xt7pk06x121s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7pk06x121s/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-08-03 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 03 August 1792 text Journal Général de France, 03 August 1792 1792 1792-08-03 2023 true xt7pk06x121s section xt7pk06x121s   

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N" 2.16:
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JOURNAL
D E F R

 

 

   

( 861 )

1

GENERAL
ANCE.

 

 

 

Du chza’redi 3 A011: 1792.

   

 

 

N O U V E L L E S.
I’ielzne, 15 juillet.

O N 56 feroit difficilement une idée de
Findignation qui a éclaté dons mute l’Al—
lemagne, aussitét que la nouvelle des at—
tentats du 20 juin y aété répandue. 011 ne
peut concevoir comment un peuple doux ,
sensible , et idoléitre (I43 565 rois , a pn pren-
dre un caractére de férocité qui le pousse
aux pins horribles excés , envers un roi qui
:1 [ant de titres 2'1 l'amour de ses sujets. La
four do Vienna: , cn apprenant 1e nouveau
crime qui a marque la journe’e du 20 , a
donné des ordres pour qu’il I‘m- Ievé Lrente
mille hommes, destinés é niarcher encore
contre la France. Le méme motifa déterminé
1e roi de Prusse éiFuire marchcr 2400 hommes
de plus. Malheurs aux Francois , et sur tout
aux Parisiens , si un pareille forfeit auquel
on ne peut penser sans frémir ensanglantoit
le LrOne!
”‘-

Sturgard, 16 juillet. L’liistoire ne nous
pi'ésente aucune époque aussi memorable
que celle é laquelle nous touchons. Jamais
l’Allemagne n’a vu des préparatifs de guerre
aussi formidables. Il semble que la terre v0-
mit des hommes et des instrumens de mort.
Le corps de l‘artillerie frangaise, si distingué
autrefois, Inais qui Il’est plus aujourd’hui 2'1
la hauteur de sa reputation, aura it IuLter
Centre des forces vraiment redoutables. 11
est passé hier par Louisbourg 400 pieces de
canon. Ceux qui conduisent les trains (l’ar—
iillel‘ie ont mis trois heures é traverser la
Ville. 115 font séjour 2‘: un quart de lieue
d‘ici, puis ils continueront leur route par
Heilbron. Le plus grand nombre des pieces
sont de douze livres de balles.

   

filaycncc, 22 jui/th. M. Villains no se
vantera pas sans doute de la manic} 0 (1011!:
il a quitté ce pays. Avamt l’arrivée (1e lours
majestés l’empereur et le roi de Prusse, no—
tre électeur lui fit dire qu’ille prioit do quir-
tcr Mayence dans 1-25 24 heures, puree
qu’au delz‘l i1 ne répondoit plus de la sfireté
de sa personne. M. de Villars re’pondil; in-
solemment qu’il prendroit cet avis en con-
sidération. L’électeur indigné donna des
ordres précis pour que le sienr Villars , se
disant envoyé de France , fut hots de l'élec-
tomt dans une henre. Une demiheure éxoit
£1 peine écoulée que M. dc Vian‘s étoit
part1.

L’empereur partita de Mayence, pout"
aller 31 Prague se faire couronner roi dd
Boheme. Le roi de Prusse se rendra £1 Co-
blentz.

 

Offc/zbourg, 26 juillet. Aujourd’hui trois
milie honimes du regiment de (iemmingen,
tm‘inant aprés eux six pieces (1e canon , a
passe ar cette ville pour 5e remlre au camp ,
n‘és e Schwezingen; demuin 1e regiment
de Klebeck quittera Kohl , pour se rendre
an méme camp. Un autre biitaillon le rem-
plaoera 2'1 Kehl. La I‘erreur regne dans Stas-
bourg et dans toute I’Alsace. Tomes les cam-
pagnes sont dans la consternation. Les mal-
Iieureux paysans out (he forces de quitter
leurs feinnies, leurs enfans , leurs trm’aux
pour prendre les armes: et quelles armes!
des fourclies,!d£:s Iancos, etc. Ce ne sont pas
des soldats qu’on oppose £1 des soldats ; mais
des Victimes qu’on améne sous le fer de nos
guerriers.

_____._....____

Sc/Lewzilzgiu , 21 jail/ct. Hier 1e prince
(1e Waldeck , général (1e cavalurie an service
de sa majesté l’empereur , a passe 1e Rhin‘

  

      
 
  
  

     
    
    
   
     
     
    
      
        
    
     
         
    
    
     
    
      
     
     
     
     
     
     
     
       
     
    
    
     
     

   

 

 

 

 

 

u Amid—u; A

w-

(862) ‘

avtc tin (lolaclxmnnm «la cavalvcz'ie, pour
preluclre cmmoisbuuco Lles environs (le Lan—
(luu. 0n n'u pas flail: lemoimlre mouvemcut
(lans la forteresso. [in you do jom‘s l’arméc
pas; {m 18 Rhin, ct campem sur la rive du
Speirbach.
W \

(Yo/mar, 25 [Hi/let. Le sieur .lloubewl,
présidcnt clu oomité (les reclicrclzes , sens
l’assemblée constituante, fameux par la clu-
reté de son ame Ct 195 horiblc's vcxutions
qu’il a exercées , est aujourd’hui procurem-
syiulic (lu département du Haut-Rhin. Il
vieut do 56 rctirer pour aller prendrc les
oaux. Scs COll(‘fSllCS lui ont envoyé un ex-
PI‘C‘S pour le solliciter de roveuir prondre
5011 posts , Vu quc la patrie étoit cu danger.
Je suis , dis-il, mieux que persomie que la
pilll‘lH «est’en ti‘Prs-grsmd danger. Maia com-
mo j no puis lasuxivur, je suis décidé 1‘1 ne
plus me méler dos ai'thires.—— En effet, i1
s’vst rendu 3: (irenéve, ou ilest aujourd’liui.
>011 attend l’elTot que produira CuLte lcttre
sur ses camplices.

,W

Ext/nit (Z’zulc [cure dc: Saint-Dominguc ,
(la 18 juin

«Ii’ai Si vous marquer (les nouvelles un
pvu plus consolamtob sur la situation do cette
mullieureuse Colonic. Que diront les apo-
tros (le l‘ct libel-to absolue, et les amis (les
noirs , lorsqu’ils saurout que les esclavcs re—
lm’lus , reieH-dut le funcste (lon (le la liber—
to, no (ldn'umdeut plus que de relouruer £1
ll‘llri prvmiers mimux, et clans lour i‘ud'é—
:ng ,‘Hllflll€}»‘ clouwstirluc 3' l.“al:igués (lo lu crimllc
gm‘tr‘l‘u 4 l:q:1ullum‘1l:‘:s a iulmmuinemum; li-
1135-3 , noréalr’rs ale whorl; ,. témoins do In
111ml: (l'nne foul-e rlo lours mmzu'zules, ils
il:‘.lldlid8nt suns cosso :‘1 so I‘fflldl‘u (lzlns leurs
allelitrs respectit‘s. l’lusicmrs luttres (le la
p--.mmc.> d'i f‘lowl assumnt qu’ils out tué
qzzolqiws inns cl; lsm‘s chefs , qui s’oppo-
soiuni: 1‘1 but rnl'our 1‘1 l’ordrc Ct £1 la lullx.

Um: (lépaués blEL‘ICS (it do couleur (les (lif—
i‘l'ruutss p.ll‘uli‘i<)s clu Nord so sont reandus
it Slum-Marc, pour y coucel‘tcr (lcs masu-
l'os; ofiicuccs ct prolu'cs an rémbliruoment de
.la paix. Ils iéussirout, pourvu qu’ils solent
sfncérement unis; muis qu’on ne leur envoie
pas des SOlLlaTS ni des patriotes [Ir/Ham's ,
c'olczu's Ct sétlucl‘curs. Au rcste, qu’ils ap—
lll'tinll‘ull‘, cos mi. 5rnblns, qnc sous ce cli-
mut lu-i‘ilaut , au miliwu do tous les axed-s du
libel'tiuflse , ils cxpicnt bientétleurcrime

put .uuc mort prompte , ou par uh meurtrc
merue. 7) '

a Le l3’ox‘t-au—l’rince, cette Fameuse etiriclxe
ville ‘de l’Ax’nérique , qui , par le développe-
ment dc sou puu'iotisu’ie , est parvenue (lans
neuf mois , :7: (later du jour de sa révolution ,
é: étre biuléc , pillée et saccagée , (lont pres-
que tous los liabitnns se sont transformés en
brigauds, matte ville est enliu abandounée
par eux. Ila so retirunt , ils s’eufuient peu-
é‘l—peu, th'C lour butin, et lcs habitations du
Cul — dc - Sac reprcnnent l'activité cle leurs
travaux. On nous mantle que M. [fa/1113174:
Junu‘ooz/rt le général do l’armée combinée
de l’Oucst, fair (In sucre sur son lidbilillfilOfldd

.flm—

Qu’est-ce que ces :Marseillois qui s’appré~
tent £1 entx'er on triomplle (lans lit capitale ,
aprés avoir traversé , comma uu pays do com
qiiéte, uno graurle panio du royaumo, et
avoir unis £1 contribution, pour leur subsis-
tance, tous les lieux de leur passage.

Citoyens , 0e sont cos monies hommes qui ,.
dans Io dépurtement (lcs Bouches-du-Rlnhm ,
out, les armes £1121 main , (léposé les magis«
tmts , dispersé les tribunanx , imposé silence
aux lois , établi la honreuse ct insolente (lo-
minution des clubs , et forcé £1 s’exiler d’une
terre arrosée do sang tous ceux qui, con-
servant encore quelqués sentimens (le jus-
tice et d’llumanité , ne pouvoient paro‘ltre
que coupalilos fi- (165 hommes , aux yc—ux (165-.
quels les attenlats étoieut dcs actes de ver-
tu , et les actes de vertu, des crimes.

Qui soul: leurs alliés 9'

(fest le reste impur du camp de Monteux;
cc sont les compagnons do Jourdan , [as Inc’-
7'05 ([0 la g/uciérc; c’est 68 ramas d’x]vigno~
7101's qui 105 a- précétlés , on has devangant
comme la grélo précéde lo tonnerre; c’est'
celte troupe (l’auimuux féroces ,*qui , (le
toutes les par-ties de l’l‘iurope , accourent i1
Pjgu‘is, liffninés do sang et (le pillage , (lé~
vorant (Mil-1 en espérnuce, 1a ric—he curée
qui leur est promise.

Qui sout lcurs chefs?

(fest co comité secret qui tyrannise I’as—
semblée nutionule, qui rogue aux jacobins ,
qui sou(loin lus trilmucs , qui égare liopinion
publiquc , qui fanatise 10 peuple , qui perd 1e
royaume , ({ui couvre d’opprobre le nom
Franguis. (J‘e sout..... ce sour...“ (les scélén.
ratg clout I111‘s-iuccssamment‘nous publierous
la listc

Leur plan est arrété; ils arrivent avec des_

  
    
    
   
 
  
  
 
   
   
  
 
  
  
  
 
 
 
    
  
  
  
  
 
 
 
    
 
 
    
  
 
 
 
  
  
 
  
  
  
  
 
  
 
  
  
   
 
  
  
   

 

 

    

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1; ins do proscription , et 10 nom de Louis
}./1 est (‘1 in “Etc.

113 on: juré do no sortir de Paris qu’aprés
l'avoir purge’ , disunt-ils , des scélérats qui
l’infesmnt; c’cst-z‘t-dire , dans leur langage,
de tous [<35 liomnies en qui luit encore une
éLinceilo d’iionneur et de vertu, et apros
qu’ils auront fail, dc la capitale de ce nouvel
état, un re aim; do brigands er d’assassins.

Nous vci ierons suns cesse : ni 1a mairie,
mi 1;: niaison uulwe do Santorre, oft Péiion
s’est rendu 2‘1 minuit, duns 1:1 unit de saiuedi
é Dimunclie , pour conférer uvec trois ( é-
putés dos bandes Maiseilloises, ne sont dos
asyles impénétrabies , et 16: bon citoyen peur,
sans contracter do souillure , emrer dams lo
lieu le plus infa‘nue , lorsqu’il s’ugit du saint
de la patrie. I. L. VICTOR.

P. S. \‘Voyez, ajoute l’auteur do cet avis
qui devoit écre ai‘iiché du 50 au 51 , \‘oytz ,
citoyens , par le dé‘out dos Marsviiiois , si jc
Vous ui trouipés. Déjii un de vos Fi'ércs d’ar-
liies est tué , deux autres sont entre les
mains de ces foxcenés. Par-tout ces undu-
cieux vagabonds s’arrogent 1c. (il‘Oit de police
souvcraiue , ils commandent , iis exécutént.

.

ii
\\

,mh—

Lottrc doritc par 111. It mare’c/zal Liz/her ('L
fl]. [.HJ/i'lycltc, (‘1 J'Oll pawngc 8L C/uz'lonx.
(Elie jetlcrugiinsi que: lasuivante , annou-
veau jour sur les Propos uttribués au inure-
chul.

Colic-us, cc :9 Is soir, La 9 hcurcs c: dunie.

1 ..

31011 Cher Lafayette , Jui l‘egu en pas‘sunt
nun: IcLU‘o on dale (in 7. Jo nui pas [out
Lien cxzuuim'i lo rests: do ‘vos dépéchcs, dc—
Hiut mo rcndiue it Slrasbourg. Tout cc qua
' » pcux EU'Oil' l‘houucur dc \ous dire, c'cst
(Inc iii tubule (ioit nous [rainy (iguicniunt,
(:i‘ que )3 Sills prévonu qua Voua ct moi nous
Curious (,‘EEI‘C (it"uonC/‘s or (Inc nous 1’31-
V0115 Lid-iii (3L6 uiiioiu'd’hui inf-me l’un contra
‘i‘uuu‘c. En attendant jc Illlih VOUS aissuror
quc‘ mon pni‘li osr pris. Jo veux Vine; «:11
161305; suns cola jc nue retire.

Inc/[re (10 IV]. In zlmre'c/u'l/ [Ht/inc’r (iv 11/.
Im‘z/‘(U'Gl/c.
Strasbourg, 1; fiuiiic: 1-9:, i’ai‘. ._i «is ii Hint-rte,
Innis iuurLS du mum.

J’iii rcgu , mon ('hcr géuéiai , in lane
(Inc yous iu'uwx. {Mil'ChStl‘i} ii; 23 do co mois,
unisi qua cello dc Bi. Unuouriw, qui y (“Lou
jointc. .Tc iél counofsmis (16in , of «Ho m'u-
‘voil’ (.1de promo (Tune Purl i‘t'll\iU gu’ii u
do commander cu Chef, 6'; son Lian? (iii-.11"

(863)

(Ulicniiaiico qui est si contiairc aux prin-
cipos Iniiililil‘ua ct: si (langereux 1j31‘865 con-
Sb‘qHCnCeS. . . . .

JK: suis prussé ., mon clwr géuéml , do vous
témoigncr couibicn les calomnics doui; vous
me pinion -1n’ont~ affccré. Vous mo connois—
siuz ussoz pour que je doive comptcr que
vous n’uvoz I't'fCUUi'ILL (lil’une intrigue dons
ins pi'opos aussi fiuix hqu’impossiblc qu’on
m’u pz‘éLé. Couiiunce dans vorrc zélo, dans
votrc aciivité ; (hair do me concerter avcc
vous; bcsoin do yous ténioigiu-r cu Louie
occasion loyuuté ct atlaciueuient: ‘Leis soul:
lcs sontiiucns ([ui i'ii’uniinent,inon Cher géné.
ml, at dont jo no cessera do ‘vous donner
i’assmaucie.

Sigrid, 19 niaréchai de France , LUCiiZ‘TER.

 

ASSEMBLEE-i 7 ATIONALE—LEG ISLATIVE.

Sc’ance extraordinaire (lu mercredi soir, 1er
Aozit.

Les jacobins de Bordeaux ont nommé vingt
commissaircs , qui vont rechaufi‘cr le patrio-
tisme et l‘cCI‘utor des soidats. C’est M. Du—
cos qui a fair. putt £1 l’assemblé—e do ceite
agi‘éable nouvelie.

Un courricr extraordinaire a élé dépéché
par ies adininisiriitcurs du département (in
Nomi. Us 5e pluignont dos ordres qua re—
gus 1V]. Dnniourier do iEVHI‘ 10 Camp (ii:
Ifiaulde. S’il obéit , disent-ils, tou: ii: paws
rcstora £1 (iécouvez't. Hem'oyé 2‘: la commis—
sion extruordinuire. Le Iisinistre annouce
que 355 \‘olontaires sont partis 1e matin pour
Soissons.

Un congé refusé 51 11:1 membre non jaco—
bin, 1m (iécrrt qui ordonne la formation.
(i'une iégion d‘Aliobrogs , unc [cure (in mi
qui annouce in nomina’lion dc M. Bigot do
Suinte-(Troix an minisb‘are des affaires (unin—
gél'es ; tniin uu (iécret qui annuiio i'zu'ré‘ié
du dépm'tciuent (1ch Bourima -du-Piiione, ,
(iont nous avons pui'iii hirtl‘LOHEpI‘éCédé Lint:
nouvelie péiition dos giu‘des nationuux do
Paris. On nous a calonlniés, 21 (ii: l’ora—
Icur; nous aflii'uious , sur rout co qu’il y a
dophis sucré, quc nous no souiiues pas les
aggresseiu‘c. Nous no devons noiz‘e saint qu'éi
un signc do rniiienient qui nous a élé in—
diqué pauMM. Siuuerro et Merlin. Cc:
signe étoit do pincer [e derriéro du chapeau
cu avunt sur In front. Nous demandons ven—
gemicu du sang innocent qui a été répandu.
I,.’orateu1 2'. éié souvent interrompu par les
huées (les rribuuos. Les pifiiiiionnuires out
on ies honnoiu's do in :édncc.

  

 

 

 

 

 

(864)

Des de’péches (le Maubeuge apprennent
que le camp de Bavai a été leve' , parce que
trois mille Autrichiens étoient sur le point
(le (léserter. S’il faut en croire ce; dépéclies,
sept cents liexnmes sont passés sous nos (lia-
peaux, et une violente insurrection s’est
manifestée (lans l’armée ennemie.

Ni’oublions pus de dire que M. Merlin a
fait la motion (le conduire 1e roi aux fron-
tiéres , sous une Forte escorte , comme le (le-
mande 1e (luc (le Brunswick. L’assemblée a
passe 2‘: l’ordre du jour.

Séance (lu jeudi 2 (202%.

Aprés s’étre occupée de plusieurs objets'
on pen importans ou renvoyés aux comités,
l'assemblée a entendu la lecture d'une let—
Ireidu ministre de la guerre, qui notifie la
nomination de 1“. Custines pour général du
camp‘de Soissons. Le ministre dénonce un
tzrime vraiment abominable qui s’est com—
inis clans lav manipulation ,du pain , distribué
£1 quelques volontair‘e’s. On y a trouvé plu«
sieurs t'regmens de verres. Le ministre fair
(les recherches pour découvrir les coupa—
llles. I

Louis-Philippe-Joseph , ci-devant d’Or-
leans , prince Franeais , expose, clans uue
lettre' 31 l’assemble’e, qu’il est amiral, 'mais
(jue l’inertie de notre marine ne lui laissant
aucun emploi, il uvoit été comme volon‘
Iaire ii l’armée de M. Lukner. 11 se dispo~
soit 51 y retourner lorsqu’il a su que Lukner
avoit orclre de ne pas le recevoir, s’il n’é—
toit muni d'une permission écrite et signée
de la main de sa majesté. Il demande quel
est son poste aujourd’hui que la patrie est
en danger. La commission extraordinaire
est chargée d’un rapport 51 ce sujer.‘

M. Pétion fait passer un arrété du con-
seil de la commune , qui prescrité tousles
citoyens (le porter la cocarde militaire.

La loi ne doit pas flécliir devant les ca-
prices imbécilles de quelques individusi,
s’écx'ie M. Lacroix; passons é l’Ordre (lu
jour. Cette proposition est adoptée.

M. Desmarets , qui surveille la Fabrica-
tion des petits assignats , est mande’ 211a barre
pour rendre compte des causes (lu retard de
cette fabrication.

M. Guadet a fair ensuite adopter un dé-
cret relatifs aux olliciers eunemis qui passe-

f't“?“ 9")" "Yfi‘m'i‘m F‘.-lT:‘!#."-’E'7: ‘Imw‘ '- \a .-

rout sous nos drapaux , il a été adopté sans
discussion.

Art. 1”. Les officiers, bas-officiers et sol-
dats étrangers qui, en arrivant sur la terre
de la liberté, se présenteront aux autorilés
constiluées, aux magistrats , on it un Ci—
toyen franeais , seront ~accueillis avec ami-
tie, et recevrontune "co'cartle nationale en
signe (le ifraternite’. '

H. Les sous-oflicie‘s et soldats qui vou-
dront embrasser la cause de la liberté , ob-
tiendront une pension viagére de 100 liv.
qui leur sera annuellemeut payee _. de trois
en trois mois, par 1e receveur du district
on ils résideront. (De/2min la mite. )

Paris 5 A 012:.

Paris est toujours dans un étet d’anxiété.
Des crimes et des craintes , voile les deux
mots avec lesquels on classera presque tous
les habitans de cette ville. —— Le roi a fait
paroitre une proclamation sur les (lerniers
événemens qui ont afllige’ la capitale. II a.
écrit au commissaire pres le tribunal crimi«
nel, de faire poursuivre tous les délits , se—
lon toute larigueur des lois. Mais ces moyens
seront infructueux , parce qu’ils peuvent
tout au plus réprimer l’insurrection clans ses.
ramifications,tandis qu’i’l faudroit la détruire
(lans sa source. Cette source est aux jaco—
bins. C'est de ce foyer fe’cond de crimes et
(l’anarchie que découlent tous les maux qui
de’solent l’empire. Les clubs affiliés et les
jacobins qui occupent des places, sont les
canaux qui les transmettent. »

Croira-t-onr, par exemple , que la muni—
cipalité a mandé 51 5a barre M. Mandat, com-
mandant-general, parce qu’il a mis sur pied
la force publique , le jour que les MarseiL
lois ont assassiné les gardes nationaux ? La.
municipalité se propose en outre de le de-
noncer é 1’assemblée.— M. Manuel trouve
fort mauvais qu’on porte des cocardes de
rubans ,et il est bien résolu (l’arracher toutes
les cocardes‘ différentes de la sienne. Quelle
tolerance! le bruit court que M. Lafayette a
remporté un avantage considerable sur les
Autrichiens. Il ne s’agit de rien moins que
d’une affaire générale, on les derniers out
perdu (1e 6 A 8 mille hommes. Ce bruit ne
mérite pas de confiance.

W}

L’Abonnement de ce Journal, qui parofn aous les fours, est de 30 liv. pour Paris at 36 liv.pourla
Plow/tee, port franc. Le Bureau m rue News Sum-Augustin, Ho'tel de la Correspondalzce.