xt7rxw47tb6q https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7rxw47tb6q/data/mets.xml Pequereau Lecerf, Pierre-Louis France Pequereau Lecerf, Pierre-Louis 1797-10-17 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235  Rare Books: AP20 .R235 French [Paris] (rue de la Feuillade, près la place des Victoires, n° 1) : de l'imprimerie des Tablettes historiques, an VI = 1797  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Tablettes Historiques, (No. 26) 17 October 1797 text Tablettes Historiques, (No. 26) 17 October 1797 1797 1797-10-17 2023 true xt7rxw47tb6q section xt7rxw47tb6q 1'”) I): ll-

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TABLETTES

1

26 Vendémiaire an 6.

1

1/2. — 1.

_ (I. 1‘0111‘a11t,'55 5/5 1/2— 56 5/5. B.1le , 5 1/2 4 b.—1 1/3 0/0. :1 b.

éfiambugfi 1/2—19'; 1/2.
‘ 17 1/2.

Id. el'lbrtif. 12. —— 15.

E3,1Cadix, —- 12. 17 1/2. .

3111'. efl'evtil', -— 14 17 1/2. 15.

" 011135, 90' 5/6 1/2 — 93 1/2 94. .
‘ivourue, 103. 1/2— 102.

Lyon , 1. 10 j. ,

Alarseilie, id.

Bordeaux , inl.

i11s<:ript.81.7 5.15 10.

llnns 01.12 s. U d. 15 5.9.
U011 55 l. 53 10 5. 0/0 p.

Lmulres , :20 I. 10 s. 1;] 1/3~26 1/2.

'Tosiousm.

Murdi 17 octubre 1707.

 

 

  

.1 Supra d’Orl. 4'5. 51 46.

' d’h’aml). 45 1'1 51.
3.11011 rle Mars. 16 5. 9 11.’
Huile d'ulive, 25 1'1 :11"
Coton rlu Lev. 5.; ' 5.1.

des ”cs, 50 s. 51:11. 5.

Esprit 5—6, 590 1‘1 59"}.
li‘au—de—vie, 22 d. 500 1‘1 .610:
Sal, 41.5 s. .5105:

Dumt , 1 1
Guinée,

(jal'é mart, 11’ :2 '
SL-Domiugu

 

 

AVIS AUX

SOU

SCRIPTEURS.

La [oi 7’”. any/'6’”) [as Jonjvzayjc m; (1101'; ([1; [imérc , 7201/.1‘ mafia/It dams Z'iI/z/Josxiéi/I'lc' (/12 continue!"
’zl/xommnze/zt aux mémcs conditions“, [8.5‘ SUIIJ‘CI'i/‘Jl‘fll/ré‘ .1012: prv‘éamm .7117; com/Mar (In 15 Yendémiaire, [a
min (/6 l’zj/mmmnmut 19M tie. douze francs , }’ com/177's [as dl'oim (fifth/117178.

Les A’Mwuc’y (Z11. premier fructidor 50/15 z'm'izds ('1' envoy/er h’ll J‘Il/J/llélllb’llt ([6 z livres; can: 071; premier

,eudémiuire , m1 J‘ll/I/Ildllldllt de 2 livres 10 sous; at 061

1.1: all; 15 vendémiaire , 1m, sup/11115271211: (la 3 Iiv‘res.

Coax 711i Izuglz‘geluieut dc nous faire passer le ‘supplément n6 serum; Jervis qzt’tw proruta.

ANGLETERRE.

Lona’res , 8 octol/re. — Un des papiers qui circulent
.1115 cert: ville annonce que le nouveuu pan-lament irlan-
dis est composé do Innniére 51 116 point donner d’inquié-
Vude aux ministres ; L1 plupart des membres de la chambre

es communes out, dit-il , par eux-mémes 011 par leurs

‘lxuil es , one 11‘('-s~g1~a11de autorité dans les bourgs, et sont
bus disposés 1'1 favoriser les Vues du ministére ; et i1 n’est
s douteux qu'on ne les voie s'empresser de voter toutes
5 taxes , et en grinéml toutes les mesures qu’il plaira nu
ouveruemeut d‘01‘donner. Le purti anti-ministériel , loin
e s’uf.§iger Lle l‘avantuge que semble promettre au gou-
ernem'cnt la C0111position d'un parlement qui lui est dé-
oué , on concoit les plus grandes espémnces. Le peuple
111051.115 , disent les journalist‘es de ce parli , a appris 21 me
lus compter sur son purlement pour la redressement de ses
I'lsf‘s. 011 a vu , lors de la derniére session , l’opposition se
2“ Urer (in la chumbre des communes , et déclarer qu‘elle
$116. vouluit plus communiquer avec. des mandumires infi-
‘ files. Si le nouveau purlement estl1‘1cl1e 011 vénul , il y a
flour a cruindre c111 d13sespoir du peuple , et l’on cloit s'ut-
f, t mire uux plus granclas crises. i
3’ Une CUUI‘ martiale vient encore de sévir contre deux
.uelots qui avuient prls part 21 l’insurrertion de In Home
ucudunt 1e 111ois (le 111:1i dernier. L‘un d‘eux a été con-
""fizunné 1'1 étre' pendu £1 bord d’uu des Vuissvaux qui sera in-
1q11e par le commandant en Chef , et l’uutre doit recevoir
1,111] cents coups cle fouet aux jours et 1111115 1113 proportions
~te1‘111111ées par le commandant. Ces dcux jugemeus n'ont
101111, encore I‘Bfll leur exécution.
‘ llne lettre rer‘ue ce matin de Glasrow porre que les
us (la la liberté se réunirent et dint“. out ensemble le 2
134‘“ mois , e11 C0115131111er1r'e; de 111 réception d‘une lettre
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Dans le premier cas, on conqoit quelle perte éprou-
Verait la France. Cette perte l’aflhilflirait plus que trento
années d’uue guerre toujours désastreusv‘. Car, 51 C0nSl-
derer notre ‘éllOl‘llle population et la quantité de nos terres
ainsi que leurs qualités productives , il existe un plus grand

‘nombre d‘liommes que de terrein a leur douner pour leur

entretien et celui de leurs familles. Le commerce. les'arts.
l'industrie , qui rendent les autres nations nos tributalres ,
suppléent pleinement 51 est égard' a l’insuflisance de
notre sol. Quel bient‘ait accordé a l‘llomme que celui
de pouvoir tirer de son esprit la source de tous les tréso’rs
du moude ! Ne dédaignons pas une mine si aboudante
qui coute sipeu it un Etut , et qui deV1ent sans aucune
dépense sa plus riche ressource. _ ‘

On congoit encore que ce serait servir nos ennemis au
gré de lenrs desirs , si nous embllssions cliez nous dcs capu-
ciniéres a la mode des Spartiates. Avec notre or qu‘ils
nous enleveraient, et celui que nous cesserions de leur
disputer par notre concurrence chez'les autres nations , ils
aclieteraient do for et des soldats pour nous. vaincre et nous
subjuguer. Combien de fois l’or des Perses a-t-il été funeste
:31 la Gréce , et sur-tout £1 eette Sparta si fiére de sa pau-
Vreté! , —

Dans le second cas , ,c'est-a—dire celui on il serair ques—
tion de réduire en servitude une lnmtié de la nation pour
laisser {‘1 ‘autre un champ plus vaste a son ambition , je

enlai pas besoin de dire que la constitution , qui déclare

tous les Francois égaux en droits , serait détruite.

Je n’ai pas bosoin de dire également que , dans la suppo-
sition de l‘établissement de l'esclavage pour l’introduction
d’une education nationals , il faudmit nu Inoius que cet
esclaVage out une apparence de fondement et de légulité ;

car enlin par quelle raison serais-je plutot votre esclave,

que vous ne seriez le mien P De quel droit7 dans un gou-

- Vernement oh les liommes sont éguux , toutes les oeuvres

serviles me seraient-elles clestinées et affectées , tandis que
les objets d'ambirion souriraient é Votre attente , et que
vous seriez les lleureux et les Ina-irres du Inongzle .9

Uue education natiouale telle que le prolet en est pré-
senté , est done impraticable , suiVant notre état de CllOSBS
actuel : il existe une si grundc disproportion entre les for-
tunes particuliéres ; nous ai-‘ons besoin , et un besoin si

~ continuel , si ussidu , de tant de bras pour la culture de nos

terres , pour notre commerce , nos munufactures , nos ate-
liers ) nos arts, que cette éducntion ne pourrait étre suivie
qne par un petit' noml‘u‘e ; at ca petit nombre , £1 qui toutes
les places appartiendraieut exclusivement, formerait une
caste pri‘vilééiée; er. cela est impossible.

Je crois bien que , pour douner a nos institutions répu-
blicziines toute la coliérence et la lixité possible , on tra-
Viiille tous les iours a nous entourer de petites républiques,
a faire (leux Inonrles de l‘Europe , oi: existeront clans l’un
les monarchies, ct clans l’autre les républiques , afin que
cliaque peuple , respirunt , pour ainsi dire, on air conve-
nable a ses institutions ., ne soit point pestifére' par des pl‘é-
)uges contraires. ,' t

Iv’lais toutes (res precautions ne foront pas mieux pros—
pérer izotre (Education nationale. i‘fluis-aurons toujours dos
terres ."z cultiver, uu commerce et des arts at; conserver;
nous aurons donc parmi nous toutes les Causes qui l'em-
Frolic-rout d‘arriver a ce point si desire de prospérité. Que
dissie 3’ elle sera l'iuzeste I toutes les sources de nos ri-
(‘lwrvscs ,‘puisqu'ello leu‘r meta IL'x‘ossaireH)e'lt une F
L18 bras (iui pouvaicut lcur dunno: la plus granule c'.’

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( 'lii’,

 

 

  

‘ Quel parti prendre dams cetle occurrence ? Etula‘air san

, doute des écoles et une education nutionale , Innis no ‘pu
l exclure des fonclions publiques ceux qui ii'y auront pas (,Lé
élevés : n’interdisons pas aux pores, suivant leurs farultésfla

liberté d’y envoyer leurs enllms , mais n’arraclions pzzs lo
fils du laboureur, du commergaut , de l'artisun , de la
charrue , du comptoir et de l‘utelier de son pé're , 01': il's
peuveut étre uussi utiles a la patrie , que de [mi faire des
lois, et de remporter pour elle des victoires. Il n’est pas de
genre de travail qui ii’ait a ses yeux uu prix inestimalue.
Laissons donc aux péres le 50in du clloix de l‘état do
leurscnf‘ans. La nature er, leur tendresse seront toujours
des oracles plus infaillibles que toutes les lergons (les plus
grands’xnaitres, parce que l'uue et l‘autre ne trumpem‘.
1amals.

 

CORPS LEGISLATIF.

CONSEIL DES ClNQ-CENTS.

Présidence de J 0 U R D A N.
Sémzce a7” 25 vem/émizzire.

Aprés la lecture du procés-Verlml de la Veille, Chum}
prend la parole pour one motion d‘ordre. La police, dit—il ,
a saisi une corre‘spondance importante , 1e dépouillemenc
en est Fait; on peut, sans inconvenient , en publier le
résultat _,: elle doit jeter un grand jour sur les ressorts
secrets de la couspiration déjouée dans la journée du
18 fructidor. Je den‘mnde, 10., que le direftoire exécutif
soit invite, par un message , {i communiquer officie lenient
au corps législutif les pieces de cette corrospondance;
2°. qu’unc commission de Sept. membres soit ensuite
cliargée de faire un nouveau rapport sur l'existence de la
deri‘iiére conspiration.

Cette double proposition est ndoptée. ,

Villetard saisit cctte occasion pour tracer une esquisse
des maux qui, dit-il, Inenaqaient la France, si les cons-
pirateurs n’eussent été vaincus par la f‘ermeté du directoire
secondé de la representation nationale. Ils se disdient les
amis de la paix, aioute l’opinunt, et ils organisaient la.
guerre Isivile. lls plaiguaient, uvec une pitié hypocrite ,
les pores des défenseurs do. la patrie ; et si leurs coupalils
efforts eussent été couronnés du succés , la république out
V'u , non-seulement la jeunesse fenraise , mais e11lvsse par l.. séric
(l.r:.il?:‘1:=.i!s dc lit secomle ronlre Li piemifiro, dept is le
1 'i inflict l’, ’ “main , Vcnunt aux mlesures do si'i‘eté qu’i':
ttm i. ~ «l9, sun or in lilwi'll': , il. lee. trouvt- ,

:l {on lies nobles les plus on tin eni‘ sous l‘an
“X'LlitilUil des fowzlions publiquos

.‘Wlll’fi 221

. dims l‘i'

L's .non‘ rel]: . Xzs .. uions (gu'il préVoit devoir
V .

.,3 double unsure, le ramioiieur

 

présente unpmjet dont le conseil ordonne l'aiournemmt
et 1 nnpressiun uu nombre de sis exempluires [your cluque
menibre. tin Voitji lvs principales dispositions

‘ 71". Les Cl-(lCVdnt nobles ou es-nobles ne sont pus Citoyen:
lftlllflins. lls ne peuvent le devenir qu’en se roul‘uriinmt
aux dispositions prescrites par l’artiele 0 do in constitution,

2". ‘l‘uut Individu qui Youdm devenir citoven frunmis
at tous les jeunes gens qui se présenteront Vpour obteniij
linsoi‘lption unique , seront tenus dc signer lu. déulul‘a—.
tron suivunte
, u (lonnne liomme et comme républimin, 'je liniprise
cguleinent et la superstition insolente , qui prete uux 'dis-
LluL‘LlUDS de naissunee, at Ll superstition lzlche qui y Croit
et la supporte. '

» Je suns qu‘en devenant citoven fraxivziis , je m’engaqc
éi'coiiibgiLtre 1e retour de la roivuute ct des privileges lie-
redi'unres. Je dbl‘luft: que je veux Lenir cet engameiuent -
je le tiendrui. » . L o i

3. limit espulsés 6': perpétuité les (ii—devant nobles ou
ennoblis (1m onL Exit pm'tie de L1 nmison (:ivile ou mili-
taxre du roi, de Celle de ses l’réres, de la reine , (les

prunes du sung; ovux (lui ont protesté contre l‘aiboli.
Lion 46.1“ no'olesse; (:em qui 1sous le dernier roi , ont
été numstns d lint ,soin‘émires d‘Etat , conseillers dditi,
IHLWLLUIS 1 gouv’erneurs , lieutenelns , zunl);issudeurs on mi-
instres enex. ies puissunces étmngercs; ceux qui ont été
ineniln'es du purlesnent de Paris; les pi‘ésid‘ns et pro-
oureurs generous des autres pai‘lelnens; les COIIHIHIYHLiHS
et clichuiers do Saint—Lamre; les gmnd-croix de Siiint-
Louls'. les dws et pairs, les comres, les barons, les
nnn'cluls et les \“ieoxntes ; ceux qui , dius les ‘1'}. .irtelnens
réunis , étuient les ugens du gouvernementétr.;nger.

4“. Les lois contre les éinigra's sont n).iintenues.

if. Les individus ci—dessus denominrk snlimnt, sons
qunue Jours , de Paris; et , sous deux decades, do lure-
pubiique.

b’. Lents felnmes et leurs enfans auront la faculté de les
suiVL'c 5.1118 etre réputés éxnigrés. -Iis seront' obligés de se
retirur a Vingt lieues de Paris Ou dr=s frontiéres.
les individus {ages de plus de soixnnte-

7“. 50m; excepiés
dix ans.

8”. Les immenbles des expulsés seront vendus en mir-
uhandises de fubi‘ique fmnrgaise ', one portion en Sfll'd dis-
tr..ite pour les finis de la gueri'e.

9". A compter de ce jour, leurs
main de la). nation.

10". Ne smt psis compris dans les précédentes dispo-
sitions les 1105 on ennoblis ([ui font putie do mulls

legislatif, du directon‘e ', qui sont ministres ou généixulx.

ANCIENS.

biens sont mis sous la

C O N S E I L D E S
Présidence du citoyen Cnrxrra'r.

Sew/103 (Zn 9.5 ’L‘rz/zzJJIIIJT/iire (m G.

5111‘ la proposition de i‘v’I/iric; , le rous'il approuve in
resolution do of) «13 CC mois . ({ui award: .
ii reinfiiir les [‘mxrtions de du'm Liam’s (l6
“us llC tribunguu rmmr!iurnn:‘.s ilns
nibnnnux

one indein .iLc

aux juges zippelvs
lury‘ et de prey
d‘uulzres communes (Inc cones ofi sugelzt lus
civils.

PEGQuEiiFAU.

_---. .. ...m. _ , .. _ ,w_,_,.,_,,--....,._’—4‘

 

33.74.521.235 HISTORIQU53)“, we

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