xt7qv97zpw1w https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7qv97zpw1w/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1850 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1850 1792-06-16 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 16 June 1792 text Journal Général de France, 16 June 1792 1792 1792-06-16 2023 true xt7qv97zpw1w section xt7qv97zpw1w N" 168.
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Du Sa/nca’i 16 Juin 1792.

 

 

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AVIS AUX

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S USCRIP TE UR S.

Aron: pro’venons flIM. les 30113071725011” que Z’alronnemcnl: pour /a province ext (1:: 56 lio.
pour 1111 (m , 18 [I'm pour xix mois , ct 1011b. pour [mix moirr. Nous 1037171071: (Zane/Joint

nousfaire passer (Ze billets patriotiques, parce
nous serious conwe’quenznzcnt oblzgés ([6 [es [cur

gzz’ils n’ont poi/1t coma; (2, Paris , ct qua
r671 VOJ 'er.

 

NOUVELLES.

Exn'ait d’zmclcttre dc Fril‘ozng , [Zu 1 1 jail;
1 792.

ON a Iu , le 5 juin, dans le conseil de Fri—
bourg (en Suisse), les différens arrérés de
iu (iléllc: 6113 a décréte’ uno neutralilé ar-
mée , et un Cordon de 1400 hemmes qui
parteut dans ce moment pour les frontiéres
dc France. Ce cordon n’est autre chose que
l’aunonce d’un corps de 60,000 hommes
déja commandés, et qui , par le moyen de
signaux établis sur toutes les hauteurs de la
Suisse, peuvent étre armés et en marche
pour leur destination commune, dans l’es—
pace de six heures : invention d’autant plus
belle , qu’elle est secoudéo par un ordre et
une célérité admirables dans les préparatifs
des troupes. La diéte helvétique a regu ,
comme je vous l’ai marque, dans sou asso-
ciation, les états do Neuchzitol , Genéve er
Porentru , pour étre compris daus Ia méme
neutralité ; ce qu’elle notifiera 51 la France,
avec sommatiou de reconnoitre cette neu-
tralité. Elle a de plus arrété que no pouvant
dams ce moment retirer ses t1"oupes de Fran-
ce, le corps helvétique notifieroit £1 Ia 11a-
tion les traités par lesquels il s’est engage
51 me point porter en France les armes contre
la maison d’Autriche; ce que ses troupes se-
rout oblige’es d’exécuter ; faute de quoi , et

ans 1e cas encore 01‘1 elles ‘éprouveroient
guelque traitement contraire e‘L leurs capi—

tulations, 1'1 leur est enjoint de revenif en
force dans leur patrie , qui prote’gera leur
retour par tous les moyens nécessuires.

Vienna, 1””juizz. La santé de la reine est
parfaiteznent remblie. Elle Vient de yarlir,
avec son auguste époux, pour le couronne-
ment de Hongrie : elle accompngnvra Ie roi
21 Francfort, er méme a I’armée, 2'1 ce qu’on
croit.

Ou dit qu’aprés son courounemenf, comma!
empereur, notre jeuue‘souverain aura uue
enu'evue avec 16 mi de I’russe , eL qu’il 1m
ensuite vi‘siter les Pays-13:15 , Oil 521 presence
contribueya é rétablir entiércmont 1e calme
et la tranquillité.

W

‘

Berlin, Ie zjm'n. Hier sa majeslé , ac—
compagnée du prince royal, est part1 pour
Stargardt, afin d’y passer e11 revue L55 regi—
mcns de la Pomémnie; le meme jour 1101's
brigades d’artillerie £1 cheval, sous les 01-—
dies du major de Schouern'xarck, se sour 1111's
en route pour Coblcnrz.

Deux commissaircs Prussiens sonL‘ paz'tis
avant- hier pour Brunsfvick , or de [5 Us 5e
rendront é. Coblentz, chacun accompngné
d’uu secrétaire du corps diplomariquoz l’uu
ix‘a joindre ensuitc l‘arme’e Autrichionuo du
prince de Hohenlohé, et l’uuu'e Cl-Hc qua
1e général de Clairfuit commaude dams les
Pays-Bus.

La‘cour de Vienne enverra égalemenfl

 

 (670)

dos commissaires imprés dos tr‘oupes Prus-
smnnes.

Domain 5 , 1e beau régimcnt Debcn,
hussard , se rendm d’ici £1 Magdebourg. Le
prince Louis, fils du roi, fcl‘il la campagne
:u'oc ca superbe corps. On no connoil. point
encore i’époque précise do i’arrivéo dn roi
51 Cobiemz; nmis jo puis vous garantir que
no scra dams 1o comant do juillet.

MELANQES.

En décrétunt 1’cnvoi do Ia lottre do Roi-and
do in l’iatiér-i dons les 83 départcmcns, 1e
corps lésisiutif a décrété la gurrre ciyiie.
Paris on donnm‘a 16 signal. Noland do let
Pinliore doiniindo du sung: an moment on
so. lottrc a éié Inc '21 i’ussoiublée, 1o C(‘né
droit e-tiies Lribunos out répondu par des
cris , roguétés 31 chuquo phrase , aux cris du
I‘éroca Roland.

Voici l’extruit de cette lottre, qu’aucune
expression ne peut qunidicr.

a. . . . . Lu fermentation est extzéme dans
routes [as parties do l’einpire; elie‘ éciuteru
d’uue maniéro tcrriblc , £1 moins qu’une con-
lizinco raisonuéo detns lcs intentions do VO-
In: muj ‘sté ne puisse eniin in calmer. Muis
cette coniiunco ne s’établira pas sur des pro-
testations, c112. no sauroit plus avo’ir your
base ’quo dos Exits.

11 est évidont pour la nation Frungaise que
5a constitution pout march. r, quo le gouver-
nement aura toute in force qui lui est néccs—
511310, (in Inornont oil votre majesté, vouiaut
absolument lo Lriomphe do cctte constitu-
tution , sontiondrzi 1c corps iégisizltifde toute
1a puissano; do l’oxécution , Mord tout pré-
tests; aux inquiétudos du pcuple, et tout es-
poir uux u.é<;ontcns.

Par exempio, duux décrots importans ont
été rondns; totes dfnx inlércssont essentiel-
ieinent L1 lrunquiil.aé pubiique et 1‘: saint
do l'étut. Le retard do laur sanction inspire
des doiiunces; s’ii est prolongé, i1 causem
dos mécoutcnmmens; et , jo dois lc dire,
duns l’ci't‘crvescence uctuolle dos esprits , les
niécontens [leuvont moncr £1 tout.

ll n'cst plus temps do rcculor, il n’y a
méuie izius luoycn do 'Iomporiser. 4a i‘c’eivo-
luiion est t'iito (Inn. 185 osprits, elle s’ache-
vcru an prix du sung et sel'a ciuientéo par
lui, si la. sagosso no préviunt pus dcs mai-
iwur.» qu’ii ost CDCOI‘(31}05‘~Ii)i-§ d’éviter.

Jo sais qu’on pout iiiiil‘b‘illel‘, rout opérer
et tout coutonir par dds mosures (axlrémes;
mais , quund on auroit déployé Ia Fur-cc pour

cont uindro l’assembiée ; quand on auroit
répundu i’cl'froi duns Paris, in division at In
slupeur duns ses environs, Louto la France
56 ithrroit ilVCC indignation , Ct 56 déohi-
rant cHo—méum duns [cs horreurs d’une
guurro oivilc, dévclom.-croit celto sombre
éneergie, more dos vortus et (165 crimes, tou-
jours i'uncste :‘r ceux qui i’ont provoquéc. .. .

Dos crm-iies angoisses et des malheurs
certains environncront votro trOno , s’il n’cst
appuyé, 1:211‘ vons-mézue, sur 105 bases de [a
constitution , et afformi dans id puix que son
maintien doit enlin nous procurer . . . . .

Si in ioi contre los prétres n'cst mise en
Vigueur, ies départemens seront Forcés de
iui substituer , comme ils font do toutes
parts, des mcsuros violentes , et le peuple
irrité y suppioru par des excés.

La situation do Paris, sa-proximité des
frontiéros, out filit sontir lo bosoin d’un camp
dans son voisinage ; cetto mesuro , dont 1a
1a sagosse et l’urgence out framié tous les
bons csprits, niattend encore que la sanc~a
tion de votre majesté. Pourquoi Pant-i1 que
des retards lui donnont l’uir du regret, lors.
que la. célérilé iui gngr’icroit tous les occurs 7.
Déjé ies tentatives dc l’état-major do in garde
nationale Parisionne contrc cctte niesure,
ont fair soupgonner qu’ii agissoit par une
inspiration supérieure; déjt‘t 1::5 déclama—
tions do queiques démagogistes outrés réveil—
lent les soupgons dc lours rapports avec les
intércssés an renvcrsemont de la constitu—
tion; déjé‘i I’opiniou comproniot ics inten-
tions de votre majesté : encore quelqnes
déiuis, et peuplo comristé vorra dam :on
roi l’arni ct it: complice dos conspiratcurs. no

J A C O B I N S.
Extraz'tfldcllc tie [a so’ance du 13 juz'n.

M. Desperret. La patrie est en danger;
Slrasbourg est dans un Mat inquiétaul , lo
chef du pouvoir exécailif u chassé do chcz
lui Lmis patriotes...” My a lien suns doute
ii Fair-o uno pélition an corps légisiaiif.

Ii taut quc Fvi. Lavaux so présr-otu (‘1 TM-
seniblée , qu’il bravo les huécs qu’ii soluble
craindre do ce toujours co é droit (aujour—
d’hui obté gauche ). J’espéro bien (Inc l’asm
sembiée nutionaio no sorza pus asscz mauvaise
pour se rofuscl‘ é l’entrndre en silence. Ii
faut quo , pnr cctts pétition, i1 nous prépare
51 dos pétitions pour-dire plus ibries.

M. Lavaux. 'Vous nie deumndez £1 fairo
des fictitious a l’asseinblée nationalc", unis

 

 iroit
et la
ince
Elslii-
’iiiic:
ubre
tou-
eurs
fest
lela
5011

: en
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utes

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des

imp

it let

6

01‘1 est l’assemblée nationale .9 Cette secondc
lesisliture n'oscm faire rien autre chose que
de nous renvoyer au pouvoir exécutil', c'est-
£1 dire, £1 des ministres qui passent comiue
dos ouibi'es Cllinoiscs.

M. Terrassou. Qu’importent les huées;
d’ziilleui‘s si nous faisions une pétition bicn.
forte , bien pgtriotique , cst-il bicn vrai que
nous essuycnons les liue'es (le l’assemblée
nationulu .F’ ( Toutes les voix : nmz , non , non.)

l\‘l. Buumier. .N’est—il pas dcs liue'es dont

on doit s’lionorer? (Sans doute)— La pé-

tition aura lieu.

M. le president Cliabot. J’invite la société
é étre caluie , grande et sublime. —— Le roi
3. reuvoyé ses uiinistres. Oui, messieurs ,
je dis que la. cour a porté aujourd’hui le coup
le plus hardi qu’elle ait encore Osé se per-
metlre. -

"M. Albitte. ' Je n’ai jamais rien vu de plus
patriotique que la lettre de M. Roland. 11
fall; VOlI‘ an roi qu’il 11’est plus temps dc
reculer , et que la revolution s’acliévera ., au
Prix de notre sang. (Applaudissemens. )

ll est certain qu’éi l’assemblée nationale
i1 y a encore beaucoup de bons citoyens ,
il taut les soutenir. Et cette assemblée , ne
ft‘urelle pas digne de la conliance publique,
il fuurlroit t0ujours la lui accorder.

M. Merlin. NI. Servan a proposé 5i l’as-
semblée de faire lever la nation toute eu—
tiére- Que la nation aclopte 1a mesure pro-
posée par M. Scrvun; que mes collégues £1
l’assemblée natiouale emploicnt tous leurs
moyens pour Pain: déclarer que tous les Fran-
9.15 sont soldats ; qu’il n’existe plus de
nuance entre les citoyeus , ni d’zmiformes
(applaudi ); plus d’zirruée do ligne , inais que
la putrie etunt 'cn danger, le moment est
venu ou tout citoyen doit réuliser son ser-
ment, ol‘l il doit iuourir pOurla patrie Que
l’assemblée casse l’étut-i‘uajor de la garde
muionale , qui a (lonné l’exemple pet-nicieux
de la resistance au voeu national , et les
preuves non équivoques de son uttachement
au systemic de la Cour et de la tyrannie.
S"il taut une mesure plus grande . . . . . mes-
swurs , nous ii’avous pas été envoyés pour
changer letut £1 notre gl'é , mais pour (lé-
lendre notrepaya par tous les moyeus que
1011 a remis alors dons nos mains ; nos com-
mettans, la nation soul): pout nous les (lé-
lier ces mains entruvées par la loi consti-
tutiouutlle. (Applaucli.) Jo dis (lone que
ceux qui pcnsent que l’é..it ne pout plus
so sauvcr (1110 par «3e 31' .ud effort , (loivent
declarer que lug abusers do LL pubic exigent

I
7que I'on'énvoie d'autres représentans , et
que le peuple les investisse de toute 5a puis-
sauce , soit par la convocation de nouveaux
‘corps électoraux , soit par uu choix immé-
diat (lu puuple. (Applaudisscmens Ln‘as—fifs ;
ti‘és-nombreux. )

,____m___.___.
A RIM. LES néDACTEURs.
Paris, le 10 juin 1792.

Meassieurs , une lettre insérée (lans votre
nuniéro du lundi 4 juin present mois , exige
de ma part une pi'ompte explication.

L’auteur de ccite lettre (M. Lemar-chant:
de Caliguy , de l’ordre de la noblesse , et ci-
devant juge de paixz‘i Rouen) a pris une opi-
nion bien étrange de l’ouvrage que je me
propose de publier. Le titre d’AZmanac/z des
trois Ordrcs u’a jumais eu pour objet de mal
notcr les persounes qui ont accepté des pla-
ces sous le nouveuu regime, mais de desi-
gner seulement celles qui n’ont pas cru de-
voir en accepter. ll no m’qppartient pas de
juger les motifs qui ont déterininé My Ca-
ligny et ceux qui partagent ses sentimens ,
sur les emplois coustitutionnels. Je ne doute
point que ces motifs ne soient puts; mais ,
conune éditeur d’un ouwage qui doit , sui-
vant l‘expression de quelques journalistes
estimables , sorvir de dépét é toutes les fa~
milles victimes de la révolution , je ne puis
nine dois inscrire les noms de ceux qui onl
paru se reconcilier avec elle, quels que soient
el’ailleurs les principes qui les animent dans.
les nouvelles fonctions qu’ils remplissent.

Je pense , messieurs , que cette declaration
suffira pour dissiper toutes les craintes de
M. Lemarcliant , ct répomlre {a toutes les
re’clamations qui pourroient YOUS étre adres»
sées sur cet obfet.

Je suis , etc.

DEMERSAN , éditeur de l’AZma/mch
'(Zes (rat's Ordres.
W

Paris , 16 Jain.

M. Jounenu, député de Saintes , 3. ac—
quitté , sur M. Grangeneuve, député de la,
(Sironde, la luttrc do change que 1W. Jau-
COurt rlevoit tirer sur Clnbot. Cc grand as—
sassi/mt a cause? do, grands mouvvuwns sur
la terrasse (les‘ l'uuilluns. Suint-Huruge s’y
est reudu liier matin pour échauft‘cr lcs es—
prits. Suns moi, (lvsozt-il uu peuple, Gran-
geneuve auroit péi-i sous les coups de ce
gueux de Jouueau. Voilét commie on assas—
sine les dé‘putés patriotes. Ce sont ces scé—

\

 

 Ii'rmts du COIé (lroit (one gauche); co sont bras on out appelé A la bonne [’01 de leurs
lea nrislocmlges, les 1110(lé1'és, les feuillans. aclvcrsaires, qui n’ontfait qu’en rire : on de-
J'lmi déposer,et sil’assen'ilAéC n’ordonnoit mandoit que la séance flit levee. M. Gi—
pas qu’il en rm; fair justice... at tout le peu— mrdin, vice-president, occupoit le fauiieuil
ple de s’écrier qu’en ce cas-lé ill’a feroit lui- 2‘1 la place de M. Fraucais 2 il vouloit lever
méme. la sézmce; alors les membi‘es du cété droil:

Les motions out été tres-nombreusos, tres- se sont éluncés vers le bureau, out clonttaint
Violentes, tout le reste de la journée. le president de roster en place , el. out:
exigé, avec (lias cris épouvanteibles et des
gestcs menacans, qu’il niit aux V0ix. lls
, . ont (l’abord l’dit (lécréter qu’ils étoient plus

’La nochlle (le la defuite dc 1W. Lukner, de 200 , ct PM consequent en 9"“ de (le—
repandue hier ) est a11551.fausse que celle libérez‘. lls ont (lécréié cnsuite, an _n1ilieu
d? 11‘ prise d9 Mons. Une 19H“? d"? Valen- des applaudissemcns des tribunes, (c que lous
610111165 3 de 1‘1 plus fralche date, apprcnd lesgdroits casuels ct censucls , qui ne serout

m

Bulletin dc Z’arme'e.

qu’il no s’est engage aucune action. M. do
(have est arrivé le 13 a Valenciennm. I
est chargé de visiter l’armée du Nord et

pus justifies, par le titre pi‘imitif, (me lo
prix do In concession de fonds, sont sup-
prime’s sans indemnités.

celle (lu centre , afin de prendre :iupres des
généraux lcs I‘enseignemens sur les ordres
q“? 01“? ‘5’“; dQIméS reletiyement ain’t be: Depuis que Manuel é écrit an roi, il s’est
50“? de larmee, et (1111 n 0111‘ P35 ete exe- trouvé une foule d’imitateurs qui se sont ef-
Cums' M' Lmlm‘n‘ a Fait établir ”Dis camps forcés de le surpasser en insolence et en-au-
aupl‘és de Lille, '21 '(lysoing : £1 Anappes Gt dace. Les amis de la constitution (le Metz
au Faubour‘t,r de la Madeleine. Son ermée doit out envoyé a l’assemblée la copie d’une let-
5‘3 MPPTOCIIBI' (le Tournay- Celle de M- La- tre qu’ils adressent au roi. Ils Z'ex/LOI'L'ent 2'1
fuyette “leg-5t guere (In,él une lieue de Mons. éloigner les traitres Gui s’ussemlilent au clié-
Q“ croit que 1‘5 projet de 1%. Lukner “St de teau , et a se rendrelilzarccssib/c A toute per-
se ]eter sur la Flandre maritime , 'et de s’eme sonne du sexe quclle qu’e/le puma any. On
pat-er d’Ostende. demande l'envoi aux 83 (lépartemens; mais
, la mujorité , aprés dcux épreuves, passe sa—
ASSEMBLIéE-NATIONALE—LE‘GISLATIVE. sement 2‘1 l’ordre du jour._—
, , . _ NI. Guadet (lemandoit depuis longt-temps
Suztc (la la semzce .dlf mercredz man/1,, 14 la parole; 11 l’obtient. “ J’appelle , a—t-il dit ’
Jum. l’attention de l’assemblée' sur un tres—grand
M. Dumolard demandoit, par amende- attentat. Hier, M. Grangeneuve a été as~
ment au décret, que nous avons rapporté sassiuépar M. Jouneau. Ce dernierl’afrappé
liier «que la concession de fonds rm justi- sur la téte , de plusieuts coups de balton.
lid-e par le titre primitif, ou par trois I'econ- (Mouvemens (l’liorreui‘ tre‘s-affcctés). Je de—
noissances énonciatives du titre priniitif, mande vengeance , non pour M. Grange—
appuye’es d‘une possession de 40 années. )i neuve , mais an nom du peuple Francais.
ApreS (le longs débnts sur cet amande— (Oui , oui , crie une Voix. ) 'MM. Culvet,
merit, l'appel nominal a été demandé avec Fressenel, Lacuée, racontent le falt dont
une égale fureur, etaumilieudes plus grands ils ontre'té te'nioins. 11 en résulte que les
applaudissemens ; il a été décidé, {lune plu- deux honorables membres se sont pris aux
rulitéde275 voix contre 224, qu'il y avoit clieveux , so 5011: donnés quelques coups
lieuiidélibérer. dc poing , et que M. Grangcneuve étant
Ilétoit quatre lieures du soir,presque tous le plus foible, a crié (i Z’asmss'z'u—
les membres étoient sortis pendant l’appel On annonce que [3 pelt/Ila de Paris est:
nominal , dexsorte que l’appel étant lini , aux portes de l’assemblée, ct demandc ven-
le parti Vaiucu s’esttrouvéleplusnombreux. geance de cet assassinat. M. Jouneau dit
Ce quiprouvelajustesse dc ce qn’a dil: Jean- (Iu’il a été provoqué d’une manietc outra-
Jaoques .l‘iousscau , u (Iue l’homme qui veut yeante. La séance est suspendue. l.’affaire
ucque’rir est toujours plus ardent que celui est ajournée pour le soir e. 6 heures. Nous la.
qui ne veut que conserver. n Plusieurs mem— reprendrons domain. ‘

Seance du wcndretli 15juirz.

L’Alvonncmmt (1’: cc Journal , qui paroit tous les fours, est d? ;o liv. pour Par/"3,5? ;6 ll“ pour 1‘
l‘rovznce , port (tame. Le Bureau estrus neuw Saint-Augustin , Ho‘tel de la Correspondance.

I.