xt7pc824fq1m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7pc824fq1m/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-09-02 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 2 September 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 2 September 1797 1797 1797-09-02 2023 true xt7pc824fq1m section xt7pc824fq1m   

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OU‘COUREE

 

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R'UNEVERSEE‘

Du 16 FRUCTIDOR an V de la Répubfique frangaiee.
( Samedi 2 SEPTEMBER vieux style.)

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(D1053): VERUM 01111) VETA'I'?)

 

 

Malls nut/1182111772125- (ch Momma/(x massac
[13.5- b/zmcs — 1727,1511)”, [em/ant (‘L/nemlre 1

sur [ed pro/(1A; 117155671515.)- par T/zibam/eau.

res (jut? se commeitent 1‘2 Sainrt—Domingzw, 071 [es négr'cs mangent
, . _ [c.5- nwszu‘es (‘1. Inga/'1? (has (Ara/121317111", 00271127112 Baifleuh [1011.191471th
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1 —[}.'non81'111011../}z/7te par ,Dzmmlm‘rl {[135 IILu/melrcs 12.1211‘1/0yées par Zafacl‘ion d Urléans.—Sui!€dc [a discussion

 

 

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Cours (12.9 Chane-es d1; 15 find/1101‘.
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Amst.Bco. 58‘: 1—.50 1;- 1130115 1 1 1. — p
., _ 1 v, ~ 1. . ‘ C 3
Idem cour. 061%,; 57‘; Or 1111 Ponce , 1051.
-.’ Hamnourg 1.913 1893 Arg.z‘111 d. 10g. 10 111. 5015
; Madnd 1'). 1. 1:) P1051105 5. 1. (S 9 s.

Idem 1311801. 1/1 1. 15
(121(11): 121. 15
Idem 6.117001. 11- 1. 15
GénesgS 1 9‘2 1,
111111111115 10').
Lauszme 1111 p. 1
1311516 1 :p. ‘
_g Loudres 261. 28 25 15
1 Lyon an p. p.51 15j.

‘21. 3112113611113 '- p. 31151

4

Bordeaux ;’ ‘p. 11 15 j.
. 111gn1pellic1‘ f p. :‘1 15 j. 113511111 5101. 5/15 1.
,1 Inscriptions 15 5 151 10 1Eau —(1e-vie 22 (1.5100 1.425
Bons} 121. 5 2 6 10 186.1 11-]. 15 s. 5
{1 NOUVELLES ETHANGERE‘S
1' ALLEMAGNE.
Enlisbmnze, 20 110111. Nous savons 111:11111011a111 que 1e
5 00111101: arrive 10 5 (1e 0e mois , 2111 quar11er—généra1 do
‘ behelzmgon, 11°21 point npporté la nouvclle (19 la con-
Clusmn definitive de la paix ; 1111113 qu’il étoil porlcur (16
(lépéches annoneant (1116 111 France consen11‘1 111 restitu-
11011 (10 Mantoue, etque les 012115 dc 111111a15011d’Aut1‘1c11c
on 1111110 , s’é1e11droutjusqu’a‘1 1a rivierc (1’0g110. ’
REPU BLIQUE FBANQAI‘SE.
P /[ R I S , 15 ‘fi‘uotidor.
1111 11111110111 111(21' 1105 (11111111111195 qui 111fl‘1gentSain1—Do—
“ mlubrue, nous avons 030': Ice (11111‘11101‘; 1111 11101119111131):
(”1111111 nous a donné aujourcl’hui 121 confirnmfinu (10
(1-111: (Li-solaute 1111111111110, cu nous communiquanL 11110
61111: 0131-1111 1111 1’01‘1—(10—111—Pa1x , le 8 prairlal (101‘n10r.
1) 1.}1115111‘1‘001'1011 est generalc , (111 1c 1111111u11'e , au—
1111111110 110110 1011119.; 10115 11031105101 sont forces dc 313
1111111; nous a‘vons pcrdu , 611111115 pc1‘110n's'10us lcs
»‘_)0'11‘s de braves gens. Les 11113165 "tangent mus ceux
1 qu’lls prenncnt. 1) ‘ . l, . 1
» {1111101111110 1101011113111} brave Coixnme‘éon (pee,

Qumlrup1c 79 1. 15 s.
Ducat 111. 105.
(11111166 251. 5 s.
Snuvcrain 33 1. 175. (1
101 i iCafll l11111‘1:1111q11e»1ls. 111111'.
in’em S. D0m1ug1113391‘1/10 s.
Sucre (1’01‘113035 3-3 ’11 s.
lia’em8.1701111111511015 5116's.
Savou (16 Marsei11c 15-5. 3
1111118. d’elivc 21 2'). s.
10.112311 (111 Levant 311.501.

 

1.1“. “or

 

 

    

  

 

(1:11 s‘es-t 10111011139 b1en comporté , qui n’a jama1s (11111113
lee 1112111135, (1 £11.15 force (It—ms son posie 1.1111 111 11111111111116
(lea brigands ; 11 11 011': pris 131. maugé. Je n’ai 111 1a force
111 11:1 courage 1113 V0115 esquisser 1e tableau (10 1011186 185
11111‘136111‘5 11111 so m111111e11011t. Je viens (le faire tirer sur
1111c bundc (11:111-1ga1111sq111111‘1'1101111es 11ab11a110115 voisincs
(10 111 V1110. 115 11150111 haulement (1111113 110 "culent pas
(le 101 qui les l'orce 111.1‘z1vz1iller. Pour peu que les forces
tar/(10111 £1 arriver , elles ne nous trouveront plus. Je ne
1111,; 1111111: plus (11°. reeevoir de vos 11011velles.
~W

Le président (111 d-'-pz11‘16n10111 (111 P11113110 (Lyon) est
(lesiitué. Il est (110111111111 que ses colliagues 11c 10 soient
pus; car 113 out signé . (tomme 1111 , celle énergique r1;—
}rmse e111 générul 13(11'111101‘ , (10111 16 corps lég1§1alif 3
1100113113 121 1111111110117 honorable.

CONSEIL DES CI’NQ—CENTS.
13-51(1ch (141. 16,

Les aveugles (les Quinze—Vingis 90111011011110 prompt
rappufl (lo 1111:011111115511111 (burg-3e (1’111‘g1m1ser 1’a111111n15-
111111011 I10 act é1ablisse1nvnt.—— licuvoyé 11 1a commission
aver. injonction de faire domain son rapport. '

Bm'cr , an nom (Tune commission spéc1ale , préaente
un p1'0je1 dc r¢s(111111011, (1111 1e1111€1 1110111'-rcr le droit étav
1311 5111' lcs 101105 dc colon venanL (11: l’élmnger.

Impression (:1 ajournemen 1.

8111' 10 rapport (1e Vauvilliers , le conseil nutcrise 11-,
directo‘ire £1 traiter par V010 (1e compensulion avec la
vcuve Anisson Dupcrron ct son 1116 , de la propriété
(les e11’cts ct ustensiles (l’imprimeric , appurtenant audit
Auisson-Duperron , qui se 11111111010111 (111115 l’impnimerie
du Louvre. . ' ‘

Philippe Delville ,parmution (1’01‘dre: Sans blfimer le
mouvemenl d’indignufion qui (111115 1’11 vant— (lerniere
sr‘unec 11 porté n011‘e collegue Du-prut i1 1lén1>ncer 11211
0111111305 111115 1111 corps legislmif, par 1m 1162 ses membres
(N 511115 son 110111, cnpeudaut j’ai pm‘lagé 111$ regrels (111
(ouscil,s11rle 1c111s 111211111 11011$111<1150u5a1011 qui 1’11 $111171
(:1. jc V01'111mrecl’innnense 11111j01'111'1p01'11‘ l’ordre (111 jour;
moins encore 011 101.5011 111: 1:111bcrté consiitulionnelle (1:

10111 11315151010111 dé 11011111311711.01‘1‘1‘0 e! (1’1111pr11uer 5:1 110n-
séc , que par la consideration (lecisive que la 11111113:

 

 

 

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 du consc-it ne peut‘avoir lieu que pour lesdélits qui sc ,
commettent :lans le lieu dc s s séanees, ou clans Son en—
c'cinte, et dont lapunitiou se réduit a la‘ censure ,_ aux
arréts on a la prison. '“

.Lcs ,autres d5-lits ct les. crimes dont un representant‘
(111 peuple pent se rentlre coupablc , sont soumis a (les "
formes , et a un tribunal suprénie institué‘ par la consti—
tution. _

,Mais jc nc-vois nulle part dcs mes'urcs prises pour ré-
primer , ou du moins enchainer la folie dent un repre—
scntantpeut, commc un autre citoyen, étre atteintppuis-
qu’il est liomine, (On rit) Et ccpendaut comme on re—

' présenlaut en démen'ce peut se livrer it (les exces de {a-
reur, autant ct plus dangcrcux que ccux d’un particu—
lier, ( On rit) il me semble quc 1e législateur (loit s’oc—
cuper d’unc loi sagemcnt rél‘létzhic , et propre
cc mallieur, rare sans (loute, niais qui n’cstq'u'e trop pos-
sible. (On rit.~

Jc demande done le renvoi ‘a une commission de scpt
membres (1e l’cxamen dc cctte question: Dans le. casou un

‘ membqe (lu corps légitlatif ou du directoire ‘seroit at—
tcint de démence, (on rit) quelles inesures legislatives
doit—on prendre pour constater cette déxnence , an en ar—
réter les efl‘cts dangereux'? (On rit.)

Bourdon‘ ((le l’Oise) : .Te 11c peux croirc que la
motion (In préopinant soit faite sérieusemcnt. (Si fait ,
dit Philippe Delville.) Si quelque chose dans les cir—
constanccs graves oil nous nous trouvons, 'peut paroitre
d-Erisoire , c‘est sans thLllC la proposition qui vous a été
présentée, et , sans entrcr clans (l’autres considerations ,
je dcmaude l’ordre (lu jour. t '

I’ilippe Delville reclame la parole :'Vous save: , di

t.—
Iii , que quand it arrive ‘qu’un citoyen est attaqué dc dé-
'mcuce , il y a (les mesures prescrites par les loix. ( On
rit ) Mais il n’en est aucunc a l’egard (les representans
du peuple , ou des membres du (lirectoire.

L’ordre du jour, s’écrie—t—on ', la proposition n’estpas

appuyée, reprenncnt d’autrcs lfiembres, et le couscil
refuse (1e s‘en o'ccuper.

Vaublanc oblient la parole pour unc autre motion
d’ordre : il rappelle a la sollicitude du. conseil la situa—
tion m Ilhourcuse dcs reuticrs de l’état; i1 n’osc pas dire
cp qu’ils ont touché diu quart que la loi leur assignoit ,
(ant lasomine est inodiquc ; mais il y trouve un motif
de plus de s'occuper enfin a améliorer leur sort . a les
tirer de la misere aWreuse a laquclle ils sont réduits:
i1 no faut pas , s’écrie-t—il , que les infortunés renticrs
support-mt seuls les frais de la gucrre; l’humanité , la
justice ,.la loyauté francaise, tout vous cu impose le
devoim Je demandc qu’il'soit établi uue caisse particu—
liere pour le paiemcnt (les renticrs , et qu‘aucuns fonds
nc puissant étre tirés de cette caisse pour auoun autre
objet." -

Bérenger en appuyant cctte proposition , saisit cette
occasion pour demandcr 1e renouvellement de la com-
mission , parce qu’elle cxistc depuis trois mois et demi,
et que dcpuis cc terns, ellc n’a rien encore proposé sur
les impots invlirects , dont 1a néccssité est depuis long—
tems reconnue , pour fairc face aux dépcnses publiques
et remplir le deficits .

Bonniércs joint sa voix a celles qui plaidcnt en favcur
(les inalheureux renliers, mais il applaudit d’un autre
cw; aux travaux do la commission dos finances. ’

a pal-era \:

Lo (’lernicr projet présénté par Du Fresno , lui parolt
sur~tdut utile , en '(ie qu’ll tend‘ (‘1 séparer l’arriéré do.
courant ; 'clcstla , dit~il , le moy‘cn de incttre enlin (1e
l’ordre dans nos finances , dc regulariser le service th-v
blic ; mais on réclamc (les impots! vent—on clone que
nous chargioas le peuple dc nouveaux impots , sans que
nous connoissions l’cmploi (les fonds quc nous avons dé~
Iivrés? Nous demandons des comples , ct c’est par des
demandes d’impots que l’on nous repond sans cesse.

Tarbé : On se plaint , avec raison de ce qu’il n’y a
pas (l’équilibre entre les rccettes ct les (lépcn;es , (18 ce
que les rentiers ne sont pas payés; mais j’obscrve qua
ces maux ne doivent'pas étre attribués aux commissions
existantcs , ct qu’ils rcmontent a (les causes plus éloi—
gnées; on reclame sans cesse dos iuipots indirects , on
insistr sur l’impotsur le sel; mais voul'ez—vousdonncr dc
nouvelles armes a la malveillauce, ct fairc dire que vous
rétablissezla gabclle si justement proscrite? I

Fabre : Il y a ici un plan de qucreller les membres
qui proposcnt (les impots indirects. Quoiqu’il ue s’agissc
point do ruppcller les formes (1e l’aniieu regime. , on no
manquera pas (1c nous traitcrde con:re—révolutionnaires,
si nous proposons des contributions indirectes. Je. declare
(lone pour 111a part, que jc ne ferai point to rapport que
j’avois en poclie. (Murmures. ) . ‘

Thibaudeau: Le corps legislatif ne peut plus s’en-
dormir, comme il 10 fait dcpuis dcux aus , dans sa sécu-
rité. Les commissions des‘finances éprouvent sans doute

, ‘ (les embarras,mai5je soutiens qu’clle n’en éprouveroit pas

autant si elle abjuroit scs préjugés; ( murmures ) out ,
ses préjugés; car elle en a sur les impots indirects; ct
ccrtes, il est clair que ces impbts scront odieux a ceux
qui aimentmiéuxleur bourse que la patrie. J’ai été mem—
bre dc Ia commission Zle surveillance dc la trésorcrie ;
j’ai vu dc pres la situation de nos finances , ct il faut‘
étre aini de la chose publique, pour ne pas dévoiler ici
l’état malheureux de nos finances. J;

Je ne parlerai pas non plus dc la situation as l’ariflée
dc Rhin et Moselle , do celte armée immobile au milieu
dcs agitations actuelles. Sa Solde est arriérée dc 5 mois.
Une lettre du général en cliefa moutré les dangers im-
minens qui menacoient la tranquillit'é publique. On a
done été force (1e recourir aux requisitions , d’épuiscr les
caisses (les départemens ; mais ilfalloit faire vivre Par—-
mée , car elle so seroitdébandéc , si, plus loug-tems, qgl
avoit tardé a la payer '

Pour juger de la pénurie du trésor public, il faut
considércr les ressources quc nous sommes réduits a
employer. Pour faire face aux bcsoins du moment,
vous avcz (1a ordonner la vente dos rescriptions bataves ;
et quell‘e honte dc trafiqucr (les ctfets d’une nation alliée,
dc leSJctter sur la place comme des clfets verreux ? mais
cette rcssource mémc. est illusoire ; ces rescriptions
étoient engagécs ;la somme ne‘se paiera point, et cc-
pendant nous sommes dans la sécurité! Jc crois qu’il
y a dans les commissions (les préjugés contrc (105 im‘
pots dont nous ne pouvons nous passer. Puisqu’ellns
nc croient pas pouvoir vous proposer l’vétablissement

" d’impots indirects , je demande qu’elles soient renouvc- "

lécs. Il faut enfin quc chacun des membres supporte 5:
part de- la rcsponsabilité (les événemcns., ( Plusieuijs

' voix: All! alil‘)

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Gibcrt—Deamoliércs rcclame la parole :V Depuis, us,

 

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H1916 , flit-i1 ,' lsrmmnlssinn'alesfliadnceé 'vo'ulolt Vang
proposer (1elarcnouvallcr:ellon’a été arrélée qnc parco
qu’elle avoit trois objels importans atcrmincr; l’éta—
blissement (In regime hypothécairc , cclui Llcs patentes
pouri’nn 6 ; enfin , le droit (1e timbre et d’enregistre~
ment. Au surplus la commission n’est pas opposéc aux
impots indirects; mais elle a rcpoussé et repoussera
loujours celni qu’on VC‘li. élablir sur le se". Nous n’igno—
Tons pas les motifs qui provoquenl cct impot : ces motifs
cont scanllalenx , ctje nc les developpcrai point. ‘

Quant aux autrcs impots , votre commission s’en est
occupée , elle a conl‘ei‘é avec une'compagynie qni pro-v
meltoit du retablissement (les octrois , d’un iinpét sur
les boissons, ct sur les bestiaux; un revenu do 110
millions; mais l’iinpol. sur les boissons étoité’valué par
elle a 51 millions , cette evaluation nous a paru exa—
géréc ; et quanta l’impét sur les bestiaux, nousl’avons
jugc , dans ce moment sur— tout , comme destructeur dc
l’agriculture.

On invoque 1a cloture (la la discussion Julien Sou -
hait (lemamle la parole pour s’opposcr a la proposition
tie rcnouveller la commission des finances. Depuis sa.
formation , (lit—i1, cette commission s’est occup 26 de Ira-
vaux uiilcs ,imp01'tans,de concert avec le ininistre (les
finances: ces travaux sont s'u r le point (1’6:ch soumis a la
discussion 3vous pcrdriv‘z le fruit, et il faudroit recom—
menccr sur nouvcaux frais, si vous renouvcllez en ce
moment la commission. Jc demande done l’ordre‘du
jour. K -, _ » - .

Appuyé , s’écrient plusicurs membrcs , et l’ordrc du
jour mis aux Voix , est adopté. ' ,

On reprend la discussion sur le premier projet dc Thi-
baudeau.

Bovis vole pour son adoption ; il lui paroit indispen—

$5

sable pour garantir lr-, corps législatif et la constitution >

des dangers qui peuvent le menaccr , Pcul-étrc, dit—il ,
aurieflrVUus da attcnrlre de votre commission des me—
s'ures plus séVLEres; mais nous nc (levons pas lui fairc un
crime de sa moderation. On ne pcut douter qu’il ait été
formé des complots pour renvcrser les premiéres auto~
rites :cc passage rapide dc la tranquillité dont la France
jouisssoit depuis plusieurs mois , a un état de convul—
sion qui menacoit la société d’un bouleversement total ,
n’étoit pas un clYet nalurel , ct n’a pu. étrc que le résul—
tat d’un plan combine d’attcnter a‘i la liberté ct ii la sf).—
mté de la representation nationale.

Jc ne vousEparlerai pas‘de ces discours prononcés par un
magistrat qui, oub’liant'la dignité de ses fonctions, s’cst
pcrmis d’insulter audaciouscment a nos opinions ,
lorsqu’clles étoient foudées sur 1c droit public et poli-
tiilue des nations, ni dc tel écrit adressé a des com—
mettans , et qui n’cst quc 'lc fruit de l’absurdité et du
délire : nous ne devons pas nous débattre entre la sottisc
ct l’orgueil. _

Venant alors au fond de la discussion , l’oratcurjus-
tifie 1e projet du reproche qu’on lui a fait, do no pré—
senter que l’organisation d’un tribunal révolutionnairc.
Il fait remarqucr que les prerogatives, les droits (lu
tribunal auquel on renvoie la connoissancc dcs complots
et conspirations , sont etilemeurent les mémes que ceux
dos autres tribunaux ; quc les jugcs en sont, comme
glans les autres , nommés par lc peuplc , ct quc lcs pré~

5..

Venus roiisei‘vcnl la faculté dc les récusxrr. Ii conclut
done a son adoption.

L’: cons'eil onlonne l’impression do ce discours.

Dul)ois- Dubuy lui succeile '. mais c'cst 121th a la (lis-
eussion dn projct, qu’a cello iln rapport (lo 'l'liibaudcau ,
qzie d’abord il s’atlaciic ; ct il ne voit dam on (able-m que
(les dangersillusoircs , dont on a vonlu fairc un pliantome
cl’frayant pour précipitcr le corps legislatil' dans dc-
mcsures revolutionnaircs, -

D‘un obté dc long: murmures s’élév-ent.

Plusicurs membres engagent l’oralcur 31 continuer:
Vous sentircz , lcur (iit‘ Philippe Delvillc, vous scntirez
Ia néccssité dc: la loi quc vous voulez rejctcr. Cepen'lant"
Dubois Duliay continue :Jusques 51 quanzl poursuivrez‘
Vous un systems d’accusation contre le directoire 'z‘... :
Jusqnes a quanzl les armécs vous inspireronl—elles des'
allarmes? Vous étcs tous les amis do la constitution et
de la république; toujours les soldats en seront les
defenseurs , comment done les redoulezlvous?

Dc nouvcaux murmures éelatent; jc rcnouvelle ma
motion de ce matin, s’écrie Philippe Delville (On rit.)

Dubois—Dubay rcnlrc alors dans la discussion du prov
jet: Il s’éleve confrc l’émirmité du pouvoir qui seroit’
coniié a l’accusatcul' public do Paris , pouvoir qui lui pa~
roilsuhversit'de tous les principcs consacrés par la cons-
titution , et déclare quc la loi proposée seroil le pendant
de cellc du 22 prairial.

On demunde l’imprcssion de ce discours ; Dumolard
s’y oppose: Vous nr pouvez , dit—il, consacrer, en quel—
que's'orte , par la publicité que vous lni dounericz , un
disco-11's 0a l’on Vous accuse d'attaquer sans cessc lc (1i-
rectoirc , (le fait _esL vrai , 's’écrie Hardy; je m‘engage
a lo prouver ; bruit, agitation) un disoours ou l’on pré-
tend que vous craignez les défenseurs dc la palrie. Non ,
jamais vous nc craindrez les (léfenseurs (la la patrie , ct
5i nous fol-mans un voeu, c’est que cenx qu’on a voulu
égarcr , soicnt présens anos séances ( oui.) Ils connoi‘xf
troicnt bientot la perfidie de vos calomniateurs et ren I
droientjustice aux Sentimcns'qui nous animent.

Vous n’en avez pour eux d‘antrcs que on); de l’admi—
ration et de la reconnoissance, ct cette reconnaissance
vous ne la fercz pas senlemcnt éclater en paroles, vous
1a prouverez par dcs faits; ch! pourquoi desirous-nous la
paix, pourquoi l’appellons nous de tous nos voeux , si on
fest pour payer enlin les malheurcux rcnliers ,. ct nous
acquitter envers les généreux défenseurs de la patrie ?
Mais dc toutes parts la calomnic s’altache a vons ; par~
toutclle some sous vos pas (les embuches , et plut 31
Dieu que vos dangers soient chimériques? Votre fcr~
mete sans doule les fcra disparoilrc , mais ne vous en-
dormez point; car lc crime {'eille, il s'agitc avec furcur.

On vous parlc sans ccsse dcs royalistcs do Blankcm-v'
bourg; mais ccs royalistcs nc sont pas les plus dange-

.reux. Qui s’agitc donc ? c’est la faction d Orléans ; c’est
elle qui est la plus a craindre 'de toutcs ; car c’cst ellc
qni multiplic et recliaullc sans cesso ,lcs divisions entre
le corps législalif etle directoire. Voycz la marche de
ses infémes agens ? ils discnt au directofre : Prenez
garde a‘vous , le conseil (les 500 vcul vows auuquer;
ils vont jusqu’a‘i lui dire qu'on vcut attenler a la vie dc
scs mombres. ,

A notrc tour, ils ‘vicnnent nous dire: Prencz garde
avails, le directoire vent vous attaqucr. (I’lusicursvoix:

.«a— 7

 

 

 e’cst vra-j , Voilit ce qu’on vient nous dire.) Cette hor—
rible faction se remue en CC moment uvec plus (1 auduce
,et d’aetivi té que jamuis. Son cliel ureme pest peut—etre
pas (Eloigné de Paris , et ea chef , c est 0. Orleans. ( Le-
m: rs murmures. ) Dejouons ces eonpables proJets en.
gtoull’unt tous les germes de discorde. Rzlllions—nousuu
directoire , et que le directon‘e de son Sole suit bien
uonvaincu que jennais nous n’avons euunuention do
rddiger dams l‘mnln‘e des notes (1 accusation centre lulu

Jc reviens 51 la demands on unprcssron (lu disc-ours tle
D.Ltbois~Dul)ziy. S’il n’attaquoit qu’unproiet'que }e com—
hattra‘i peuhétreanssi; (:arJerepousseral touJours tout ee
qui pourroit paroitre se rapprocller des horrilfles Instr——
tutiuns révolutionnaire’s, l’unpressxon pourroit etre ad~
mise;.mais il renterme des assertions inputs-uses ct
erronées , ct j’invoque la question prealable. . a .
i Et moi , s’éerie Hardy ,Je demunde l impressron d un
discours qui attuque Line 101“ plus sanguumlitre qne celle
quej’ai icombuttue le 10 mars , 'et out a eiablt lc tri-
bunul‘ révolutionnuire. .Depuis .5 mois on zittaque les
prerogatives du directorre ; )e me reserve de le proziq
ver dans un autre (ems. (Murmures: tout de suite , s o‘-
crient plusieurs voix. ) Eh bien! )e vats lepprouve‘r u
l’instant. Oui, l’on n’u cessé de super , dunezmtir,
de réduire le pouvoir du directou'e, de maniere a CC
qu’il no puisse gouverncr. (Plusieurs voix : [a preuve.)

Il est suns finances , toutes les parties du serVice man—
quent; est ce qu’elles manquoient il y a_ trois mois ?( une
foule de membres: revenez it la question) Dumolard a
bien divugué sur la faction d’Oi-léuns , rnuis on n’a crée
cette ridicule faction queipour distraire de celle qui
existe. (Omit) Vous avez beau rire , c’cxt cela qu’on
veut ,‘et cela sent; an reste , si vous vouleu montrer de
laimpartialité, il l'autiinprimer tous les discours pro—
noneés dons eette discussion, uLl plutot ll ne litut en
:imprimer aueun; ear ellaquc imprimé est un outrage it
I’liumanité , 51 lujustiee que vxole l’exécruble pio'Jet qul
wins. a été p'résenté.

Dumolard : J’appuie la proposition dc n’imprimerA

aucun des (liscours prononcés , puis'quellc préopinuut
la regarde comme un moyen de conctlintion.

Quirot insisle pourl’impression clu discours de Du—
bois—Dubay : Vous avez , (lit—i1 , ordonné him: l’nnprcs-
sion (lu discours de Mersun qui inculpmt de la maniere
la plus forte le president dudircctoire '3 (Interruptions, )

Lnissez—moi done énoncer mon opinion , ou dites qu’il-

nfest permis qu’it Dumolard dc parler. ( Silence. ) Vous
ne pouvez suns partialité ordonner l’lmpresswn desrd'is-
corn-s qui dél'endcnt le projet, et re}etter celle des dis—
conrs qui le combuttent. ‘

Je denmnde donc que celui de Dubois—Dubnysoit im—
primé. Maisjc viens a‘i une autre proposition; il yavtres—
long: lcnis qu’on nous parle de 121 faction d’OvléflnS , et
j’avoue qu’elle m’u inspire aussi des inqniétudes quand

j’ai vu le fils d’Orléans clans l’armée dc Dumouricz. Ce— '

pendant je me rappellc que le conseil aordonné la resti—
iution des bicns (er la fumill'e d’Orléans. (Ris d’un eaté ,

murmures do l’autre.) Ell bien! jc demande le rapport ‘

dc cette resolution , pour czilmcr les ularmes dc ceux

Dc l‘imprimcrie dc LE Nf'3RtlIAN'l“, rue ilcs 1’

pQuirot

qni 'craignent les d’0i~léai15 , a'ux‘qnels ils n’om‘, pas craini
de. rendre leurs biens.

On reclame alors Ia cloture de la discussion; elle est
misc aux voix et prononcée. . ‘

L’iinpression du discours de Dubois—Dubay 1 s’écrient
plusieurs membres; l’ordre dujour, rcprcnnent d’uutres
voix , et le conseil consulté rcjette l’impression.

Vient la seconde proposition relative 2‘; la restitution
des biens de la l'umille d’Orléons. Est’elle appuyée ,
demande to president. Plusieurs voix: Oui. Une foule
d’autres : Non. ‘

Quirot monte Eila tribune pour prfeiser sa proposition.
Je dcmande , (lit—it , que la commission suit chargée
d’exziminer si,.dnns les biens remlus 21 la fmnille (l’Or-
leans , il n’y en a point qui lhisoient partie de l’apanage
de d’Orléuns , comme prince du sang.

Rouzet :J’observe que la résoluliou que vous avez
prise ne restitue point 51 la l'umille d’Orléans sea biens ,
mais qu’elle nef‘uit que lever le séquestre apposé sureeux
de llTarie-Adelaide dc Penthievre, et de Bourbon—Conti.
Mais lu n1ére de celui qu’on vent faire roi ?
( On rit. ) J’ujoute , ré pond Rouzet , que quant aux
apanuges dont on a parlé , ils avoient été supprimés dos.
l’assemblée eonstiluante.

L’ordre du jour, s’écrient alors plusicurs membres :
la question préalable , reprennent d’antres ineinbres ; et‘
lc conseil consulté , écurte la proposition do Quirot par
la question préalable. '

“—

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