, inais non

in»
1': la xe—
pas éteintes. D’ailleuys-, il a \m dans Pepin-ion.-
dei l’oraleur qu’il‘se 'proposoit do réf'uter plus de superfine
(pic dc profondeur, dcs conceptions plus inge’nicuses (1m;-
tiles, 8: enfin l‘lionimc d’csprit trop souvent'ét
l’lionnne d’état 8c du légiSlateur.

Le droit de petition est sacré , continue Cliessixzon , c‘est
le palladium de la liberté; nous devons done it) protéger 8:
nous en» rendre les organ-as; c’est une des plus belles de nos
attributions. Mais cc droit peut devenii‘ dangereux , comma
il ne l’a que trop e'té; il‘ pent encore scrvic de point do ml-
liement-, de signal it tontesr les factions :. nous» devons
le. dii‘igor. '

rCe sont des vues utiles que les petitions preuvent i-s-nf‘or-
mar, .d’es demandcs justes , des plaintes fondées. Si don:
nous e'caLions‘ 'ancune de ces Epétitions ,
drions coupables (lu crime dc lose-motion.
qu’on'doive- lcs lire toutes :1 la tribune '2 Faudra—l—il cine ,,
d’un mot , on puisse réve’ler 16 secret de l’état, (Stabl'ir an
moyen d’une petition .un jen 31 la hausse ou it la buisse sun
[05 funds publics, écarter' la paix , allumer les tei‘cnes (lC'lil
guerre civile? iVous no le voudrezjamais. ' »_ .

Je ne snis pas (l‘avis qn’on les soumette‘fi l’exzzmen (la.
bureau ,-

la place cle

(lone

nous nous rem—-
Mais ti’CHSUll—tli

 

 

mais Men 2': celui (Tune commission qni scra r a-—-

nouve lee tons.~ lcs din jonrs , Scipio sa cmirte existence p‘rc—~

serveru de lonte cspecé cl’inlluenee. . .
Il l'ant , :i—t—on dit qnc nous commissions toutvs los

turns 5.

paj—
nulle dome , 341351 vous pmposc—L—on , que Shawn-cle-

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

/

(
vos memln'es' ait la faculté dc les voir , de les lire tontes
sans exception. Cela n’empéchc qu'il ne soit sage d'arréter
qu’une commission vous proposera, apres les avoir exami-
nees, soitde lire ces petitions en public , soit dc les renvoyer
an gouvernement, soit de passer a l’ordre du jour pur 8c
simple; .o-u enfin , de me les lire qu’en secret, & méme de
ne pas les lire du tout?

Il faut tout connoitre , dit—on : 011i ,vraiment , il faut tout
connoitre; maisil ne faut pas tout' révéler. C’est nn grand
mal qn’un fait cache, j'en eonvicns; mais n’est-ce pas un

' plus grand mal encore , qu’un fait indiscretement divulgné?

La place de toute vérité absente, a—t-on dit aussi , est
oecupée par une erreur. 011 l ceci n’est qu’un paradoxc.
Certes,.lc genre—humain seroit bien a plaindre , s’il lui
falloit subir autant d’erreurs qu’il y a de ve'ritc's inconnucs.
Entre la vérité éc l’erreur, reste l’iminense clianip de l’igno-
rance qui est preferable aux fausses luiniercs. N’oublions
‘pas ce Inot de Mirabeau : a Si vous étes tonjours en revo-
lution , vous ne serez jamais en constitution». Il est toms
de jetter l’ancre de la iuiséricorde 8: dc nous mettre 21 l’abri
des tenlpétes q-ui nous menacent encore. ‘

Gardons-nous d'égarer le penple par les insidieu‘ses appa-
renccs d’une. fausse popularité, d’opposer systém'e s Sys-
itéme , 84 de negliger 1e bienréel pour l’apz‘it imaginairc
d'un mieux impossible. Ne faisons pas , comine on l’a (.lit ,
,une petition aux petitions, mais meme nn appel aux 'p'e'li—
tionnaires. Ce n’est pas dans des petitions individuellcs,
plus variées que les figures do ceux qui les signent, que vous
treuverez le \{mu national. C’cst en assurant la liberté sans
licence , 8c l’lusage des pe'titi’ons sans abus.

.Cliassiron présente un projet conforme ii son opinion:
son discou'rs scra imprimé. "

Girardin , dont nous ferons connoitre lc discours demain,
g comlmttu 8: le proiet de la commission 8: l’opinion dc
Benjamin Constant; il a dcman-dé la,,(1uesti0n préalalile sur
1c tout, motivée sur ce que les dispositions du réglement
étoient suflisantes, , 5" '

Le diseours de Girardin sera impriiné.

La proposition est fortement appuyée , 8c l’o‘n deinande
1a cloture -de la discussion : Benjamin Constant 8.: Berenger
réelament la parole contre la cloture.

La parole est a’Bcrenger; i_l soutiont qne , puisquc cer—
taines questions ont été e'levécs dons le tribunat, il faut les

fairecoulcr 51 fond. On ne doit pas croire que le trilninat

, veuille s'ériger en parti d’opposition. Sections, aioutc—t-il',

“ go (LHC nous voulons Sc qui nous senunes, non pour n0us
lmi'r , inais pour nous c'clairer 8: niarclier dc concert vers le

. Lien public. Ne laissons pas dire aux Iniuistres du roi d’An—
gletcrre (111?. metre gouvernement actuc-l ne durera pas plus
Hue ceux qui l’ont pre’cédc’. V

On dcmande dc nonvonn la clotnre dc la discussion ; elle
est ordonnée , &_la proposition de Girardin cst adoptée.

La séance alloit étre levée ; xnais le tribunat ne fait que
la suspendre , parce qu’on lui annouce ({u’il doit recevoir uns
proiet de loi important. '

Trois quarts d’lieurcs aprcs, la Seance est reprise ,‘8: lo
tribunat regoit un projet do loi relatif 51 la division (lu terri—_
toire de la re'pubtliquc & aux administrations locales. (Voycz
la séance du corps legislatit').

Ce projet dc loi est renvoye 51 l’examen d’nne commission
composée d’Adet, Barra , Boisjoliu, Carat, Daunou , Gal—
!eisy Malhcrbcs '

4 3
Cones LFi-GISLA'I'IF.
sea/Ice d1! 18 pluvicise. h

Arnould , oratenr du tribunaf , propose l’adoption dtt
projet dc loi qui proroge insqu’au I“. germinal procliain'le
délai accordé , par la loi du I I frimaire dcrnier, aux vané—
reurs dc domaines nationaux , pour souscrire cles obligations.

Le corps le'gislatif va aux voix. Sur 28o votans , 2.77 out
wote’ pour , 8: 5 contre yen consequence , le projet est admis.

Trois conseillers d’e'lat, les citoyens Roederer, Regnier
8c Cliaptal , sont introdnits : ils apportent un projet de loi
sur la division (in territoire & l’organisation (le l’adminis-
tration inte’rieure. En voici les principal'es dispositions :

'Le territoire européen dc la re'pnblique est divisé en de-
partemens 8c en arrondissemens decanton. 11 y aura dans
cheque dépar‘tement un p.1‘e'fet , des sous—prét’ets en raison
dc la population , un conseil de prefecture 8c un conseil-
general de département. Dans les de'partemens les plus
populeux , le conseil (le prefecture, est compose de einq
membres; celui dc départemcnt de vingt-quatre. Dans les
departemens de seconde clasSe , cu égai'd a la population ,
le nornbre des mernbres du eonseil de prefecture est de
quatre , & de vingt pour le conseil—général de département.
Enfin’, ,dans les départemens les mains» populeux , le conseil
dc préfccture sera de trois membres; celui du département
de seize. .' Le, pre'fet est soul 'chargc’ dc l’administration. Le
conseil de prefecture prononcera s'ur les demandes des par—
ticuliers ,tendantes a. obtcnir la décharge de leur cote d’im—
position , Scc. Etc.

La principale attribution du conseil de departement , dent
la session He durera (pie quinzejours cliaquc ,anuée, ({u’indi-
qucra le premier consul, scra dc répartir entre les arrondis-
se'mens du départetnent , la sommed’impositiong qui lui sera
assignec.
la garde des papiers 8: la signature des expeditions.

11 y aura des Conscils d‘an'ondissemens qui s’assemlbleront
anssi eliaque année , pendant quinze jonrs , & dont les prin-
cipales functions seront dc réparlir entre les communes de
l’arrondissemcnt , la somme d’impositions qui lni aura été
aSSIgnee. ,

Dans les ville‘s , bourgs 8: autres lieux on il y a maintenant
des administrations municipalcs, & dont la population n’cx-

cede pas 2,500 habitans , il y aura un maire 8