xt7qv97zq012 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7qv97zq012/data/mets.xml  France  1800-09-30 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Octidi 8 Vendémiaire, an IX, [30 September 1800] text Le Publiciste, Octidi 8 Vendémiaire, an IX, [30 September 1800] 1800 1800-09-30 2023 true xt7qv97zq012 section xt7qv97zq012       
   
 
 
  
  
  
  
  
 
  
 
  
  
  
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
  
 
 
 
 
 
  
  
 
  
  
 
  
  
  
 
 
   
   
 
   
     
 
  
 
  
 
 
 
  

nut

11.05
11135
11'1‘:1
1105
505
UPS
111111

par

5 de
11111118

9111115
2111‘s!

4 1r.
.égis-

Icais,
’znis ,
5111111.‘

._—
.._‘—

 

 

 

L E PU B L 101'

OCTIDI 8 Vendetmaue, an 1X.

 

:—— 1919 1.1/4

 

STE.

[VJ/J

 

A U T R l C H E.
De Vienna, 15 14 septembre (27 fructidor)

Depuis (111’ on a la certitude que l’armistice est prolongé,
les nspe’rances de paix reprennent viguou1‘8c 1es papiers
d’e' tatsont montés de 8 pour 100. Ce qui accélércra sur—tout
1a paix, c ’est 1 intervention armée dos deux cours.No11s1‘r'-
cevons 1a nouvellc qu 'i1 se forme en cffet en Russie deux
armées formidables, fortcs de pres de 200, 000 11011111115.
L’une se :- ssemble dans la Lithuanie G: l’autre (111115 1a
V01111nie.La premiem scra commandée par 1e général Paahen.
611a seconde par 1c général Golcnischtschew—Kutusuw.

Welo, 1111115121 Haute-Autriche, avoit été I lieu dostiné' a
la conference de 1’a1‘cl1id11c Charles avec l’emperenr , mais
l’arcliiduc c'loit a ‘ité & ne pouvoit meme e'crire 1e 4 sep—
tembre; il écrivit copondant,1e 6,11,1'e1npereur que 51—16!
(111 ’11 seroit on 61:11 (10 vovager, 11 se hateroit de se reudre-
111-12 cle sa nmjesié. On ne doute pas 11111 ’11 11c doive se mettre
21:1 téte dos axmées.

PBUSSE.

De Berlzn , le 16 seplembre (29 fi'ucliddr).

Quelles (1111: 50112111 105 con1ectures formées Ici sur lesl arme-
knens de 111 Russia , 11 ne faut point perdre de vue , c'q.11e
l’mtex‘vention do cette gumsanc A1111ns 1es affaires (111 901111—
neut, no pent étre eHicaCe que 1). 1 1e concours de la Prusse;
2°. Que l i11lé1'ct 81 1125 armées de la Prusse n ’ont auiourd 11111

 

d antre objet (1111‘ d opposer .une barriere a Paggraudissement'

de la maison d’Autrichc.

D’un autre c5115, 11 est certain (111’11 existe entre les puis-
sances du Nord un projet fixé de s’opposer £1 1’amb1tion mari-
time (16 llAngleterre : motif de plus fl’assurer que les 'armées
russes ne son-t point destinécs -& ma’rcher contre la re'publ‘ique
fiangaise.

Les lettrcs dc Stockholm nous apprennent que le roi :1
ordonné d’armei tous les vaisseaux en etat de smvir.

Ln flotte russc dans 1:1 Baltique consiste en 25 'vaisseanx‘
de ligne, savoir, un de 150 canons, deux_ do 100, quatorze

(1e 74, 8: 11uit do 66
REPU BLIQUE HELVETIQUE.
De Berna, Id 25 septembfé (1". ve‘ndc'miaz'r'a).

D apres 1a (191112111118 du général Montchuisy , lc consei1.
EXécutif v1enl. dordonner 1a levee de deux balaillons do

500 hounnos c11acun, 1 1111 dans le canton do [11111211, 1’ 11ut1-e
dams ceux de Sentis &de Turgovic. Le. premier de cos dcux
cantons fournira 501:. 11ommcs; 1e second 200. Cos 1101111135
81910111 solde’es & entreteuues par la France, & recevront les
vivrns de campagne sur la méme p1ed que lcs troupes fran-
9111505. 1.13 but de cette levée scra (1e couv1ir 1es 1111115191135.

II 59111 aussi torme’ , pour engagmnent v 110 11.111? , trois
compagnies 11¢ cara‘pimers , également ‘3 1a «0111:: de la

,1 ,

 

La enrinsilé 13111111111112 est fixée 'en ce moment sur des'»
de'bats moins mour'trim's que ‘ccux dont nous sortons. Err
voici 1e 511191. ‘ Klmn est, comxn'e on sait , auteur d’un ou-
Vrage dams 112111121 11 pmuve les avantages qui résultent pour
1 Helve’tie du sys éme de l’unité1 Dans une scconde éditiou
de son ouvr: age , il a inséré une note par laquelle i1 attribue
au clergé & aux anciens gouvernans la démoralisation 1111:»
people. David Muslin, ministre 1111 culte, chaud partisan '
(1e, l’ancien ordre zle chases, 1e combat, non par la force (111
raisonnnment, mais avec les armes de la passion. 11 accuse
son adversaire d'avoir'voté pour la destruction du district;
(11-: Stanz, & fournit ainsi une prise centre lui de la maniere
111 pins i'lconsilérée. Kliun . aprcs avoir déclaré que son
assertion est un mensonge 11112111113 , se dispose $1 le poursuivre
juridiquement devant les tribunaux.
REPUBLIQUE BATAVE;
De la Hafe , Is 25 seplemérc (5 vendémiaz're j.

On vient de lanceré Flessingue un vaisseau de 64 canons, ;
nommé le Pluton. C’est la second qu’on a lancé depuis 111111;
joul‘s dans notre 1'é1)ublique.

Les murmurcs _du public contra 1'ex1301'tation de p111s1eurs~
comestibles (111 on envoyoit pour la plus grande pame en -
“fighter-re, out engage 1e corps 11551511112911 xendre 1111.11 101‘
conlre l’nxportation 1111 bean-13,1111 Eromage,11u lard, 811:.
Les controvenans seront tniu's de payel 1a t1'1p1e valeur des
objets 1111311113125 (111 'ils voudront exporter. '

REPUBLIQUE PRANQAISE.
._ De Nantes, le 50 fruclidor‘.

Le fen avoit pris, 1e 29 thormidor dernicr, 1111115 1111
champ .voisiu ,de la forét (Xe Roclv'servicre, par le «moyen ,
de'brt‘fiots qu'un propriétaire avoit faits clans cc ,cl1am1) nou-
vel' emonl defriché, 1S: qu'il 11’a1/oit pas survc111és assnz cxac~

. ten‘mnt. La llamme , rencontrant sur son passage un grand‘

nombre de 111.1t1e11's combustibles , avoit acqms 1111 degré dc ,

. violence effiayant; 11 no 1111 restoit plus qu un foible espaca .

1'1 purcourir pour eutrer dans la foret 8c 3‘ porter tons ses
ravages. Si elleyfut parvenue , 11 cut, sans doute été impos~
siblo de 1'a1'reter,_ a cause de la 01111112111 extraordinaire (111 ’on:
éprouvoit 3101's. ‘

Dans cat e'tat (1e clioscs, trois des gendarmcs de Legé,
parmi lesquels s’e trouvoit 1e b‘rigadier, 'revenant de la cor-
respoudance du Pout-James, 11ppe1goivent ce funesle acci-
dent: ils accourout avec p1écip11'ation 5111' 195 11131111 e111bra-
ses,rz111iment 1e courage 111,1 pe-it nombrc (1’ 11011111195 que 1e
danger avoit réuuis, 8: c1111, pordiant‘ 1’espoi1' d éteindre lei
feu, coxuu11‘1190ieut déja a so retiror. Ils redoubl 11111 avec
eux d activité 8c de for,ces 6c apr'es au moins quatrc heures
du travail la plus pe'nible‘, 115 out 1.1 obnso‘ at; on d arrachen
une propriété 111111011.an 1‘1 uue éestmctiou 11-31111: inéviw

 

Franco.

11111112.

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(in)

De- Lyon, 1e 2» vendc'mz'aire;

News avons annouce’ le rélablissement de l’ancicnne aca-
‘ aémie de Lyon , sous le-nom d’Azhenée; voici les de’taiis
de sa premiere séanée publique : _
Le ciloyen Verninac , president , a prononcé un discours
itr‘es-applauéli sur' le bonheur qu’il avoit de relrouver‘ les
membres épars d’nne des plus belles statues de l’anllquné ,
::33: de pouvoir les réuuir pour en former un ensemble; allu-
sion qui a e'térsaisie 8L applaudie avec transport.
Une dissertation sur les organes pulmonaires , par le
titaflveu Cartier , chirurgien en chef du grand Hotel—Pieu,
a presente’ aux savans des vues int‘éressantes de pliniologie
6: de patliologie , expriinées dans un style rempli de netlete.
Le citnycn Rieussec a célébré , daus undiscours en prose ,
les Femmes do leltres dout notre ville s’henore , 8c a donné
(if) iustes éloges a: celles qui dans ccs terns désaslreux , qu’on
,voudroit pouvoir oublier , out montré le sublime du courage. ,

‘Une fable imile’e de Gay par le docleur Pitt, 5c remplie
ril’une philosophie dance 8( (le details piquans , a été lue par
In ciloyen Noel}, commissaire cle police. >_ > ‘-

.Le citoyen Berenger, (le l’insiitut , a commanclé l'atteution
Par lu nature de son suiet. Il crlébroit Maringo; il présageoil
'la paix, cliantoit l’Athénée renaissant ders décombres de Lyon,
8: donnoit au citoyen Verninac , sou restaurateur , do justes
éloges. . . i ' _ ’

Des applaudissemens unanimes out annoncé le succes dc
Te’p‘iire clu doCteurPctit a nu jeune médécin , sur les épines
dent la carriere ée Ia mécleciue est semée. ' ‘

.‘Le. préfct de cette ville vieut d’appliquer, par un arrété
.sagei‘uent motivé, les fonds fiestinés 2: la ee'lébration d'e la I’éte
flu I". vende'miaire, it la construction (l’uu quai en pierre ,
Pour servir de communiealion entre le Pont—de-Pierre 8: le
guai dit de la Baleiue , sur la rive occ‘iden’cale de laVSaéneL

De Bruzelles , le 5 vende’mz‘a-ire.

Ava-nt—hier, it neuf heures du soir, est passé par cette
ville un adiudant du general Bcurnmiville , ambassadeur de
la république frangaise aupr‘es (le- S. M. prussienne , venant
rile Berlin, & se_ Fondant 3} Paris.

Hicr,‘ on a proclamé en grand'e cérémonie ici, an son
‘de toutes les cloclies , l’importanfe nouvelle de l’occupation
des forteresses d’Ulm, d‘lngolstadt 8c de Pliilisbourg par
110$ troupes. ‘ -

Les besoi'ns (les hospices allant toujours'croissant ,. 8:
tontcs leurs rcssources ne pouvant sufiire pour les nombreux
indigens (3e cette ville ,‘ 1e pre'fet de ce d'éparternent Vient
do premlre'un arrété qui ordonue 51 tons ceux qui Ont des
permis d’nrmes; & qui veulent les conserver, de verser
d‘ans. ln caisse de ‘13 commission dcs hospices ,‘ chacun 12 fr, ,
fault-e do quni les perm-is seront reti-rés. '

De‘Puur, 1e 7‘ vendémiaire:

' Le séuat couservateur. a exprimé au premier consul ,. par
forgane rile son president , le vif intéré't qu’il prend an
nialheur qua vient él’e'prouverle citoyen-ClémentDeris,Fun
de ses mrmbres.. n

._. Le- premier" consul , dans le cours (ilu diner-qu’il dorma
'élans sou palais le 1“. vendémiaire , pdrtalaSauté clesseize
mlépart-emcusuéunis. t _ . i .‘

__ Le prefet de police 8c les maires de 'plusieursi anon;-

sur la conscription , ,qui ordonnent aux ieunes gens , qui
aurorent accompir leur 20‘. raunée, d’aller se faire inscrire
dans leurs municipaliiés respectives.

-—-On jetla , il y a quelques jonrs, dans les atteliers 8:
am. les marcliés une grande quantiié de papiers brulots,
tendant a soulevgr les ouvriers & a semer l’alarme clans les
espriis. Quoiqu’fifik ei‘it ellerché’h dormer la couleur d’un
parti aux invitations séditieuses qu’ils contenoient, il étoit
facile de deviner la manufacture d’oii ils sortoient. Le
peuple ne s'y ineprenoit pas; mais qu’elle qu’en fut la
source, l’cfl'et en dut par-ilre accablant £1 lcurs auteurs,
on no les rarfiassoit que pour les rejettcr avec un sonverain
mépris. Toules ces vaines tentativos devroientbien convaincr‘e
ce qui roste do factieux dc leurimpuissance. Les au'neaux de
la couleuvre c'oupe'e par morceaux , s’agitent encore quelque
tcms , mais ne se_rejoignent plus.

—- Le 10 vendémiaire , 2‘: n heures 8: demie , il sera
célébré , dans le temple de la Victoire (Sulpice) , une féte
au thé'z'sme.

- L’institeur en. chef dos sourds—muets de Bordeaux ré-
clame contre un article inséré dans uotre iournal, feuille
du 27 fructidor, suivant lequel un jeune sourd-muet, arrivé
tile Bordeaux depuis peu cle jours , interrogé concurremment
avec Massieu , sur la bz'clfaisance, auroit modestemeut’
‘ re'pouziu qu’il ne l’avoit pas appris, tan-dis que Massieu
‘ avoit partaitemen analysé 8: le rnoL 8c la pensée qu'il ex-
. prime. Le réclamant observe , I0, qu’il rfy a dam; l’e'cole
de Paris d’autre éleve de Bordeaux que ceux qui en sont
sortis il y a cinq ans; 2°. que les deux écolcs suivent la
méme métliode, & tendent an méme but.

comme neus l’avons ai'moncé_ , mais in Paris , rue Mcslée ,
oil 11 avort fixé sou domicile depuis deux ans & demi.

——On a pris, les armes a la main , dans le département
de la Sartlie, les nommés Jacques Vivier, (lit Passe»
Parlout, & Michel Rocker, dit la Rose , cliouaus non
rendus, & qui , depuis la pacifi‘calion , ii’avoient pas dis-
. continue di'exercer toutes sortes de briga-ndages.. Ils ont été
conduits dens les prisons clu Mans pour y étrc juge's sans.
' cle’lai par un conscil de guerrei Cette prise fair. regarder
leur' bande comrue dissoute, 8: va laisser le d’éparlement
lranquille., ‘

’de vent d’équinoxe a élé si violent a la hauieur dc Vigo ,.
Lqu’unvaisseau anglais de 74 canons, 8c devu‘x‘transports
appurtenant :‘1 l’escatlre mouillée dans cet‘te baiev, ont péri
corps Schiens , sans qu’il ait été possible de leur adminis-
. rer aucuu seco-urs. Si on se rappelle ce que les, Anglais,
out fait a'Vigo.,. nepensera—t-on pas que les vents _se sout-
_ charges d"en titer vengeance ,i, 8c que- cette vengeance est.
justice 3" ~ ' ' ‘
—‘Des.let'tre_s cl'e Saint-Domingue nous apprennent l’afl'liw.
geante nouvelle clue T'oussaint—Louverture & Rigaud‘conti—~
nueut de se fair-e unc guerre {routrance , 8: qu’ils absorbent

pays. . .,

—— D'apres l‘e tableau statisfiquerque le citoyen M. C. Brunt.
a donné des éfiatsecclesiastiqufs de l’Allcmagne , il résulle
que ces états surpassoieut, d'aus leur intégrité, la plupart,’

 

I “cum: dc Raris 21 out fairréaflichcr les articles de la loin

L'des ‘Bilissances, dn second rang, tellcs (inc la Hollande , L1,

—Veron de Forbounois n’est point mort en Normanrlie , ,

—-Nous lisons d‘ans un journal de Bordeaux que le coup»

‘ tous les moyens d’industrie & cle population de cet infortuné».

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Spine,- le baneinaidii la suede. Ilgiabsorboient plus qu’un

,dixieme des forces politiques de .l’Empireg mais’ ilosemit
’injuste d’oublier , 1°. qu’ils payment les moxs remains (211'

terms de'gueire , 8c leur taxe matriculaire en tems de paix;
29; que les peuples soumis a leur administration n’étolent
ni plus grevés, ni plus mallieu-reux que' ccux des états sécu-
liers.,0h pout dire franchement que leur regne est passé ,‘

arce qu’ils sout les plus foibles Maisil seroit peu généreux-

de les calomnier, en méme-tems qu’on les supprime.
MINISTERE DE LA Panic: minimum.

a ,3 . Rapport aux consuls de la république.

I‘ Paris, le 19 fructidor an 8. I

I Citoyens consuls ,_ Franquetot—Coigny étoit depuis long-'

tems a Paris Pagan! princnpal du comité an‘glais. Uu grand
nombre de pieces rqui ont été saisies , son propre aveu , 8c
celui de plusieurs de Scs ‘complioes ne laissent aucuu doute
sur ce fait.

Franquetot-Coigny est en ce moment an Temple; son
épouee , dans l’ospérance que cet’ acte de dévouement le
sauveroit de l’ai‘restation, l’avoit conduit au général NIG-
riuid , & celui—ci au ministere de la police.

; Les‘ engagemens qui avoient été pris avec Franquetot-

Coigny m'étoienl (Strangers. I'l fut arréte’, traduit devant,
lestribunaux , il_expieroxt son crime; mals ll seroit la Vic—_

time de la confiauce de sa femme dans la parole qu’elle avoit
regu‘e. - ' *

Par'ces motifs , citoyens consuls , je pense que l’arrestation

at: FranqnetobCoigny doit étre considérée comme non-

avenue, qu’il est digue de la loyauté clu gouvemement de ,

le—mettre d'ans- l’élatr oil—i1 éteit avaut que l’on' se fut assure'

de sa personne , sans-.néanmoinsqne cetacte d’équité puisse , .
ni ,l’aifran‘chi'r :des podisuitesrjuridiqués , n1 [9' soustraire‘a r’
une arreslalion réguliere , s’il est ti‘ouvé sur le Lerntotre de '

la républiqnep .

; Le miuistre de .151 police générale , S'z'gné, Foucné.

' V‘A n I E ’I‘ E s.
. . , .

—Parmi les entreprisesqui lionoréntla fiudu 18°.sierle , ilfaut compler
cellea qui ont eu pour objet l’liistoire nature-lie étndiée sur' les lieux
memes, 84: par consequent lcs voyages éloigués entrepris‘par lea
Ihbmmes qu'énflummoit l’amour 'de l’humanite’.‘ -' '

.Pdrmi ces liommes, il four distinguer l’iufortuné Lapeyrouse ,
le capitaine Buudin & le Citoyeu Levaillaut. .

e premieé est mort Victime de son zele. Il est mort enpquelque
fégon au champide bataille.: Ce n’est pas sans ransnn qu’on crmt
que son vaisseau a touché‘les glaces du pole; & ce ii’est pas sans
d'amers‘regrets qu’on rappelle une si grande polite. . .,

tLes deux anti-es sont de' tous les voyageurs‘les plus en état 8:
Ms mieux disposes a nous en dédommager: tous les deux déJa io-
n9mmés,1’uu par sa hellegcollectinn :le plantes exotiques , dour 11
aienriuhi le iardiii des plantes; l’antre pfzr-celle .non moins belle
d’uiseaux rates qu’il a‘ra'pportés de l’intorieiir d’Afi'ique. .. '

fills vont reparlir : le second, pour tentcr dans‘ un trolsieme voyage

e découvrir ce qu’a do. réel l'histoii'e gigantesqne de la ville de
Houssae, situe’e vers les saurcos du Sénégal ;le premier, pour aller
recueillir dzms l’immerise- éteudue des~mersdu Sud , (le nous'elles con—
noissames relatives aux liommes, aux animau; 3; aux plantes. 11 (hit
Sieinliarquexile 15 \‘eudémiaire, Jnmois voyage nc fut eatrepris sous de
Plus favorables auspices... Les s'cien; es 5c 13- po-lirique s’y_ iiitéressent
é'gal’emente. .' Toutes les natinns de l’Eur'izfie se so-nt empressée's d’en—

Voyer des sauf—conduits nu capitaiue Bumlin , & toutes les sociélés s‘a— "

rdé’aonwvoyage. . ~ -~ -

La Sbciéte des Observalenrs d3 l’flomme ,. si digne de son titre
par la sagesse & l’utilité de ses travaiix, vimit de faire imprimc‘r
les Conxidémlzlom sur'las diverses métfiacfgs r‘i side/re d'an-s l’ubaeF
flationvd’es 1331119196 sauvoges a, (we I. M, Degerando,_ l’uuv do 535

vantcs lui out adi‘essé des mémoires {ides questions relatives 2‘1 l’ubiet

 

 

membras, a hi i une de' ses séances ,- flint" 4e les‘sdresser au ca
pll'dllle Baudm & au citoyen chaillent. p Y ,
C'est defa um: singularité bien remarquable qu’u'i'i )elme hemme

3 de. l’age du- citoyen Degerando , ait approfondi la science de l’homme‘

311 point de se trouvei‘ placé par ses contemporains immédialement
aprés Locke & Coudilldc. C’en est une a‘uire que des observations;
5; faire sur les langues, les maeurs , l’éducation , la religion des
sauvages , au profit des peuplvs poiicés , deviexmcut en queltjue sorta
In cause 8! I: but d’nn voyage autour du monde. ‘

Mais ces observations sent au moins aussi importantes au prog'ijés
dc l’esprit humain, que cellcs qui eurent pour objet do tracer un
méridien ou de fixer la fauna (in globe. Ecoutons notre jeune auteur.

1) Le voyageur philosophe qui navigue vers les extrémités de la'
terre , traverse , en quell ue sorte , la suite dosages. Il voyage dans la
passe. Chaque pas qu’il nil: est an sieclc qu’il fruuchit. Ces isles incon-v
mics qu’il decouvre soxzt pour lui le‘berceau de la société. Ces peuples
que méprise noti‘e iguorunte vanité se découv-rent ii lui comme dfenti<
ques & majestueux monumens de l’urig'me dos tems ; monumens b‘ien
plus digues de notre respect & de notre admiration que ces pyramides
célebres dont les bards ce'lebres du Nil s’énorgueillissent: celles-ci
n’attestent que la frivole ambition & Ie pouvoir passager de quelques
individus dunt lc iium méme Hons est A peiue parvcnu; ceux—la nous
retracent l’état de nos propres ancétres'». V . .,

Ce‘n’est pas tout; l’auteur voit, avec ruison, dans ces commu- '
cations, un moyen‘ (1e rattaclier les peres aux. enfans, les freres
aux freres, &. de rétablir ainsi les augustes noeuds de la société
universelle. La touclianie man'iere dent il exprime son vceu, a net.
égurd-, mérite que nous tnnscrivions le morceau qui le renferme.

,«0 Vans, (lui, portés par un généreux dévouement sur ces rives

lointaines, approclierez bientét de leurs hutles solitaires, paroissez
auprés d’eux comma les députés de l’humanité mute entiere! pré-
scutez—leur , en son nom, le pacte 'd’une fraternelle alliance! faitesa
leur oublier que de fare-aches aventuriers ne chercherent lane sc’jour '
gue pour les dépouiller on lesasservir; ne voqs présentez a eux qua
pour leur oifrir des bieiifaita. Portez-leur nos arts , & non notre cor~ ‘
i'uption; le code de notre morale, & non I’exemple de nos vices; no's
sciences, 8: non pas notre scepticisme; les avantages de la civilisation ,y
_& npupas ses abus : cachez-leu; qu’eu ces qontrées anssi, quoique
plus éclairées, les hommes s’entrevdéchirent par des combats, & so
dégradent par leurs passions. ASsis auprés d’eux, au milieu 'de leurs
.foréts désenes 8: sur leurs rivages ignores, ne leur parlez que d‘e:
pain, d’uuion, dc travaux utiles; dites—leur qua; dam ces empires »
ingonnus d’eux Luge vous avez quittés pour les visiter , il est. deg.
ho'fiimes qui formant des voeux pour leur bonhe‘ur, qui les salueut'
comme des freres , & qui s’associent de, mute leur ame aux i-utentiénr
généreuécs qui vou-s amenent au milieu d’cux n. -
. Aprés covertueux élau d’une ame sensible, l’auteur passe ems
revue une partie des fautes commises par les voyageurs dams leurs
observations suf l’hemme sauvage , 8r les vides qu’ils ont lJlSSéS dans
leurs relations. 11 trouve que ces observations sout en general
iucomplettes, incertainel, inexacus, sans ordre , & souvent sans
utilité , & il en donne les raisons.

Ensuite il propose une méthode (lui sauveroit ces inconvéniens
en tout & en panic :. celte méthode scroit d’étudier la langue des
sauvages ava-nt d’étudier leurs mceurs , & d'e ne point juger dos
nations par les individus , ni de leurs usages ar dos c'mblém'es. Ivl
propose d’examiner leur education physique , eurs facultés intellec—-
tuelles , leurs plintipes demorale, leur société domestique-, l’amo‘nr ,‘
le mariage , ‘lzi polygamie, le divorce, &c‘.,,,.; lcurs rapports poli-
tiques , leur (limit des gens , la guerre,la paix , leurs'rapports civilnv,
l’idée qvu’ils out de la propriété, leurs formes do jugemens , lz-ui'
industrie‘, leur cornmerce,leurs amusemem , [curscérémonies reli-
gieuses., &c.... L’auteux: ne se d‘issimule point que l'ensemble de
cesproblémes demands. uu travail immense , & est entourr‘; ele
nombreuses _dichuIt{:s; mais il nn’est rien , ‘dit—il en finissaut, quo
nous n’ayons droit d’espérér de la patience , de la persévérance do
courage héioique des voyageurs qui' regoi‘vent aujourd’hui nos adieun .

-L1TT1&R~ATUREQ

'Hz’stqr're des principmzx e’véne’mens d1; regne de Frédérz'ca,

Fuillaume, roi do ‘Prusse , €20.

Nonsvle répe’tons", la simple vie d'e Guillaume II auroit
fourni diflicilement la matiere d’une histoire inte’ressanle ::
l‘e eitoyen Ségnr a senti la néc'eSSilé d’aggrandir son suiet ,.
-& do l’em‘icliii‘ de tous les détails qui- pourroient‘ 3’)! mafia—-

Asher-,nalurellement. C’est ee qu’il .a fait avec une grands"
“su‘périorité' cl’esprit $6 (16 talent Lei‘nature' 8; Its harness

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(4)

3e netre journal ne eemportent pas une analyse raisonnéc d’un
tel ouvrage. Nous nous contenterons de cilcr quelques mor-
ccaux propres a dormer une ide'e de la maniere de voir 8:
(111 style de lflauteur. L’avauL-propos présentc le tableau
suivaut des e'véncmens qu’il a embrassés clans sou plan.

it La Russia fawisoit craiudre a Vampire ottoman uue des-

truction totale; Catherine 11, préle a étre chassée de sa'

capilale par Gustave; la maison d’Autriche battue par les
Tui'c's', l'li'enacée par les Prussiens, inquiélée par les troubles
de la Hongrie, e'puisée par la révelution du Brahant; la
revolution de la Holfande qui vodoit detruire le slalhou-
(That, 5; gm: fut l'mc5e par les arme'es prussieunos a subir
SO") ju‘ng; les effurls do la l’ologne pour conquérir so" indé-
Pondance; les malheurs 8< le partage total dc ce royaume;
enlin l’explosinn de l’esplit démoeralique des Frangais; la
guerre d’un peuple conlre les rois, les nobles & les prétres;
la croisade de tous les lrones coulre la revolution ,- l’invasion
dc la France, la resistance imprévue (les Frangais, & leurs
coiiquiites presque fabuleuses, au moment Oll tout présa-
g‘eoit, la ruiue 8c le llémembrement (le leur pays. Tels‘ soul
les principaux éx'énemeus de l’Europe dont j‘eutreprends
d’écrire rapidement l'bislcire. n'

.” Jamais on me vit mm as proj'els congus & abandonnes ,
lant‘il’espérunces brilluntes & trompées, _tant de reputations
éclipsécs. Jumais lo fanatisme de la religion & celui de la
libcrle' n'allnmvrenl plus de feux , rie verserent plus de sang,
ne déti'uisirent p’us do. fortunes 8c n'immolerent plus do vic-
tim's L’incendie fut d’nutanl plus elfrayant, que le calme
qu l‘lvnil. précédé avoit élé plus long. Chaque année vit
(p'-.li'-"-Lotxr les rois de l’Enrope menacer la France du sort
d'e 'l‘rme. 8C In France ébranlée (le'lruire les trénes les plus

,=fiirmi:lubles~;'& il'est peut—élre assez remarquable, ausein
He eel; embrasemenl général, de ce délire universel , dc cctle
succn-ssion de batailles sanglantns, do sieges meurtriers , de
conquétes rapidrs, au milieu de ce bouleversement de tous

les mugs, de Lous les principes , de toutes les puissances 86»
an bruit de tous ces sceptres brisés , de peindre un roi’ mili- :

htaire , dégmite' de la gloire , s’endormant dans une paix pro-

fonds sur les volcans qui l'enlourent , livrant son imagination .
"afi‘oiblie au prestige fanalique des illuminés , 8: se laissant‘

conduire doucemen‘t dans la tombe par les réireries de la
superstition 8c les caresses de la volupté ».

'En faisant enlrcr dans Son plan les événemens de la rc'vo—
lulion frangaise, néccsszxirement liés au rogue de Fre’désic-

Guillaume l’auteur aroit'aVoir bien senli tout le dun er.
’ 3

.de cette entreprise.‘ [l a‘ uévideminent clierché a étre impar-
tial; mais Ia pal'faile impartialité est hien dillicile en ru—
_contan£ dss [’ails que l’on n’a pu voir avcc indifference , 8c
l'dont les Lémoins out prcsque lous e'Lé acteurs ou victimes ,
sinon l'un k l’aulre a-la Ibis. Nous nelparlageons pas toutes
les opinions (1e l'auteur snr 'la révoluliou ; mais nous rendons
‘iuslice a l’esprit de inodéralion 8c d’équité qui paroit avoir

conduit sa plume. Nous no: nous permeltrons aucune discuw'

siou 5 Ce snjet; & en cilant ici le portrait de [llales/zerbes,
c’cst's'uratous le talent (in peintre que nous vOulons faire
councitre _: v -

-' a On ne lieut.p1'onon‘ccr‘son'nom sans respect & s‘ans ver-

:2
Jun. ,

ser des larmes d’admiration 8: de douleur. Vermont lam
orgueil , savant sans pédanterie , ministre sans ambition ,'
cet illustre magistrat , ami des hommes , des loix , dew
lettres & des alts , distingue’ dans lous les genres , & ne se
doulant pas de sa gloire , fut, toujours le suulien du peuple
tant que le roi fut puissant dans son palais; il ne devinl-
cnurlisan qu’au moment-oil le priuce'fut en prison. Appui
de la liberte' nationale contre les abus (‘e la iuonnrcliie , &
,défenseur du monarque contre la tyrannie populaire , st;
probité resla intacle an milieu de la corruptimi‘génera'le. 8!;
son courage iuébranlalfle lorsque la crainte (-toil universe-13H“
il périt'quand le crime régna' La inort la plus lle'rui'que

il monla sans emolion, fut le dernier dcgré d’ou son am‘e'
pure s’élanga vers llilumo'rtalilé n.

Bourse du 7 vende'miairc.

Amsterdam... . . . . ...... . l Tiers Cons.... . . .54 Fr. 7513‘.“
(Idem cour ...... 56%,57%.fl 150115;... . . . . . . 1 fr. 61 c.‘
llamb... . . . . .188g, 187%. ‘ Eons d’arrér. . . .84 fr. 25 cm
Marlrid. .4 F120.) c. lc billet. Bmxs p‘our l’an 891 Fr 25 e. ‘
Madrid elfect. . .14 fr. 90c. ‘Syndical. . .. . . .68 fr. 00 c.
‘Cadix.. .4 fr. 93 c.1cbil.et__. Coupures.... . . .68 fr. ()0 c.
Cadix effect. . . . 1-4 Fr. [0 c. Caisse des renliers. . .22 fr. .-

Génes effect. . .4 Fr. 58 c. Or (in ........ 1.;4 l". 45 c.
1 Livourne. ...... 5 fl. ()0 c. Ling. d'arg. . . . 5-4 fr. 55c.
3519.... . . .i—per.‘. l iper. "Pertugaise.‘. . . .94 fr. 50c.
_Lyon ....... i 21% per. 20]. , Piaslre ....... . . .5 F. 55 c.

. Vlarseille... . . . .fiper. 20 j.
Bordeaux... . .‘ . 1 per, h vue. Ducal d’l-lol.. . . .1 r fi 40 c...
Montpellier.. . . g per. 25 i. l Guinée ......... 25 f. 50 c.
Rente provis. . . .21 f. 830.2l Souveram .. . . .54 f. .. c.

Café Martinique; 2 f. 50 c. -——- ('afé Sl—Domingue , I fr.
95 c. -—'- Cafe’ Bourbon , 2 fr. 5 c. —— Sucre do Hollande,
"I~ fr. 70 c. —Lompce anglais, I {1262 c. —- Melissa de 141.,
1 fr. 65 c. — Mélissc de 10 1., ll fr. 70 c. —— Hafinade, I fr.

4:) c. -- Sucre terre' blond, 1 fr. do c.—Sucre brut, go a
1 fr. —- Poivre de Hollande , 0 fr. 00 c. - Poivre anglais,
2 fr. 25 c. —- Cacao Caraque , I fr. 80 c. —— Cacao dos lsles,
I fr. 75 c. —- Colon du Levant, 5 fr. [0 c. -— Coton de Fer—
nambourg , 4 fr. 75 c. — Coton de St—Domingue , 4 fr. 40 c.
'-- Huile d’olive, I f. 40 c. -— Eau—de-vie %, 510 fr. —-
Cognac, 22 deg., 2350 fr. —Montpellier, 22 deg. , 210 fr.
f— Potasse d'Amérique, 85 fr. -— Potasse de Dantzick,
70 fr. 00 c. —Suvon dc Ma‘rseille , I ft. 20 c.

 

Le Bouquet de Roses , ou le Chansonnier dc: Grdeee . pourl'an 9.‘
rétliln’: par le citoyen Chazet; 1 volume iii-18 , orué d’un frontispico
gravé en taille-douce; il cunlient un choir de romances, ariettes,
vaudeville: , madrigaux, fables , contes, &c. &c. qui n’ont iamais élé
imprimés & que l’un 3 tires du porte-feuille dos auteurs les plus esti<
més clans cc genre ;par les ritoyens Boufilers , Lsujeon , Piis , Barré.
Segur alné , Deschamps, Marsnllier , Dieu—la-Foi , Lamicr , 8pm

. libraire , palais Egalité , galeritd‘e bois , n". :20.

Le ch >ix des pieces qui composent ce recueil, m peut que fairs
‘ honneur au gout du cutoyen Ghazet, comnw les chansons de sa c‘om—

 

positiofl qu’il y a iusérées attestent un esprit facile, ingénieux 5t
piquant. .

M

De Il'liniprimerie lie VMIYKLI'I“, YUQLdC' Moineauxp "e 43.30

couronna la plus- belle vie , 8c l'inféme échafaud sur lequel I

Quadruple“ . . ..78 ."r. 75 c. ‘

80 c. — Sucre pilé , 0 fr. 00 c. —- Sucre lerré blame, 1 fr.-

Prix , 1 fr. 20 c. . 8L 1 fr. 60 c. franc dc port. A Paris, chcz Favre. _

L
50 c
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1.

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