xt7sf7667g1s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7sf7667g1s/data/mets.xml  France  1800-08-02 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Quartidi 14 Thermidor, an VIII, [2 August 1800] text Le Publiciste, Quartidi 14 Thermidor, an VIII, [2 August 1800] 1800 1800-08-02 2023 true xt7sf7667g1s section xt7sf7667g1s   

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LE PUBLlClSTE.

QUARTIDI 14 Thermidor, an VIII.

 

Details Sur‘ l’enlrée dos Fra/zcais [z Francfort. —— Elat dos do’pensesfaites parl’Angleterre die/110's [e commencement
de la guerre. — Hessourcesde [a Fro/ice en ans de reprise des hostilz'te's. -— Debuts du parlemem d’A/Iglelerre sur
les prisons. — I/zveclives d’un journal anglaz‘s contra [e mi dc Prusse. —— Experience faite ('1 Roman d’un bateau-l

poz‘sson. -—- Nom'elles diveres.

 

 

Le print: dc [’abomiemenl clu Punmcxs'rn est de 13 fr.
50 cent. pour trois mois, 26 fr. pour six mois , at 50/12
your l’amze’e.

Les loix 6’ arre‘te’s do: corzSuls sont fmprimc’s textuclle-
ment 5? de’livre's aux souscrz’pteurs sans augmentation de
Pl‘ll‘.

Les [titres et les abomiemens doivent é'tre adres'se's , franc
dc port , an dzrecteur du PUBLicxsTE; rue des Moineaux ,
n“. 425 , butts des Jlloulins , [1 Paris.

 

A L L E M A G N E.
De Ratisbomze, la 25 juillet (4 thermidor).

La plus grande parlic des troupes francaiscs qni étoient en
Baviere , out rétrogadé clepuis cinq a six jonrs, les unes par
Landsberg 8C Angsbourg , so clirigezmt vers la Haute-Soualm
& la rive droite éu Danube ; lcs antrc‘s par Donawcrtll 8c
Neubourg , se dirigeant vers le dnclié cle VVurtemborg 8: la
partie du cercle de Franconie , comprise enlre Rednitz , 10
Mein 8: le Danube. Ces mouvemens re'trogrades , a do si
grandes distances , donnent lieu de présumer que l’armistice
conclu Ie 15 juillet , a été précéclé on accompagné d’anlres
transactions qui eloivent servir de base a In conclusion pro-
chaine & definitive de la paix. Suivant des lettres de Munich
& de Vienue (rapportées par quelques gazettes) , le trailé
d8 Campo—Formio a été déja‘x accepté pour base principale
11% la paix , moyennant quelques changemens 84 additions
(lont on est aussi d’accord. On ajoute que l’ouvrage de la paix
emit cléjé tellement avancé, lors de la convention du 15,
(pm sa conclusion definitive aura ti‘es-probableincnt lieu avant
la fin de septembre.

’Les troupes frangaises , qui faisoient 1e blocus d’Ulm &
‘1 Ingolstarlt , out pris dos cantonnemens autour de (:93 places.
Avantla publication de l’armistice , la garnison d’Ulru avoit fait
dill'erentes sorties qui avoient pu convaincre les Frangais des
°b§la0105 qu’éprouveroit la prise de cette place , que 5:15 on—
Vl'agos extétieurs Scles mines praliqne’rs en avant , rendenl

eaucoup plus forte qu‘on ne l’avoit présumé.

Extrait d’mze lettre d'Augséom‘g, du 25 juillet
r ( 4 thermidorj. '
’ I y . . I .
livL Anglcterrc a ilepense depuis liuit ans plus de 200 millions de
traiesl‘sm'fl. (4 milllards 8c (lemi d9 livres tournuisg, en l'rnis eu-
pal-r; Inalres de guerre, subsidas. 8L0. , pour afar [fr de plus en
8 l‘ (1 France, ( expresswn dc M. Pitt. , dans une s'éance lrés—réiente
.“ Llebre dos communes , expression qixi n’u pas {nit rire alors,

; & les autres puissannes continentales ont dépensé do lenr cété , 5:
5. l'instigdion (1:1 ministere unglais, plus d’un milliard (le livres tour—
nois il’extraordinnire , tit an moins 4 on 500 mille hummcs , aussi
pour aflbiblir la France. Et il en est résnlté qnc les liabitans do la.
Hollnr—ule , de la Belgique , des lleux rives rlu R‘niu & iln Danube ,
(la la Snisse, du Piéhnont, dc la Lombarclie , dc l’i'etat ile Genes ,
do Vetting, (16 la Tuscane, des élats dn pape, du royanme de
Naples, &c., out payé, en contributions extraordinaires, requisi—
tions, empruuts force's, 4&0. an-Ilela do 2 milliards livrcs tournois
aux armées francziises pour les aflbiblir de plus en plus.

C'cst nu spectacle vraimeut imposant, 8L (lout l'hisloir‘c n’ufl‘re
aucun example ilepuis les conquétes dos Romains «qua celte ligue
de demarcation qua vienneut Lle tracer les armécs mgmi es! Q Ielle
immense étendue do p'tys conquis lee armées fraugjses out luiasée
derriere elles! Il y a 1,; dc qnui composer un empire presque aussi
puissant que la France mémc. Calculons: ,

Lu Belgique l'ournissoit 16,000,000 & 16,000 hommes 51 la maisou
=‘1’Aulriiliezci. .. . . . . . . . . . . . . . 52.000 lit‘llll'flCS.

La Hollande solde. . . . . . . . . 25,002;

Elle peutluilhuruir. . . . . . . . . . . . 25,000

La rive gauche flu l‘xliin pent enlretenir & 50L
deraunio.ns......

Le pays conqnis snr la rive drr-ite du Rllin,
(lepuis Dusseldoil’l’ jnsqn’ii Ratisbonne, 8:, de
Strusbourg aux rives dc l’lnn , peuveut sondoyer

auxiliaires.

58,000 humnics

& nourrir an mains . . . . . . . . . . . . 50.000
Ln Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . 18,000
La Savoie & le comté lle Nine . . . . . 10,000
Le Piémnnt . . . . . . . . . . . . . 20,000
La république i‘isalpine pent soudoyer . 20,000
Elle peut Fournir. . . . . . . . . . . . . . 20,000
Les républiques dc Gone-s & de Lucques pen—
vent solder . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,000 '
-—----—----—-—--—--—--0

Total . . . . . 263,000 liommes
que penvent souiloycr ou fonrnir lvs pays conquis
par la republique l'ranqaise i l’époque du moi;
(le joillet 1300.

La France pent, sans effort, en soudoycr . . 252.000

 

 

a

Total. . . . . .500000 lwmuics
qne la république franwisepeut entretenir sans oll'ort, 8;: sur un
pied per’manent, taut «pie la paix continentale n'auru pas éto c071~
clue, & tlans la suppo'itinn qu’elle mniutienrlra ses armées snr la
ligue artuelle de Groniugue ii Bomberg, Lle Rutisbonne a Bologna
& £1 Lucques.

Ces ralculs ne sont pas exagérés. ll suflit, pour s’rn convainrre.
do has cumparcr even in population des pays conquis par 10: armées
F anguises dopuis l’annéu 1793i.

AlOUllZ ii cela los limes auxiliaires de' l’Espagne, tnnt (in term
que de mer, & voustrouverez Llue les pays mnquis & lcs alliances
oiilenues par les viv'loires (lei armées l'rinloriises, (:‘(lllellellt i la.
puissam'e niémz- llE la Fe‘lllltie avaut la gnome. Alibi, lc gouvernc-
mrnt l‘ravoais dispose aujourd hui des fumes, rles riclxcsses & rlr:
l’inlustrie (lo 50 millions d’hibitaus, au»lieu (le 25 million , qui
lui out will p iur (lumpler ses nombreux ennemis avaut lcs 0011—,

 

“5 l$311 est devenue bien ridicule deux moi: apres j. L’empcreur

(luétES postériourvs it l’snnén 1794.
Dans cet état dc chases, il est impossible que l’AnLriLhe puisse

   
 
 
 

 

 

  
  
 
 
 
  
  
 
   
 
 
 
  
  
  
 
 
 
 
  
  
   
  
  
   
 
 
  
 
  
   
 
 
 
   
    
  
  
  
  
 
  
    
  
 
 
  
    
    
   
   
  

 

 

 

 

  

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(23

li‘ésiter 5i conclure la paix que lui onre le gouvernement francais ‘ai
des conditions nés—avautageuses pour elle. Aussi les leures les plus
récemes (le Vienne assurent que les Pl (Eliminuires en suut (léjéi signés ,
.& qu’ou y a piis pour base le lrailé do Campo—Formio dice qucl- .
ques modifications.

De Franc/ON, lo 26 juih’el (7 fliermidor).

Lcs Frangais avoient plusieurs foisimenacé lcs magistrals
de mc'tre icigornison ,s’ils ue payoieiit la contributions de
800 mills livrcs qu’ils avoient imposée. Le magistrat s’y étant
«le nouveau refusé avant—liier, hier malin £1 neuf licures les
Frangms soul enlrés (isms oette ville par la porte’ dite
Nauntfose , an Hombre do 2000 "a 24Gb hommes: llS soul de
in division Soulimn. Uu escadron (in 5d. régiment cle liussards
ouvroil la mnrrlie ; venoit ensuile un déiachement (1e l’arL
tillerie vol-ante , méclics allumées , meuanl une piece de 8;,
11110 do 4 S< un obtsir-r , avcc lrois caissons. La colonnc étoit
ierminée par l’infanloric , {brie de' 2000 hommes , Lirée des

 

66", 8o: 10”. Jami-brigades. Le général de brigade Gér'ard‘,
clit Vienx , commandoil les lroupes. Le général ele diiisio'u
Sonliaiu étoil, dc‘jii en ville. Lps Frnugais out pris possession
’ dos portes;1nuis lcs soldals dc la ville y continue-nil leui‘s sex:
vice. Lr-s Francais souL logo's chvz le bourgeois. LC géucml
Souham a_ établi ici son quarticr— général. 11 a c'ié recbm—
-maudé Ea l’ordre aux soldals frangais de no commetlre aucun
Z'exces; ceux (pii s’cu renLlroicnt coupablcs seroien'i punis dia-
prcs los luix lililliail‘rs. On se loue beaucoup jusqu’fi present
dc lour couduito. ilusieurs conféreuccs 0111 en lieu entre le
magislrul 84 lcurs généraux ; mais rieu n'a encore élé arrange.
Depuis liier aucuue‘voilure ue peut soxtir cle la ville. On dit
(pic crs troupes soul on exéculion mililziire. ,

On approud ale Balmnlmusqu , ii quaireiieurs d'Ofi‘cnbac‘: ,
ilu céié (lo Seligm‘sladl, qé'il (lQlt y arriver un corps dc.
troupes francaisw pour occuper la rivc gauche du Plilin-

03 Blanheim‘, [3 '17.].III'ZIet (’ 8 l}i:;‘m.idOr).

aLes Frazigais out mis (inns HDH‘C ville 150 ii 200 hemmes
do gai‘uisou ; ils scram lorrés (luvs ies cziserncsé‘t DCl‘ll‘X‘iS aux
fiais (ics liabilarés. Les géiiéruux & olliciers seront dél‘rayés
dzinsles au‘bérgrs , aux dripens dc la ville. On est [res-satis—
fail (30 la L‘onuc disciplinequ’o‘.)schent lrs Iroupcs clans le
Palatinsi de la rive droile du Piliin. Un soldat de la legion
polouuisc , qni s’cst pcrmis dcs execs dans un Village , a élé
5Jl‘-lc—ciiauip arrété 8: tl'aduil dcvzinL uu couseil de gucrre.

[R L A N D E.
De Dublin , [a 15 juillet (24 messidor).

Un parli cl’iusurgcns , an nombre d’environ cinq cents ,
é‘ioi: rasscmble’. il y a quclque units , clans le cimclierc d’r.nc
ancicnue alibaye pres (le Clonmels, lorsqu’uu passaut l’ayant
iappcigu, sans on film dricouvert, courut prévonir le gc‘néral
sir C. Asgyd , qui iii, partir aussi—ioL 1m fort détacliemeut ;
xi'iziis lvs insurgcns, sans doute averlis qu’ou marcboil conh'e
cux , s’étoient~déjii Qispersés lorsquc 1e délaclic-rnenl arriva.

IANGLETERRE.
De Londres, le 2'5 jziillel (4 thermiilor).

Les communications elitre notre cour 8c celle do Berlin
paroisscnl. , dupuis douze ii (piinze jours , plus inléressantes
& plus activesqu’c‘llcs ne l’éloient auparavant. Si l’on en
jngc par ceriznines apparencvs, nos minisires ne paroissenl
pas satisfails le’S disposition (in cabinet prussien. Les rai-
sonnemons qu’on trouve (ia-is les journaux minislériels
porrroivnt scrrir is confirmu‘ cctle conjecture. On s’y livre

 

méme depui‘s quelque’ terms ii 395 sarcasrncs 35502 amers stir ..

y ‘ I ‘ I ‘ ~ ' I
lobnimlloii dc la Piusse a persexcrer dans son systéme de
neutralize. Voxc; par cxemplc mi paraphe qu’ou trouve

.dnns le Times, sous lo lilre de [elite d6 Hambom'g', 8c
1 . ' - ' ' I r ' ' '
rpz on we doxt guere crorre avmr ete publié sans dessem.

i101] assure que la Prusse négocie cu i'aveur de la Baviere,

’ ' .
1) cu, en (1 aulres mots, (lli’elle marrhaude le prix de la
n redemption de cc: electoral. Le nord de l’Allemagnc iouil;

," d uue trauquflhle momenlance, (:1le ne pent se conL-ilier

» n1 avcc son honneur , iii avec sa si‘irelé. ll‘scroit difliciletie
» trouser un prince , dont le nom & la mine nous aienl. été
» lransnlls par l‘hisLoire do l’ancien’ne Rome , (pii n’ait joué

n quelque toms le role (lo la Prusse. Il y en a eu trés~peu

n (1111 he s’eu soicnt repentis , & il n’y en a pas un quc ceréle

,” n'ait rendu inopriszilile ou infi‘une aux yeux (la la pnstérité».

'Depuis que nos papicrs pubiics déclameul contre la neu.
lraliié prussionnc , il ne seroii pas possible (l’y trouver un
passage plus violent 8c plus injurieux. ,

Les dernieres séances du parlement n’onl rien ell d’iutéq
rcssant que les débals sur la' maniere clout lcs prisonuiers
soul trailés (lausla prison de C'old—[iath—Fields. Cctle prison
a été nouvelleuiem construiie, 8c 6051. la premiere dans c_e
pays oil l'on ail introduit l‘usnge de ce (lu’on appolle 1a
ruclusz'on solitaire, c’esL-h-dire, oil 'cerlain prisounicr‘s,

reuferuies dans dcs cellnles a part, no pouveut communi-

(pier avec qui (pie ce soit; usage recommamlé par plusieurs
anus de l’liumanité, comma pratiqué avec le meilleur't {fit
dams les prisons de Philadelphia. Les loix d’Anglelerrc lais-
sent aux geolicrs le droit de renfermcr plus élroilemcnt,
dc meltrc méme aux feis lcs prisonniers qui (lésobéisscnt
aux rcgles prcscrites, qui commetleut quelquc violence on
qui tenlent do s’e'cliapper. Ce drois accordé auxge-oli/ers est
souvan uu préicxle pour eux d’cxercer des rigueurs arbi‘
lrnires, (lea vexalions 84 des exaclionsodieuses conire les.
mullicurcux soumis 51 lcur garde-

ll s’cst élrrvé cs plainles multipliées contre le concierge.
de la nouvellc prison , accuse dc tontes sorles de mauvas
lraitemorvs ii Yogurd dos plisonuiers. Apres la declaration
d’un jury convoqué é cel eil‘e! , il y a cu uu comité nomuié-
par la chamblte clcs communes, 8c eu consequence unrep-
port fail it la cliambre. Sir Francis Burden—Jones a fail,
lo 22 , uue motion clans laquelle il expose tout au long les
griefs imputés au concierge do la prison 5. il a aitoqué la
conduile des magistrals charges cle veillcr 31 ce que los
prisons soient administrées conformément aux loix du pays
8c aux principes de l’humaniié,
Ie rapporL du comilé. ll 3 conclué ce gue la cliainfi‘re 56
format en comité pour examiner l'etat. de la prisoirtlg
ColdJialh—Fz'ehl.

Plusieurs orateurs onl. parlé sur ce suieh Le résultat (in
Mint a été que la conciuite des magistrals :1 etc on diet tres-
reprehensible 5 mais (pie lcs mauvais traitcmeus exercés
cou'ire lcs prisonniers par le concierge ontélé forls exagéiés;
(pri’il y a lieu it fairer une enquélc sur cet objct , 8( (pic S. M-
sern priée de dormer dies ordres pour fair-e examiner l’élat 8i;
l’zulminisimlion de la prison (le Cold-buzh—F/clds.

Leiduc d‘e Portland , president clu conss-il privé , & M. Pit!)
s'éloient reudus £1 celte prison quelliues jours auparavanli
pour cxai‘nincr par'eux—mémes l’élal des~ claoscs. Begum-0111]
(le pm'sonnes regardeut la punition dc la I'dCluSiO/i-SQlilaiV'a
comme- incompaiible avec lo caraclere 8c lns habitudes d“.
people anglais. Tout ce qui choquc Ies opinions habitualle

8c a accusér de partialité'

‘l Sera’ , (

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3’1") peu'ple, rencontre touiours dc la. resistance 8: pent
avoir en efl'et des irlConvéniens graves.

Des leltres particuliercs de Constantinople porte quc‘la
Capitulation conclue entre le general Kléber & le grand-Vigir
a été enfin rahfiée & misc :1 exéculion. On ajoule qu’une
Pattie (l0 l’arme’e frangaise a déiz‘i éte' embarquée pour Toulon
sur des batiniens do transport, escorte’s par une frégate fran—
gaisc 8c» deux vaisseaux de ligne apparienans aux pnissances
alliées. CetLe nouvelle a besoin dc confirmation 7 car ellc est
fort contraire ‘a d’aulres avis regus d’Egypte sur le con—
tinenn , .

Suivant un rapport plus autlientique, mais beaucoup plus
indifferent, le lord Elgin , notre ambassad’eura la Forte a
célébré lc iour de la nuissance du roi par une fe’le rnmlc
qui s’rst donne'e avec beaucoup (le magnificence (lens le
village do Bollegradc , pres (1e Constantinople. Tons lcs ini-
nistres des puissances ailiées y onl, assialé. 11 y a en un diner
dc plus de cent converts , suivi d’un concert & (l'un bal.

REPUBLIQUE BA'l'AVE.
De la [Iaje , le 27 juillet (8 tlzernu‘dor).

D‘apr'es le rapport du citoycn Appelins, les besoins de
l’état se montent £1 42,620.000 llurins, dont 25,920,000 flo—
ri-is pour lesvintéréts do [a dette nalionale 5,000,000 ll'irins
pour los emplois de la republique , 500,000 florins pour les
ministres 84 uulres cmploye’s rle l’exléricur , 4,000,000 florins
pour la marine , 6,000,000 florins pour l’annén , 1,200,000
florins pour les digues , 84 2,00,000Jlorins pour les pau'v'rcs
& dépenses impréyurs.

REPUBLIQUE FRANQAISE.
De PARIS, [e 13 thermidor.

‘ Les consuls ont pris, le 7 de ce mois, un arrélé portant
no 10 service de l’habillement & de l’équmenient (125 Iron )95
‘l - l l

‘ sera’, a compter du x”. vende’minire procliain, confié sous

lies ordres innnédiats du niinistrc de la guerrc, a un direc—
toire compose dn/ trois membres , qui scront nommés 8c
rémqu'és par le ministre de la guerre.

Les mexnbres du direcloire auront cliacnn r0,000 Frames
(10 traiteinent (ixe. Le présidenLjouira d'un supplement
annuel do 2000 fr. Lorsqne lesrordrcs du ministrc de la
gnerre, relatifs 51 l’habillemcnt & l’équipement dos troupes
auront été bien 8c ponctuellement exécute’s, leA ministre
pourrn disposer, chaque année, d’nne sonime de 12 miile
francs , soit en faveur du directoi-re en corps ,, soit en favour
,ele ceux dc ses membrcs qui auront développé- le Plus de
talent, d’activité & de zele.

—-«Le citoyen Dubois ( clu Haunt—Elfin ) est nommé subs?
tilut tilu commissaire du gouvcrnement Pres le tribunal the
cessation. '

—- Le minislre de la justice avoit propose aux consuls d'e-
Il‘écid‘er, par un arrété, qu'c la conirainte par corps, pour
lellresrde—change & autres causes civiles, n’auroit pas lieu
contre les conscrits (ini se remlront sous leurs, drapeaux;
que les créanciers ne pourront faire usage de la contrainte

 

13"" 9011,35 “Wire 1951 conscrits «{u’a leur relour ale la cam- 7

pagne, Sz que cow: d’entre enx qui sont de'Lenus pour dette,. ‘-

S‘Tont mis en liberté.

La scolion de la guerre , 4'1 qui les consu’s out rcnvoye’
, r r v‘ n - .
lexamcn de oer arrétc ,,a game (in il; nfy avoit pas lieu a

 

' a cause pour 200 mille rnub

modi ier en faveur ales eonscrits Ies dispositions dcs loix deg
15 germinal 8c 4 floréal an 6.

—— On assure que les ciloyens Mengourit , Bertholio ,
Housset (de l’Yonne), Rousselin, Roux (de la Mame),
Citadella , sont nommés membrcs de la commission cliargéc
de la radiation des pre’venus d'émigration.

—Le général Jourdan a eu avant—hier une audience du

premier consul, sur l’obiet de sa mission a Turin. On assure
que son départ est fixé an 15 de ce mois.

—Par suite des mesures prises par le préfet (19 police , do
concert avec les régisseurs (le l’octroi, pour la réprmsion do
la fraucle, You a encore découvert ces jours (lerniers nne
communication soutcrraiue, partant d’une maison sise a 1:1
Villelte , & aboulissant dans celle du ciloyen Ferrou , rue du
fauhourg St-Denis , 71°. 9.4. On a saisi 45 barriques de Vin
rouge , 7 fcuillctles cl’eau-de-vic, plusieurs barriques vidos ,
environ 18o m‘etres «1e tuyau de fer—blanc, 8c tous les us—
!ensilasemployés a la fraudcgle tout a été cnvoyé a la regie
dc l’octroi. ' '

—-'Un de nos journaux de’ment aujourd'hui le pre’lendu
passage de Barthelemi par Bile, & assure qu’il étoit bier is
Paris.

——- On a fail. a Rouon l’expérience (lu Bataan-Poisson.
Ce bateau s’est submergi $013!, a liuit fois en totalité & s’est>
releve cnsuite de lni—ruéme. Le plus de lcms qu’iJ est rosté
sons l’eau a été (le huit minutes. On descend (laiisl’isziex'ieiir
du bateau par une onvortnre faite en forme (le tonncan ‘1‘"
excede d’environ 1m demi-melre le ras de I’cau. Qim-ncl les
agens (le l’expérience vouloient d’escendre tout—a-fait dans la
riviere 5r disparoitre , ils abaissoinnt le co'uvcrcle , se sub—

‘mergeoient enlierement, Sc perdoient ainsi toute commu-

nisation aver: l’air oxte’rinnr. Les inventeurs cle cctle inge-
ninusc machine sent américains 5 leur capilaine so nomnle
Fulton. lls soul descendus an nombre de trois dans le baicau
& y sont demeurés tout le [ems qu’a cluré l’expérience, c’cs‘r-
h—dire, depuis une heure jusqu’a deux heures & demie.

-— Le tribunal clu déparlement d’Eure & Loire a termini? ,
le 9 de ce mois, I’afi'aire des brigands d’Orgeres; 20 out eh?
condumnés 21 mart, 52 aux fers, 5 a la réclusion, 8c
out été acqniués.

2 5)

— Le'ooriimissnii'e géue’ral cle police (le Bordeaux a fail:
pnlylier un rapport de la société de inétlecine , (lui detrnit‘
lcs bruils allarniaus que la malveillance avoit re'pandus, 8:
suivant losquels la pesto S’étoit manifestée aux Chartrons S:
a l’liospice Sl-André. V

-—-Les bruils re'pandus sur la persecution qu’éprouvoienl ,
dans le déparlement du Bas—Rhin , les acque'reurs clc biens
nationaux ,_ sont déinentis par le conseil-géne’rai du (lépal'tea
ment (In Bas-Rhin..

—Tout est soumis clans l'isle de Corse , excepté lc Fin-v
inorbo, dont les rebelles se sont rctrancliés dons dos mon-r
tugnr‘s inaccessiblcs. ‘

—- Des Jellres écrites par des officiers aulricliiens portent
la perle cle l’arme'e impe’rinle, (lepuis l'ouverlure (10 Li cnmu
pagne sur le Bhin, 154 mille homines Lués , blesses, pri~
sonniersfic (lesnrteurs. On ne coniprend pas dans ce onlcul
lfa perzc essnye’e par les troupes Ll’lflnipire 8c lcs unlices.

—-l‘l y a eu le 2,6 prairial , £1 Archangel, un onragan qui

195 do domxnngos aux. balm-ens.
(111i sei trouV'oian clans ce 19° .:,.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

V .L a i' i '1' i s.
Suile du voyage do mesa’zzmes Adelaide Sr Vicloire (1).

11 y avoit 18 jours qu’on attendoit la réponse do l'amirul
russe, lorsqu’il arriva un incident qui pouvoit devenir tres—
inquiétant pour les princesses, mais qui eut une suite anssi
heurense que les circonstauces en étoient rom‘anesques. Uri
oflieier corse ,,non:nné Bose/Lecfampi , 51 qui lc comte de
Cliastellux avoit rendu quelque service 51 Naples , vint lui
rendre-visite. Il s’e'toit vu obligé, ainsi que plusieurs autres
Corses émigrés, dc sortir brusquement dc Tarente , lorstlu’on
ye’toit venu planter l’arbre do In liberté. Ils attondoient une
occasion de's’embarquer pour Corfou. Un de ces oliiciers,
en passant dans un village , Fut pris pour le Prince liére'di-
taire des Deux -Siciles. Celte circonstance ne parut pas
d’abord exciter Line grande attention , unis le lendemain
on apprit que les habitans de Brindes étoient dans la niézne
erreur. Des matelots de Trabaccolo raconterent qu’ils avoient
Va 10 prince royal, & qu’ils le connoissoient parfaitement ,
que le peuple l'avoit conduit i1 l’église 8c reeevoit ses ordrns,
& qu’on donnoit la chasse aux jacobins. On fit quelques ques—
tions aux matelots sur l’éqnipage 8c la suite du pretendu
prince ; ils répondirent qu’il étoit venu comme un pauvre;
(come un po’verello ) mais qu’ils n’en étoient pas moins sfirs
que c'étoit to prince royal , & que des gardes—du-‘corps
l’avoient méme reconnu. Le soil‘, on annonga que le prince
s’étoit informé avec empressement , des dam‘es de la ville ,
&qu’il v'iendroit Ieur baiserla main le leudemain. I] y auroit
cu beaucoup de danger «’1 contrarier cette erreur populaire ,

' qui excitoit parmi les habitaiis un zeIe royaliste , poussé jus-

qu’h lg frénésie 5 mais il e'toit encore plus désagréable pour
les princesses d’avoir l’air de favoriser une telle imposture.
Il fallnit done atteudre avec prudence la finde cette étrange
gventure. . ,

Le jour suivant on vit arriver une foule dc petites bar-
qnes, pleim‘s de mantle , avec pavillou napolitain, ‘& sur
lv’uue desquelles étoit le prince. Il faut avouer qu’lin impos-
teur audacieux auroit pu profitcr de quelques traits de res—
semblance qui se trouvoient en‘ire sa figure & celledu prince
royal. Il vint sur le trabaccolo dos princesses , 8c s’cmpressa
dc luur dire qu’il étoit le conite do Corhara, émigré corse ,
’Lr‘cslidele serviteur du roi; qu‘étant 21 pic-d , inal vétu, sans
argent, il ne devoit pas s’attcndre ii étre pris pour le {ils
(l’un roi,‘ qu’il avoit fait tout ce qu’il avoit pu, mais inuti-

lament, pour détromper le pcuple, 8; qu’il ne lui restoit

plus qu'h fairc servircctlc era-cur , s’ilétoit possible , ii l’avan-
tage (in mi de Naples. Il pria en meme-terns inesdames
Adelaide & Victoire dc vouloir bieu, clans l’occasion , rendre
témoignage de son innocence aupr'es des deux monarques.
Le comte de Chas’tellnx lui demanda comment il comptoit
terrniner un role si lizisardeux 51 prolonger. Il répondit qu’il
avoit déiz‘i determine le people a le laisser aller ii Corfou
pcur demander du secoursn l’amiral Usc'ualgoif. Sa douceur?
ie clésintéi'CSSCiilout avec' quuel il rcfusa de l‘argent qu’ou
lui oftrqit, & la prudence ayec laquelle it so conduisit dans

 

(i) Voyez ta [mills (in i“. thermidgr. \

(4)

dire.

 

une circonstance si extraordinaire , inte'ressereut tout Ia
monde en sa faveur. Il est bicn certain que le peuple auroit
massacré quiconque auroit osé soutenir que c’e'toit un impos.
teur. Tous les niarins se rlisputoient A q’ui auroit l’lionneur
de conduire la barque (Iui devoit transporter 2'1 Corfou le
prince liére'ditaire dcs deux Siciles. Il partit le jour sui-
vant; mais le peuple voulut retenir M. de Boccheeiampi &

,un autre corse , M. Cesari , ({ni paroissoient sos courtisans

les plus alfide’s. On a apprisdepuis que le inalheureux jeune
lminme avoit élé pris par un corsaire barbarcsque , racl'ielé ‘
ensuite par le consul anglais , 8c conduit. 51 Palerme , oil il
ayoit été bieu rogue par la cour sicilienue.

Aprés son départ . M. de Boccheciainpi s’occupa 5: ex—
pulser du pays les patriotes; il liaranguoit 1e peuple; il'fai.
soit des proclamations an nom de la religion 8: du roi ; mais
sans parler du prince héréditaire. Il regut des députations
de tous les cantons voisius, 8c se trouva 51 la fin assez fort
pour ramcner les villes de Martina , do Lecco 8c do Tarente
sous la domination du roi , inalgré l’opposition de l’arche—
véque, qui étoit président de la municipalité & qu’il fit
arréter. M. de Bnccl-icciainpi étoit en correspondence avec
le comte de Cliastellux , £1 (lui Ies royalistes de Brindcs mon-
troient une grancle conliancc. Ils l’instruisoient de tout ce
qui se pussoit, 8r l’embarrasoient quelquefoxs beaucoup p'ar
leurs questions. 115 Iui dcmanderent un jour qui étoit cc
gentilliomme qui n’étoit connu qne sous le nom de chargé
d’qflizires : 1e comte de Chastcllux répondit que detail and
perm/me em'qyée exprés pour les afl’uires. Cos Lounes
gens, satisfaits de Lette réponse , se reprochoient leur cu—
riosité 8c se _,(lisoicnt entre cux : Nous saurons son nom
qua/1d i1 611 sera (ems; ['1 present on m: veut pas nous lc
( La fin dans unprochain nume’ro ).

 

Bourse du 15 thermidor.
Rente provis. , 7.2 fr. 88 c. —Tiers consol. , 54 fr. 50 c. —-
——- Bons 5;, I fl‘.‘55 c. —— lions d’arre’rage, 86 f. 25 c. -— Boris
pour l’an 8. 85 fr. 25 cent. — Syndicat, 67 fr. 00 c. —-

.Coupures, 67 fr. 00 c.

Carla de la république frangaise, divisée en a'rrnndissement com-
munaux , indiquaut lss sieges des tribunaux (l’appel & dc premiere
instance, les (fhei‘S‘liBuX. de prefectures , sous prefectures, les
cantons compris dams la lui du 28 pluviém an 8, la: mute»,
relais (1e poste'& les communications diverses de l’intérieur; pat
L. Cupituine, premier iiigénieur de la grande earte (le\France ,3:
P. G. Chanlaire , assurié ii l’eutrepriso dc crue méme carte , 8:
l’uu des auteurs do I’Atlas national. Prix, enluminées, 15 francs.
pour Penis, & 15 fr. 50 cent, franc de port. A Paris, rhez lcs
auteurs, P. G. Clianlaire, rue Geofl’roi—Langeviu, n“. 528; &
.L. Cupimine, rue Serpente, u". 17.

Cette carte est nne nouvelle division du na-ritoiro de la répu-
blique , préparéa & arrétée par le conseil (l’élint, sur les cartes des
memes ameurs , déposées aox arr-hives nationales , &{ adopgée par la
l=>i du 38 pluviése an 8. Les douze fcuill'cs qui la compusent so
réunissent parfaitement (‘5: présentent, non seulement le territoire
de In république, mais encore une granite partie de l’Anglcterre,
(la l’Allcmugnr; & do l’Itnlie. '

L’Hisloire de Russia, que nous avons annoncée dans la feuille
d’liier, est de format iii—8"., 8: cofite 40 fr.

 

De Plinprimerie dc MnrMA’r , rue des Moineguig, .n“. 423.. .

Heflz’SJ
chef
d 'qu
en .

 

Il re
occasio
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