xt7p5h7bw58c https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7p5h7bw58c/data/mets.xml Galart de Montjoie, 1746-1816 France Galart de Montjoie, 1746-1816 1790-12-18 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French A Paris : Crapart  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 L'Ami du Roi, des Français, de L'Ordre et Sur-tout de la Vérité, 18 December 1790 text L'Ami du Roi, des Français, de L'Ordre et Sur-tout de la Vérité, 18 December 1790 1790 1790-12-18 2023 true xt7p5h7bw58c section xt7p5h7bw58c I!

 

 

 

 

L’A Mt e U R oi,

DES FRANQAIS, DE L’ORDREfiET SUB-TOUT DE LA VEntTE,

 

PAR LES CONTINUATL'EURS DE FRERON.

‘- .

W H N , 7 9 , V ; , r ‘. r- .i ..
LE: PERSOE‘M’ES (£072: 1017072716016er 0 commence an M035 D’OCTOBRE, at firm; [6 01 DietaMBnE , sent
57771665 ([6 [e i‘ezzom'eZZcr an pinto/f, afiu 5/71/23! 75y (zit point d’z’ntcrrzz‘ptz'on (£12725 6 service,
at 972/072 aft [0- tems dc fairs z'l'7zpi'z’mer [8: (1523165365, ‘6; dc prelzdi’e tomes ies precautions"

Pauz’éles pour Z’ejmctz'mde ales eizwoz's.

ASSEMBLI'EE NATIONAL 13.

5637208 a7” Jeudi m-atz'lz 16 De’cemére

IL est si rare que dans Ie corps Iégislatif on fasse
mention du ponvoir exécutif, qu’il est bon d’obser—
ver 06 phénoinene toutes Jes fois qu‘il se montre
sui~ l’horison .de l’assemblée. 0n veut établir 1m
bureau de liquidation des offices supprimés et 51
supprimer, des pensions, des brevets de retenue,
de l’arrieré des dépai‘temens, du remboursement‘
des di‘OI'CSHft:O(iaLIX et des dimes im‘réodées , mais
on ne peut se dispenser d’admettre dans ce bureau
gm commissaire du 1~oi_.qui veilie‘ 2-1 Ia Verification
,des faits , et soit responsable de lenr exactitude.
On pent croire que [intervention dece commissaire
dn roi est d’une necessité absolue, puisque (fest
M. Gafl‘lus lui-inéme qui Ie propose: ansm eSt—ce
Line arose extr<‘-"mement curicuse que lcs precan—
tions que prend ce démagogue . pour attd‘nuer et
en quelqne sorte anéemtir i espcce (Fini'iuenee qu’on
Est ubiige, par respect huma’in , d’accorder nu roi
sur l’ai‘ii'ninistration des finances.

fizz/pagan qni piéte son argcnt 5! 1m jeune iibor—
.nin , me proud pas do plus granites sni‘etés, er, no
montre pas pins de détizmce. Le pom'oir executif
est si biei’i iié par les articies que propose I‘VE. Camus ,
qu’il se Lt'OllVe nétie glue iecorninis, ct ie Hes—humble
valet du corps Iégisiutif.

P3550123 a i'examen (Tune question qui n’en est
lane que your ceux, qni on: White que La France
e‘xiste depnis minimum cents ans , qni s’obstinent a
ramming Lii'i_p<>i,ipie ancien 0t poll 21 l'ent‘ance des
scabies} (it s in’mgiiient Nichestcn but qua personnc ,
event cnx , 11,3 (a it). Suns (ZODEIUHEL X aura-t—ii
aulmcs Lies.t't'i§_.>t.i:aiigzx , (i s I:<,213:;m“s iiVOHiS (in gouver-
Reinviit, et :3 ~ .4 it G? {1:33 As pan: iiii tie i'ins-
Htieiiondes Pieces. 811105 iisisiuteni‘s Ctsient buns

    

 

 

i

économes du tems et des biens de la nation , its no
s’amuseroient pas £1 disputer suede pareiiles theses.
Je ne d-ésesp‘ere pas qu’au premier your on ne matte
en délibfratio'n , dans Yassembh’e , s’i’i faut permettre
é toutJe monde , indistinetement et sans examen ,
d’exei‘cer 1a médecine . Ia chirut'gie ; d'élev‘er publi—
quement Ia jeunesse , etc. Si, pour ne point genial"
Ia liberté , e't intr’oduire de privilege exchrsif , i1 116
sent-Pas fibre é tout citoyen dc Eire 5] es Ioix . de 88
méler des fonctions‘ du sacerdoce , etc. etc. Et je ne
doute point qn’aiors [e pour et le centre ne soit
tres—sgrieusement débattu ; ce qui prouve que les
disputes politiques (,lu dix—liuitien’ie sif—‘cle resscmblei‘it
beaucoup aux disputes schohzstiques du dixiéme , et.
que nos grands h<:-::umes duhier sontsencore plus ridi—
cules que ces theologiens et ces philosoflzrs LiCS toms
do bL-u‘bni'ie, dent its patient avec taut de mépris.
M. Prienr trouve tout simple que cheque citoyen
instruise tin—meme son proof-s, comme ii Tentendra;
si on lui patio de la rvz'forme de la procedure , do
.1’étabiissement ’(i’nn nouvoziu code , ii i‘ejette, avec.
di’idain, cos ViiS détails, d‘oii de‘pendent cepenflant
ia fortune et la Ebert!" des citoycns; ii ne croit pas
que lo genie divin, qui a produit ia sublime decia-
ration dos droits de “lemme , et nott‘e incomparable
constitution puisse descendue ei: se ravaler jusqufi
cos inisérahles bagatciles Si cependant on vent abso-
lument des avow's atipi‘es ties tribnnanx , i1 se Lieu;
assez assure? de Fermi-Lari: cLéfaiLe des pn’jugt’s gollii—
ques; Io regne do in hberte ct ‘de l‘egéu'ité Jui parois~
sent asse i att‘ermis, pour qu‘ii so Hatte que icszincien
1 G!

i’nagistwi ix—nzemes so :5'2i3‘;.;m‘0nt, zivec plaisir,
d'e i’insti‘tictioz‘i do In procedure : ninsi l'on verm

ies SI;{Am-Emlyemz ,1 ice 177/ acct/m, Ies Dnlvum 1m;
tamorpims '35 en prtwurcurs. La I'léi'iSCfU‘fliiU aioizs
sw-oit compiettc quciqu enci‘santczressc (jug soit
il’ioqtiencc Lie 1“st Prieur je me ie crisis pus capabfa‘
Lie produire tie pare-iis mummies. ll faudroit , memo

  
  
  
  
  
 
 
 
 
  
 
 
 
  
 
   
  
 
  
 
  
 
 
 
  
  
 
  
  
  
 
 
  
  
   
   
    
 

 

 

 

 

 

   

 

 

 4. . t ‘, (2

{firm les enema-molly cl“ét1*e consequent. L’Opinant

‘ilredoute la multiplicité des procureurs, il Cmint cle >

‘Yoir renaitre ces terns Oil on les voyoit le long des
‘routes et en sentinelle 21 la ports des- cabaret: pour
souffler l’esprit (le chicane clans le emu? des simples
habitans de la cumpdgue, (at cepenclant il prepose
lui-méme de les multiplier a l’iul‘lni , en permettant
a tout citoyen tl’en exemer les Fonctions.

M; Fréteau est si peu dispose a se faire procureur
lui-méme, qu’il ne veut point clu tout cle firocureurs:
et cependant, aussi hon logicien- que M.l’rieur ,
c’est precisement en les rejettant , qu’il en remplit
toute la société. A quelles absurdités le fanatisme
d’une liberte mal entemlue ne conduit-i1 pas les
hemmes quidevroient avoir le plus de sagesse et
d’expérience ? Qui croiroit qu’un ancien magistrat ,
qui , avaut l’ouverture des états—généraux, s’étoit
a’cquis quelque reputation tle sens~ et de» droiture,

s appuye , pour excluse les avoués , des plus misé-'

rabies Cliicanes? Sous l’ancien rt‘gime , dit-‘il , .On
n’avcit-besein clel’intervention cl’aucu-n-coxriseil clans
les matieres sommaires . ainsi que dans les affaires
consulaires. L’intervention desavocats et des pro-
m‘eurs emit absolument interdite dans les proces
criminels. Si vous tlécrétez la ne'eessité des avoués
pres-des tribunaux , l7état des parties sera done plus
deplorable qu’il ne l’étoit dans l’ancien orclre de
clioses. Je rougis presque de réponclre a de tels
raisonnemens. Est - ce involontairement , est— ce a
dessein que M. Fréteau confond l’of-lice, des avocats ,
clont il n’est pas question ici , avec celui des procu-
reurs, clans lesaffaires so‘mmaires et_ consulaires;
si on pouvoit prendi‘e qui on vouloit pour avocat ,
on étoit toujours oblige de recourir a des avoués ,
{our les assignations et autres forines essentielles de
'1 procedure. Je demanderois volontiers a Ml. Fre-
teau , si l‘instruction des proces criminels étoit confiée
indistincteinent a tout le monde ; si 165 commissaires ,
les gseffiers , etc. , n’etoieut pas (les avoués. Quand
on misonne ainsi , 1 e ne suis pas surpris qu’on regai‘de
eomme nulles les objections contre les défenseurs
officieux , er. qu’on (lise qu’elle‘s 720 mél'z'terztpas d6
re’ponse. C’est une preuve qu’on ne les entencl pas.
M. Tmnchet a parle’ le langage de la raison, il
a rappellé les principes du bon sens , malheureu—
sement trop rare dans les assemblées ou l’on pre-
tend a l’esprit et a l'éloquence: on en a été frappé
comme d’une uouveaute, parce que l3 fanatisme,
‘ en ce moment , n’en détruisoit pas l’el‘fet. Ce
sage et respectable jurisconsulte , par cles moyens
$1 simples , a fan; une grande sensation , et en
éclairant ses auditeurs ,il a mérité un triomphe ,
que souyent l‘eloquence n’obtien’t qu’en les sedui~
sant. Abandonnerez—vous , a (lit Cet honm‘te liomme ,
abandonnerez—vous les citoyens a cesuraticiens char—
Iatans , a ces empyi‘iquesjudusiaires‘qui, sous pré~
sexte de (lél‘endre les intéréts de leurs cliens , dé—
voreront leur substance, sans que la loi puisse re—
primer les i‘apines-de ces avanturiers, de ces gens
sens a..._eu qui éghapperont a toute responsabilite et

 

 

 

2‘1 toute, poursuite. Ne croyez pas que les hommes
soient toujours éclaires sur leurs plus Cllers inte'réts._
Voyez clans le commerce les Inarchands cliaque jour
dupes des apparences. Les frippons sont plus sé—
(:luisans 61: plus agrédbles, au premier abord, que
les lionnétes—gens ., ils excellent clans l’art d’inspirer
de la conliance et cle flatter les passions (les liomines-
pour les tromper. Ne vous allarmez point de cette
cliim‘ere cle privlége qui scmble géner la liberté.‘
Toutes les fo-nctions, de la société sont ouv cloivent
étre privilegiées, c’e’st—é—dire qu'elles appartiennent
spécialement a ceux qui sont capables de les bien
remplir. Les ’éritables~tlroits cle l’liomme social out
les memes bornes que sa -_vertu et son talent , parce
que nul n’a droit (1e nuire aux autres; vet plfit
an (3in que, pour le bonheur du genre humain ,
le privilege exclusif cle se méler des affaires de
toute espece fut accorolélaux lioinmes instruits et
honnétes. Sans le ministere des avoués , -il est impos-
sible que la communication des pieces n’ouvre un.
vaslte champ aux fri‘pponset aux faussaires ,‘n7intro-
duise clans la procedure un nffreux brigandage d’oil
résulterasla ruiue- des plus lionnétes familles.

Dans la Seance 1:)réceclente , M. Dionis du Sé‘jour
avoit faib sentir l’e danger de ces communications
the pieces faites par des gens sans aveu , et il s’etoit.
servi cl’un de ces tours plaisans et familiers qui pro—
cluisent. souvent plus cl’effet que les figures les plus
pompeuses. Je suis un fripon , (avoit dir,‘ cet hemme-
tl’une pro'bite assez connue pour faire impunémenz
une pareille supposition, et aussiatot il avoit e'té
accueilli par l’assemblée d’un démenti formel,) is;
wis unfripon, et 'je prendsvpour défenseur ofli--
cieux le savoyard clu coin : ma partie adverse, 01s-
son cléfenseur, sont Obligés de communiquer avec
mon savoyarcl, et de lui reinettre les pieces les plus
essentlelles du proces; cles qu’il est nanti cle celles
qui assurent leur droit, il proud la fuite , et si me»
partie adverse me clemande Ce que sont devenues
ses pieces , je; réponds que je ne: sais pas moi-meme,
ce qu’est devenu men défenseur officieux.

L’assemblée n’a pu resister a cle si puissans motifs;
elle a décreté, en conséquence, qu’il y auroit au-
pres des, tribunaux (1e district des officiers ministé- 7
riels ou avoués , charges (16 représenter les, parties,
ole répondt‘e cles pieces. de faire tous les actes (la
la procedure, et meme" (1e défentlre les. plaigleurs, _
soit verbalenient, 'soit par écrit, sans cependant
interdire au citoyen le clroit de plaider 'lui—méma
sa cause , on de la Faire plaizler Par un ami, s’il le
1uge a propos. ' . .

Les legislateurs son: forces ale tems en toms de
donner quelqu’attention a la misere ptiblique , qui
s’augmente de jour en jour: le seul comité de
mendicité, quelque pres‘sant que sol; le zele de

' MIVI. cl’André et Folleville, pent donner cle l’occu-—

tion a l’assemblée pour plus d’un an. Pendant; que
l’on exalte, Llans quelques clubs, la prospérité du ‘
royaume, une multitude innombrable de pauvrcs
en couvre 18. surface, er ces nfans dc. laconstitug

 

  

tim serontlongtems A charge ’a leur m‘ere. M, de
‘LianCOurt, au nom des cornités des finances, d’a—
griculture et de commerce , sollicite dos sec-ours
extraordinaire's pour les mallieureux que la destruc—
tion du commerce et la cessation des travaux redu'i't
'au de’sespoir; mais par une de ces inconséquences
avec lesquolles l’liabitude nous a presque farniliarises ,
dans le meme tems qu’il annonce et devoile notre
situation deplorable, il exalte ce que l‘assemblée
nationale a liait pour le bonheur public. Jo m’ima-

gine ontendre un pauvre vantcr son opulence en,

demandant Taumone : si on n'étoit pas accoutumé
aux disparates les plus clioquans , aux plus révoltans

paradoxes, ne seroit-on pas indigné d’entendre le'

w'rapporteur mettre au nombre des bienfaits cle' l’as~
semblée, la vento du patrimoine des‘ pauvres, la
destruction des maisons, des commurmutés , des
établissemens do toutes especes , Ou les indigens trou—
‘voient des ressources assurées; cette calamité pu—
blique , cette plaie faite él’liumauité , est rcprésentée
comme Hue operation sage et utile. L’immense
charité dos maisons religieuses no servoit ,' dit—il ,

qu’lt fomenter la paresse et entretenir la mendicité. '

ll est vrai que les usuricrs et les ragioteurs serout
moins eharitables ; ils no fomenteront pas la paresso ;
ils laisseront le pauvre mourir (le faim; clest un
moyen trés-philosophique‘pour détruire la' mendi-
cité. Si quelques vagabonds abusoient de la pieuse
libéralité dos ecclesiastiques et‘des religious, fant—
il laisser sens secours des millions. do veritablos
pauvres P Que M. de Liancourt trouve donc assez
d’ouvrage pour la foule iunomln‘able des hommes
qui n’ont (l’autre propriété que lours bras? ll regerde
comme un grand service remlu 21 la patrie et sur—
tout aux crunpagnes, l‘abolition cle la mendicité 1110—
nacale , qu’il qtlalilie Jim/2&5 [6 pigs 37750617761433 et
la plus prewar/1t, et il affecte d’iguorer que la plu—
part des moines meridians no l’étoient quede nom;
ceux qui se sont omparés do leurs blens tlevroient
cependunt le Savoir mieux que personne; ils fal—
soientl’auméne of. no la demandoient pas ; les souls
capucius alloiente la quote; personne .n’ctoit oblige
.(le lour dormer: les feibles presens quills rocevolent
dos riches fermiers nevoiont yien donéroux pour-
le pays. Alexis ce qu’on pout appeller un impét ter-
rible et clesastreux Pour les catnrpay‘ues , c’est l'inso~
lence des vagabonds et des 'brlgands qui, forts de
l’anarcliie et des droits do l’.l1<)1nme, Vieunont de-
mander du pain arm portes dos for-mos 001111116 on
(leumnde au coin d’un bois la heurse et la vie, tou-
jours préts l‘t punir le moimlre rolius par llincendie
do la maison : ce qui est un impot terril le et doses-
tt‘eux pour les campagnes, co sont los Violences ,
les insurrections, les pillages , lies atteintes crimi—
nelles portées aux proprietés: la guerre déclaréo
au‘; cultivateurs , aux ricnes fermiers , aux seigneurs ,
sans qu’auume force publit‘gue répritne de pareils
exces : ccqu’onrpeut appeller un impét terrible at
dosastreux pour les campagnos , c’ost J.’onOrme con—
tribution fonci‘ore qui felt supporter au sol presque

3)‘

 

 

toutes' le‘s charges publiguesl, qui ruine l’agriculture
et arrache aux labourours le fruit de ses sueurs et (le'
son industrie. Voile co qui nuim plus aux campagnes
qu’un merceau de pain 011 do lard donné volon—
tairement a un capucm.

‘On se perslmde , ou l’on faitsemblant do so per-‘
suader qu’avcc quatre-Vingt utille francs , cheque
département pourra occupor les pauvres (‘1 dos tra—
vaux utiles , tels que des routes , des canaux , des
ateliers 011 manufactures 1 cette ‘somme no suffiroit
pas seulement pour on soudoyer la vingtieme partie
pendant trois mois. Il est vrzu' que l’assemblée natio-
nale ne borne pas tOut—h—fait 1:2 ses largesses ; elle
accorde en totalité quinze millions sur’lcs fonds
publics ; cetto somme , rep-Artie sur tous los pauvros
de France , produisoit , pour chacun, 21—peu--pres la
valeur de dix écus, en lcs supposant au nombre
d’environ cinq cents mille : et cette somme cle ditc
écus. peut-elle étre regardée comme nu dfi-domma-
gement des avantages immenses qu’ils retiroiont du
luxe , du commerce, des arts , des dopenses dos
grands et des riches, des libéralite’s des commu~
nautés , abbayes et maisons ecclésia-stiques cle tonnes
especes , dont la France etoit couverte. 1

Au, reste comment pourroit-on élever le moindre'
cloute sur la prosperité rationale, quand les linens
nationaux se vendent’si Cher : il taut se liz‘iter d’élare

.gir les caisses qui ne pourront jamais contenir la

produit des ventes , puisqu’une maison estimée dix—
huit mille livres Vient do so vendre quatro—vingt-
trois mille; il est vrai que la recette sera bien (dia—
minuée, lorsqu’il faudra défulquer les frais d’experts:
et les bénéfices des municipalités.

1%. de Montesquiou fait monter St 85 millions la
dette du clergé; l’un des moyens qu‘il propose pour
étemdro successivement le capital, eSt d’admettre

los créanciers du clorgé ll {acquisition (iles biens
natronaux, ot de recevoir e11 paiomont leurs con-
trats réclutts £1 l‘intérét do cinq pour cont. .liiou do
plus ]LISEG assurément , malls cela meme no les (léilana;
mage pas de lour liypotlxcque.

‘

Prop/Leda (Z6 M. ’Se’gm'er, ens/finite arm; (56 sag

requz'sz'éoz'i‘es , Zigglm‘fzizé an 1770.

cc Jusques h quandsalmsera—t-on de notre patience ?
s’écrioit l’orateur romalu, (lens un toms ou la re—
publiquo, exposéc £1 toutes les fureurs d’uno faction
préte st: écleter , eomptoit nu Hombre dos conjures
les Citoyens les plus illustres , mélés avec la plus vile
populace. >>

(c No 1.>ou.vons-nous pas aujourd’hui adresser les
memes paroles aux cork/Inns rle co siecle, ll la vue (le
cotte espece cle confederation ,' qui “limit prescgue
tous les autours , en tout genre, Centre la religion
et le Seuverncment. »

  
 
  
  
 
  
  
 
  
  
 
  
  
 
  
 
  
 
  
  
 
 
  
 
  
 
  
  
 
 
  
 
  
   
   
 
  
 
 
  
 
  
 
  
 
 
 
 
 
 
  
  
   
   
 
  
  
  
  
  
   
      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

J

(4)

(c Ii s‘est élevé an milieu de nous une secte impie
e: sudacieuse; 6116 a décoré sa fausse sagesse du
nom de philosophic; so‘us ce titre iinposant, elle
m prétemlu posséder toutes les cOnnoissances. Scs
partisans se sont élevés en précepteurs du genre
humain. Liner/ts; (Z6 per/2567'; voile leur cri , et ce
Cl‘i s’est [hit entendre d’une extrémité du monde
‘a l’autre. D‘une main, ils ont enté d’ébranler
1e trone; de' l’autre, ils ont voulu renvorser les
autels. Leur objot étoit d’éteindre la croyance , (le
faire prendi‘e un autre cours aux espritsisur les
institutions religieuses et ciVilcs , et la revolution
a’cst pour ainsi dire opérée. Les prosélites se sont
multiplies, leurs maxinies se sont répandues: les
royaumes out senti cliancclé‘f leurs antiques fende—
mens-; et les nations, etonnées de trouver leurs
prinoipes éinéantis, se sont demand/é parquel fatalité
Giles etoient devenues si differentes d’elles—mémes ».
(page 2 ).

' (c L’impiété n’attaque passinoins l’état que l’égliso ,

et ses attentats renversent autant l’ordre Civil que‘

Fordre spirituel. (page 5). n .

<< On vent persuader aux nations que les rois
nlont at no peuvent avoir sur elle d’auti‘e autorité
one Cello qu’elles leur ont confiee; qu’elles sont
en droit de la balancer, de la modérer, {de le
restreindre y de leur en demander compte, et
meme de les en dépouiller, si elles le jugent con-
venableh leurs intéréts. On les invite £1 user avec
courage de ces pi‘iltentltls droits, et on leur an-
nonce qu’il n’y aura de bonlieur pOur elles, que

Vlo‘rsqu’elles auront mis des limites au pouvoir do

leurs princes , et qu’elles les auront forces A n’étre
quo les représentans du peuple et les executeurs
de sa volonté D.

(c L’anarcliie et l’indé’kpendance sent 13 gouffre
aflieux ou‘l'ii'npiété clierohe é précipiter les nations ;
et c’est sans doute pour remplir ce funeste projet ,
qu’elle s’occupe depuis long—tems 2‘1 dénouer , noeud
ii nonud , tous les lions qui attaohent l’lionlme «‘3 $03
devoirs. (Fag. 28. )

1
l

(c Le Wan de la re.igion n’est—il pas Lelui file l’état ,. >

at leurs colonncs ne sont—elles pas po‘se'es sur une
base commune? ( Page 2.9. )

(c L’inipieté no borne pas ses projets d'innovation
it Lilitlllifi’dl‘ suit lies espi‘its et 51 ari‘acher de nos cvxeui's
tout sentiment de la dinnité : son genie inqui‘et,
entreprenant ct enneini de toute dependence, aspire
ii. lu)ul€\'€1"801‘ toutes les constitutions politiques ,' et
5:35 Vofux no seront reinplis , que lorsqu’elle aura mis

'la puissance exécutrice et legislative entre les maing
de la multitude , lorsqu’elle auija dt'f—ti‘uit cette iné—v
galité i écess‘aire dos fangs .et’ des conditions , lors-
qu’elle aura'avili la lnzijesté des Rois, rendu leur"
autorité précaire 'et suborclonnée aux capriccs d’une
foule aveugle; et lorsqu’enfin , £1 la fa‘veur de ces
éti‘anges Clmngeinens , elle aura précipité le monde
‘ entier dans l’anarcliie , et clans tous les maux qui en
sont inséparables : pent—étre meme, clans le trouble
et’ la confusion on ils auroient jetté les nations,
ces prétendus philosoplies , cos eSprits indépendans
se preposent—ils de s’éle‘ver au- dessus du vulgaire .
et de dire aux peuples que ceus qui on: son lcs'
éclairer , sont seuls en état de les gouverner >9.
( Page 51 at 32. ) '

a La liberté indéfinie trouveroit clans le caréct'éi'e ’
de la nation, clans son activité , dans son amour
Vipour la nouveciuté , i111 nioyen de plus pour y
' preparer les plus afti‘euscs revolutions; et (léia
meme, semolable aux lléaux publics, elle a laissé
_'par1ninous ties traces de son pass-age. :‘I’u—t—elie
pas altéré la tlouccur ct lit bonté nationales; (3!:
no doit-on pas s’appei'cewsir qu’clle a infects" pres—
‘que tous les (tats do mos-um perverscs , do inaxiines
pernicieuses, et qu’elie a introduit un langage 3115—.
pect, inconnu £1 nos yeux ». (Page 57).)

l

 

' 3AVIS.

Enfin, M. l’abbé Maury; cédant aux sollicitation-s ‘
des personnes de toutes les conditions qui con-
servent encore quelqu‘uttacliement $1 In religion
catliolique , vient de (ld‘roberquelquos homes 21
ses occupations journaliéresw et de clicker, autant
que su iiiémoire a pu le lui rappeller, le beau;
discours qu’il a prononcé £1 llasseinbiée nationnle,
sur le nouveau sermeut'qu’on exige du‘ clcrgé dei-
France. (3e chef—dfluvie, attendu (‘lepuis silong~.
toms , est» maintenémt a lliinpression , et pai‘oitra
clans les premiers jours de la semaine proclmine.

MM. 195 libraires do provinces qui ,VOUkll‘OIlt s’en
procui‘er cles escmplaii‘es , sonfi avei‘iis tiu’il faint
an plutot fuire leui‘s demandes 21 MM. les libraires
l de Puri‘ zivec lesquels ils sent on cori'espomlance
l et qui sont charges de leurs envois , et cle faire pour-
!' crux tics sousoiiptioi’is nu bureau cle ['A’mz' £114 Roi,
ll cliez Madame Frown. rue Saint-j—‘mdrévties—Arcs,k
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)n souscrit pour ce Journal , rédigé par [es Contz'uatmzi‘s ([3 FREE 01V, cliez I‘vladame F RE R O N

meme , 7'156 841.137;trflridr'éerlescflr't.s , no. 57, au coin de cello cle l‘Eperon. /
l.e pi‘ix de la souscription pour Paris , est de 30 l‘ivres pour an an; de 16 hvres pour 51X inois , de 9-

pour trois inOls. ‘

Punt la Province , de 531ivres pour un an; de 18 livres pour six mois ; cle’ io pour troisvmois.

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Toutes les lettres qui no seront point affi‘anclxies resteront an rebut 21 la pesto.)

 

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A PARIS,DE L’IMRRIM

ERIE DE L’A.M'I DU 1:41ng.