xt7s7h1dp15c https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7s7h1dp15c/data/mets.xml  France  1797-02-28 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 28 February 1797 text Journal de Francfort, 28 February 1797 1797 1797-02-28 2023 true xt7s7h1dp15c section xt7s7h1dp15c       
 

 

 

  

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N A - \g L

FRANEFORT

AVEC PRMLE‘GE DE SA MAJESTE IMPERIALE

 

m

DU MARDI, ' 28
De N'ipley, le 29 Emmi”.
‘ Le {£1 de (:6 mois, l’auzliverl‘uire (la la nailL
lance Llll Roi {qui all entré clams la quzmmle-
Iixiéme auuée ‘cle lon alge) a été céléln'é avcc
beuumup (le l‘olenulitér'ix la cour par desv fétes
uuxquelles le peuple a pris part. 011 y a re-
marqué plufieurs. piéces curieufes d’horlogerie
et de porccluiue, 'l‘epréfentam des emblémes
analogues au prochaiu mariuge (l6 notre prince
llérédituire avec ,la [cant do l’EmpErcur. Le
lcuduuaiu, on a Colébré une grumle luell'e on
actions do graces pour 13 pair: avec la répu-
blique l’l‘atigoilK‘n Le 1751‘: Diliolscl Torelli, pré-
dicateur, a prononcé un long, (liscours fur 16,5
avantages de la paix.

Suite de gPari: , du 19 Février.

Le 18, lo Directoire EL requ avec beauzoup
«i’appareil les (lrallcuux cnlevés (lzms lc’s (lcmiers
combats par l’armée d’ltalie; 115 out cté prél‘enm
tés par le chef d’elcmlron Bel iéres. Le minis-
tre do la guorre :1 pronoucé uu (lifcours analo-
gue A la circonfmnoe; Belliéres a aulllpmlé,
et le prélident (lu DirecLoire a fait une reponl'e,
alout voici le pal’l‘age le plus remarquable: ”Tan-
(lls que les enfa‘ns (le la liberté afl'ermill‘oient la
=république par (lCS actions qui leur mériteront
1d reconnoill‘zmce de nos (lerniers neveux, (les
lfi-ches , en invoquzmt la paix , méditoient (le
relcvcr le Home fur les cadavres palpitans de
nos fréres. Nous voulons‘aufl‘i la paix, elle
fait lrobjet (le nos plus vives, cle 1105 plus co‘ns-

antes lollicimdesg mais nous avons bel'01n
d’une fiaix ,l‘olide et durable, et nous ne con-
lentirons jzlmais (le trévc honteulb et perfide
qui améneroit le (léchiremen-t de la France. Que
tous les pervers, vemlus aux enncmis (le la
patrie, réunillent leurs 'Cris l‘édi‘tieux. Le Di-
rectolre exéculif n’en marchera que cl’un pas

 

FEVRIE'R 1797.

‘ plus ferme dans la route que [on devolr lui it
tracée. ll [aura mourir, ou le nom l’l'ancois,
quades inf-Junes voudroient plonger dau’s le
néamt, l'era porté avec orguell , et s’attircra
P‘di'tO‘ulC le relyect et la confiance. ,,

Les employés au miniftére des relations ex-
térieures ont 'célébré par un repas civique la
pril‘e de’ Mantoue. Le mimiftre (clit lc Rein/(16‘
tear) el't venu puller quelques momens au mia
lieu de {es coopé'rateurs. Parmi les Ton/Zr, on
a remarqué ceux que ce minillre a portlés aux
puiflfanccs ulliées de la liépublimrx W E la max
génerlee )1?“ nos guerriers diocent 31 L1 pointe
de leur epee...... ‘ ,, .u '

L’armée (l’ltalie xchante-in;1inr,enant (Ian's fa
mal'che,cles llrolulles oil il ell (lit gm la g/aive der‘
Gnu/oi: l'épzt.‘/licailz:, u'a p/m flu," que d“ {1171;} tie;
Rom...“ Pcuples qui vchz heufeux [outs le gou-
vcmcmeut d‘un l‘eul, yous eutendezl......

Uu journal raconle que le généml Hoclm,
:lvzmt lou Llopurt (le Paris pour larmée, a eu
une vive querelle avec le lournalll‘tcx llidore
r-Lauglois, et l’a truité rlzilizaz'rcmmx; que den); au—
trcs officials out également ufé cle‘violence en-
Vcrs le llédacteur du 1V1iroir..... Les’militaires
font-ils (lonc nos juges? ou 6ft lalibcrté,~ oi‘z

’ lont les loix?..... {s’écrie'le confrérc (les mal—
tmités). ' » ‘

D‘es nouvelles do la Corfe , en {late du 26
Luzvier,‘ annonceut qua oette‘isle‘ a éprouifé (le
Vlves agxtutions. [Les communes (l6 Caleuzarh
\ua, (lallzmo et Zeglia, du \lépartt-ment. do GéilU,
etoiem le foyer (le l’infnrrcction. A Gallium,
on a fait feu fur les républicains. Le ccmmil?
laire Miot a fair arl'éier quelriues infiigaimzrs.
dél‘armer les inl‘urgés et évaxcucr 1c ltozzveut
(l7AlxiprnLo, (lont lcs religieux avoiout foanZ-é
lés mll‘emblemens. 11 y a éié établl une forca
, militaire.

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Le mois fortune de Germinal s’avanee (s’écrie
le Rédacteur (le 1a Qyotidirnue); la voix publique
appelle aux places (l’honneur ceux qui l‘ont dig-
nes de les remplir. L’opinion éleve une voix
puiflante ;‘vous qui nous gouvernez, ne réfil‘tez
pas contre elle ; cette lutte ne pourroit amener
que des malheurs. Emironnez—vous des vrais
amis (1e l’orclre , et faites rentrer dans la Eange
ceux qui n’auroient jamais dfi en Iortir ;_c’e1t
1a le feul moyen cle réparer vos torts, et d’en
mériter l’oubli...... Et cette guerre tléfafireufe,
pourquoi la prolonger? On prodig’ue l'or et le
fang (lesrfrangois pour quelques lieues quarréesl
Etes—vous donc clefiinés a creufer le tombeau de
la génération actuelle ? Des cris de douleur fe
Iépétent par-tout , et 1e peuple , 31 qui l'on a
tant cle fois promis le bonheu'r , ne demande
Aque. le'repos. .Venez, pénétrez (lans l’enceinte
'de ces éclifices antiques , confacrés par la pie’té
' ,(le nos péres; vous l’y trouverez profterné (le-
',vant l’Eterne‘l, et les mains élevées vers le Ciel:
'il cherche 2: le calmer ; i1 clemancle la fin de
tous les maux que la revolution a engendrés.
.C’el‘t E1 vous qu’il eft réfervé d’arréter le, cours
(le cette funel‘te revolution; aurez-vous le cou-
rage dc remplir dignement cette tache glorieufe?
"Eennez le temple dé Janus; renclez la paix 31
,l’Europe. Qu’importe plus ou moins de terrein
\conquislur l’ennemi? Nous aurons aITez ‘gagné,
‘puisqu’il nous reliera l’expérience du pallé , et
nous conferverons , en cherninant doucement
avec notre' c0nltit11tion, une haine Violente E1
fl’anarchie et E1 l‘es exécrables fuppéts.

Le judicieux auteur des hound]?! Politiquer
n’exprime pas avec moins de force le voeu gé—
'néral' pour la paix 2 ”Si nous ouvrons une enou-
velle campagne>(dit cet écrivain), i1 eft aifé
'(le préclire .qu’elle fera plus meurtriére encore
‘que celles qui‘l’ont précédée :' l’Autriche com-
'battra pour [es foyers; et nous, nous .ne fem-
"blerons plus Combattre que pour la ruine des
Vpeuples. Nous n’avons plus devant nous au-
rune pollefrion qu’il nous Toit ni utile ni polli-
ble (le joinclre E1 notre territoire, anotre puill
l'ance; notre unique intérét paroitra étre (lie
bouleverl‘er : nous fervirons l’ambition de
quelques gouvernemens jaloux, qui [e réuni—
'ront contre nous au moment du revers;
nous facrifierons l’élite de nos armées triom—
‘phantes , et nous nous priverons du boulevard
"qu’elles nous oflrent; nous rendrons impollible

panni nous 1m état fixe (le dépenfes; toute no- ‘

~ire glpire eitérieure , en luppol'ant qu’elle l'e
foutienne, ne nous fauvera pas de l’ine’vitable
inFainie de la banqueroute; chacun (le'inos fuc-
ces fera autant (le malheureux au-dedans de la
France, qu’au—dehors.‘ Nous clévorerons 16 pro-

duit cl’énorines contributions: leslterres tom-
beront Z1une valeur bien moindre encore que
celle on cléja elles font abaillées aujourd’hui“

'Nous [erpns en_proie E1 tous les fléaux d’un

pays oil les propriétaires l'ont opprimés, on
toutes les claffes l'oufi'rent, oil le mécontente-
Inth general agite toutes les pallions. Le
gouvernement frangois, ha'i de toute I’Europe,

' l'era abhorré parmi nous , et les amis cl‘e l’or‘

tlre ne fauront plus qui invoquer.

L’ouvrage de M. Necker fait beaucoup cle
bruit (dit la goridiemze) ; tous nos écri-
vains en ont parlé, chacun a far maniére, aha.
cun (lans ’l'on lens. On en parle' clans tous les
cabinets, clans tous les falons , et jusques clans
les couloirs (le l’al‘femble’e..... Avez-vous lu M.
Necker? Que clites-vous du premier volume ‘3
quelle touchante expreflion dans le récit (le la
mort clu roil....... Avez—vous remarqué Ion
adrefl‘e , fa politique , [On talent d’unir les pen-
fées de la morale , etc.? clifent les uns. Con-
noirfl'ez—Vous un homme plus vain, plus empha~
tique, plus entortillé? dilent les autres. . . . .'
Avez-vous 111 M. Necker? Aves-van: In Baruch .?—"-—
Oh! parbleu, mellieurs, je vous répondrai
comme Jacques Boileau répondit a Lafontaine
vow (11192. mi; 110: but de zraperr ............ ,M. Necker
allure, en! commengant, que l’époque des révo-
lutions n’el't pas le terns qu’il faut choifir pour
en écrire l’laiftoire. Pourquoi clonc l’a—t-il choi-
fi pour écrire 1a fienne?....... G’eft 1". que la
Iienne n'efit pas la notre. ll avoit befoin cl’é—
crire [on apologie, et de repoufl‘er les traits (lont
[es ennemis l’accablent depuis quatre ou cinq
ans...... 2°. C’eft moins une hiftoire de la r‘é-
volution, que (lee matériaux pour l’hil'toire qu’il

'nous donne , et qu‘il a recueillis , dit-il , pour

les Tile Live et les Tacite‘des agestfuturs..."
Nous citerons encore, avec laiQmidiemze; .un
fragment clu récit de M. Necker. a
,,Déj21 les précurfeurs de [a marche funébre
étoient arrives; 1e Roi les voit, il léve les
yeux aux ciel‘, i1 jette un regard fur l’app-ar-

tement de [es fidéles amies; i1 leur adreITe au’

dedans cle [on coeur un dernier aglieu, et tl’un
ton fier encore, i1 dit au commandant de la
garde: Parzom.

,,Un caroITe l’attencloit. Dieul quels louve—
nirs fe l'eroicnt prélentés 5111i, s’il efit pu [on-
ger 21 la Lerre! Ce n’e'toit plus ce tambour, ces
infiruinens (le féte qui annoncérent autrefois
l'a'fortie; ce n’étoit plus ces courtil‘ans atten—
tifs aux regards qu’il jetteroi‘t fur eux, ni cette
foule aimante qui fail'oit retentir lcs airs, (les
cris cle sue le Roi, Tout avcit dil'paru. Un
double et triple rang d‘hommes armies, au coeur
d’airain, an regard farouche, et [errés les 'uns

.A._.1_. _ 1...__L..

 contre les autres, environnoient la voiture. Un
vprétre renégat, nommé Jacques Roux, y avoit
pris placeeengface (lu Roi..... La marche clura
deux heures. Toutes les rues etoient bordees
cle lolclats, etunlmorne lilence régnoit dans la
ville. Les portes (le la plupart (les mailons e-
toient ferme'es, et la police avoit féverement
(léfendu que perl'onne parfit aux l'enétres. Tous
les actes (le l’autorité eurent ce jour-l‘a le lceau
du crime, de la lieur et de la 'violence.“

,,Le Roi touchoit a co moment terrible que
Vnolre nature ne peut concevoir, et pour leguel
nous n’avons rien (l’appris. ll contcmple lans
foiblelle l’autel ignominieux deftiné :1 [on l‘a-
orifice. Il (létache, il éoarte lui-meme la panic
de les vétemens qui pouvoit géner l‘action an
fer alrallin. Hélasl il faut tout dire, il faut en
avoir le courage; un infame exc’cuteur voulut
Iier les mains; il s’approcha (lu Roi, et un re—
gard d’indignation 16 force E1 reculer...... En-
fin i1 [6 place lui-méme fur 1a planche fatale.
O trénesl 6 grandeurs de la terrel il n’y a

plus qu’une minute, qu’une fedonclea franchir,

et jul‘qu’a votre ombre, tout va s’évanouir
(lane la nuit du néant...... Il n’y a plus.,,......
ArrétbnS-nous‘ un moment, c’eft allez pour nos
forces. ’ ‘

,,Habitans cle Paris, vous avez été les te’moins
(le cet horrible l‘acrifice...“ mais vous étiez vous-
mémes lous le couteau de vos tyrans.......

Confiil de: 500. —-— Séafice du 17.

Le Directoirer envoye par un meITage 70
lialles (le pieces relatives aux prétres “yummy,-
plus, un rapport clu minil‘tre (le la police fur
l’el‘prit public (les départemens de l’Eure et (les
Landes. Dans l’Eure, l‘elon 1e niiniltre, les
mécontens le multiplient, et la ruine des pro-
priétaires et (les créanciers, l’élévation (les agio—
teurs et des gens de rien, y contribuent; les
réfi-afi'ire: confellent, difent la melle, et pré-
chent la contre—révolution: les défenleurs de la
patrie rentrent, et cornme ils ont manqué (le
tout, ils ne veulent point retourner. Méme

fituation (lans le 'département (les Landes, ou‘

une commune a entendu un réfractaire lui (lire:
”Mes fréres,nous voici revenus parmi vous; at-
tendons 1e moment on les brigands qui Ont al-
falfiné 1e Roi, fa femme ct l‘es enfans, celle-
ront (le régner; nul républicain n’aura l’a‘blolu-
tion; nul ouvrier fervant un patriote, ne l’au-
ra: en attendant, il ne faut pointrpayer les im-
pofitions; les armées fe débanderont, et celles
de l’Emp'ereur triompheront 'LleS régicides. —
Le comniilraire clu Directoire exEcutif, qui
transrhet ce dilcours, ajoute: ll n’y a point de
101:: your ces (lélits; que le conleil (165 500 ge-

milTe cle Ion inl‘ou-cianc'e; c’eli lui qui nous a
plongés dans le gonfl‘re oi‘i nous fommes. —-
Cela eft‘ vrai, s’écrient quelques membres. ~—
Rouhier_s’eléve contre l’inilécence du reproche
fair au conl'eil par un commillaire clu Direc-
toire (I! a rat/2121, s’écrient Lefage-Senault, Ben-
tabole et autres ). Il demande que le rapport
(16 la comrnillion loit fait (lemain.

Boilly LléilTCIOit que l’on [fit comment 06
commil‘faire s’eft procuré le dilcours clout il
parle, ‘et furtout fi le Directodre a (lonm’, ozxire
de pourfuivre, conformément aux loix, le l‘cé—
lérat qui a provoqué (lirectement "a la royamé.
Il demancle tlonc un mellage. —- Hardy s’écr‘ie
qu’on vient (liftraire le conl'eil de [on veritable
objet; qu’il ne s’agit pas d’un individu, mais
(le toute la république que les prétres fanati-
(12.165 et les enligrés tourmentent (le mille 111a-
nieres. Il s’appuie fur les pieces de la (lerniére
conl'piration. Il cite une lettre du prétenclant
qui paroit compter beaucoup l'ur le Midi", l‘ur
Lyon, et particuliérement fur une certaine fo-
ciété al‘fez fameul'e. -— C’efl (lie/J}, dit un mem-
bre. ~—-: Je n’ai pas (lit le mot, reprenrl Hardy;
niais li 1e portrait eft fi fidele qvu’il l‘oit polliu
ble de s’y me’prenclre , ce n’el't pasvma faute.
Je penfe qu’il n’y a rien de mieux a fair-e que

de clial‘fer les prétres et les émigrés , et cl’ache-

ver la loi contre la calomnie.

' Duprat s’engage a prouver lors de la discull
Hon, de quelle l'ource impure l'ont parties les
rdénonciations contre les prétres. Enfin , aprés
allez ‘d’agitation , on renvoie les 70 lialfes 21 la
comrnillion qui doit faire [on rapport demain.

Séame du 18. —— Dubruel obtient la parole pour
le rapport fur les prétres. Au parti que vous
allez prendre, (lit-i1, tient peut-élre l’alferniil'm
lenient (le la republique. (Jette conlidération
doit l'ulfire pour commander toute votre atten-
tion. Telle eft'la tactique de nos ennemis,
qu’ils font parvenus ii perluader a un Crop grand
nombre cle citoyens que la religion catholique
étoit incompatible avec la république; ainfi ils
veullent clétacher du gouvernernent les hommes
attaches 21 la religion zle leurs péres. Il s’agit
done the prouver que les inftitutions republicai—
nes ne blelTent en rien cette religion; c’eft ce
que le rapporteur a entrepris \de prouver.

Le conl'eil a d’abord prété quelqrfattention;
mais Ia grande majorité voyant qu’elle t'ailoit
(les efforts l'uperflus pour entendre Donnie},
dont la foiblefl‘e de la voix ne pcrmmloit do
recueillir que quelques idées éparl'es, l’inatlem
tlon la plus bruyante a l‘uccéde', et les memu
b‘res du conleil, en [e livrant a (les comrerl'a-

\ tions particuliéres , ont paili lelllCllt attemlu la

[m (16 la (limitation, et la lemme (ll'l projet (lo

 

    
 
 
  
  
  
  
 
 
  
 
 
 
  
  
  
   
    
   
   
 
 
 
 
   
 
 
  
 
 
  
  
  
  
  
 
 
 
  
     
 
   

 

 

aécrct. (Now avom a’mmé bier la [Lb/lame de ce
Irojet.) ‘ ‘ ‘

, De Tricfle, la 15' Hw-z'er.

L’On mantle (l’Udine, que S.’A, 13.. llArc'hhluC
Charles, apités un court l‘éjonr clams ceLte Ville,
s’eft remlu- au corps cl'armée qui oceupe les
bonls (16 la Pizwe. .D’autztes aivis clifentgque
16's frungois fa [Ont entiérem’ent )‘Etirés (le Tre-
vil‘or, et que You a p0mmamlé clans ce demier
enclroit, 10 mills rations dc gain pour 1105
troupes.

. -' De Bezzen , 16 19 Fe’vrier.

Hier, l’onxegut .la f10uvelle gue les frangnis
paroifl‘oient voul'oir évacuer Trente, cg que éléjZl
ils wenlevoient l’zu‘ti‘llerie qui [‘6 trouvoit‘ clans
cette ville.,
l’zu’mée d‘u Prince Charles s’étoit mile en mou-
vcmem des aux-{irons (lee-Gijrz et s’avzmqoit
par Pemaffel .contre l’ennemia (Bette anhée
compte déjEA~ 401111116 hommes elfectifs. ‘

'Notre corps d’armée du'Tyrol ,regoit jour-
nellement (les renforts, dont une gruncle partie
ar‘ive Eur {les clmzyriots. L‘on el‘t occupé 21
forlifier-le convent de S'enber; toutes 165 bar-
terissfituées en avant (18 none ville vont ‘e‘tre
garnies cle canon. Nos (lélr'en‘l'eurs Tyroligne
font plei‘sis d’azfcleur et dc bonne volonté

L’Qn a publié demiérement El Ingpruck la
procl.’unation fulvante; . _

' ”Comme l’ennenli paroi: lurtout redoutér les
arquebufiers Tyroliens , et qu’il Cherche pa’r
tous les moyens 51 les (létourncr (le leurs géneu
reufes rréllol'utions, celle-ci eI't pour exhorter (le
nouveau les braveé Tyroliens '21 perfévérer dams
leur zéle et leurs "efforts elficaces’ pour .la (l6—
l'erife dul‘pays. Et afin que l’on puiIIe dil‘tin-V
guer ces braves foldats nétionaux, On 163 en;
gage 21 pg‘enclre un collet V6131, et des pare-
mens (lo la méme couleur, er a porter une CG-
cunle 21 leur (:hapeau. . "

Comte (1.9 Lebrbarb , commijfizire Imperial.

1)’unautre cété,‘1’on a _appris que *

 
   

De: fiomiére: (In Tyroi, [e 20 Févrz‘er.
‘Le digne géne-ral comte cle Canto, commann

'dfi‘nt dc Mantoue‘, ell xxiaizltenant 31 Laybacll,

(mph-ale de la Czuihiole, 01‘1 il attend lea orclres
dc 59‘ Mi. .Le gén'cral-mz-Ijor Rol‘elzninl et plu-
liem's olglmers 11121]01‘S ct lubalmmes font moms
a Mansoue, pendant le blocus’ dc cette place.

'L’on allure quill y aura incelllunnwnt (le
grands clmngemens dams l’armée impériale (l’l-
talie, nonleglement palmi les généraux, mais
mdlldans .111 dilh‘ibutlon dos Brigades. Tous
les hellfiians files (luchés de (lamiole et (16 Cu-
eizgtllie,’ ainfi qua (lcs deux cmntés N'unis ale
film-lee -et cle .Grmlisca, (lz-ms le-Frioul uu-Lrin
cnien, vont fe lever en malls. Depuis l'az‘ri-
vée (le S. A. 1’. l’ArChiuluc Charles, plus ‘(le 25‘
mille volonmiz‘cs Tyroliens 122 font fait inl‘c‘rixe
pour fe l‘cndre I l’urmée.
~ Les letlres cie Dude ull‘ur‘nt que depuis le 14
tie ce mois, 20 mille Hongroés [6 [ant mib en
route your Fayméc; la plus gramle partie cf:
t»;‘a1nl‘p0i~‘té€ l'm' dos chemists. A ‘

De quixlmm , I: 24‘ Fe’w‘ier.

Sa lVszjeflf Impériule a envoyé um, Llécz‘et cle
ratificezllgm 5 la (lléte g‘énélfiale (le ,l’Empire, .321
(late (lg 12,.Février, concernant e recouz-s (111
Prince (16 Neuviecl. ;Ce clécret ell uclcomlvuxgné
(Fun reluript 3 la Chambre.Im'périale danéule-
qua] ileeft (lit emre uutres: ”que 16 Prince (le
”Neuwjed, clepuis nn l'éjour (l6 cleux ans Lant 31
”Vieune qn’h llutisbonue, a douné (les preuves
”non interromprms de la plus ~lmute Capacité,
”(he forte qu’0n s’e’ft fm‘mé l’iclée favorable qu’il
”ell en état de pouvoir .ndminilh'er er gouver-
”Her {6111. Nous attcnclons de la l‘agcll'e de no—
”tre Chambre Impéniule qu’elle trouvera clans

fwcerrtteictdnviction rufllerante, ainfi que clans lcs
”refolutlons de _la (llete , (les motifs fillfil‘ans '

”pour lever Imelu‘atél'e qui a été accordée pro—
”mfou‘ement 3pm les deux tribu-naux de I’Em-

.saplre'a: I

 

\ . , - > ‘ - v , -;- . l ; ;
. 33;? 'Tnlneltei cle Bolnlle‘m, de la file-111m: e‘ qualnév 6" June 1177.116 "demomree pow [a guerre, 1e: voyager,
[13 elm/1’0 49' [ex mallow P‘Wilm/Jerf’f- La [me (1964 portion! come 0 fl ‘70 I“; M” Pfl “WW/é" d9 4 “Mb/1’21?!
r.~.~rz€1‘eme71t man/fie; dye diznffi: en 16 portion; c/Jaczme.- Cc: zabz’ezze: font fé bar, comma?” {9- [e cmlfl’rvent lre‘:

jlzciiemmz. E11” [a tandem [mac [2;

Rom-nah rue de [ti (Mon/1056 No. :09.

migrifllgy flange}; .19‘ allemmz: oh [my ze/lge eff derail/é, au Bureau de ce

  
    
  
  
  

ll L . , , , ** 0,-1‘ pm 11?; [Fa/2125 TJrcqy de lee Moll», ebarzoz’ue 4’5“ vicaire-géne’m? de Namer‘ . dc (ionizer fim
; adrefle par [a 0023 de ce journal.

7.1 , *** 1M. [9 cfmzza' (1e Gaurgt prie M. C/lleiflap/Je'Z/arme/ dc Remnant flan beau-frére dc lui fiaire parvenir

‘ flm adrej/E au Bureau .de ce 3011171111,- /a fan def/21.27J zl pew M. fim J11: , an quclqu’zm def}; famzlle , .de luz'

‘ ' - zeudre ce flrvice. ‘ . .

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' mflgfiw [al.rlfemeure cam-Ila a’e M. 302mm, curé do 1:: mime wfle, d’avoir Ia 607125 a’c [ex 1741' ndrdfir elm 1V1.

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