xt7nk9315w25 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7nk9315w25/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-08-09 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 09 August 1792 text Journal Général de France, 09 August 1792 1792 1792-08-09 2023 true xt7nk9315w25 section xt7nk9315w25   

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JOURNAL
D E F a

     

 

 

Du qudi 9

3W. _ .132 unai'mnm:1m

Aoflz I792.

 

G E N E RA E
A N c E.

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AIELANGES.

L’ENTRIEE prochaine dos troupes e'tran-
giBres sur ie terriloire Franeais, lee dangers
inmninens dont l’cmpire est menace de la
part des fuctieux dans l’intérieur, tels sont
ies deux grands objots qui en ce moment ab-
sorbent toute notre attention. Biais Ce qui
Liit l'espoir des royuiistes n’est envisage
qu'avec ei‘i'roi par les jacobins. Le triomphe
des amis de la mouarchie, ne peut s’établir
que sur la ruine de la puissunce moustrueu
se des fuuteurs du (iésordre. Suspendus
entre la oiainte et l’espérance, ces deux
grands mobiles de notre existence, nous
n’uimons a nous occuper que de ce qui pent
leur donner un nouveau (iégré d’intentité.
Que la capitale de la Pologue soit nieuacée
par les troupes de la Russia, que le flam-
beau de la guerre soit prét a se ralluuier
entre cette derniere puissance et [a cour
Ottomane , ces événenlens sont importans
sans dOute, Inais ils ne peuvent meme pas
effleurer notre ama, parce qu'ils sont étrun-
gers aux grands intéréts dent nous venous
de purler. Fixons done has regards de nos
lecteurs uniquemeut sur ses memes inte—
1‘éts.—— La nouv‘eile proclamation du roi mé-
rite aujourd’hui d’obtenir la preference sur
tout autre objet.

11 seroit imprudent , et nuisible peut-etre
a la cause nlelne qu'on defend , de se per—
.mettre quelques re'llexious. Pour l’apprétier
i1 faut se mettre daus 13. position de notre
infortuné monarque.

Proclamation (lu roi, (lonne'e (‘L Paris , [c 7
aot'lt 1792., I’d/L 4”“3 de [a Zz'berte’.
Franeais , Iorsque des armées nombreuses
s’avaucent vers nos frontieres, et se font pre-
Céder par des déc‘iarations qui menacent lyin-

 

dépendance deia nation, l’indignarion centre
ce langage , et le (iésir de défsndre 1a patrie
devroient ne iaisser subsister dun; ins noenrs
qu’uu seul sentiment, une seule resolution.
L’union est alors le premier des husoins,
ct ceux qui cherchent a la Lroubler, ceux
qui voudroient rompre ce lieu, 1a premiere
force des empires, ceux qui aliéuent les es-
prits par des méiiances et les agitent par des
culoninies, ceux (111i tentent de séparer la
nation du roi , ceux-la sont les vrais enne-
:nis pubiics , et prétent aux puissances qui
nous attaquent , 1e seul uppui qui puisse lcs
faire triomplier.

SuroEL-ii possible que l'mubirinn de quel-
ques iudi\'idus qui, dans le'c.‘ égarauient ,
out osé asp'rer a se partager le pouvoir me-
(Iztr'f supreme, put frapprr uu instuni 19.
nation I‘irangaise d’un areugim'swnt si fu-
neste, qu'elie pcrdit do \‘LIC sus plus cliers
interets , pour se rendre eile-mézue la vie-
time et le prix de leurs complets?

N'est-il uonc pas Luci ied'arracher 1e mas-
que du patriotisme aux projeis d’une poi-
gnée de conspirateurs qui , pour en imposer
sur leur petit nonibre: croyent se mullipiier
par leur agitation, etouflent l’opinion na-
Iionzde par leurs cris , inspirent la terreur
par leurs entreprises , et fouiant aux pieds
‘les lois et la justice , dictent orgueiliunse-
ment Ieurs voionlés au peuple Franeuis?

A 065 Fanatiques efforts, ie roi doit op-
poser la moderation et la raison: 5a ‘niajesté
doit Inontrer 1a vél‘ité aux esprits que l’on
égare , rappeler la coniiance que l'on vent:
éloigner, se rapprocher du peuple dont on
s’efforce vainement a diviser 5a cause ; can
les intéréts du roi sent 185 intéréts du peu—
ple; i1 ne peut étre heureux que de son.
bonheur, puissant que de su force ; tandis
que ceux qui ne cessent de l‘exciter contra

 
    
   
     
     
      
    
     
     
    
    
    
     
     
     
      
     
    
    
   
    
    
      
     
    
    
    
   
    
    
   
    
       
     
    
   

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Lg; «42:»;

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3a maj'asté , le tonrmentent (lés-h-présent par
dcs mélinnccs , aggravent ses muux an lui
en caclmnt la cause et le reméde , et lui pré-
parent de grands malheurs et (la longs re-
pcnrirs, on le poussant a dds résolutions
violemv‘s ct orirninc-lles. ,

Le roi ne‘ craint point de compromettre
la majesté (In trdne dont i1 doit compte 2‘1 la
nation , lorsqu’il repousse en saprésence les
calomnies que Tom a accumule’es contre sa
personne , car ilme s’udresse pas 2‘1 ceux qui
en sout les auteurs; mais il veut parler an
coeur de tous les qugais, les avertir (le
leurs intéréts; prémunir ceux qui pour-
:roient élrc entrainés , détromper ceux qu’ou
Bat (léjfl parvenu a‘t séduire , et monlrer a tous
le (langvr (lu prejut (les ambitieux, la lé<
c-l’ieté do luum impostures , et I’indignité des
moyens qn’ils mettent en usage.

: Aprils avoir justifié en exposant la con-
(luite qu’il a tenuc depuis la révnlution, 5a
nmjestté ajoute: Frangaisj tous vos ennemis

n6 sont pas clans les armées qui attaquent'

V05 Frontiéres : reconnoisséz-les au projet de
vous (léhllllil‘ , ct croyez que ceux—lé. ne sont
lvas [mn (l’avoix' unintéz-ét commun, quis’ac-
(orient si bien dams les idées qu’ils cher-
chent 2:1 répamlre.

Ceux qni voudroient envaliir‘, la France ,
anncncent qu’ils out pris les armes pour les
imérdts du mi ; et ceux qui ligitent an dc-
dans, ment (lire égulemcnt que c’est pour
ses intéi'ézs que l’on combat contre lui. Sa
majesté donne auk assertions des deux par-
tis , it: plus formel désaveu. C’est é tous
les bons .i"rangais , 51 tons ceux qui out 5:
cm-ar l’lmmnryr national, l’inrérét dc la li-
bunt? , le': szilnr. (la la patrie , 31 rejetcr ces
incinwntions periizlcs, et :1 opposer aux ar-
mas \lCS premiers, un courage invincible ;
aux complots (les antres, un attnchcment
inllcxiblc 51 la loi.

Par (:05 consinlérutions ,

Le roi pcnr‘ant qu'i'l importe (la rappelcr
l’cxécutiou «les lois’, lc rcc'pect (m 1'.th au-
torilés constituécs , ct (l3 dunner :‘4 in Force
nationulc mum l’énergiu (lont elle est sus-
ceptible , en imprimnnt ii toulus les pii‘nséus ,
a tomes les volomés , 51 tons lcs effin‘rs , Lin-3
direction commune vars lc sulut (lo l'ctztt;

Sn. majesté cnioint aux conscils géné-
l‘aux ainsi qn’aux (lirECtoires (le dépzn'tement
et dc district , comma aussi aux conscils gé-
néraux dcs communes et municipalités , (le
rerloublwr dc 28:19 at d’activité pour la main-
timi (lc l’ordre public , la rentrée (les contri-
blILlOflb , la biLt‘clé des personnes et des pro-

Friélés , et généralement pour remflir tons
es olrjéts contiés <2: leur vigilance et a léur
fidélilé.

Oxrlomzc pareillement aux tribunaux ci-
vils ct crimim ls, juges de paix et officiers
(le police de sfireté, (le veillcr chacun en ce
qui le conccx'ne , :21 ce que les lois dont le dé-
pct est pm‘ticuliérement remis é‘t leur vigi-
lance , soient exécutées suivant leur forum
et teneur.

Ilappelle h tou’s les Francais que la Ioi sut‘“ "
les dangers de la patz'ie mettant tous les fenc—
tionnaircs publics , civils et miliraires en-
état de réquisition permanente, leur im—
pose l’obligation de remplir leurs devoirs (le
citoyens avec un nouwau zéle.

En conse’quence, invite tousles’citoyens
actifs A sc rendre avcc exactitude aux as-
semblées .légziles , 01‘1 ils sont appelés pour
émettre leur v03" , ct payer :11 la patrie le tri-
but (It: leurs lumiéres.

Les invite pareillement é Faire lenr ser—
vice en personne dans la garde "nationalc ,
$1 donner force 2‘1 la loi, é maintenir l’exé—
cution (les jugemens , la paix et la tranquil-
lité publique; les exhorte sur-tout A un in—
violable attachement 2‘1 la constitution 2‘1 la-
quelle ils ont juré d’étre fideles.‘

Fait an ccnseil d’état, tenu 1‘1 Paris , la
sept 'a'ofit mil sept cent quatre-Vingt-claim-2..
l’an quatiiéme dc 1:1 liberté. Signe‘ LOUIS.
El: plus Ims, DEJOLY, DUBOUCIIAGE , CHAM-
PION , DABANCOURT 2, LEROULX- LA -VILLE ,
BIGOT SAINTE CROIX.

Letn'c (In Mz'lu'stre dc I’fnte’rieur {2 M fine:
[Zerer , Prom/reur-Génél‘ai-Sylztlic (in D6-
partementdc Paris , [la 6 (2012: 1792 , 17cm.
4‘”. (la [a 1171mm".

On répand, monsienr, avec profusion,
at on crie , avec affectation , dans Paris , un
écrit ayunt pour titre : Pétz'tion de [a Com-
mune dc Paris ('i I’assemble’e aationale , snivi
(l’une note portant : cc Ce ’matin, sur leas
2 d ‘ux heurcs , 16 mi , en habit (le paysan‘ ,

est scrlzi (lu clie‘itea'u. Il s’est ucheminé

vers le Pant - Tournant , en suivant la
grande al’le’e des Tuileries. La stature du
monarque ne permet guéres de le mécon-
noitre, pour peu qu’on l’ait Vu. La senti-
nelle l’a reconnu sur~le-champ ; elle a crié
aux armies , et le prince fugitifest retourné

é routes jambcs vers son chateau. Ila écrit

aussiazét an mnire , qui s’ést rendu 2'1 l’ins-

tant aux Tuilcries , oil 18 roi lui a raconté

l’éyénement ii '51: maniére. Suivant lui , ii

 

 :-
i

eat;

~zj«‘w“-«"'<"W3‘eh .i; .u . a

(887)

n n'avoit projetté qu’une simple promenade.
>) On dit que M. Larochefbucaidd l’arten-
n doir. z‘i Chaillot pour le conduire en lieu
n do sureté. n

Dans ies circonstances, ordinaires , mon-
sieur , cette note ne mériteroit aucune ré-
ponse; muis comme déja 1e peupie a été
agité hier sur le prétexte de la Euite du mi,
je crois devoir uu de’menti formel a i’anec—
dote répandue ; 1e roi n'a pas quitté son
appartement dans la nuitdn 4 an 5 , ni dams
Cciie d’hier a aujourd'hui. Tous les minislres
qui s’etoient porlés auprés de sa personne
sur un bruit qui leur étoit parvenu, et qui
étoit en efk‘et fondé sur la marche pendant
la nuit , et sans avis préalabie, d'une troupe
armée , peuvent l’attester, et 51 [our ténioi-
gnage se joindre celui de toute ia garde the
Service an chateau dans la premiere nuit;
pour [a seconde , i1 paroit qu’un of‘iicier mu-
nicipal s’est assuré , parlui-méme , de la pré-
sence du roi et de ses dispositions , et qu’il
a dressé primes-verbal, que vraisombiable—
ment on rendra public.

Je crois cependant devoir vous dénoncer
l’écrit, aiin que le département, et vous ,
monsicur, avisiez aux mesures convenables
pour prévenir l’effet des impressions que la
maiwiliance so plait £1 inspircr au peuple pour
it) porter a des excés.

Sig/Id, ie min-istre de l’intérieur, CHAMPION.
-~—-—-m—--—-—~—»
Paris 9 i-Ir/zii.

Le dépm‘tementavoit ordonné que l’acte
du corps iéyisiatif qui casse l’arréte de in sec-
tion de Mauconseii , svroit proclamé a son
de rrompe; maip la municipalite a refusé d'o-
béir, parce que , dans la déeret, «ii n'est pas
question do. trompettes. 2.»

_— Tout Ic monde rcdoute Ies mouvemens
qu’on mmonce, parce qne tout le monde‘
sent que NI. l’étion s‘esl, trop awmcé pour
reculer. Sa demiire dé‘marciie ne iui fait
Vo'r ([ue i'éciiai‘i‘aud derriére ini , Gt pour
l’éviter, ii 1'1qu qu’ii ronverse lo “1311?. On
compte principalement sur les Marseiilois;
et aiin de se has renaire plus fsivorabios, on
165 accable dc: iiiveurs: on Ieur donne dos
diners; on leur prodiguc 1e Vin et les li—
queurs; ils sont d(‘\r’cl’lLlS 1e point de rallie-
Inn-ii. (c Quaranto-cinq sections 5111' guarante-
huir, dil J. L. I/I.(‘[()I', auteur d’une feuiiie
dont nun uvmis déja parlé , (mt juré Foi et
aniitzé aux Marsri-lois. fii’iaimui- est entré
dams lum- (‘HHIP ; A (Amni- - a hwv'angiiés
awe lo l-Elii'iviiblilb Llu'un it“ ccnuoit; Ma-

nuel leur a promis de mettre a l’ordre ies
récalcitrans ; Manuel ieur a promis , ce que
Pélion e1: lui peuvent seuls leur tenir.

)) 115 out renoncé a s’établir dans la sec-
tion des Cordeliers. Hs auroient préféré de
loger dans la graude caserne du faubonr;
Saint-Antoine; mais les de'iiances qu’ont te~
moigné a ce sujet queiques sections ont en-
core fair écarter ce projet. 115 font un éta-
biissement dans la caserne de la barriére
Sainte-Anne , 01‘1 ils sont Forcés de prolon-
ger leur séjour; iIs avoient Compté prendre
d’assaut les Tuileries, mais 1a contenance
de la garde nationals les effraie. 3)

—- Ces braves Marseiilois ne sont pas aussi
heureux daus les combats singuiiers que Iors-
qu’iis sont 600 contre 50. On assure qa’ily
en an 12 de tués ec 14 de blesses par les gre-
nadiers de la garde nationale. Certaines mar--
ques que You a découvert sur les épaules
de quelques-uns de ceux qui out suecombé ,
prouvent quc ces messieurs n’ont pas seule—
ment eu (In gout que pour in république.

hianuel a ecrit a l'auteur d’uue feuiile mei-
prisable , qu’il appc'iie son ami , et qui es:
bien digne (1e l’étrc , une iettre 031 il se pen
met ies piilisanreries les plus indécentes con
tre le rm. Uepuis quelques fours , M. Ma»
nuel a adupté Ie ton du persiiiage. Dans um».
d-es derniéres séances de la commune . L!
soit que la [Zéchdance de Louis XIV (ii-om:
déiinitivemeut efi'cctxiée. Cette phrase. qus'
vouioit dire qu’on avoit enievé [a statue (16
Louis XIV, a été beaucoup appiaudie. (3m:-
le peuple est heureux d'avoir des n‘iagistrats
qui le font rire, an milieu des plus grandes
caiamités 3

—— Le bruit s’étoit répandu, a Vai-Jncir—n-
nes , qne l’assemblée avoit prononcé la dd-
chéauce du roi. Les soldiats aussiti‘it 0m: pris
195 ariue-s , et s’apprétoiem a passer chex Ten—
nemi, iorsqu'iis out éré de'irompe's par Hams
chefs. Une lettre officielle a instrnit la oom~
mission extraordinaire de ces dispositions
de i’armée.

——Tout fair craindre que has mouvemens
que nous avons annoncés n’aiyent lieu pour
anjourd’hui. Hier ies groupes étofcnt mul—
tiplies et infectés p'i‘l‘ les décianmreur-a srio
pendiés ties iacobins. —— Piusitmrs ddpurés
ont été hues et soufietés en sci-{am dc). in.
salie. M. Dumoiard , Calwt «it 1m autre
nienibre , out éle pom‘si.ivis an milieu
des cris de la populace. ()u low a fete de
L1 bone at dos pierrvs. La garde est accou-
rue qui les a pl‘ofégés con“) la Fureur des
jacobins. ,[ls ont été conduits au corps~de-

J'
U]—

 

  

 

 

 

(, 888") _

gmle qui est u-l’ent-rée‘du Palzlis-Royal. On
les a fail évuder par une porte (l6: (lei-Here.—
A dix heures dusoir il y uvoit des rassem-
blemens nombreux sur le pout-neuf, ct an
pres de la mairie.

—-— Les feuillans VOnt proposer, (lit - on ,
de transférer l'dssemblée £1 Piouen.

.m
ASSEB’IBLEE-NATIONALil—LEGISLATIVE:
Se’mzcc (la mercrcdi, 8 (will.

Dans la séance de la .vcille, des députés
cxturordinaires de Toulon ont dépose’ sur le
bureau le proces-verbal des e'vénemeus. af-
lligeans qui out on lieu dans cette ville. On
a porté un décret qui désigne un nouveau
node pour la fabrication de la monnoie de
Lillon. Au milieu des lettres qui ont été lues
au commencement de la séance du mercre-
(l; , il faut distinguer celle de M. Charles
Brunot. Ce citoyen atteste et s’engage £1
prouver/que l'udrcsse de la section de Mau-_
conseil est le fruit d’odieuses mancnuvres.
ll ajoute qu’il prouvcra e’gulement que beau-
coup de signatures apposées 21 la petition
(in Champ—de—Mars, sont fausscs. Les mur-
mures des tribunes out éclaté. LeLjour des
lumieres arrive , a (lit M. Vaublanc ; le peu—
plo connoitra bientbt ses vrais amis.

Apres lu reception de quelques dons pa-
triotiques , et le récit (le differens actes de
civisnie- , trés - peu intéressans £1 connoltre ,
il a été décrété, Sur la proposition de M.
Calvet, que ceux qui s’étoient engages pour
des regimens qui se sont trouvés au complet ,
et qui s’en sont I'ctOurnés chez eux , seront
tenus de l'e'joindre ces regimens , émoins
qu’ils me so soient enrélés dams d'autres.

M. Jean de Brie a fait le rapport du co-
mité de surveillance sur les dénonciations
contre M. Lafayette. 11 a conclu pour' le
décret d’accusation. M. Vaublanc lui a suc-
cédé £1 la tribune.

(1e m’uttends , dit l’orateur, a ne pas étre
patiemment entendu par les hommes acliar.
nés contre Lafayette : muis je me sais pas
foiblir do 'ant lat multitude et dcvunt d'inso-'
'cntes menaces.

Apres avoir refute zivcc éloquence tous les
chefs (l’accusation dirigés contre le general,
M. Vuublanc a :ljouté : u Le general vousa

r“, “2, ...,..,_..,.. '__‘.f,_~.:.,. V _, ...V

\

déuoncé les abus 'des clubs ,‘fixez votre 'at-
tentionsnr cctte matiéi'e. ll n’y a jamais cu
dc liberté, quand il s’en est agi ici : mais
l’adversité est l’école dos empires Commie
celle dcs hommes.

llientot le bandeau tombera ; bientOt le
peuple revienilm de son enthousiasme pour
ces tétes sulphur-euscs (111i (:rcusent un ubime
sous nous pasi; ‘b‘ientbt il appré‘cie‘ra cos
limnmes qui ne savent pas que pour (:Lre
libre , il taut avoir un gouveruenm‘nt, et
qu’un peuple révolté contre scs loix est un
peuplc xuutin , or non un peuple libre. Jo
demande la question préuluble sur la pro-
position d'un décret (l’accusalion.

M. Brissot a succédé 51 M. Vzmlilanc. ll a
prononcé un discours fort'long ct fort béte
pour prouver qu’il y avoit lieu £1 accusation.
La discussion fermée at In question mise aux
voix , le president a prononcé qu’il n’y avoit
pas lieu it accusation.

MM. Choudieux, Merlin, Albitte, La-
source, Lacroix, et quelques autres hono—
mblcs membres , ont crié contre le presi—
dent, ct demandé l’uppel nominal, au mi—
lieu du tuumlte. p . ’

Sur 65o votans , 424 contre 206 out con-
firmé la décision de M. Merlot, president.

La séance ne s’est levée qu’ét 6 heures.

SPECTACLESV
*Dug/Ioflt.

ACADEMIE ROYAL}: DE. MUSIQUE.
Dem. Roland, opéra. '

THEATRE. DE LA. NATION. Le Le’gamirc
Universal ; et Z’Esprit (Ze Contradiction.

THEATRE ITALIEN. Les flle’prises par res-
scmblance; et Lodo'is/ta. '

THEATRE FRANQOIS ET ITALIEN'
Lcs deuxxS‘wuz-s"; et la 14‘”. representa‘
tion des I/isimlzdines.

TnéATRE DE LA D": MONTANSIER
Les Jim-aces , tragédie ; et Gilles Ram's--
scur , Comédie.

 

Pout 16c liv. cn assiguats on a 100 liv. cu urgent.
Louis d’or , 16 liv.

s-n. nr. h‘tfl

 

L‘Abonncment dc cc Journal, qui paroic mus [es
Province, pot: nauc. Le Bureau £5: rue News

fours , est de 33 liv. pour Paris at 36 liv.pourl£
Smut—Augustin , Hose! de la Cormpondancc.