xt7qrf5kdp3x https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7qrf5kdp3x/data/mets.xml  France  1793-08-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 24 August 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 24 August 1793 1793 1793-08-24 2023 true xt7qrf5kdp3x section xt7qrf5kdp3x J i] ,_:>_.‘_

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( , u gnrp.r-vxuvr.ra-r ”M

 

 

F R mu; A I s , eie grands événemens Fe préparenc ; )6

n

que je vois, COM ce que renteuds ,
{lecouvnrez , ce que vous apprendrez ,

luis en Vedutc; tout cc
je mus an infiruis -, ce que vous

fur le champ ) p _
favoir , ye le public fur l'heure.

(mites—le moi

 

L’a/z deuxie‘me de [a ‘fipubligue Frangczz'se.

Du

Samedi 24. Aof‘it

x795 ,

W-

NOUVELX.ES I'ETIKANGi-LRES.\

De Ragnsc, [e i 5 juin. —- a Quoique la nou-
vellc ue l’on v3 annoncer nc paroissc peut—éue
qzie dc nés-pcu d’impormnce, on n’a pourmnt
pas négligé de la donnsr.

cc Il s’agit d’une guen'e de paclia 2‘1 paclia.

u Celui de Scumri, de ce voisinage apptlé
Mahmud, comiu aussi sous Cclui dc Bouchalicr ,
rubcllc an gmncl-seigneur , er. auquel il es: dc~
ptiis long- terms [:55 — désagréable , s‘est attiré
l’inimitie cl-e plusicurs paclus ses voisins. D2 cc
nombi‘c sont, son l‘flrére , son neveu, et son
beau—like , qui se son: déji armés pour le com—
battre, et qui nmrchem contra lui :‘i la téte
d’uu corps dc vingz-mille liommcs. La Forte
105 y autotise, er demand: 5:1 til-re. 11 5’65: mis
en défcnse, muis on dit que ses troupes; son:
de bc‘ancoup iiiférieutes en uombrc :1 ceiles de
ses' cnnemis, et qu'il n’y a pas d’apparence
qu’il puisse [ésister comre clles.

a On croic qu’il sem obligé de se rerirer dnns
so. fortei'esse. de Scutati, qu’il a bien pourvue
doroutcs sortes do munitions. Quatre caravelles
dowent, & cc qu’on dit, s’y rendre, et y pCI'ECE
du lcanon ct des bombes pour servit £1 l’abaure,
mais on esp persuadé qu’on n’y fem que des

.i

l
l

 

 

'r‘iécs , er on me put

e‘forts inutiles, étant impénétmble pour des
Turcs. Il s’y réf‘ugia déii, il y :1 quelques an-
l’y force: : on Fun obligé
de l’abmdonnet. ll s’accommoda depuis avec
la Porto, can lui donnam beaucoup d’argcnt:
apparemment qu’il cspére pouvoit en faire en-
core autmr certe fois-ci. On paint ce pac‘a
comme un monszre abominable, ayant assassiné
de sa propre main 5.1 famine , pour s’ézre imé-
ressée en faveur de son pére , avec leqncl il étoic
en contestation; ayant fair assassiner le gentil--
hommc Brognard , Allemand , qaii lui éroic venu
npporter des pi'ésens considémbles de 13 part clu
feu empereur Joseph H , pendant sn demiére
guerte avec les Turcs, pour l’engege: cl [Chit
cmaino promesse qu’il lui avoit faite, e: qu’il
na point neuue.

a Eiifin, ayanr fair assassiner dans son 1321‘
lais plusieurs notables de sa province, qu’il
avoic mnndés pour les consulter sur des afihires
impotmmes, par cela seul qu’ils avoiciit été
d’un :wis commire au skin; on l’auroit imman-
qunblement immolé lui-lméme cl la. vengeance
ublique , si on efic pu l’approchcr, mai.» il es:
iiiabofdable, se faisaut gardcr par une troupe
de Larlioliques , qu’on dit lui Etcc inviolablemenc
aytachés, dont il y en a beaucoup dans son dé‘J

 

    
 

 

 

partement; et qui ne le quittenr jamais ‘dans
son danger. Le grand—selgnenr a tente’ pluSIeurs
fois de se defaire‘ de lui par l’envoi du fatal
corion, mais il n'a jamais pu y réussir, par son
adresse a faire twijours assassiner ceux qui en
étoicnr les pqrzcnrs, amnt qu’ils ne lul par-

wnssmt. (fest un demon incarué a),

D: Mayence, [e 4 Jul/let. — On attend
'rci l’élecreur; mais i1 n’y a pas apparen‘ce qu’on
rem=.rte la viile en sn. possession. Le roi de Prusse
veut la gardcr, ct l’elecreur sera son tres-liumble
sujer eracrvircu‘ Nos émigrés ‘reviennent ici
en foolc' des bareaux de malades er dc blesses
Frangais, partent journellement d’ici pour Stras-
bong.

l—Ler des troupes prussiennes entrérenr daus
la ville, et {urent loger chez le bourgeois.'Plu~
sieurs eliatriots pleins d’Allemands blessés son:
arrives des environs de Landau. Sous prétexte
de poursmvre les clubistes, on exerce une mul-
titude dc vengeanccs particulié-res, on clénonce
er on enferme tous les jours des gens qui ne

se .sonr jamais mélés de la revolution, et qui'

étoient meme suspects aux patriotes. Tant mieux
voila la recompense que les traitres ont a at:
tendre de la par: des tyrans. ‘

On a déji publié deux proclamations : clans
la premiere , datée d’AscbaflEnbourg 25 juillet,
notre élecreur posticlie caresse ses pretendus su-
jets, les assure de ses sentiments paternels £1
leur égard , les remercic de leur fidéliré er de
leur résisrance a la constitution frangaise, abo-
lit tous les établissemens fairs par les frangais,
er rétablit tour sur l’ancien pied. La seconde,
qui est nne finesse de la cour de Prusse, est
sigizée par Wolframsdof, lieutenant —général
aprussien, gouverneur de Mayence, et le general
Grcvenitz , commandant de la ville et forteresse
Ils y déclarent que les intentions du roi de
Prns:e sont que les liabitans rendent 2i leur lé-
‘gitime s-uuverain , l’obéissance qu’ils lui doivem;

‘qu’iis abolissent et dél‘Lndent toure esréce d’as-

semblée connue sous le nom de club, et qu’ils
abandouncnt an souverain le soin de traiter,
comme il le jugcra a propos les bons, et les
mauvais Citoyens.

Smc/z/zefm, I“. A01?t.— Ou fair subir de-
main 2‘1 plusieurs clubistes la pcine a laquelle
9° ont été condamnés par les tribunaux du ty-

[1}

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ll

ran. .l'ls seront expnsés sur un échfifaud , les
hoxnmes avec des bonnets rouges, les femmes
avec dcs couronnes de .‘paille; lorsque le pu—
blic scra rassasié de ce spectacle, on lcur mettra
entre les mains des balais er ils seronr force's
de balayer les rues de la ville.

D: >Mzzn/zeinz, [e I“. Aoit'z. .,_ Le quartier
general du roi de Prusse esta Eunkheim : il
s’esr rentlu promprement dans cetre ville pour
couper 1e passage aux fi'angais er soutenir lesz
armées de WurmScr et Brunswic qui étoiem
exposées.

F R A N c a.

Paris.—— Tous les v'llages envir’onnans Paris
viennent y vendre leurs fruits et Ieurs legumes
et n’ayant pas de pain, pour élvider lcs défenses,
ils entamoient ou coupoient celui qu’ils venoieut
d’acheter, er FHSSOlCLt les barriéres. Aujour-
d’liui on les Fouilie, et on me souflre pas qu’ils
en emportent meme de coupér7 cependanta
Argenteuil le pain 5’)! ventl 9 sols lav livre. De-
pms quelques jours des Villages eutiers n’ont pas
meme pu se procurer du pain. On a annouce’
que tous les villages vouloient 5e porter sur Paris.
On renforce les barrieres.

§Avant—lier une deputation dc laicommunc
de Bulle~Ville annonce au conscil que les lia».
bitans de ce canton attribuent aux membres dc
cette commune , l’arrété qui fair defense de laisscr
sortir du pain hors de Paris; en consequence,
'elle ptie le conseil de vouloir bien démcntir des
brui’ts que des malveillans répandenr pour semcr
la division. Ele observe encore que les habitans
de Belle—Ville n’ont que de tres-mauvaises lit—
rines, et en Hes-petite quantite, et qu’ils es-
pertnt que les braves sans—culottes de Paris vou-
dront bien leur donner des se'cours.

Cbaumet prend la parole or dir: il est aussi
facile aux habitans de Belle-Ville de s’approvi—
sionner qu’zi cenx de Paris; le grand moyen que
nous employons, est de faire payer les riches.
Belle—Ville es: remplie de petits Chateaux, de
maisons de plaisance; que l’on fasse payer les
riches pour dormer du pain aux pauvres.Quant
a la reclamation des membres de la commune,
pour dementir les {aux bruits occasionnés par
norre arrété de ne laissu sortir aucun pain de
Paris , je demande que ledir arrété soir afliché
dans le disrricr dc Belle7Ville, et que le conscil

 

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1163 gums, 11691.11'11165, dLs 115, 069 my;-

 

  

 

 

p‘migncnt du décrct qni prohilwa la 50‘:th de
pacsqne rogues les denrées, décrer contrairc aux
mums faizs avcc l’AméL-ique. chvnyé aucomitcl
dc ccnmic-rce. ‘

Le générzll Gillot est "fa‘ommé par le conseil
exéca‘nif punt re-mplaccr Beau‘lmmais. C0 choix

CSE IRPPCCUVC.

55mm dz: chzdradi 2; flash.

( Ptésidcnce de Maximilim Roberspicrrc. )

LC pcocnrmr syncli': Cl’e Cliziumon: déncnce
Cunt, ci-—dcv:n:: minisu‘e clr: l’iznm‘éeur, er en-
voye les PléCLS .i l’nppuy, il (.lénoncc aussi l’ncl—
ministrateu: (lCS bldlis nthlonauX. chvoyé au
comité.‘

Les uyrésenrnns dn pen-plea inztruimnt la- con—
vention c195 mesures dc sfir-zté qu’ils on: prisfs
£1 Aminis er 1i Monciiilicr , cu iis (mt {nit ar-
rlexei' plizsieurs pcrsonnes'suypectes, ales prén'cs
Izi'raimires caches clans cles atziisons cl'aristocmzes.
1'.;; on: trouvé [i Amims un souterrcin qui pent
fhcilcment cacllcr dix mille liomn'ies, qui a 2.
issues; l’unc donut: clans l’inlérieu: clcs fortifica-
tions, l’antrc :31 lkxtérieur. Un décrc: amorisc
lcs coznmissairssfi. pmiclre routes lcs mesures
Pour In sfircté d’Amicns. - '

Une lcrtre dc Mnubcuge du 17 annonce
quc les ennemis on: tenté clc passer la Sambre;
l'aimque Lyété tiés vive, mais ils n’ont pu rel-4
1min On pense qu’ils le téntcron: une secondc
tom.

Benm‘omle, représcnmnr cl l'armée du Nnrd
éqit (hi ".i quc la termite que l]0§_fl‘0llp€:s out
hire le :0 (le Blnron er dc Linceil, s’es:
limo dung le mcilxur ordre. La journée du 18
:1 é:é cilus fatal: Ll l’cnncmi qu’on ne l’nvoit cm
d’aim'cl', il y 1510i: dcux compagnies d’émfgrés
Pouch: 1.1 lime d‘Omuge ct une cwix blmiche
sur la PJ-lu'ltli‘. 1.6:; SU‘ldfllS dc la Répnblique
lcs on: Lung massncrés , c: n’ont pas vouln en
faifc a'icun Pl’lL‘OIHIlEY. Ln pelts des ennemis
a été si ginnde dams cetre jouruée , qu’ils onr
été obliges :‘1 lent {our d’abnndonncr Blaron e:
Linceil, de laisscr un clmriot, des caissons

...-_.-..._;.~._—_.._‘.A_H.A _- ..._ .;_AV_._.....1.~ --_.—y

. znm

 

 

 

 

 

 

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'et' des nmnicions. 'Lém“ perm es: évaluée :3
mille liommes.iet ils on: en plus dc qnatre cha-
riors dc blessés. \ '

Lrvnsscur , rc‘prés'enmnt dn Peuple,- s’émnt
empcrzé rm? loin pour sauvenunc piece cle
canon , a éié sommé par 3 anglms ale se rcndre,

mais il a repondu qu’un repusentanr du'pen—
pic ne 'se tendoi: jmnais , at £1 s’est échappe.
Insunicn de cc; démil rm bulletin.

On fair un rapport Sin: Benudcin lfiimpriineur,
Le comizé ‘chargé il’cxamim: 5.1 conduite propose
dc (lecrézer qu’il n’a pas cessé dc n‘icriLcr la. con-
llance de la conwsmion'7 mais Thuxiot, dit : ll
ne. fan; pas lui 'faire des Complimvfns , ca: 11 n’a
pas plus «Tie Livisn‘2e qu’il n’cn hint. .On fixa-
minemi, si an lieu «'l’uirichi: nun senl nulmdu ,
0,11 ne limit pas mien}; dz: parmgcr l’impriinerie

" nationale. entrc this pércs dve famille.

On propose ale supprimer la Rue de Ssint-
Louis, ec Hm déccrner une pcine centre Ceux
qm voudroicnt chom‘mcr ce Roy saint, en ~ch-
man: [curs boutiques. Mais on passe :i l’orure
du jour. . ‘

VOn décréze quelques articles du code cml.

Le COlDlKé clu snlut public fait son rapport sui:
le mode LlLl contingent cc du recrutemcnt. ll r.—
connoit que la lcvée €11 massc'es: immle et
clangei‘eusc , inutile par la valeur cle nos [IOUPPS.
Les Anu‘ichicns rsculcnc , er. les Espagnols son:
cliasse’s du terriro'ne dans les Pyrennées orientales,
dangereuse en ce qn’elle seroii spontanée er sans
ordrc, an lieu d’éme grnéllclle at fair avec dik
CCIncmenr.

Tons lcs Frangnis sour en l‘équSithHamfliS
tons ne peuvent marcher. "Come la jeunesse ,
dcpuis 18 ans jnsqu’i z; , marchem la. prifmiére;
lea; gcns mariés forgeront lcs armcS', .163 fémmes
tmvuilleront an linge c: clans les liGpimqules
cnfims fcront de la charpie; leg vieillarcls iron;
dnns 165 places publiques précher la llai‘nedes goig.
l’nmour de la république , c: excite: an combat.

Les déparrs se feront le 2.: septembrc. Pm—
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