xt7rv11vj43r https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7rv11vj43r/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-07-10 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 10 July 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 10 July 1797 1797 1797-07-10 2023 true xt7rv11vj43r section xt7rv11vj43r  

 

111111.110 , 111;
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(Lynn! dc pale/nan: r/u'ils éprouwnt.

 

an V de 121 république frungaise.

LE VEREDIQUE

UNEVERSEE.

 

 

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Edit (In roi (le Pruss‘e aui filitprésumer (it’s dispositions hostiles enh‘e l’flu’ric/ze at [a Prusw. —— DJJJils; (“11111.12
J A , . . u r , _

sur l’exflwtzon dcl’arl'vr , e/u'fdm réuoltw’s a- g/(us. — State tie [a dwrusszmz sur la [I/Jcrm cl. .9 ru/t‘cs. -* Dia'flmilrs

(13 [)1‘1 1/ ante, Lemérer at Cuuzr/zery, (‘1 cc su/LHZ -— I’Zaintcs fail-23 '1 ar plus-Laura-]orzcltonnmrm[It/2.01:3 , mu [3

—T-—w

(DICERL‘ VERUJLZ (11/1!) rL‘J'.-!’I'i)1

 

 

 

¢ 601er deg changes (la 21 messii/or.
4’ n
'iflmst. 1300 00 61 3.

iIde/ncourant58 595:— Z
jlamb. 189 187%

111.11. 11.11.
Ila/n ulfecf. 1/1- 1.

 

1'1

J

Bon‘} \ {1.
Or fin 1021.15 5.
Ling. d’arg. 50 l. 12 s. 6
Piaslre 5 1. 1'1- s.

Q 1arlruple 731. 7 s. G d.

   

.l‘; FUN” 111‘ 11

11111111.»:

 

,1 ‘ . Ejalix 121. Duc.d’Hol. 11 l. 6 s.
‘0’, 1:11 _ 120/11le ct. 11 Souverain 33 1. 15 a.
".11. .1 $31165 9; g 90 Guinéo 251. 2 s.
f /T' ,. ‘3. -‘vou1n01011.% 1001. Cafe Martinique 10 11/113.
' ‘ $11518 1 '—-’ —‘: Idem S. 1111111. 51,111 555 s.
"1? 1 11 {Loni 23 l. 53. 2'11. 135. Sucre 11141111). 112 5.

[Jam d'O:‘1. [H 5:.

Sit". (1"1‘1111‘5. 15 s. 911.
Clmndnlla 113's.
111111011’01:v1‘ 25' s ‘2'} s.
Jinn-it? 11001, 105 l.
EauAdc—v. 2-.) 11. 3001. 11330
801 4 l. 5 s.

riFOUVELLESETRANGERES.
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g

Lausannc i 5
Ryan 1 9 p. a 10 j.
~sr-illc 1 aperlc £1 10 j.

1 A
13111-th0111: 1 ‘9 p.i1 10 j
1.

4 a
5 S.
' 11n?161.153.

, antlut

 

 

 

P R U S S E.
Bareul/z , 3 juili'et.

1, L’e’dit suivant publié var la gazette (16(819111'1119 ,
1139115 1211'. craindre que le 11 imbeuu de 1:1 gutrrrc 1113 5‘31-
lfime en Allemagne , entre 10 1'01 dc Prusse ct l’c111~
- Wpizerenr.

V-xS-u Frédéric-Guillaume , par 111 grime de Dieu , roide

.:1

 

 

 

1:1 '1: 1 P- ussc , Ptc. , etc. , etc.
In :11 1: i") S twant ce que nous apprennns , 1:. 00115311 auliquc
; ('0'] . d Vmune a f111témaner suns méme nous (Zntcnflrc,

 

11‘Qr9nt1-s dispositions par lesquclles , sur 'n (111111111116
‘ . d?! 116 puriifc ,(31 6111100111911! {1 l’avanlag (115111.11-n2r15,
on :1 vou‘u prononcor cuntrc nous et nus droits :létnux'ncr
W5 suy’ts (lcs obligations qu’tls ant contracfécs cnvers
Iljl’ous par le :ermvnt , ct. 111ém0 3011111113 fonnclltunent
.iggux dc l’m'dre équ stre dc nc innL nous regardcr
figurinw lcur souvcruin.
11 CPs dispositions dont l’on s’t‘at servi , en los imp ‘1'—
_ , Want et répandan' , pour égarcr nos sujcts , aunt : 1.1111
I} 12151: 11"": .1 giggindnttluFonseilarlique, du 17 mars 1797, au sujt‘t dela
(if 3;, rfivundtpatlon de souveraincté de Brandcbourg centre l’é-

 

 

1.

 

. l

 
  
 
 

  

 

véché d'Eichstazlt. 2. Un concluszun d-J coneeil aulique ,
(111 23 mars, concernant les prétcntions de smwerainr‘té
dc Brandebourg , contre l’ordre équcstre en Francmzie.
5. U11 idem, (lu 8 aa'ri1, C111... contra 1:1 ville impu—
ria’ie dc VVeissmbourg. 4. Un idem , du 5 mars , etc. (-16.
comm ’él-ictour dc Cologne , comme grand—mailre (1e
l‘ordrc Tcutonique. 5. Un idem , (1u 9111111, etc.
contre la ville impérinle (10 Nurcmbarg.

:1 Comma , dams ces afi'aires ct (10121 maniu‘cre cidessus
imliqnéc. méme d’aprés ce que preserivent les 101:: de
I’ll-11115.10 , nous ne pouvons nullcment regardér et ne re-
garrlamns point ces dispositions comm-3 juridiqunmcnt
valablcs ctul11igatoircs;‘znais qu’au contruire “UUSdCVUUS
lcs ,- onsilérer comma de véritnbles emp‘étcmcns sur n03
(lrozts 1105011vorainetr9, et singuliérement molestantcs ;1=.'1
Cufl'11€l'l"[‘1vf5n0u5 avertis-f-uns SCIiC‘uF‘iilGH’C ct gracieth
scmcnt par la prisente patenic , cz-ux de l’ortlre équvctre
(1'11 sf: aunt tenus précédcmment aux mntons do l’orllra
c'qucetre d1 l'Empme , ainsi que les autres domiciliés
dont lea scigneurs appartimnent E1 l’ordre éq'lestre , 01.1
sont (1-33 princes voisins , villes imuériales ou autrcs pro-
priétai'fa étrangrrs , de ne se laisaer (létourner en ritn
(1e lcurs (lcvoirs 11C sujets; nous 195 assumns que nutr11n<
tention 11121 junns été de testrcindr ' v.1 ettaqunz‘ les pres-
tatitms qu’ils doivent‘ l'aireé leurs seignsnrs; 011191111 pro ~
mitiuns 119. less protég-‘r ave: éncrgt cor'tr1 1111111130111;
en méme—trms quit n 1115 1-13 avvrtissuns qu’i'. EGI‘Z‘l pm-
cidézielamac‘1i1‘3rela plus rigourcuse , tl'api és 105 l 'i:;, ct
sans distinction dc personne , cuntre ceux qui pourriuvnt
étrc tcntés (10 se soustraire a leurs devmra dc eujc a :11-
vezs nous.

n D 1mm" :21 Berlin .10 1/1juin 1797.

11 Sign/'1’ L. S. ) Fatidérit: Guillaume, Finkene‘tein

Alvcnsl. 11:11 , 1121111 nberg , 11 mawitz. »
AN GLETERRE.

.Londres , 3 juilEet. Ln,» (Hails 1101a mort de Puke:
on: excité 1C1 16 plus uranfi intérél. E11 vuici 10» 13111101—
111111 13 circumstances tirécs d’une lettre dc Sheerness , du.
50 juin , jour fixé pour l’txéwtiun.

1‘1 huit heuros 1111 matin, un signal fut (ionné par urt
coup de canun tii'é du vai;st'au 17E~pinx1 . quj arbum C11
méme‘tcms 1e pavillun jaunt“, signal 11:5 exit-11110113 51.
mart. Cea dcuxsigvaux furcnt rénétés par le Sandwich ,

  
 
  
   
  
     
  
   
  
 
   
  
  
   
   
    
   
  
 
  
  
  
    
    
      

  

  

a ‘nora duqucl le oondamné devoit subir son jugemcni.

La garnison se mit auzsi—tot sous les armcs; lee porles
de la ville forent. fermées; une multitude immense étoit
rassembléc sur la cote , at You y avoit élevé des écha-
fonds com/Eris d’un nos-grand nombre de spoctatcurs.
Les vaiascaux 51a rade so rangerent dc manicre que les
équipages placés sur le gailiard d’avant pouvoient étrc
téinoins de ce lugubrc spectacle. .

Le prisonnier avoit passé la nuit dams un sommeil
tranquillc; a six heures du matin , il fut réveillé par le
prévbt , accompagné de quelques aoldats dc marine.
Parker so lcva et s’habilla sans dormer aucun signe de
ti oubleni «le crainte ; il demands un barbier, 56 fit raser,
so vétit (l’nn liabit noir qui lui avoit élé envoyé par un
ami , ct mit dos bones par dcssus une pairc de l\15 (1e
soic noirs. Il drijsima comme a l’ordinairc , sans trichsse
et sans gaité afi'cctée , so plaignant de la fatale (lestinéc
qui l’avoit entrainé clans la révoltc , mnis protestant qu’il
unvoii éte’: poussé par aucune correspondance avoc lcs
enncmis do gouvernemcnt. Il déclara ausei quc si les
vaitseaux insurgés ne a’étoient pas poi‘tés dans les ports
11-: l’mncmi, c’étoit :71 lui ii qui on ie devoit.

A limit heures , i1 sc rendit our 18 tillac pour y fairs
aes prieres avec le chapelain. En y montant , il y pnrut
un peu plus gate qu’o l’urdinairc ; mais i1 reprit bin-MM
son air et son taint natural. Le chapelain lui ayzmt dit
qu’il avoit clicis'i tlcux paeaumes appropriés a. sa situa—
11"". Parker (lit qu’il on ajouleroit un troisiéine; c’étoit
1c Ilfiscml'e , qu‘il rémta (l’un ton grave et trcs-péizélré.

Aprés ses pricrcs , il demands. un verre dc Vin blanc
qu’on lui amvorta. a In: bois d’abord, diteil , au salut do
1mm {mic , cnsuitc au pardon tle mes enncmis. n Alors on
l..i lia les mains , ct il psissa du gaillard (l’avant a l’arricrc
avec lea ofliciers et la gardc (lui devoicnt l’accompagncr,.et
qui l'ormoicnt une procession marchant en silence et avec
beaucoup de solemnité , 2‘1 travcrs deux haies dc soldats
dc marine. Arrivé sur la plate—forum qu’on avoi télevéc,
il so mit 51 ganoux et fit encore unc priére; apres quoi il
miter-(lit la lecture de sa sentence, sans étre trouble, at
faisnnt moms un signv de téte qui paroissoit une appro-
bation (lu jugmnentll dcmanda a parlor; ct comme ccltc
deman'lc parul embarrasser un momcnt l’officier a qui il
l’at'lressa, a js no vrux noint , dit—il , haranguer l’éqni-
'p’g'k' ' veux sezulemcnt (leclarer que je reconnois In
'. ts'l‘e dc la sentence qxzi me (zonzlamne ii mourir , et je
désireque ma mort soit jugéo uno expialion sullisante
pour suuvnr la vie £1 {l’nutres condemnés. n

Aprés s’étrc recucilli un moment , je suis prc‘t , (lit—il ,
en éievnnt sa téte avcc licaucoup de (lignité. Le prévél ,
qui voulut lui passer la corde sur la téte , le faisant lrce—
mal-ntlroitcment , Parkm‘ (lit aasez gaimmt au centre—
mailrc: [his ("x/n. tor—71143010 , car i! n’y wilmul rir-‘n. La.
corclc étoit aliacih'm par un bout 51 um: vague; un coup
dc canon ricvci‘. étre in signal auqucl il (is-wit éti‘e enlevé
i: la vergue, lorsqn’il laissemit tombvu' un mouchoir
blanc qu’zl avoit demandé. Il (lit a-Jieu a sea ancicns ca-
marades, c! demon-la 5i tout (:toil [1:83th luiditqu’oui.
0n lui abattit Eon bonnet sur les yeux ; il laissa tozn‘Jer
lc mourho’ir ; le coup dc canon partit dc l’E-wimz ; aussi—
tot il l'utenlcvé etresla suspend!) a la vergnc. 0n crut
apperccvoir quelqucs mouvcmens convd’lsifs pendant une
an (leui; sccondcs ; aprés quoi on no vi: wlus aucun signc

e we.

2 . n .
) Lc couragefla résggflahoh, le mamtien que cethommg

a conservé jusqu’au lernier moment, a fait sur tons lea
sptc-tateurs une forte impression, sur les matelots any.
tout , qui ont suivi toute l’cxécution dans le plus grand
silence et sans dunner aucun si gnc d’improbation.

REPUBLIQUE FRANQAISE.

P A R I S , 31 nwssidor.

Si l’on en croit des lettrss (12 Nalte , citéee dans le
journal de Francfort , on vient de découvrir dam; cetle
isle unc conspiration tr‘cs—étendue , et dans laquellc m1
grand nombre de personnes dc tous états se trouvent im-
pliquées. Le projet des conjurés étoit , dit—on , d’assaa-
sitter le grand-mailre ct lcs commandefirs, et de aubu-
tilucr la democratic an gouvcrnemcnt actuel. Cette com.
piratiou devoit éclatcr. s
heurcusc-ment slit: :1 é ' ' v . ‘ , ,
les mesures les plus aéricusca pour l’étouffer entierement,
Une grands quantité d’individus ont été arrétés , et ila
été élabli un tribunal , compose de quatre baillifs , pom.
les joker.

« Cot esprit révolutionnaire , ajoute s cc eujet 10. jour ’
naliste, qui a déja livré aux innovations une grande par
tie do l’ltalic, semble vouloir ac propager 5111' 195 autrt
points de cette bcllc contrée , at y camera on incendic
géuéral. Les lettres dc Naples du 6 , disent qu‘il y regne
une certaine fermentation dent on redoute lcs suites ll
en est de meme dans la partie dos «Etats dc. l’e’glise quell
guerre avoit éf-argnéc; l’on craint qu’une vacance d:
S. siége,si malhcureusement ellc avoit lieu,ne donne cc- --
casion a des troubles séricux. La Suisse meme n.‘ pareit
pas entiérement 2'1 l’abri de la contagion ; il a été déj _
par! 3 do quelqucs mouvemons qui avoicnt cu lieu dar'
la puttie de cctte république la plus voisine de l’Italic,
ainsi que dans lc canton de Saint—Gall. D’un autre ceté _
l’hni'monic qui re’gnoit entre la France et la lignehei.
vétique, a été lroublc’e par quelquea incidens , et en
tr’autrea par la contestation qui a eu lieu au sujet dc
navigation du lac do Lugano.

W~*

L’inccmlie de l’église dca Célestins n’a pas en de:
suite-s 'aussi ficheusea que la violence du feu scmblo'
d’aborvl lcs I'airr craindre. Personne n’a heureuser 1
péri. ll no taste plus que les quatre murs de cet antiq
érliticc. Comma la cause de cet incrmlie n’est point en
rme bicn connue , chaque partiforme des conjecturel A
L’:n-. l‘attribuc aux royalistcs etl’antre aux jacobina.
fruit rondrc justice an gouvernemcnt dons cults circons
tnnvc; le rapport qu’;l a publié 51 cc eizjet, ii’iricul[
personne ct n’assignc que (lea causes natureiles.

W—

Iu: vertueux curé do SAint—Sulpice , M. l’a‘obé Pan?
armont , oliligé de fuir la persecution, et chassé dewI
ég‘lisc par un intrus , a oflicié aujourtl’hui (liinancllt
(tans l'églizc dc l’Instruction , tlcvcmze le chef-lieu d8:
paroiea 0. Un roncours immense de pcuplc a assislé

, .

cute ccrcxm mic religivuse.

CONSEIL nus Clso-Gny‘r's
Séance du 21 messidor.

La correspondancc contient plusieurs réclamationsfi-

 

 .1 cetliomme
sur tous lea
.atclots sur-
~ plus grand
ation.

AISE.

éea dana le

ir dans 091191

laquelln 1111
rouvant 1m-
.n, d’assaa-
et (19 nub:-
.Ce1tc com-
le de’Génes;
etl’on a prii
entiéremunt,
étés , ct ila

iaillii's , p011

5111(‘1191'01‘1-
grande par-
sm‘ 115 91.1.1711

(111 incen 111:,

(11131193115
1133 51111.13 11
’écrlise (11.11311
3 1
3 vacancc 3.1
no (loan: 9:-
:;ne n.‘ pani:
il a été (1911
cu li(‘u (lam
: de l’Italie.
n 3111M (616
la lignr‘lm

(lens , st 9:3

(u sujct (1915

a pas eudrs
feu ecmb‘xi.
hCUI‘CuSE‘UfII
e cet 211111111!
9-81 point 911
a ninja ture'
'{jacobi ’
cclto 01101.19
91, 11’incuigi
'eiics.

 

, 1’1’11)1Jé Fans-
1 chussé 119 511-1
lui (innamlze
(1191' lieu 119 :1
la :1 assiaté

2131.11113110115‘1’-i

 

 

 

.‘mnn-lircs (112.5 1911‘una'33: ci'lil' 1 et criminals, qui nt- sont

point rncora piyés (Lu 1:1n‘. (strc (19 germinal. .

Dnacordes onerve , pour la soconde fois, qu’il est
"fonnant que 195 11: 111:5 no 5019111 pas payés etc que ice
comm: ssairrs p!6‘3135 tribuuiux lo a an. ;i1 (1.11. n- lea--
tore (1’ un911.ttre (1'15 1',u,; e: (€1.1é1121716139131 do la Cha—
1rente , qui assurcnt qu iii sc ront1iréaontés au roceveur ,
q.1ileur:1 r-é 11011 11 qu iin (wait '11 11 (lo innnc‘.‘ ni arg n1,
un age 111 (1 1:1 trés'11'9ric1’ayantfait enlever.

IL’11pir‘.ai'11 dem‘nr que pour (3116.“ 51 l’avenir lea
enl‘c 1311‘. 113 (105 fouls (1111 11>ivent scrvi‘i :1u psicment
(161: fonctionnnires 1111.11.95 , lcs sols :11 .ilionnels soit'n.
distraits dc la receuc géiicralc dons toulcs l1~s caisses.

’ \‘]1)3Lé
, Job Aymé rassure l‘ consci1, parse que la réeolution
(1111 met dos {0111.5 [1121 (liai‘osition 111 11112151.r e (131211113—
lice , étunt (1.:111111ée par le cons‘i‘. des anciens , le mi~
'iiistre pourra faire acquiitcr11,11‘in2..9strc do germinal, et
hire 1ay9r exacumeat 1 con: ;1(-s ordonnnnces sont
1‘rétes , lo 111 nistrc n ’utlend que la promulgation (162 la.
1101.

3 Un membre : L". 11.550111‘11191 dont pnrle Job Aymé,
a’mnpéchcm pas que les 1.)..(15 (‘oicni cnlevés , et que
la ministrc (lisc qu ’11 n ’y a pas (19 ionds a la trésorcrie.
{git-(113111311116 donc (1119. lo proj' tdc la con. mission dea
dépcnses , sur 11‘s a111i ipalions, soit discuté, e1 qu 11
'soit pris (111 parti (léfinilii 5111‘ 091 obj.‘ 1.

Un citoy' n so plaint (1’avnir é‘. é mis on prison pour
ivoir piét-é 59. grange 51 la cél'bralion du culte.

1 Plusieurs membri es out blurné lcs administrations qui
:86 permeltent (1.: primer (19 1:1 libertc dcs citoycns go:
#19 contreviennent ni :113 constim! ion ni aux loix; mais ,
’Bur la proposition (1c Job Aymé, 1e conseil passe a l’ or—
fire du1our , parce que les tribunnux sont 1’autorité
3evant laquelle les citoyens (loivent so pourvoir contrc
en actes arbitrairca.

Prcvot de la Croix fait mettrc 10 millions 51 la dis-
Jaition (lu ministre (1e la marine , (lont quatre pour
19s dépenses ordinaiics 61 six pour les (lépenscs ex-
imordinairee; lea étals fournis par le ministrc, n ’étant
inint conforriics aux loix, il est tcnu (lo jusiifier dc
'1’cmploi (lea fonds qui lui ont ("lé accoi(1és,et (1c la né-
cssitc’ (1e ceux qu ’il a dem'mde's.

Le meme membre donne lccture d’un projet do mes—
1§nga au directoire , par lequel le conseil 111i daznandc
e compte (195 fonds que lo ministre a déia touchés , e1:
11 état (lélnilié (165 0111016 (18 dépcnses faitcs at (less dé-
_9nses a faire.

Bounlon ((le 1’ Oise) atlaque 19 style (lu mossage; il
:{rétcncl (111’i1 n’est point celui qui (loit étre employé
ans la correspondance (111 corps législmii :1'Jec le direc-
toire; Ie conseil charge 1a commisflon de faire une
uvclle rédaction.

(,1 In discussion 1e rouvre sur la libr‘rlé (12's cultcs.

I, D ‘sportess ’31.:19111‘. :‘1 prouvcr que la (.V‘ ‘clnra1ion pres-
:{irit (‘ 2'1 tous 1911 mini: tree (11.1 6.1119, est nujourd hui plus
.110 1a1na‘s néoc‘ssuire ct politique. Ella est nécessnu‘c
anstonsles gouvernc‘mens, parce que (1am tons 11‘s
", oniorncvnsns lcs citoyens doi1ent donncr (1(‘5 gagc 5
“ 10'1“ iidé it('-. aux loix, (‘t que lcs promii‘rs (10 la.
£151“: 11 51%.: , les gouvurnemcna doivent 5’ as suicr ,

11593. (16 CEux (1111 nnt 19 plus (1 inflne‘n :9. 5111‘ 1.1 501- 1611.";
up: (:65 110111715123 , cc sont lea minimres (lea cultce oui sont

 

1‘

6.522.163».

«1

     
 
 
  
     
  
  

 

 
 

(5)

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pour ainsi (lire les ma’ r55de l’opirtion 11111.11'r.1ue.'c “Tag .
(1.11 rend 1:1 soumis: ion 1L1p .115 néccssairrz, 11 ’est 1:. 10..(l .r.cc
des ministrea (lu culte c.1thol1que au rcnversement (lc tout
gouvsrnoment (11 mocratique

Co: to tendancc a sa source (1on5 lcur obéissancc
avcugle 2'1 l’évéquc de Rome. L3 101 qui exigcra une
diéclar ation est politiquc , parcc qu’une igrande
par. ie dos ministres on: (113151 fait 19111 noun. 155.011 ,
Ct 51 la loi en dispensoi t aujourd hui , lea 11161155 refrac-
taircs s.‘ prétendroicnt 185 591115 ministrcs pa: exce1lrr1‘1c9,
ct nc lanleroicnt p13 51 19ch {C1 191‘ (39.11:: qui ont attesté
lcur Souinibsion aux loix. 131:: est polnique 911 core ,
parc1:q1’une loi qui (llepcnacroit 111‘- pr<11951cr (19 aa sou-
mission aux loix , foroit bientot croire au people (1u’11.
pout nc pas a’y soumtttre lui-11161119.

Si on n'r‘xige pas cette (112claratio11 (15 tons 195 cifr‘yens,‘
ajoutc 1’011i11:1nt, c’est qii’ils ont dc’ja donné (les prom/es
non-équivoqucs do 1‘111‘ soumission. 115 out accepté la.
constitution démocratitiuc; iis l’observent, en exerpant
leur (lioit po litique dans les assembl (9'1 ' ils paient lea
impbts; i1 11 ’est presque p.15 (16 pere (lo iamilie qui 11’ £111:
dos enfans armés pour la dcfendrc. Les ministres (lu culle
n’ont participé $1 aucun de (‘63 notes; ils n’ont donné
aucun gage; vous pouvcz (lone en exiger un d’eux , e1:
c"est a quoi je conclus.

LCM’I‘CI‘ prononcc un long discours, (lam lequel i’i
établit qne 1:1 lib9rté (195 0111195 ne peut point éire limi~
1ée , qu aucu‘1e assemblée législative n’ a le droit de fair:
des loix sur l’excrcicc dee cultes, puree que ce droit
11 ’est point donné au people par eon association.

Les prétres ont été déplacés , ils sont coniondus avec-s'
tous les autrcs citoyens; la constitution ne reconnois—
sant aucun culte , n9. reconnoit uucun ministre , 61. cc.-
pendant on veut en fai e um: classe nouv elle, not: pour
la privilégier, mais pour lui imposer une cliargez‘i la-
quelle 1113 sent point 5.1016 les autres citoy ens dc l’état.

E1: on est (lone cctte garantie donnée par 121001151111“
1ion pour 1’égalité do lcurs (1r3115701193tlsosx er aincté
(lu pe11ple,siscs rcprésentans pe'went lui otc‘r oul1mi1er
595 droits impress riptibles ? 116 cm igne: - W1 '13 pas
qu ’il vous disc : Vous étcs nos simples (lélégués, '
nous n 21‘ rons 13:15 besoin de la constitutim. pour (—trc
ce que nous (211015 , et pour p05 séder cc que nous possé—é
(lions. Par notrc constitution , nous avons (liclaré n05
droits; mais nous no 155 avons 1235 1191-1155.

Apres 1e développement (1e ces principes , e1 l‘appli-v’
an ion a la matiore ilcs cultes , l’oratcur 11rct1“1(1 que 195
101x par lesqueli95 on voudrofl. proscri; e on limiter 105
(ultea, se.oient i111 uissantes. 11 On no 1110 1135 la re-
11 r on , (111—11; (105 mains barbures pnuve nt dimolir 1e:
thplBS (111 rlle s ’exerce , n1u‘1 191‘ 19,5 signea qui la dis—
tinguent; mais ils 119 p? uveut (li‘truire 1 Madrid qui 1a
gravée (1.11316 (031‘ 1‘ (le tous les 11omn195.

Il conclut ainsi :11" 51"11nronspas le (‘ulte (195 min
nistrcs. Ce acroit 1110 p1‘1li11i" unique (in lépjsluteur que
111‘. gigantir on parole.0 1:1 liberté du culle , 61 do pour—
suii’1‘9 , 9.9.1 ministrm. J0 V1119 pour leprojet (151:1 coma
mission. L9. conscil (111111111110 l’imprcssion.

Couohery : Ce 11’951: point par inlc'rét d’une secte parli-
culiore que nous (1 Wins 1rz‘iu‘r 1’in1portante question
(1111 Pat souniisc 51 valve 9x21111911. Nous sonnncs ici lee.
(11316211635 (lu pcuplc , C1111T5é5 d’édifier (‘1 non (le’détruirg:

   
 
  
  
  
  
 
 
 
 
  
  
    
  
    
  
  
  
    
 
   
  
  
   
  
    
   
    
    
   
  
  
  
    
   
  
   
 
   
  
   
    
 
 
 

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 (4)

Ce n’est que sous l’aspect de son bonlne’ur, que‘je po-
serai les principw qu’il a voulus, et que j’en tirerailes
conséquences.

Le premier principe de l’orateur , estpuc le peuple
francais aysnt proclarné sa constitution en présmce d:
l’Etre-Supre’me , il a rcconnu one religion; car la reli—
gion n’est que la profession de la morale , fondée. sur
l'cxistence d’un étre protecteur des sociéiés humaines.

Lu constitution que se donne un peuple, ses lo’ix ,
son gouvemeznent et la morale , sont des moyens de le
rendre heureux ; lcs ministres de la religion sent donc
les prédicateurs de la morale, (le la suumission aux
loix ct nu gouvernement. Prétentlre que la liberté du
culte va jusqu’u tolérer un cutie, une religion qui
tendroit au renversement du gouvernement, c’est le
comble de la perfidie.

Lav sligion est donc nécessaire 2‘1 tout gouvcrncment ,
elle est le soutien etlc compléml ntdes loix. Le gouver-
nement a done 1e droit de connoilre quelle est la reli—
gion qui s’observe dans la société. ll examine ici quels
sont les dogmcs des chréti n3 et (let catholiques ronmins.
Seton lui les premiers sont les smis du guuvernement
démocratique; ila ant proscrit tout ce qui peut les fuire
zendre 21 la monarchie.

La morale des catholiques remains n’a rien (16 con-
traire haucun gouvernement, mais lcs prétcutions des
ministres ne sont point auasi favorables au regime répu—
b‘icain. Leur gouvcrnetnent est une monarchie tempérce
.par l’oligarchie, Innis (lont le sonvcrnin est un' étranger.

Il est doncindispensuble , poursuit l’orateur , que le
gouvernement 52 (lonne une gnrsntie contre l’usurpa-
tion des ministres d’une religion (lont la hiérarchie est
opposée aux bases de la constitution qu’il est oblige de
faire respecter. L’ancien gouvvrnemant n’avoir—il pas
lui-méme pris tou‘es les precautions qui pouvoieat écarter
toutes lss craintc-s? 1e roi se faisoit précrserment (le
fidélité , at on It’s jamais vu un abbé 16 Winner quanal
on lui donnoit ER bon bent-lice. . . . . . . .

Votre commission auruit—elle craint (1:: montrer plus
de patriotiime que les parlemins .9 Je (lllal plur , lc pupa
lu-i-méme a reconnu notrc constitution , et il n’y a en
France quo quelques capucins qui all‘cct»;nt de la lnécon-
noiire. ( On rit.)

La circonstanue oil nous nous trouvons, exige de
notre part plus de precautions que l’anan gouvernu-
mrnt , cur il flint étre (le bonnie l'oi et l'avouer {ranche-
mtnt: pourquoi les prétres se refusent ils ii rvconnoi‘re
une constitution q'zi nc regal-dc point in religion ? voici
1e secret.

Notre constitution établit la souveraineté du people;
nos principes shut (lone absolument opposés £1 ceux du
préiemiant qui la fait rési ler clans une t‘ziniille heredi-
Iairc, et voila pourquoi les pré'ns n9 veulent pas Ia.
reconnaitrn. Muis, (li=—on , lee 10.x dc police les main-
ticn-lront dnns lc devoir

Quail vous lea disuensez de. promettre obéissance
aux loix , e‘t vous preter'd z qua crs monies loix qu’ils
ne vculent pas recunnoifrc , lcs cuntiun ‘ron'. ? mais si
oe flout do mnlhonnétes gens , cette déc‘aration ne pro-
gluira rien; mais la vertu ne rltient pas le méchant,

1-5 ; ”in“... ,1 _ . . . p.11,

De l’imprunerie de LE NOR‘IAKT, use (Its Prélrcs—Saint—Gcr

n ‘w-KJJ‘]. Atmllsfw mn- t u.

la loi ne lie pas le tne'chant; faut—il pour cela beanie
la vertu at ne pas flire des loix; mais s’ils manquem
is leur pmmrvsse , lc‘ura seclateurs n’auront plus aucimc
confiance en eux, s’ils préchent une religion contain
an gonvcrnemeht; mais ni lea prétres refusent (‘eue
(léclarution, vous allumez une nouvelle guerre inter.
tine.

chrésentans, quelque parti que Vous preniez,vous u
l’éviterez pas , mais gardezwous dc l’établir. Si Voug
n’aasujélissez é aucune cLéclaralion lcs ministres du culls
ceux qui l’ont r- fusc'c ou qu’on prétend qui‘la refuserom’
sc regard-wont commc les seuls pasteurs ,et proscrironi
tous les sutrcs.

Nous ne (levons pas considérer ici lea disputes tl'xéolu.
giquus; inais il faut Gunsllért‘r que la facdon sac Filo.
tale donne la main :‘1 la faction aristocratique; mémcs
Vues , mémcs intéréts

La. loi , (lit-on encore , ne distingue pas lus ministrea .

du culte ties autres cito‘ ens. Cela est fuux- ellc erm-
J y p Cl

de les sularier; clle iliit dos régi'emcns auxquels ils sont ..

soumis; quand elle ne les reconnoilroit pas comme mi-
nistre d’un culte , Elle les reconnoit; elle m: peutpaa
ne les point reconnoitre comme les ministres cle la mg—
rale.

Je vais plus loin , et is suppose qu’elle ne lns recon.
noisse pas; mais n’y a t il pas une gramle dillérence
entre eux , les prétres insermentés no sont-ils pus juste-
ment soupconnés? et la loi ne peutsells' pas exigcr d’em
qu’ils détruiscnt lea aoupcona? la la rupetc, on exigeant
une simple declaration , nous ne faisons quo cu que font
tous les gouvernemens 011 la religion catliolique est
professes. Nous nc faisons que ce que faisoit l’ancien
gouvernement.

J’osc méme pré lire que tous les prétres insermcntés,
car cc n’est qu’eux qui nous oc-zipent dzms cute (lis-

cussion , tons l'eront leur déclaration, parse que tons '
les pretextcs do rel'us sontlcvés Alors touts prevention ’

cease, toute difference disparoit, la n’: imon se reta-
bli! ; s’il y en a quolques uns qui s’y refusent, lcur
olislination sern si palpable , qu’ils seront rejeltéi avec
(léJain , et lo gnuvcrncment ifaura pas moms besoin de
sévir contre eux.... -

0n (l M (lo-m rsi-sttcr les princip'iles bases du prnjl
dc voire commission comme dangcreuses; ces bases amt
dc n’assujéiir les ministres (lu culte s aucun acte (l0 sou-
mission , do permettre l’exercice secret du culte, ct is
no rien établir pour attacher les ministres au gouvernc:
ment.

J (l‘mande done qua.- le. projet aoit rejetté, qu’il en -

soil prése‘iéé un n 2uveau qui non—sculement asaizrcla
lib’rté enti‘ero des cultes , mnia qui lea prott‘ege nulant
q no lo permet la constitution qui attache lea illlnlsu'PS au
gouvernement,cn leur intenlisunt tout ce qui peu: tendre
it Is renvcrser.

Ce discours entr‘nilu avec la plus gramle attentinmle
in part do consul , scra imprirné an nombrc de trois
exemplmrcs pour chaque membrn.

La discussion sera continuée antes-domain.

J. H. A. l’OUSADE—L.
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ma1n~lAu§g¢Isoxs, n". 43

 

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