xt7q833n0k71 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7q833n0k71/data/mets.xml  France  1793-03-26 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 26 March 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 26 March 1793 1793 1793-03-26 2023 true xt7q833n0k71 section xt7q833n0k71      

 
  

 

   

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GAZETTE DU JOUR.

 

’ ' ' ' ' r en
FRANqoxs, de grands événemens fe preparentl; 1e furs en Vail“ . can

no is vois, rout ce que i’entends, fur le champ ,_ )C vpus_eri x .
écouvrirez , ce que vous apprendrez , {mes—la mo: favors , 1: e p

Du mardi 2.6 mars

nftruis; cc ue vous
nbhe fur 1' eme-

1795-

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Novvsntns irnAucinzs.

De Villcngen , ce 9 mar:. Le ci—devant prince
Condé a fair connoitre , :‘1 {on corps , les condi-
tions auxquelles l’impératrice de Ruflie s’engage
i recevoir les Francais dans fes pofleflions fur les
bords de la mer Noire. En voici quelques-unes:

u Ceux des émigrés frangnis, qui voudronr

. -s’établir en Ruffle , feront embarquésai Ulm , 66
’ tranfporrés & defrayés aux dépcns de l’impératrlce.

A leur arrivée , les genrilshommes 8: les officiers
des demiers grades , auront claacun une maifon ,
deux vaches, deux chevaux , fix brebis , foixanre
arpens de terre , mefure de Ruffle , ce qui revienr

:3 80 on 90 arpens, mefure de France. Pendanr

deux ans , des alimens 8: autanr de roubles en
argenr que d’arpens de terre. Les quarre années
fuwanres , les ahmens 8c les roubles feronr dinn—

nués dc moirié. Ceux qu‘i on: unc femme , rece-_~
vront momé plus de rous ces Objets , & moirié'

enfin pour chaque enfant. L’impérarrice étabhra
une maifon d’éducation pour les enfans des emi-
grés francais , qui, depuis Page de fix ans jufqu’i
donze , feronr e'levés fous le nom de cadets de‘ la
mer Noire , 6c placés enfuite dans l’armée comme
ofiiciers. L’impe’ratrice donne aux Francais tous les
fufdirs biens i titre de fiefs, de force que tous les

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habirans , qui font déji dans le pays, feront lcs
{erfs des pofl‘efleurs. .

a: Les domefiiques recevront auf’fi des pleces
de terres , mais qui ne feronr leur proprxeté
qu’au bout dc fix années , 66 qur dependront de-
leurs mafires.

n Les ofliciers de premier grade auront plus de
bétail , d’argent & de rerres. . ‘ _

n Le prince Condé aura tout Ie pays a nrre de
principauté, avec la dépendance féodnle dc lemq
pire dc Ruflie.» ’ ' . .

De Villengcn, cc 1 1 mars. Les emxgres Yxcn—
nenr d‘apprendre que l’empereur confen: a les
garder tons 2‘1 {on fervice; on Ignore encore fur

uel ied. ,
q' L’iEnpératrice d e Ruffle a écrit au prince Conde,‘
que, s’il vcu: employer 51 d’auzres ufages les hm:
cents mille liv'ies'qu’elle lui a fan pafler‘porrrAfon
établiflemenr fur la mer Noire , '11 en étort se maltre.
{'Condé cft parti pour la \Vefiphalie , fans. dnuce ahn
de {e concerzer avec 1e régenr , fur les mteréts du-
royaume de France.

Dc Bruxc/[cs , cc 30 mars. «- Depuis hicfle
foil: , unc grande parrie de la. nuit, ’6: pendant
route cette journee , 3| efl: amvé de larmee une
immenfe quantité de bleffés 86 des charrots‘de
toure efpéce', (SC depuis vendredi dernier , on 5 ea

        
 
   
   
   
   
  
     

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 harm rous les jours , & avec un acharnement donr
il 11’); a pas d’excmple5 d’aprés les rapports des
{rifles vié‘rimes , qui , malgré leurs défafires mou-
trcnr encore une fermeré 6: un courage fourenu;
ils cxhorrent méme en Eall'ant , ccux de leurs fréres

qui vouc cn avant , £1 ien fairc leur devoir , 8: :i
les vengcr. De 7 5. 800 blelfés , que je puis juger
avoir vul, dans le couranr de certe trifiejournée,
plus 500 lc {our au bras gauche &:l la t’ere , preuve
inconrcllable qu’ils {e {out délendus en braves.—
La boucherie a été d’autant plus grande , que
toutes les afi’uires ont été aux armes blanches,la
gram: cavalerie autricliieune leur a fair beaucoup
de mal 5 ils conviennent tous que la leur étoit in-
fuflifanre pour les fourenir , 8c malgré ce défaut
pourraut, ils difpurent'le terrein pied :‘1 pied. Nous
avons encore uu gi‘os corps d’armée au-deli de
Louvain , mais celui de la montagne de fer {e
renforce5 i1 paroir que c’efl daus ce dernicr en-
droit que Dumourier fem les derniers efforts pour
fauver la Belgique. _ ' .

n J’ni parlé :3 quelques offiaers blefllés, qui font
un grand éloge du géuéral , & qui alliarenr que

cc n’eft qu’i fes favantes ‘r‘na'nrnuvres‘, que nous 1

devons 1e falut dc l’arméc5 ce qu’il ya de bien
pcfirif , c’efl: que jufqu’a‘. préfcnr, rien n’annonce
zine débandade , tour défile ave‘c ordre 8: {ans
Précipitarion.

5: Les regimens de Tour 86 Cobourg, font pref-
qu’enriéremcnt détruirs; nous avons appris ceci
par-des prifonniers de ccs corps amenés ici ce‘
marm.

u Valence eff parri cer aprés-diner pour retou—
ner en France5 une parrie de notrc garnifon, favec
{‘on artill‘erie , cf’c' arrie ce foir pour lc camp dc
l‘a mon’ragne de filer , en chanrant l’liymnedes
Marfeillois; cela faifoir un (ingulier contrafie avec
ceux qui revenoient bleflés ou malades. »

De [cumin , ce 12 mar5.-_—jSz{ite de [a lettre dz:
ge’ne’m! Dumouncr , ge’ne’rrzl en clzefde [’arme’e
5 du Nora’, d la convention 'imtio'nalf.

'Vos finances éroien: épuifées , lorfque nous
fommes enrrés dans la Belgique 5 vortenuméraire
avoir difparu ou s’acheroit au poids de l’or.Caifi~
bun , qui pen: étre un honnéte citoyen , mais qui
certainemenr all au—delTous de la confiance que
vous lui avez donnée pour la parrie financiére , n’a
plus vu de reméde- que dans la pollifliondes ri-
chclfes de cette fertile contrée. Il vous a propofé
lc fatal décrct du 15 décembne5 vous l’avez ac—

 

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'cepté unanimement, & cependant chacun de :cux

.d'cnrre vous , avec qui j’en ai parlé , m’a dit qu’il

1e défaprouvoir , & que le décret étoit injulte. Un
de mes quatrc mémoires éroit dir-igé comre cc
décret 5 on ne l’a pas lu :‘1 l’alTemblée; le méme

:Cambou a cherché 2‘1 rendre mes remontrances

odieufes & crimiuelles , en difnnt 2‘1 la tribune
que j’appofois m1 vczo fur le ’décre: de l’alR—mblée:
vous avez confirmé ce décrer par celui du ;o dén
ccmbre 5 vous avez chargé vos commifTaites de
tenirle main a‘i Ion exécution. D’aprés vos ordrcs,
le pouvoir exécurif a envoyé au moins rrente com-
millhires 5 le choix cfi rrés—mauvais , & d l’excep-
(ion de quelques gens honnéte, qui {our peur-
én‘e regardés comme des ciroyens doureux , parce
qu’ils cherchent 2‘1 miriger l’odieux de leurs fonc—
rions, la plupart {out ou des mfenfés ou des ty»
tans , ou des hommes fans re'flexion, qu’un zéle
brutal 8: infolenr a conduits toujours au—dela dc
leurs fonékions. ’

Les agens de la ryrarnnie on: été répandus fur
la furface entiére de la Belgique : les commandans
militaires, par obéillhnce au decret , our e’re’
obligés d’e‘mployer, fur leur réquifion , les forces
qui leur étoienr confiées, ces exacleurs onr-a‘chevé
dfexafpérer l’ame des Belges Désvlors la terreur
8c peut-étre la liaine on: remplacé cette deuce
fratetuité qui a accompagné nos premiers pas dans.
la Belgique 5 c’eft au moment dc nos revers-que
nos agens out déployé le plus d‘injufiices &' dc
violences.

Vous avez été trompés fur la réunion 2‘1 la
France de plufleurs parties de la- Belgique. Vous
l’avez crue volontaire , parce qu’ou vous a maxi.
Dés—lors vous avcz cru pouvoir enlever le {upero
flu de l’argeuterie des églifes pour fubvenir fans
doute aux frais de la guerre. Vous regardiez des-
lors les belges comme frangais, mais quaud méme
ils l’euflcnt été , il cu: encore fallu artendre que
l’abandon de certe argenterie cur ézé un facrifice
volonraire, fans quoi l'eulever par force devenoit
:‘L leurs yeux un facrilége. C’cf’c cc quivienr d’ar-
river" Les prétres & les moines on: profité de ce:
acre imprudent, 8: ils nous on: regardé comme
des brigands qui fuieut', & par-tour les commu-
n-autés des villages s’arment conrre nous. Ce n’eflr
point i'ci une guerre d’arifiocratie , car notre ré-
volutidn fa'vorife les habicans des campa‘gnes, 65
cepcndanr ce font les habiraus des campagnes qui
s’armenr conrre nous , & 1e rocfin {onne d-e toures
parts. C’ef’c pour cux'uue guests facréc 5 c’c-fi pour‘

    

    

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nous mic guetre criminelle. Nous ‘fommes en ce
moment environnés d’ennemis; vons le vertex.
PM les rapports que j’envoie au minifire de la
guerre: vous verrez en méme tems les premieres
mefures qne L1 nécelliré m’a force de premlrepour
fauvcr l’armée frangaife, l’honneur cie la nation ,
de la l’iepubl‘ique elle-meme.

Repréfenmns dc: la nation , j’invoque vorre pro-
l:ité & v03 devoirs ; j’invoque les princxpes ficrés
expliqués dans la declaration (les droirs o: l’lionim.e,
& j’menés avec impatience votre décnfion. 32:1 to
moment, vous tenez clans vos mains ~le for: de
l’empirc ,& je {nis perfimdé que la Write 8: la
VCL‘EU conduiront vos Llécifions , 8: one vous ne
fouffiirez pas que vos armées foien: fouillées par
le crime , 5c en deviennent les viC‘times.

FRANCE.

De Bra , re 18 mars. Les pnyfans des envi-
rons font tous révolcés , 85 crient : Vive 1e roi &
la religion! ll cfl ftp: 'ncurcs do {011' , nous allons
parrir pour Plabencc, 013 ms nbelles on: arréte Sc
malficré pent—étrc quau'e de nos dragons..

Etatflclfl bi rut 3mm: des ”21161055.

On a ordonné n..e lowie (1e (rente mille cent
vingt—fix matelo‘ts; il y en avoir. liix-neuf mille
deux cen: trance not, rendus le I5 mars dans le
difféxens ports; dix mule ZIUEX'G.) ecoieeic en marche.

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De ZVJIUES, re I 9 man. — Ext/nit d’mze [extra :13:
corps admi‘nflrazifs nu [oriflJc/zz de [a convention.

V a Cell du fein d’une ville alliégée, que les
adminilhateurs vous écrivent, ineertains que la
nouvelle de leur aflreuse fizuacion puille vous
parvenir.

>1 Voici l’appergu dc nozre pofision.

n La ville de Nantes ell la {cule qui refle in-
taé‘te , tcut le refie a été recluit par les rébellcs. Len:
nombre ell grolli au point 016 40,000 dans la. circom
ference de trois lieues de cette ville , qui la
tienmnt bloquée , interceptan: routes les commu-
nications , arretant tous les vivres.

n Si notre ville n’eil pas encore tombée en leur
pouvoir, c’eft au bon efpoir 86 an courage de none
gatde nadonale.

n Vous vetrez par les arrétés que nous vons fai-
{ons pallet, les mefures urgcntes que nous nvons
prifes. Nous efpérons que vous les approuverez.

» Jettez les yeuxlfur nous. Le department dc
la Lone inferieure fubfifte encore 5 mais li was me

 

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‘l‘xhfla. ‘

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imam/1&2: Mmbsfrgxrnmmm mausémm raft M"

 

 

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venez 5 notrc aide , vous apprendrez bientot qu'i-l
a exiflé. ‘

» Nous reficrons é notre pofie jufqu’cl la mort,
61. norre demier mo: fem , we [a Repair/£91.15.

Copie des propoflzions fnize: par lefieur Camila dz
[(2 Borrillaz; , chef des re'r'olzés J an data de Sui/25c-
Eziemze dc [Mont-Lu , [e 14 mm: , dc 2a viJ/c
de Nanzei‘.

» Vingt-une paroifTes, ral‘kmblées dans le {ELF
ritoire &: clans les environs cle Sainze—Erienne .
‘e'iimn: entrerenir la pan: avec leurs {rites Lies
departemcns , on: force le citoyen Gaudin d’erre
leui‘ conciliateur , aux condition; iiiivantcs :

3: 1°. Que janms on me propofem de milice ni‘
de corvée.

1°. Qu’il me fem jamais pzis cle chevaux 5L oui
qm LC (oi: , que dc gre d gre. ‘

a: 5". Que lesimpms 1Lron:fixésd’aprés levczu
(les municpalirés.

' n 4". Que jamais les direaoizes dc dilhic’tsac
(1:, ' nepartemens ne pourront summer 5 1:1 lzberré
8L: egtoyens , ni requenr la force atmée.

5". Que jamais on ne [roublera le repos public
par des vilites de gens armé .

:9 6°. Qu’on ne pourra jamais s’emparer deg
armes des ’clroye'ns, ', que cclles qu’on leur a prifes
par abus cl muonte , leur feront “miles.

9 7". Que jamais on me vermzi fix lieuesd la
ronde les pretres conflimzionnels de ces conu'ees.

» 5". ,Que la liberté entiére du culce ne {cm
Plus uoublee; que rout prétre infermemé jouim de
mute sfireté ', que toutes les églifes lenr felon:
ouvertes pour celébrer les offices de leurrelinion
—- Chncun pnyern le minifii'e qu’il aura choié'if)

31 9°, Que dans la- quinzaine , les leeiiilnléeg
primoires lei‘ont conyoqnées pour renouveiler es
membres (les directoli'es 8; cles tribunzzix.

3: 10°. Que jamais les prétres confiimtiom
ne pourront étre admis.

n 110. Qu’il lcur {cm défendu cle fe mé
jamais des aflhires temponires. -

7) 11°. Quetouslesciroyensjouiromplejncmgm
de la liberté dc pcnfer, o'e pfll‘l’fl‘ é‘x’ décrne {inf
d ceux qui fe trouveroient lszés, de faire des in >- *
(mites. ‘

cc 1;“. Que fous Paine ole defrinuion, 1.5 d;_
rcdcoires de ditlriéls CY dc departemens ne pour-
not taxer les cicoi ens. ‘

« 14°. Que chnqne paroiffe aum' 50 licmmeg

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 ......_. 5-4

pour {a sfireté, lefquels fctont clioilis :i la pluraliré
des voix. n , \ '-

Paris. 011 jute aauellement dc poignarder,
comma autrefois les amans juroient dc s’zimei'.
Voici one déli‘oératiou de la feé‘cion dos Gardes—
Frangaifc : ,

u Nous futons en faces dc lfévangile des Fran;
v gai's,(' la déclararion 'de‘s droits dc‘: l’homine)
a» de poigmzrder celui qui , fous lc nom de diéta-
n rem: , .3 tribun , de régul-zrenr , ficc. ; ofcroit
: renter. d’ufurper la plus legére portion de la
> fouveraineté nationale. L’allémblée srel‘t levée
u par un mouvement fpsnrauée, & aimé (la
n poigmz‘rdcr celuiqui , fous le nom de dichteur,‘
n &C. ofcroi: neuter d’ufurp:r la plus légéte por-
n [ion de 'la fouveraiueté' nationalc. » ’ ‘

§. Uue {ociéré populaire a propofé un prix pour
in meilluure anagmmme de nos mots. Repufiigue
fran‘clzi/c'. Quelqu’un a trouvé celle~c1: szira [e
fin quifi cm’n‘e, & 1e prix viemde lui étte décemé.
CONVENTION NATIONALE.

' Sc’ance du [midi 2.; mars.

Les rcbelles, qui .avoien: fait d’abord dcs
progrés ails; papides , on: écé atrétés dans .leurs
courfes. L‘s généml \Vitencoff a fair toutes les
difpolizions Pour les artaquer 3 lcs communications
enrrc Nantes 8c; Angers on: été rétablics , les
rrhnchéés qu’ils avoicnt faits on: éié comblées,
8: dougc arm: ‘d’cnzy’eux ont été jugés‘ 91 men 66
qxécutés fur - lc-clmmp. _

Albina dénonce Witencofi comme gym: dé-
fendu’fi la joumée du 10 .1013: , le défunt roi , 85
s'éconnc qu’on l’ait mi; :‘1 la téte de nos troupes
pour repouflep lcs 'contre-révolutionnaires. On
décréte que lo minillrc dcla guervre éclaircira le
fait, {i C’cfi le meme VViteucoE.

Des leitres (ll: Billaud Varenues commifl‘aire
A Hennes , annoncem que les plus vigozireufes‘
difpolitions font prifcs centre lcs rebelles, quc
Ies pxifons en regorgent, qu’on a trouvé parmi
cux beaucoug de prétrcs, (S: dcs boites do for—
b inn: tenfciman: Lies lioliics.

Une lczvtre particuliér'e annonce qu’une. main
inconnue a mis le fun au magifiu :‘x pomlre d’An—
gets ', l'cxplolion a éié terrible 5 lieurcufcineiit le

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‘ de milchevaux._ .

 

 

magafin 'n‘écoit pas beaucup approvifionné , {ans
quoi route la ville eut pu {auten Perfonne n'a éié
blelré. '

Una lento du miniflre- de la gu‘otie informe
la convention -, que le général Dumourier rappto:
Che les troupes de nos frontiéres.

Une autre lettre annonce que Cufline a tem-
porzé quolques avanrages fut les Prufliens; il lee

a repouflés jufques au-deli de Na , 01‘: i1 va [e

fe fortifier, ‘ .
Garmer annonce un complot prét £1 éclaret i
Pans ; ll dcmande que fix m‘embres foient adjoins

- au comité de si‘u‘eré pour recevoir fa dénoncia—

tion; mais on, {e raflure; la pcu: avoit exagéré
le ma].

0n ordonne un vetfement de 197 millions dans
la caillé nationale, pour plarernux dépenfes du moi:
do févriei; sayoir: 1°.trois million, &c. . . . pout

ie remplacement de la deue cxigible ; 2". un mil.
lions,&c. . . .pourladépenfe particuliére de 179!J
5°. cinquame—fix millions , 8.x. . . . pour l’cx—
t‘raordiuaire» de L792. 5 4", cent vingt millions,
84;. . . .. pom: l’exttaordiuaire de 179 5 3 5°; dent
millions, eke, . . . our Nance: aux dépaf'temeus 3
6°; enfin', 14 mifiiOns, 86C. . i . pour le a’gficjt
de la recent: dc février. _ ‘ _ ' i”

Le minillse «1-:an guette— rendra compte _des'
mefurcs qu’il a- prifes pour garantit nos fi'ontiéi‘es
du cozé dc lefpagne , qua cecte puiflhuce feiidif¢
pofc :i :Lctaqucr. ‘ , . I, , _

Les corps adminiflcracifs font autorifés al fair;
enfcmencer les‘tc‘ttcs abandonnées par les émigrés.

- Le minifire de la guerre ell aurorifé 2i remerfte
5 la compagnie Wonder, chargé de faurnir des‘
chcvaux a l’aimée, 200,000 liv. :i chaque livraifon'

Beqruonville fair dirw Préfidenr, qu’il va fe
rendre au comité de sfireté généxalc, pour avifcr
an pani quill convienc dc prcndre fur one leme:
qu'il vient de recevoir de Diimouriei'. '

' Marat arrive :i l’afl‘emblée Lou: éclaBOLIITé; un
VVifki élégant , conduit par des chcvaux anglais , "
avoi; peu ijcfpeété lc' repréfcmant -, il vent quelt'ous '
le’s clievaux anglais , les chevaux de luxe {oic‘nx

linés pour la (léfenfe de la panic. On lui (appello ,

qut’il exif‘te déji un décret fur Cc fujer.

 

 

 

0n foufcrit :1 Paris nu bureau de la Vedette, boulevard de la porte' Saint-Elartin, :‘a c_elle Saint-Denis, N“. :3
Le pm de l’abonnementeil ’de 27livres pour l’année, is liv. pour fix mots, 7 liv. m lols pour trek molt. 03
pan s'abonncr pour den: mms en envoyant an aflxgna; ck: cent role. _ . . ' ‘ i ‘