xt7sj38khk3f https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7sj38khk3f/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-12 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 12 July 1792 text Journal Général de France, 12 July 1792 1792 1792-07-12 2023 true xt7sj38khk3f section xt7sj38khk3f  
  

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M E L A N G E S.
LE niémoire de M. Chambonas, 5111‘ In

situation politique de la France , est une
piece importante, dont nous ne pouvons
nous dispenser de dormer au moins l’ex-
trait. Le voici.

cc Les rois de Prusse et de.Hongr-ie, les
électeurs de Tréves et de Mayence‘sont ou—
vertement déclarés contre la nation fran-
gaise, et l’on ne peut compter sur la neu-
t‘niité de l’Empire.—— Dans 1a diete de Ra-
tisbonne, une tits-forte majorité est contre
nous. Uu n'a point encore teen lt-s lettres
de créance de M. Caillaud , notre envoyé.

nMulgré Jet haine do let cour de Russie ,
pour la revolution fx-angaise, les émigrés
n’ont pu obtenir de Catherine II qu’une fré-
gate nécessaire pour leur depart.

» La mort de Gustave a change 185 dispo—
sitions de la Suede; 1e régent n’a point he-
rité de ses projets guerriers. L’inaetion de
.ses eseadres et de ses armées annonce que
lo cabinet de Stokholm s’est lixé au parti de
111 neutmlité. La marche constante (In Da-
nemarck ne permet pas de croire qu’il re‘
nonce £1 son systéme pacifique pour s’armer
contre nous.

n11 n’en est pas de méme du roi de Sar-
daigne , dont les dispositions sont connues ,
et dont les préparatifs hostiles no menacent
que le peuple frangais.

nDepuis long-temps nous avons 2‘1 nous

A plaindre du roi de Naples, qui , dans ce

moment, arme dans ses ports.

n Quant au pape, nous sommes en rupture
déclarée avec lui.

n Venise a noliiié aux Cours de Vienne et
de Turin la resolutiOn de conserver la neu«
Iralite’; cependaut, malgré 1a puix avec la
régence de Tunis, sa nombreuse escadre

reste arm5e , at me rentre pas dans ses
ports.

3) L’Espagne n’a point accédé an concert
des puissances ; les persecutions de son gou—
verneinent contre les Fizingais so sont m-
ienties sous 1e ministere du comte d’Aran-
da. Mais i1 ne faut pas en attendre ies se-
cours stipuiés dans le pacte de familie, et
c’est beaucoup d’avoir renout'; 1e [H de nos
relations politiques avec le cabinet de Ma-
drid.

:2 On peut compter sur la neutralité des
cantons Suisses , notamment ceux de Bane,
Enrich, Lnnerne.

o) L’Angletel‘re a promis d'observeries iois
dela neutralité; mais son gouvernement met
une extréme reserve dans ses coxmnunica-
tions avec nous.

a: La Hoilande , presqu’ilsservie par l’AnI
gleterr’e et par la Pi‘usse , si elle ne se dé—
Clare pas contre nous , servira tucitement
nos ennemis.

3) Lu Pofte Ottomane , notre nncienne et
fidelie alliée , est refroidie £1 noire égurd. ——
Mais il est possible (16 resserer nos nmuds
avec elle , et de mnimer sa luine contie [es
deuxcours impériales.

n La Poiogne et les Etats-Unis ('t’s‘iméri-
que sont bien disposes pour nous, nuns dans
l’impossibilité de nous donner des secours.

' nEn un mot, bouucoup d’ennemis , [mu
d’amis secrets , aucun de déclaré pour nous ,
tcile est notre situation. 7)

m
De Loud/'05 , Ze Gjui/lcl'.

Il est bien e'tonnant, mais il est bien vmi
que les details que nous recevons de Paris ,
relativemenr it la guerre que les jaw/tins ont
de’clarée & I’Empire, sout bien moins inté~
ressans que ceux qu’envoyent les correspon—

  
 
 

   

  
 
 
 
 
  
 
  
   
  
 
 
 
  
  
 
 
 
 
  
   
 
  
    

 (77

Hans anal-die, omplo‘yn’s sur leg l'i'ontii'n‘es par
les propriéiziiros do. nos pzzpiers publics. —
Celu pronvo out; 165 rapports Fairs fl l’assem-
bléc nuiionale (par les jucobins) son‘t on en-
tiéroment faux 0:1 fort modiliés; aussi lCS
lettros qn’on reooit ici de Paris sont sensées
Hill/US.

On croit ge’némlement que l’escadre d'ob—
servation , connnandée par my/orrl [[001],
metfru 21 la voile aujourd’liui. Pendant 521
Course, elle s’exorcerd é répéter los signuux
invontés par l’amirul lord flows. Le chewi—
lier Hyde Parker , marin distingué ct tres-
lmlfile dons les évolutions nn‘alcs, s’em-
bdl‘zlne en qualité de ’volonl'airc clans l’esczi—
Lll‘x‘. (lommc je vous oi déjz‘i marqué, la
flow: Sari). composée de quinze voiles. V05
rapier; Fiangais , qui se vanttnt do leur
onrrspoiulauco unglaise, ont assure, £1 ce
qu’on dit , le coniruire.

La Vestnle , fi-égqte , est arrivée, elle ap-
porte la confirmation de toutes les bonnes
nouvulles de l’lnde. L0 lord Cornwallis,
aynut réussi uu-dolz‘l de ses espérances , en
cmxoluemt nne paix it In fois glorieuse ct
avantugeuso 51 la nation llritanniqoe , arri—
vem dam on dos premiers vaisseaux qui
foront voile pour l’lL'urope.

Dans la derniore afl‘ziire avec Tippoo-
Sultan, 10 lord (,Iornwallis a été blessé 51 la
:mm‘n droile ; mais on no s’en appergoit pas
g‘ldns sn lcttre, on il Fe’licitc la nation d’avoi’r
{nit des conqnetes plus éten'dues , et de ré-
gnnr sur un empire plus vaste qne celui
«pie posse’doient les Honmins , quand ils 5e
atroyoient los souverains de la terre.

Err/raft (I’ll/10 [cit/'0 ([8 [Jon , (Z1; 7 jar/[ct
V702, ('1 iii. .Dc/IIC/sarL, c’tlitcur ([u l’Al-
nmnucli dos Trois Ordres.

Si You on croit la rumenr publique, 1'1 y
a bozzucoup de rglssomblemens do troupes dons
lo lX‘liLinois. Autricliions , Suisses, Sardcs,
tout est prof. it nous attaquer par le Midi.
Ausai formo-t—on uu crimp du cOté do (lro—
noble. J.) no suis si co camp solo formé £1
"temps pour s’opposer nu torrent dont on
cruint les inondutions.

En ottcnzlnnt , gi'z‘rces 2‘1 nos mnnioipes ,
etpar les soins d u constitunnt Alontosquiou ,
l'ou nO‘IS avoit envoyé, la somnine dernid-re ,
1m lmtzzillon do 15:;0 liommes , pretendus
Borvlelois , «pzi (l()i\,'::rlt5(¢ rendre an camp du
.Miili. (loznine Lyon n’ost p145 patriota: en-
rn'oé , on \‘ouloit l'uire Sojourner cc i‘aiilussis

4)

do brigands nno gmudo quinznine pour met-
tre lél Ville pzlrleitement dans ce sens. L’on
no var/:c [my ([1: cocrzrrlc ('1 Lyon: MM. les
Bordolois out vonln foroer £1 lu prendre. No-
tre jennesse n’ost pas endnrante : un certain
nomhre ont été coucliés 5111‘ 19 carreflu , mi
plus grand nombre encore porl‘és it l’.l1é‘)pi-
lal. Lu umnicipalité , voyunt la tournure que
celu prenoit, :1 filllj promptement partir le
butaillon, et la Villa on est déburrussée.

JACOBINS.
IIa/ourdisos (th 8 jui/Zcr.

On donne le bulletin (in be]; monsiezn' [Um
7211c], qui, grilccs an Ciel, Va mieux, et l'on en-
gage en consequence les citoyens des tribu-
nes £1 démentir lcs bruits d’empoisonnement
que l'on faisoit courir. M. Xavier Audoin
lit une pétition dont le but est de prouver
que le roi est (lans lo cas prescrit par l’ar-
ticle de la constitution relatif (‘1 l’nbdication.
On pout juger do l’offet do co discours.
L’impressionl l’impressionl 0e sont les cris
qu'on entend do tous les cOtés. M. Réal ap—
prend que lo département de Paris n’a pas
trouvé un senl ElfllClleUl‘ qni vonlut coller son
arrété sur les Innrs de Paris. (Applzmdisse—
mens universels.) M. Hygn demande qu’i'l
soit fait une députation de douze personnes
pour allerfc’liciter M. le moire de sa bonne
conduite , qui lui a attire 5a suspension. Ar-
roté. PVI. Collot-d’Herbois rend compte dos
(lénmrclies inutiles qu’il a Elites le matin pour
demanderii l’assemblée nationule le jugemcnt
dc M. de Lafayette. Parmi les dépntations
de diverses motions (ainsi que s’intitnlent les
faussairos qui viennent, au nom des honnéi‘es
gens qui ignorent ubsolument leurdémarclie),
on distingue celle dos Gravilliers , dont l’a-
dresse , [Into pour M. Potion, commence par
ces mots : III/q/Zmzillc (‘I/IIOI‘OC (trout (‘OI/J‘ rode—
mamler sou. I’d/'0, etc. I‘d. Sillery unnonce
qu’on travaille le nnn'éoluil Lukner, qui com-
mence £1 so/kgvr/iscr. fig. Sillcry a envoy'é
:31 Luliner son opinion prononoée aux jaco-
bins sur Lafayette, er, Luknerluia répondu
qu’il no partnge pas du tout ses sentimens
sur le Cmnpto d’un généml qu‘il nimc et es-
time. (On s’écrie : voyez.’ v‘lz‘l Lukner (lui
trahit aussi la nation l )

m

De certe foulle d’adresses qui arrivent do
toutes les parties do l’empire, nous ayons
cru le’jYUlL‘ distinguor la suiyante,

 

  

7s)

Ext/nit do [a pc'lition ('1 l’aJ‘me/a’e nationalc
par (/uatrc mflle cituj'ens de [a ’z'I'UG ([6
.ZVa/ztcs.

K ’Un attontat horrible vient de :50 com-
me‘ttre, c’est sous-V05 yeux qu’on a osé vio»
ler l’asyle de notre représentant liéréditai-
re, du chef supreme de la nation.

p Nous vous denougons comme prévari-
catenr et complice le magistrat de Paris,
qui a manque aux devoirs dont la loile
rend responsable.

n Nous vous dénongons les-chefs qui ont
Ourdi cette trame. ,

» Nous vous déuoncons l’affi'eux repaire
01‘1 s’aiguisent les poignards régicides. Com-
pulsez le journal des factieux jacobi/zs, de
cette secte qui souffle et entretient le fen de
la disoorde: cheque page est un crime de
leze-nation. 9) .

—---—_P——
' ASSEMBLEE-NATIONALE—LEGISLATIVE.

Seance extraordinaire du mardi soir , 10

juillet.

A peine la se'ance du matin étoit levée
qu’il s’est tout-é-coup élevé une querelle vio.
lente entre des députés jacobins et des mem-
bres du cote' gauche. 'On a vu .l’instant on
ces deux partis allo‘ient en venir aux mains.
Les iacobins 'e'toient soutenus et excites par
les tribunes qui traitoient leurs adversaires
do scélérats, de coquins it 'qui il fulloit R...
des soufflets. Les .l'euillans se sont retires- ,
an milieu dc ces in’iprécntions. Tels soot les
fruits d’une reconciliation que nous avions
bien prévu ne pouvoir éire de longue (lmée.

Dans L1 séanoe (lu SOil‘, M. Collor-cl’I-[er-
bois est venu faire nne petition conn'e 1W.
Lafayette: il a eu les honneurs de la se'unce,
et su petition a éte’ renvoye'e au comiLé des
douzc.

On renvoie aussi. aux commissairos (lo la
sulle la motion fuile per M. Chubot do ré-

server toutes les‘tribunes pour les Fc'eilérés."

Un pétitionnaii'e do Dunkerque obtient
trois suppléans pour le tribunal do commerce
établi en cette ville.

—— Le commandant (l'i butaillon qui étoit
do garde avoit fait arrU-ter, par l’ol‘ili‘c (lu
President, un particulier (in; étoit duos la
loge dos dé; :Les oxltxiordinnmes. ll s’étoit
élevé it ce Sui-st un tuiuulte horrible etscan—
daleux. M. 'l‘huriot vouloirpurlcrsui' {anus-
pension (lu muire , lorsque lo president: (M.
Lucroéx, Vice piwisidcnl ) .1 fill-E fiiire lecture
d‘uzio letrrc du roi. Le bruit s’es’t appaisé

aussirot :on étoit avide d’apprendre 1e con—
teuu (lo la lettre. Le voici.

M. le president, la démission subite de
Tous les ministres m’cmpéclie de rien (lé-
cider encore sur la suspension du maire et:
du procureur de la commune.

Sig/u} LOUIS.

Le roi 21 aussi prévenu l’assemblée que
les ministres coutinueroient leurs travaux
jusqu’e ce qu’il se soit occupé de leur rem-
placement.

Apres de violens débats , accompagmés
des hue’es , (loot les tribunes out poursui-
vi les membres du coté gauche, il a été
décrété que le lendemain'le pouvoir exécu-
tif feroit part de sa décision. Plusieurs dé-
putés ayant paru indignés des cris des tri-
bunes, on a entenilu (les spectatel'irs qui
disoient : allons~nous en. . . , laissons—le ces
b... léi. Le comu‘iandant de la garde est
Venu se pluindre de ce qu’un particnlier ,
qui se ( it (lépulé , c’est jeté sni‘ lui , Ya stiisi
nu collet et a décliire sa chemise , parce qu’il,
avoit execute les omlres du president. —-—- Je
criois que j’étois le commandant de laygarde‘.
Je m’en f.., a dit le dépuré. Des gendar-
mes annoncent que le législateur qui a mail-
traité le commandant est M. Beauvais.——
DIessieurs , a (lit 3’1. Beauvais, jai voulu ,
comme inspectcur the la sulle , fuire conduire
l’homme arréte’ au comité d'inspection, M.
lo commandant n’a pas entendu cele; il m’a
mséné 1111 coup de pied : alors je n’ai pas été
maitre de moi. Ces débats honteux', humi—
lians se prolongeoient de plus en plus , lor-sp
que l’assemblée s’est (lécidée enfin a passer.
ii l’ordre du jour.

Un ci — (levzint bénéiliclin de Riontrouilé
sur-Mer, écrit qn'il s’est marié , qu’ilaquiti‘é
Ie froc pour l’lmbit nationulg, qu’il con‘nminde
une legion, qu’il la'conduira e la victoire
on Ala mort. Ce nouvean scandale est beuu~
coup applaudi.

Seance do mercrczli , 11 juillet.

Des fédérés du Jura demandentla cassa-
tion du département de Paris , la réiniégra¥
tion de Pétion et Nlanuel , un décx'et d'ac-
cusation centre M. Lafayette , la diminution
de la liste civile , et l’ubolition (lu veto dans
les cas d’urgcnce. Les pétitionnaires, dont
l‘assemblée auroit (li‘l ordonner 1:1 punition ,
sont admis aux honneurs de la science.

Le président annonce 5 e 4 mille livres
(lont une sociélé (l'lrlandiiis fair present e
la pauvre nation franguise.

“ e principal auteur de la découverte do

 

 7%; 3
141 fabrication (le [‘uux assigunts dc Pussi, 1 w Que Iom‘s concIL-oyens mainticnnont
regoit cent mille litres de recompense. dams leurs Foyers lzl si‘u'eté Lles personncs

Unc députationde la municipalité de l’a- et des proprietes. Que les nmgistruts du
ris redemande ses dcux magistrats. peuple veillcnt; que Ious restent dans le

ll est (lécrété que lcs tribunes dc l’usscm- calme de la force; qu’ils uttendent pour
lulée sontul’lectées aux fédérés quiirontclicr- agir le signal dela loi, et lél patrie sera
Cher des cartes £1 la municipalité. sauvée. a)

Rapporteur de trois comite’s , M. He'rault Le president prononce gravement la for-‘
Veut qu'on (lcclurc que la patrie est en dun- mule: Cil'cfenx , In. panic cs5 L‘IL danger.
ger. Son rapport est applaudi. Demaiu nousferons connoltrc deuxadres-

Le ministre de la justice anno’nce qu’il a ses, l’une au pcuplu , l’autre it l'urmée.
demandé it KIM. Pétion et Manuel leurs , Dans la séunce du soir, il sera Brit le
nichns de défensc. Le premier :1 répondu rapport d’une petition d’un nouune Geof-
qu’il ne croyoit pas devoir se preter 2‘1 des froi, prétre, fabricutcurde fuux assignetts ,
explications que la malveillanco interprete- qui demunde que la sentence dc mortpro-
roit mal. Manuel n’a pas Iépondu. L’ussem— noncée contre lui , et qui doit etre execu-
ble'e nationale , continue le ministre, sera tee le lendemain, soit difl’éréc; il décow
instruite sans délai de ce qui seru decide £1 vrira , dit-il , des clioscs tres-iiiiportautes.
cet égard. _

Voici unc lettre de M. Pe’tion, C’est un
monument d'audace.

a La loi ne fixe pas de terme '21 la décision La sublime pantomime qui declare la pa-
(lu pouvoir cxécutif sur la suspension pro— trie en danger n’a fuit aucune sensation ‘a
noncée contre moi;~ mais la raison etlajus- Paris. Les jacobins sont—ils la patrie 9 Le
tice ne permettent pas de différer plus long- danger des ennemis de la patrie n’annonce‘
temps. Les (lécre ts de l’assenxblée it cet égard t—il pas uu contraire que son salutest proche?
ont été e'lude's. Il n'est pas diflicile dc pe’r —— L’émigration continue toujours , et l'ad-
nétrer la cause de tous ces retards ; mais je ministrateur de 11 police , charge d’expédier
ne dois pus étre le jouet des intrigues ; je les passe-ports , vouloit qu’il l‘i‘itdéi‘endu dé~
ne puis m’adresser aux tribunaux ; j’ui done sorniais d’en délivrer.
accouru it l’assemblée nationale , et je lui . — Le roia écritdeux lettres 51 M. Lukner.
demande justice. 2) La premil‘zre , pour lui exprimer combien il

Sig/16' Pfirrox. a été sensible aux sentimens que lui a te-

Le ministrede l’inéérieurconsulte l'asscm- nioigné M. Luliner, ainsi que son :xrmée
blée pour savoir si le délit de Suint-Huruge sur ce qui s’est passe dans la journée (lu 20.
estsusceptible d’étre renvoyéz‘iluliuute oour. Dans la seconde , sa majesté engage I\I. le

M. Lacroix demunde et obtient que le maréchal e. se servir de tout son crédit pour
pouvoir exécutif Passe connoltre demain, determiner plusieurs officiers qui vouloient
avant midi, son avis sur la suspension de donnerleur démission, urestera leur poste.
1V1” Péiion ct Manuel. ——- lVL Lukner a témoigné , £1 plusieurs offi-

Il est de’crélé que la patrie sera déclarée ciers généraux, son mécontentement de ce
étre en danger. i‘Vl. Lac