xt7r4x54jm9f https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7r4x54jm9f/data/mets.xml  France  1800-02-27 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Octidi 8 Ventôse, an VIII, [27 Februrary 1800] text Le Publiciste, Octidi 8 Ventôse, an VIII, [27 Februrary 1800] 1800 1800-02-27 2023 true xt7r4x54jm9f section xt7r4x54jm9f  

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‘LE‘PUBLICISTE-

‘OCTIDl78 Ventés’e, an VIII.

‘Sémzces de la chambre deS Pairs 5! de la chambre dos communes. —~ Arr/2:266 (1 Paris dc Bal‘br‘-fiial‘bois 8' (16 Laf0nd~ .
. lifflujfllll. —- Enroi du ciloye/z Duroc au quartiér—g(-‘n(érul dc l'm'c.’ziduc Charles. — Prese/ztmz'on Lies stall/ts de [a
barn/ale do France an prbmier consul. —— fv’rojet dc [oi pour la [L‘Ve'e LiBS jemzes gens arant attain! Page dc vilsgt any.

’—- [\rouvelles dive/“505.

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Le prise dc Z’abonnement du PUBLICISTE est de 15fr.
50 cent. your lroz‘s Jnoz's , 26/)“. pour sir mois , 5;” Soft
pear [an/Lee.

Les (air 6‘; xzrre'le's (les consuls son: z'mprime's textuelle-
ment, 8’ clelivre’s aux soazscrz’pzem‘s sans augmentation de
pn'.r.‘ ‘

‘ Les [cures {5’ [es abomzemens zloiverzt (fire adressés , franc
41610071,}:le rlirecteur clu pUBLlCISTE , rue des Moineaux ,
, 11°. 425 , [mite ales B’Ioulz'ns , [z Pan's.

 

ALLEMAGN’E.

De Leipslck, [e i7fc'vn'er (26 pluw'é'se ).

\ '13 sh name quelque canpimtienenPciugne :3"! y it, en
be moment, nnc foule d‘agens secrets ea 63 pays , ou plu-
siéurs généraux polonais, ([ui l’avoient quitté , sont préts 31
so re'unir I} la premiere occasion favorable. ll est également
vraisscmblable que la Prusse, 2'1 qni [out ce qui pent nuire £1
l’Aulriclle ne peut étre qu’agréable , ne s’opposeroit point 21
eqqu’il s’elfcctnz‘it en Pologne uue 1‘é.\’r)lu[i0n qui de’pouillbt
les deux cmtrs impériales , saufeusuite i1 aviser aux moyens

.maire tourncr :31 son profit cette revolution.

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’ De Francfort, le 19 fe’vn‘er ( 50 pluvio‘se ).

Tout est prét pour l’ouverture de le campagnc sur la
partie du théhtre de la guerre qui est'voisine clu Rhin 8c du
Mein , 8c cependant tout est tranquille. On en conclut qu’il
y a quelque négociation sur le tapis , ou que la cour de
Vienna n’est pas encore décidée é courir les chances d’une
nouvelle campagne.

Il a été réccmment envoyé is l’archiduc' Charles , dc Ia

caisse, de réserve d’Augsboui'g, toujonrs bicn ponrvue d’cs—.

paces, on transport de douze c'xarriots d’argént , pour le
paiement 8: l’approvisionnement de son arine'c.q qui regoit
tons les jours des l‘cnforts.

ANGLETERRE.
Dc Londres, [e 16.,rés'rier (25 pluvié’se).
' Chum/Ire dec communes. -- Seance du 25 pluw‘dse.

Lord Auckland appelle l’attention de la chambre sur uu
sujet d’une granule importance. II (lit que la récolte de
lzannéc derniere n’a pas preduit any—deli dc la moilié néces~

—3nire pour la subsistance annuelle. L'cs moyens, selon lui,

 

  
  
 
 
 
 
  
 
  
 
  
 
  
 
   
 
 
   
 
  
 
 
 
   
 
   
  
 
  
 
  
  
  
 
 
 
  
  
 
 
 

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d’g remédirer, sont d'augmen-ter l’importalion ou de dimi—
nucr la consummation , ou d’employer ces— deux moyens
it la fois. Le premier procul'eroit un‘peu plgs qu’nn hui-
tieme éu irain consomme’ annuellcmcut; maisvce moyen .
est éventuel, au lieu que ‘l’autre est enlierement e'n nolre
pouvoir.’ II dcsircroit. que lesmembres de la cl‘lambre , on »,
plutot ccux de toute la législatuvre, donnasscnt l’exemple ch: =
cette épargne dams la consémmation , persuade qu’il iniluc-‘
roit puissumment sur les autres classes du peuplc.

D’apr'es les rapports de la chamln‘e des communes, i1.
paroltroit, observe lorcl Auckland , quc le deficit dans l'af—
provxsionneumnt est de 33—2 , ce qui équivaut 31 la consuming! ieu
de trois moiS' Solon lui , un régime diétélique bien enleudu ,
ayqnel s’astreimlroicnt les 70 mille maisons, payant les taxes
exiles 7 suffix-cit puurcombler ce déficit La situation de ce
pays est , dit—‘il'; belle-d‘nn Vaissnan"é'la*mee’;=qui'£;e,_trouv% ‘
2‘1 court. do provisions , mais clom le commandant & les Ofii—U
éiers doivent étrc les premiers Vii 5e mettre 3'1 la ration pour
en donner l'exemple al’e’quipagc. Je conclus par faire la v'
motion quEil ‘soit nomm’é un 'comité pour presenter :avla
.chambre les moyens qn’il jaigera les plus proprcs ('1 écai‘tcr
la disctte, & qn’en meme-Lexus un message soit adressé aux
communes pour leur demander communication du rapport ,
qui leur a été fail. is ce snjet. _

Lord Holland ne s’oppose poinLé la motion ; mais il
demande comment les ministres de 8. M. se justifieront
d’avoir tenu la chambre ajournée dans un danger auss-i
Imminent. ' ‘

Lord Grenville propose une adresse 51 S. M. , pour la re-
merci‘er de son message relhtif aux négocialions avec la
sour d’Allemagne, &'l’assurer de l’appui 8c'du concours
de la .cham-bre. - _. v \ '- - - ~

Lord Holland pense que l’expérience faite du peu de
'bonne foi des puissances alliécs d’Allemague, aux'oit dfi
étre une legon pour les ministres, & les empécher de con—y.
scillei‘ is $3 majesté do rexmuveller de pareilles alliances. ll
ne dissimule pas sa satisfaction (18 voir les Russesse retirer
dc l‘alliance. ll les regards connne (les barbares, dépourvus
de science 8c de lalens. En commentant la conduite de l’Au-
triche , il rappelle que cctte puissance a violé la foi des traités ,
8: a manque ii 595 obligations pécuniaircs Qu’espérer d’un
nouvcau traité avec elle 1’ Quigarantira qu’elLe sera de meil—
’leurc fui .7 '

b.“ #:2; —:..«,,.. A

 

Yenant cnsuite aux operations pour la campagne'prqfi

 
 

  

 

 

(2)

ehaine ,l’oriateur elem. mle s’il y aura unité <18 plan, unité

' dfintéréts 8c unite do sentimens, trois clloses indispensables

pour réussir. II trouve que l’em‘perenr , Paul , est absurde,
Inais du incins franc does 505 declarations, tandis (pie le
cabinet autrichien est dissimulé daus ses vues 5 s’aggrandir
au prix du sang, fait toute sa politique. ll tronve encore
que les ministres anglais participent beaucoup & de'l’absur-
dité de Paul, 8: dc la mauvnise foi dc Francois.

Des opérations dc carnpagnc qri va s’om'rir, lord :50!-
land arrive aux résullats : s'ils sent heureux, ilsue SCT\ ir :nt
qo’h nous suscilcr dc nouvelles guerros; s'ils sent mullieu-
reux, ils nous jotteront clans d‘inexirimblesembarras. Je
suppose un moment'que l’empereur prlt la Lorraine & l’Al—
saice , 8; que la France ffit meuacée (l’une ruine complette,
1e .roi (32 P‘iusse survcnant nécessaireinent , feroit changer,
par l’interposition (lays arines , la face dc laguerre. Mais ,
que dis—jg? Bonaparte ala tétc du gouvernement do la France ,4
les orifices dc ce pays cominandées par les plus inli'épides
géixéraux de l’Europe , Carnotrappellé, tout doit nous con—
vamcre (pic 13 répnblique frangaise est indestructible. 'Je
iii-’oppose 31‘ l’envoi de l’adresse. ' ’

’Apres dei‘ix'répliques tr'es—eourtes de lord Grenville , (Sr une :

explication encore plus succinte de lord Holland , l’adresse

. «:1. misc aux et adoptée par vingt-‘nuit voix contre trois.

Majorité vizigt—cinq.
Chamére (18$ communes. —-Séqnce (in 25 plzzvicfise.

ill. Pitt Lleniande qne , cozil'orinenicnt a l’ordre du jour,
le message (lu rci (le méine que celui dent il est question
dans les debuts-wile la. cliemhrc} des pairs), soit pris en
consideration. , . -‘ I ‘

'Le‘ message lu , M. Pitt annonce qu’il ilemandc nag
Somme provisoire de 2 millions 500 mille liv. sterl., pour
mettre sa majeste' en étaL‘ do parfaire ses traités , ‘se raiser;
vant do reque’rir par la suite, cellos dent. il aura éte con-
venu ad hoc. ‘

Il prepose en coiiséquencede «lifi'érer laldélibe’ration sur le
message fusqu’a'u luridi suivant ( {6 février on 27 pluviose )‘,
j:)ur fixe’ pour un comité géuéra-l de subsides 8: de voies &
(no-yous. . - , ‘

M. Tierneydit qu’il desiroit 'que‘ l’honorable membre
vo :lfit faire connoltre a la chamln‘e la totalité de la somme
a» l'ourm'r dans le cas oh ces traités seroient conclus.

M. Pitt répond qu’il ne le pent p‘as. ‘

La. cliambr'e leve la séance , scs’ajourne au lundi-suivant.

’IiiEupnBLiQUE FRANQAISE.

Do 134“” , la 7 ventése.

Le ministre des relations exte’rieures a donné hier un'bal ,,

on pln't‘ot une espece 'de'i’ete; car il s’y trouvoit un char-

mant assemblage de plaisirs , rarement réunis, de plosieu‘rs,
genres «in meill-eur gout. D’excellens Inorceaux de musi—_.
que vocale Scinstrumentale , de beaux v-ers lus par Laliarpe,
(crime traduction nouvelle du quatrieme chant de la Jéru—

salem-de'liv‘rée»); des dan‘ses (1e Vestris & de inademoiselle
Chaineroi; la reunion de beaucoup de fennnes cha-rmantes
8c Q’nommes célehres; des appartemens ornés & e'clairés
avec beaucoup d’éclat 8c d’élégance; un magnifiqne souper,
auquel le bal a succédé; le souvenir d’un autre bal donné
pm le méme ministre apres la signature de ,Campo-Form’io;

ais moins hril-leiut eomme l’e'poque étoit mains lieureuse 5

 

lesnoms (Te heaucoup d’lionnnes distingue’é‘, faitspour- 56.
lrouver toujours ensemble; la presence do Dubouliet 8: do

7 Bernier qui rappel‘oit cette paix civile a laquelle la féte'

sembloit offerte , premier succés de l’administration de Bo-
naparte , & sans cloute le premier bonheur dent il ait joui,
des mots aimables adresse's par le premier consul a plu—.
sieurs fondateurs de la liberté frangaise , son empresse-v
ment :1 apprendre aux meilleurs 8c auxplus fideles ainis cle‘
Bai‘bé—Marbois & de Lafoud—Lodebat leur arrivée 'a Brest;
tout cola ensemble avoit un’ air d’espérance & d’oubli, de
paix plus encore (pie ale fete.-

—— Le bal masqué dc l’Opéra a ottiré hier une foule, imf:
inense. Des une lieure de la nuit toutes les rues adiacente‘s-
éloient couvertes el’une longue fi'e de' voitures. Ce spectacle,
célebre sous l’anciennc monarchie, a pu étre quelquefois.
plus brillant, mais jamais plus nombreux. I ,

ll est diflicile , comme on l’a déj'a observé , que ce Vplai‘sir ,7
autrefois Si vanté 84 en elfet si piquant, ait_aujour1l’liui lei
méinc attrait: quand les pre'jugés ou les usages , les moeurs *1
on les convenances, le ton enfin 8t les habitudes socialesr
imposoientplus dc géne 8c commandoient plus de contrainte ,v
on devoit desirer ardemment ces especes de saturneles dn'
l’égalité , _oi11’on pouvoi , pendant que‘lques heures , se venger
des déférenees nécessaires, 'se pormette dos plaisanteries"
sans danger. Mais depuis dix ans tout s’est trop montré pour:
qu’on puisse révéler quelque chose ; on a déehiré 'trop de
voiles pour qu’il en reste asoulever; on a trop proclainé pour."
qu’il suit piqnant dc parler 5.1 demi-voix,‘ nous avons détrui‘t
trop de barrieres pour qu’il y en ait encore s francliir._ Ce .
qui retient & c-e qlii arréte est devenu aujourd'hui aussi'
piquant que l’étoit au-trefuisee qui meltoit al’éise. Mais en
rentrant dans la vie sociale , aprés cette longue 6c scandal.-
leuse excursion , nous retroaveruns un; plaisir nouveau ‘Pour
nous , & stir—tout celui que l’on doit aux joux'ssances conti—
nues , aux dilficnltés , an); obstacles , aux homes 8: 51‘ la"
mesure iuéme de l’inde’pendance. V

—Des cliangemens vo‘nt avoir lieu dans les bureaux du
ministere dc l’iutc’rieur. Le nombre des divisions 8r des en ‘-

'ployés y sera réduit. '

Quelques-nns des chefs de division deco départems'

paroissent destinés ii des prefectures. ‘

—Le gbuvoxneinent préSentera , sous peu, an corps lé——
gislatif, on projet d"organisati-ou générale de‘l’ordre judiw-
Claire; ,

-- Le citeyen Rodez est nommé sécrétaire-rgénéral de
la Banque dc France. -

Une commission avoit été nomlnéeréi l’institut pour“
proposer une mesure en faveur des membres de cette société
rappelle’s de lour ,ein. Cette commission n’ayant pas jugé'

devoir faire le rapport demande’ , on a procédé , de la ma- ‘ ‘
more accoutumée , a la formation d’une 'liste de candidalsm

pour la place vacante a la section de me'canique par la mort
de Lerox. Cctte section 'a présenté Carnot ,ex-direeteur;
Sane, dlrecteur des constructions navales; Forfait; ministre-w

.de la marine; Molard; Perier jeune; Louis Bertrand;
'Bréquet 8c Lévéque. La classe de inécanique a rédnit ce'

nombre aux trois premiers ,. parmi lesrlnels l’institut .doit

_ chsisir le membre nouveaih

—— Un jeunehomme s’est jellé bier du punt ales Tuilleries »-

_ clans la Seine, des bateliers- l’ont reiiré au moment oil i1!"

reparoissoit sur les eaux: On l'a vu 3r: caclier le visage dansfi'
scs mains, Bcl’on ignore lareause de son désespoir-

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9 chaiu‘bre an quctrieme, pout Michel; des indices onllait j
e 3611;393:111“ un nommé Giroux d’avoir assasiné le par'ucu- 5
“ liér qui occupoit cello chambre , Barcl’y avoir mis le {cu pour
)v cachcr'le premier crime It a élé arréte’ avant—hier par me—
"— sure de sfireié, 8c conduit au bureau cen'u‘al, oil '1'] s’cst
3" donné lrois. coups de couteau , dont un que l’ou'dit élre
lfi‘ Inortel. ' ‘ _ '
'3‘ -—-‘-On mande-de Strasbourgque lecitoycn D’uroq, pre—
le> mier aide-:de—‘camp de Bonapérlei, a passé quclques jours
an quarticr—gflénéralé du Brin‘ceTClrarles , .o'u il avail éI.é en-r
157" voyé avcc (les dépéches qu’on glit relativesaux négocialions.
315' 0n ajoute qu’il a.éLe'_ tr‘cs-fbien rcgupar l’arcliiduc', 8c que
% dcp‘uis ce moment lcs espérancesde paix onL pris beaucoup
as. dbcbnsistanceLDuroq est de relour h-Béle , on il a faiL an
r général Moreau ‘un rapport sur l’objet-de sa mission.
lei --rv Reinhardi est arrivé ELBzile, d’oil il (bit so reudre é
rs :1 Berna , .accompagné de- Morgan. ‘
9" ~4- Le baron dc Stael, qu’on‘ avoit diL é-‘laVI-Iaye, n’ar
a" point quittc' Paris. > . V '
e: - Lc Journal de Lyon a été Slipprimé pan ordre du’
les u gouvcrnerncnp ~
urx :,—-—-Le ciluyen Ehrmann , inventeur des- lampcs it air in