xt7sn00zss2x https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7sn00zss2x/data/mets.xml  France  1791-10-22 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Gazette Universelle, Ou Papier-Nouvelles de Tous les Pays et de Tous les Jours, 22 October 1791 text Gazette Universelle, Ou Papier-Nouvelles de Tous les Pays et de Tous les Jours, 22 October 1791 1791 1791-10-22 2023 true xt7sn00zss2x section xt7sn00zss2x       

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JGCIUL'dI 1:143 TL’. 2954

  
  

ifi'm‘" W" _ ‘ws‘ykv-W" "M’ : iivnnu-r‘ralrmmi igniiééirgi

EnAZETTE UNEVERSELLE,

 

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PAPIEP-NOUVELLES

DE TOUS LES PAYS ET DE TOUS LES JOURS,

Du SAMEDI 22 Oc'lol-re 1791‘

D A N E M A R C K.
De Copenhague . [e 6 oc'loz'n'e.

L'ACCEPTATION qu’a fait fa majcfié trés—chréticnne de la
coniiitution donnée :‘i l'cmpirc frangois par l'aflicmbléc natio-
nalc , vient d'étrc notific'c 5: com: cour , qui pnroit moins dif—
poféc nu: 'l-Imais a s’élcvcr contra ce pafic ezztr: la nation
5: la monarquc. Dc'j‘l ellc avoit rcndu hommagc a la vérité
dc cct axiom: , que nul potenzaz n’a 1e droiz dc s’z'mmifcer dans
[.55 aflizfres domefliques de fan tog/in : déja cllc avoit témoigné ,
en dclarmant, l‘a rcfolution do no point cntr:r dans unc coa-
lition, a lnquclle répugnoicnt fcs principcs Ci (on plan trés-
fagc d’adminifiration intéricurc. ‘

Le comte Nény , agent confidential d: l’empereur, of! ar—
rivé dc Stockolm en cute capitals : l'objct do {a venue of!
encore un myficre.

P R U S S E.
De Berlin , [e 8 oc’l’obre.

Dans la féarce que l'académie royale des l'ciences tint le
jour dc l’anniverfairc du roi, M. 1c comte dc Hertzbcrg, mi-
niilrc d'Emt , cu fit l’ouverturc par un dil‘cours fur lcs revolu-
tions tant extéricures qu'intérieurcs & reiigicufcs dcs ctats. ll
s'cfforca dc démontrcr que ccs révolutions n'avoicnt étc' ni
ll nombrcufcs ni ll frc'quentcs fur le globe qu’on le croit com-
munément, & qu'cllcs ne font acraindtc que pour les états
dcrpotiques & arifiocratiquus. ll paroit étonnant que M. Hertz-
bcrg ait fait ainfi l’liorofcope dcs dcfiinées futurcs dc la Prull'c ,
6: du gouverncment aélucl de la Hollands, en favour du—
quel i1 travailla l‘i puifTammcnt, 25c avec un (uccés malhcufc-
mtnt trop complct , en 1787.

H O L L A N D E.
De La Haye, [e x6 oc’Zobre.

M. Gouvernet ., aniballadcur dc S. M. Trés-Clirétiegnc prés
de la républiquc, oft arrivé avant—hier au foir dans cette re-
ildcncc.

Nous apprcnom que le refpefl-able l‘loolt , un des plus fermes
fouticns du patriotifmc , lorfqu'il étoit bourgucmefirc dc notrc
VlllC, vicnt d'étrc infulté a Dcvcntcr par la populacc,<‘$c
méme par lcs foldats qui auroicnt (iii 1: protéger. ll étoit allé
dans cette ville rendrc vilitc a un dc {cs parcns: on n’a pas
Voulu pcrmcttre qu'il defecndlt dc: {on carrollc, 6: il a été
rccon'duit par unc cfcortc militairc llors dc la portc, au mi—
lieu dcs huées dc Cctte pepulacc , qui jcttoit dc la bouc fur
1a voiture du vénc’rablc vicillard. Um: tcllc réception nc (loit
pas donncr grandc cnvic aux régcnscxpatriés dc rcvcnir clans
lcur tcrre natale.

PAYS-BAS.

De Bruxeli’es , le- 16 oflabre.

L: bruit a couru que lc gouverncmcnt gc'néral dc Bruxel-

 
 

nou"elle étoit r ufi‘c; maie voici cc qui peut y avoir donné
li-'u. C’cfi~ qu': Kit-uncut lc gouvcrncnzcnt \‘icnt delignific-r
au non: (lc l'czxpv‘cur, 32 M. d’Uzés , qui tous lca Francots
qui font dam li-s Paw—Bu cul'lmt 5. n: fairs ni ralicui’ols-
11‘:ch ni cxcrcicc, 33: a s’ablt::iiit‘ dc toutcdémarclieoznfiio: pu-
bliquc , qui annoncrroit (l‘sdi'politions lxofiilcs contre la France‘-
Cct avis a conficrné lcs noblcs éiuigrés qui ft: trouvcnt a
Bru:~:c‘.ler. .
c: L’cmpsreur ayant fair publicr que l'on euti rcf'pcfler 1‘35
coulcurs dc France; un bourgeois dc Gand prit cctte publi—
cution au pied’ d: la lcttre, & orna ion (cutrc d'un ruban tn-
colore. Reiétu de es: ornament, il pafl'c dcvant un coward:-
gards 5:: on l'arrét: : on veut {avoir ou il a aClICté cum: co—
carde; i1 nomme labmtique; on y court , & lieurcurcmcnt
pour lc marchand, on n’cn trouv: pas d'autrc CllCZ lui. Lt:
gout'crneur autricliicn fit afficlisr fur-le-cliamp quc quiconquc
paroitroit on public avcc dss marques diliinétivcs, feroit ex:
pofé au feu dcs {oldats qui avoicnt ordre dc tircr dclius. Voic1
cctte proclamation.

« Commc quclques perfonnes mal intentionnées {c font avi-
» lacs do porter publiqucmcnt dos cocardcs étrangercs. on
n autrcs marques patriotiques 8: diftinélix'cs , cc qui ne pcut
» {crvir qu'a caufer des troubles, 8: a blechr la fuprémc au-
>7 torité (it: notre {ouvcrain , lc magifirat de la ville dc Gand
>7 fait connoitre a tous, par cetre proclamation , que tous
.v 1;: militaircs qui compol‘cnt la garnifon dc cette ville, ont
n rccu lcs ordrcs lcs plus firifis dc traitcr comma cnncnu 6:
» dc fairs fcu fur tous ceux qui fl: montreront dans lcs rues
v avec les cocardcs ou dxfilnfiions fufditcs. Cc qui a ctc an-
» noncé ccjourd'llui audit magifirat, par une lettrc du géncral-

. . . . , . ,

» malor Marquis Com. Falt en 1 aflcmblee , cc 8 ofiobrc I79l.

(Sigrid) J. I. van dcr Bake.
- Extraz'z d'une autre lettre de Bruxelles , du 17 052013723.

New nc favons quc penfcr ici , en voyant la préven-
tion qui rcgne a Paris contra notrc gouvcrnemcnt ,‘ 3: com-
bicn pcu vos fcuillss, dénonlmc'cs :‘a tort patriotiqnes, con-
noilTent lcs vraies intcntions, 25: lo dcfir qu'zl a do vivrc en
bonn: intelligence avcc {cs voilins , & fur-taut avcc in France.
Voici trois nouvclles difpolitions qu'il vith (lr: manifcficr,
8: qui, nous l'el‘pérons , aclxcvcront dc mettre clans tout fort
jour lcs vrais fmtimcns dc notrc: monarquc.

La premicrc of! unc not: officialle du gouvcrnemcnt, re—
niife le 12 do co mois aux chefs dcs éuxigrans francoir. On
lcur (lit a gut: llintcntion dc fa majefié impérialc a toujours
» do do lcur fairs unc riccption affcétucufc; {5; dc lcs pro-
» tc'ger comma {'cs proprcs fujcts : mais pour méritcr cctte
» protection, i1 faut qu’ils s'abllicnzzrnt dc tout raiTcmblc-
,, mcnt, dc tout armament, dc tout cxcrcicc militaire,‘ cnfin,
>> dc tout ce qui pourroit avoir l'air dc préparatils pour um:
» agrcffion. On lcs avertit en mémc-tcms que s’ils contrc—
» vcnoicnt é cc: ordrcs , lc gouvcrncment {c vcrroit forcé (b

 

1:5 avoit fignific’ aux émigrés frangois d: quittcr lc pays. Cctte

mm"':" :"“ ,~

‘

» prévcnir lcurs dcflcius ».

 

   
  
  
  
 
 
 
 
 
  
 
 
 
  
 
    
  
 
 
  
  
   
 
 
  
 
  
  
     

      

 

  

Les chefs dqs éniigrans on: repmdu ax'aét—liicr, 'a qu‘ils
» fe conformeroicnt nut intention; du gmiVemeuicnt , S: qu'il:
» ne lui donncroient aucun ."ujtt d: p‘ainte n.

L'autre difpolition a ‘té prile a Oftende. Li un bfttiment
‘cliargé d'armes pour les {Emigrans venoit d'arriver : on n'a
pas voilu permettre qu'il (Lbarquzit une feule buyounette,
& il a éte’ oblige de quitter Cr: port, rapportant fa cziz'gaifon.

La troilieme , e. fin ,‘ concerns ‘65 ddhrteurs frangois : par
1:: Cartel co-Jvenu entre les deux nations , on me doit f;- rendre
réciquuzment que ceux qui font reclauiés; (& les Frll'l-
933:, (lans ces derni’u‘s terns, n'ont pas toujours eté title-let
£1 Cet engagement, parce qu’ils ont inaltrajté méiue un offi-
cier charge dc fair: une parci'le reclamation.) Ell bien I 1;:
gouvernement veut que dorénavant on livre meme 1C: défcr-
tcurs francois qui ne feront pas re'claméz. ; c’eft-é—dire , que tout
Lliferteur, aid-ant h un de nos polies, fera rauiené funle-
champ au pot}: le plus voilin.

Si dc fezublables difpofit ons, qui ont atterré vos émigrans,
It: gxiérillent pas v0: :e‘te‘ cxalte’ea dc leurs “terreurs lantaf—
tiques , i1 fautd:fefpérer de lzlll‘ ainendcment. Toujours efbil
vrai que le gouverncnient n: pouroit donner de Pill: grandus
marques du defir qu’il a d: virre en paix avec vods , 8: de
me fe mélcr en aucune faeon de vos affaires. .

a

F ll. A N C E.
De Paris, 1e 22 06105712.

On a vu .‘q l'articl: de Bruxelles quelles font les vraies difpo—
litions du gouvcrnement general des Pays-Has; il n'efi point
QUefiion dans la note officielle remife au clief des émigrans.
de Ia dye/fa n’e porter la cacarde blanclze , comme des Journa-
lu‘i-rs s’e'mient srop preflex dc l'annoncer. Ces memes Journa—
liftes nous avoient reproclié d'avoir adapté trop légérement
(me preiendue repay}. d: l‘élcéltmr dc Saxe , 5 la notification
qui lui fut faite de l‘acceptztion du roi. Mais cesjournaliftes
out pris le change. N0u-~ nous fommes bien garde's de don—
ncr un propos vague , l'expreffion d’un premier niouveuient,
comme la vrai: reponfe, comme une réponfe officielle, ce
qui! falfoit bicn dift‘ni/uer; & alors le propos de l'éleéleur de
532?“: n'a r-.cn d'c’tonnant.

Nou> avons aujourd'hui deux réponfer du roi de Pruff»: :‘i don-
ner; & nous prions ecs journalifxes dc CrOll'C que lorfque nous
faifons pzirler les rois , nous n'employons que les exprellions
dont on nous affure qu’ils fe font fervis; & on fat que noua.
fmnmeg é portée d'étre bien infiruits. Vo'cidonc la premiere
r-iponf'c du roi de Pruffe , lorfque M. du Mouflier lui remit la
lettre du roi. 83 majclle' pruffienn: lui dit,a;;re> l’avoirlue , [eroi
uccepre done [a ”find/e conflitution ; ila tort , route man (Zr/rt}:
(wit ri jbn ferrite; mais i1 accqize, ce/a change ting/k, (il n'a
pa. dit la tliéfe). L'autre re'ponfe , la répcnfc offitielfe qu’on a
rccue ici il ya dcux jours, ell femblabTe, par In forum & par
les expreffions , :‘4 cell:s de la Hollande 6: dc l'Anglcterre,
ce font (le'; rcmercicmens pour la notification que le roi 3
bien voulu lui faire, & des voeux pour fon repos 3: pour la
tiarzquillite dc fon royaunic.

.e mot du roi de Prune doit étre bien précieuxc‘i tous les
Francoh , 5c leur faire clic'rir Louis XVI. Ce roi auroir euzl
fa difptlition toutes les troupes pruffiennes , & avec elles
l'.:irmée dc l'empereur , CcllCS des autres princes cle l’Europe :
i! ne l'ignoroit pm: ; cepentlant il a préfére d'accepter la conf-
tiuuion, 1'1 i’ndeflnfm au-dcdmzs Ex au-de/zors. Comment douter
encore de fes fcntiuxem? . . . . . .

 

W

Le pain continue dc rcnclu‘rir , fans que l'on faclie au
)ufte par quelies caufcs , la nxoiflon ayant été pallablcment

a. 1178;

 

 

bonus. ll eft probable qu'il 3' en a plulieurgla grand: fé-
cliei‘elle , par exemple , que nous Mons eprouvée , St qui s‘op.
pofe 3.: la lois St an tranfport par can 8t 5 la mouture; les pal:-
mens en ali’ignats, qui continuant dc perdre 16 £1 20 pour
cent , doivent rencliétir toutes les denrées, ainli que les genes
dans la circu'ation , var la méfiance qu'on fufcite par~tout. Au
refte , ce n’eft pas z‘i Paris feuleruent qu‘on fe plain: z‘i cet égard,
c'eft encore dam plulieurs départemens , ainli qu'on pent s'cu
Convaiucre par la piece fuivante:

Lem‘e e'crz'te p.1r [e mini/ire dc Z‘inte’rieur, aux de'partemens dz;
Loire: , (1e Lair 6- Cher, d’I/zdre fr Loire , G de Mayemw
fr Loire, [e 12 odiobre 1791.

Le roi vicnt détte informé, meffieurs, que la libre circulation des
grains continue tl'in‘oLu-cr de gl’élnLlCN’ dillieultis. Les trunfports qui 1%
font fur Li Loire fur—tout , font expufées z'i dcs enrmves multipliees. Lc
fort des hlbltans dc plulicurs departemens eft ainfi compromis par Llcsru-
raids qui . en accmiilhnt leurs inquietudcs, occalionnent en meme tcms
le rencll; ill'ement du pen do fulalillance qui leur relic. SR majcllé u'a
pu coniidérer fans doulcur 1e tableau des malheurs qui peuvcnt cm: 13.
fuitc de ces ubfmcles , it clle m’a ordonne’ de vous e'crirc de la muniere
121 plus prell'ante pour que vous les falliez celfei‘. 11 CH pen de circumf-
tances, mellieurs, on VULIS puifficz mieux faire diflingucr votre zele Si
vous rendre plus urilcs; car 11 s’agit, cn protegeant le libre paffnge dcs
grains , (rail-LUCY la fubfiflancc d'uue pal-tie dcs habitans du royauine. Il

s'agit de prevenir les délordrcs anxqucls ils pourroient fc livrer , s'ils {

e'toient plus long—[ems incertvxins fur les fccours qui leur font (leftinc's.
ll s'agit pour vnns de ne pas vous rendre refponfables de ces difordrcs.
3t d'ecarier mu; 1:: reproclzes en Employant [OHS les moyens que la lui a
mis z'i vutre dil‘pglitinn pour affurer cfncacement la librc virculutiun. ll
eff dc l'intérét meme de vos ndminiftres de la favorifer , & il yous {emit
facile de leur rendre cette vérité fenlible , en leur (ljmontrant qu'ils fe—
i‘oient vifii’imes dc l‘excmple qu’ils anmient tlonné , lorfqu'ils l'entiroienr ,
qar leurs propi‘es befoins, 1a ne'eeflité ll]‘.li[l)L‘nl:llJl€ de la libcrté de la.
ClilCLllthlOn.

Le mi , en acceptant 1a conflitutiun , .1 promis de la faire obferrer.
Le rui a prumis dc fziire exécuter les lulX; mais, en prenant cet engage—
ment , mellieurs, le mi 3 compté avec anurAnce fur vone Zelc , fur
votre courage , fur votre fermete ; 1e roi s'eft cunfié fur-tout en ce fen-
timent d'ltonueur qui portc des hpmmes libres ii fe munuer d gnes du
Cllulx honorable qui le: 3 diftingués patmi leurs concituyens, pour les
appeller 2'1 des fonflions qui commandent 1e zele & 1e dévouement. C'cR
par vous feuls que le roi pent fail-e exe’cuter les loix; vous étes e'mblis
par la confiituiinn pour agir d'uprés les ordiek‘ qu'il vous donne , Pit Inrf—
qn'il vo'us les a tranfmis, fa fontlion eft remplie , If: votre devoir coin-
mcnce.

‘ Le roi voit avec furprifc que les px'incipes que l'affemble'e nationals a
{i fouvcnt manifefles fur 1a libre circulation des grains , foient encore
mécnnnus, & que l'attention que fa mnjcfli a toujours eue de les repand-c
8t Ll‘cn recommandcr l’oblervation , n’air pas en plus dc fuccés. Ell: vicnt
de le filirc encore par fa proclamation du 27 du mois dernicr. C’cll‘ it
vuus mellieum , z‘i cherclier de nouveuu z'i dclairer le peuple fur lcs influx
qu'il ocenl'ionne en defobeilfzmtaulli formellnnent 2'1 la loi. Faites—lui enn—
nUle'C combien il fe rcndrniz coupable en perfxffanrz'i s'uppofet an lilu-c
pallhge des trnnfports qui fe font par von'e depot-rement, ainli quc fur
le cours ck la Loire ; faiies-lui Cunnnitre que vou: le feriez vous-méme,
f1 vnus ufiez plus lung-lenis d'une indulgence qui feroit relle'e jufqu'iti
inutile, fxmetrcz-moi promptemcnt en état_dc rentlre compte an mi dc
l'exécution dcs ordi‘cs que je vous tranfmets de fa part.

(Signé) DELESSART.

 

:n:

Un citoyen connu a raconté qu'il avoit rencontré fur le petit
pont de pierre qui fépare , pres de Va‘encienne , le territoire
francois du territoire autricliien, un aflez mauvais cabriolet,
dans lequel étoit un liomme couvert d'une rcdingotte. Quellc
a éte fa fnrprife (l: voir cet liomme fortir de ,fa voiture, y
jetter fa rediugotte, fecouer la pouffiere d: fes pieds, craclier
fur la terrc francoife, fe paffer un 'age cordon blcu, 6: 5'3-
cliemincr é pied VH‘S le procllain village. Telles font upw-
ore: les ceremonies obfervées par tous eeux qui vont rejoiudre
la croifntle foodrile.

Qn n'a point imagine, en difant qu'on accordoit 34 ceux qui
jzignent les émigrans des annécs de noBLellc prii'e: fur ceux

  

    

qui demei
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Parmi
cilcmcnt

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1x qui
1‘ ccux

 

qui dcmeurent. C'cfi la premiere Fois qu'on ['12 felt avil‘é dc
dilll‘ilJUCI' ainli la noblcfi‘: 111.1 mare [a Iivre.

'1,

Parmi lcs c'migrans, i1 cn e131 no dont on auroit pundiffi-
cilcmcnt 1i: doutcr. M. Danl‘c dc Viiloil‘on, dc l'acadénnc dcs
iiifcriptions .51 bullcs-lcttrcs , éditcur dc p11.1i;ors'autcurg grecs',
vicnt dc rcjoindrc l’armtc dc Coblcncc. La VClllt: dc {onudc-

art, 31 cf: alls' prendrc congé (125 plus celebres 1112111511111”;-
11 a eté voir M. Larc11cr , la plus fan-.eux dc rous ceux qui
(011151 Paris. 11 avoit , cornmc Jean Gillcr d: Soitcovillc, lcs
1:110:15 rouges , un chapeau :1 plumet; i1 11: lui n‘anquoit que
1: baudricr 61 1a pcrtuil'anne.

DEPARTEMENT DE PARIS.

Le direfloire , informé dc: quelqucs défordres qui c'toicnt
arrivés A la communauté dcs lrlanrlois , ruc dos Carmcs, avoit
11115.1: 1: oéiobrc, un premier arrétc’ pour 1: iibcrtc' rcligicufc.
Lc corps municipal ovoit , cn conféqurncc dc cct arrct:,‘ 81
par 1cs Incincs motifs , cru (lcvon‘ 91511.11“ lc 14 um arrctc,
par 1cqucl i1 pcrnut l'ouxlcrturc dos uglilcs dc. quclqucs mai—
(on; religicufcs , 111315 51 1a charge quc le 1'crv1Cc dn in y fora
lair fous la dircflion ZS: furvcillanc: des cures . fur la paroiflc
11:1quels lrfilitcs cglifcs 1c trouveront. , .

11c dircfioirc :1 cm quc mm: r6111'18i011 n'cto1t pas conform:
aux vrais principcs dc liberté d'cxcrcicc du-culrc‘rcligmux:
il a pris , hicr 19 , 1c {ccond arrétc dont vom copic.

Du 19 oEL‘aIJre 1791.

Le 1111981111: (111 dcluartement, aprés s’u‘rre fair repnfmter l’ar-
rére' du corps 71111221511101 de Paris , du 1+ de ce mois; 6* drf-
r.11;1 ajfurer , par 10115 [es mayens yofiblcs, la‘li‘ocrté i1 tout
1101111111: d’cxerccr 1c cult: rcligicux auqucl 11 felt attaclié ,5 [’m:
r355 droirs nature]: 6- civit’s, gammis par 111 cunflirmion , tit. 1”. ,

Le 11111111611111 du procurwr-ge’ne’raZ-V/yniiic enlz’ndu‘;

Arre‘re que 101.19 citoyens , routesfociz'zs's. aggrrgazzons 6‘ com—
71311111111185 religicufes 011 fr'cu/z‘eres , pourronr ouvrzr [curs ‘etiz’lgfes,
chagrriics , temples, G (1111125 Hal/x qu’ii: enrendenl rl'rjlzlzer a 1 exer-
cise d’un c1111: reiigieux quei’conqueL/hns Eire 1.8117111: '11 auzrefu‘r-
willilncg (11in cells des ofliciers dc police , auxqzre/s 11’ efl enjornr
(is veiLlcr 11 cc’ qu’il nefe pajfe (Ia/'15 ces [irux z'zen dc comrazre
(1 Z’omlre pulvfic.

Fail en diretbire, [e 16 oc'lobre 1791.

SECONDE ASSEMBLEE NATIONALE.

Extrait du (ii/cow's dc Ill. Brijfoz , pronorzce' dans la fiance 1111
jeudi 20 06301171).

(1179)

force $1 difiinguer parmi lcs émigrans trois'clal'fcs d'liommcs.

Lcs principaux chefs, 61 £1 lcur tétc j:111::ts 1cs dcux frcrcs
du roi , indigncs dc lui appartcnir, pu11'qu'ils 1‘6 montrcnt 11:3
enncmis d'unc ccnfritution qu’il a juré dc maintcnir.

Les lond‘l'ounaircs publics qui , abandonnant lcurs places 3:
leur patric , cl1ercl1cnt 31 embauclicr lcurs collegucs.

Les maples citoyens qui , foit par craint: pour leurs jours,
foil: par liainu dc 1:1 révolution , foit par d’autres motifs, aban-
donncnt leur patrie, mais {ans s’arincr comr'cl 6.

Vans dcvez llainciiv: punition aux dcux premieres claflhs;
vous dcvcz pitié & indulgence :‘1 la dcrnicrc. Si rous voulez
arrétcr 1es én1igrations, cc n'cli pas fur c=trc dcrnicrc claflc
quc doircnt 1:: dirigcr vos coups; cc n’cl‘t pas 11161111: fur Ia
{ccondc qua doivcm tombcr 1:: plus violcns; c'cli fur Ya pre-
miere. 1n vain vous forcz (1:5 lo'x contrc lcs émigrations _.
contra l:c officicrs qui défci'tcntlcurs polies, s'il cxillc tou-
jours au-dchors un foyer dc contrc - rcvoluiion , 11 l'on voit
toujours ‘3 lsur tire: dcs ci-dcvant princcs frarcoi2 , 11 l'on vous
voit toujours ufcr é 1cur égard dc: complail‘anc: , d iiidulgcncc ,
dc pailiaul‘s. On croira quc vous rcdoutcz leurs complots:
on croira qu’ils ont un parti eczitidérable; 81 11:5 mécontcns ,
fc bercant d: lolfes cfpéranccs, ironr toujours {c ranger {ous
lcurs drapraux. E11 1 pourquoi, 111:fi1:urs, rougiroient-ils de
violcr lcurs {crmcns , 10r1‘qu’il: voicnt 1cur clicf 1c fairc un
dcvoir, unc rc‘igior-i dc Crttc violation ? Pouz'quoi crain-
droicnt—ils un jour quc votr: jufticc s'appél‘amifl‘c fur eux,
confifqufit lcurs bicm, lcs CQHClJiT‘Hét au {upplicc ? lls vous
dirolent, S: avcc railbn : Dc qucl (110,1: nous punichz-vous .’
Exillc't-il pour un pcupl: librc dcux poids 1'5: dcux n1efures?
Vous rcfpccotcz 1cs tétcs ou lcs bicns dc nos clich. 8c vous
{crafcz lcs con1p11ccs lubaltcrcs. 11 y a ici double délir, in-
julfticc & lzlclicté.

Tcl 3&1: , 111cf11;urs, n'cn douton; pas,1e rail’onnement d'inf-
tiné’c qui a pcrpétucllcment entralné au-dclz‘i du 1111in 11ncfou1c
d’émigrans. Commcnt pouvoicnt-ils croirc lcs loix fur l’émi-
gration bicn féricuf‘cs , 101‘1‘qu'ilo voyoicnt les grands coupables
écl1appcr au glaivc de la juliicc national: , lorfqu'lls voyoicnt
cc prince qui 11:11: 11 lichcment du fang fraccois aux Tuile-
rics, quoiquc convaincu par une foul: dc tc'moins , non-{cu-
lcmcnr rclpcflz par un tribunal partial, mais toucl1ant 1cs
appointcmcus (1:: {es places, an [cin dcs nations étrangcrcs
pui lui onnoient afylc, 011 11 foulcvoit lcs chrits contrc la
revolution. Pou.oicnt-ils croirc lcs loix bien Faites contrc
1'émigration , lorfqu'ils voyoient cc prince dc 1:1 131111111: royalc
qui, aprcs avoir cnglouti dans uns cfpace dc dix annécs plus

 

En examinant leg loix différcntes qui ont été renducs’contrc
lee é111igrans, cn confidérant lcur incfficacitc’ S: lcur 1nfu1‘fi-
fancc; j'rn ai c11crcl1c‘ la caufc , 5; jc fuis 111a1ntc_n:1nr con—
vaincu qu‘c'lc 1:11 (12.115 1:: principc 6r dans la part1alitc do 1 3p:
p'ication dc la ’01 , & dans 1c délaut dc grandcs .mclfur-es (1111
dcvoicnt 1'accon1pagncr. La marche qu on; 11111111: etoit pra-
cifément l'inverfc dc ccllc qui dcvoit en aflurcr lc'l'ucccs.'0n
attaquoit 165 branches , & c'c'toit 1c tronc qu 111311011: dctrune;
(Sr 011 rcf'pefioit cc tronc. On s'acliarnmt contrc cettc ‘foullc
(l‘l1omn1cs cnthouflafics dc lcurs vieux parclicmms , qu1, 1}:-
iluits par dc perfides confcils, abandonnoicnt leurs foycrs ;
'31 1 par um: moleffc irnpardonnable, on cpargnmt, menu: on

alimcntoit du fang dcs Francois lcs chefs dc la rébcllion qui

'connnandent ccs funcfics c'migrations. 11 faut cnfin cliangcr

dc fyfiémc, 1i 1'011 vcut féricufcnwnt parvcnir é nrrétcr lcs
émigrations. Sans doutc i1 faut pourfuivrc Sc pumr les 1011c-
tionnaires~ publics qui, au mépris dc leur formant- , 'aban—
donncnr lcurs travaux & traliillcnt leur dcvou‘; mais 11,131“:
£11111 pourfuivrc £5: punir ccs 11ommes coupablcs qui ont ctabli

(11115 1: Brabant ES: dans quclques pctits érats allcmands , un.

foyer aélif dc contrc-révolution. La juflicc , mclficurs, vous

 

dc: 40 millions, obICnoit encore dCS millions dc l'afl'cmblc'c
nationzilc , pour alinicntcr {on 12111:: & paytr {cs dcttcs; & ,
111algrc ccs favours immcnl'c.C , promencr dc cours cn cours1‘cs
prctcotions, folliciter .cs fourcrains d’écral‘cr 1c pcuplc trap,
gonércux qui pardonnoit :1 {cs écarts.

‘ ( L11 fuire 11 demain ).

(Prefldence (1e M. Ducaflel ).
Se'ance du rendrcdi 21 oflobre.

Sur la lef’iurc du procés—vcrbal , M. Poircau :1 obfcrvé que
la fccrétaire nc dcvoit pas donncr aux prétrcs réFrafiairc-s lc
titre (1c prim): dijfidens. parce qu’il n'y avoit pas (18 religion
dominante en France; il pmfoit quc le titre dc: non-afiermm's
convcnoit mieux. U11 autrc membre prcfcroit l'cpitlicrc dc
non-conformifles. M. Vofgitn (lifoit qu‘on (1:1'oit nommcr lcs
chorus par lcur r0111, & vouloit qu'on app:11:‘11 pre‘tresfanaziques
ccux qui rcl‘ulbimt do 1}: foumcttrc £1121 loi.

M. Garan dil'oit, au contrairc, que la loi ne rcconnoit ni
religion 111 prétres. L'afl'cmbléc nc peut donc donncr aucunc
qualification que ccllc du (15111. dont quclqucs prctrcs' pour-
roient 11: rcndrc coupablcs : 5'11: troub‘.cnt 1a tranqmllné pu-

113:7 v...‘ V .41 .fln ,_ ,

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bliqu: , ils ue doivent étre appellc's que perturbateur: :Iu repos
public .- route aurrc qualification etrangere au mal qu‘iis aurouz
comrnis, paroitra une perfécution dirigée contre le clerge’ ,
qui fcra croire qu'elle eli dirigée contre la religion. 11 a co—
pendant approuve la qualification dejpre‘tre: non-afirmente’s ,
laquelle a éte’ d.cre’te’e.

Leélur: d’une lettre de M. Amelot. Il demande des fonds
pour la liquidation des offices. Renvoye aux comités d'affignats
6; dc liquidation , pour la formation defqucls l'affemblee s'clt
retirée dans les bureaux, féance tenante.

Le minifire de l'intérieur a obtenu la parole , 8: a fixé l'at-
tention de l'al‘femblée fur la quefiion e'levée entre les villes
de Saint-Flour & d’Aurillac, au fujet des alternats. Les dé-
pute’s du Cantal ont combattu cliacun pour la ville de lenr
(lit-trio}, 8): il en ell réfulté , nu fem dc l’al‘femble'e nationale ,
plutét une rixe particuliere , qu'une difeullion relative au bien

ublic.

Plulieurs citoyennes de la paroifl‘e de Saint-Sulpice deman-
dent 51 deuoncer les prétres quivont adniinillrer les facreniens
dam les iiiaifons. L’alfemble'e pail}: a l'ordre du jqur.

La municipalite de Paris demande 5. re préfeziter pour fixer
l'artention de l'al‘l‘cmblee fur la multiplicite elr'i-33‘azite des billets
dc co=zfiance.

Enfin , l'afl’emble'e el't venu a l’ordre du jour, qui étoit la
difcullion fur les prétres. M. Lejoue a Fair. le tabcau des cle-
fordres fomentés par ceux qui no font pas allErmcntés, 5: dc;
outrages faits :‘1 la religion , :‘i la raifoa , :1 la multitude: ,
a la liberte {St a; la patrie. 11 a dit que la conliitution avoit
beaucoup d'ennemis dans les tribunaux ; il a dit que le cof-
tume des moines étoit un mlffinan pour les fimpl’es imbim/zs
d5: ca-npagnes; il a fini cette divagation d'une maniere digne
de {on debut; il a propofé d: translc'rcr les ecclelialtiques non—
allermcntés dans le chef-lieu du département, (Sec. 8m.

Ct: n'étoit pas 12. l'opinion de M. Duvigneau , qui (of? etonne'
que dans Page mfir de la raifon , dans un fiecle de liberre’. ,
on nzit fur la lilte redoutablc des crimes la diverfité desopinien-.
Les principes de la tolerance ont été auffi défendus par M.
Manneron, qui a propofé de rédiger & d'envoyer dam: tous
les departemens ua catécliifme dc morale & de politique ,
propre a éclairer les efprits fur les manoeuvres criminelles
des enncmis de la patrie. g.

M. Coutard a parlé apres M. Mormeron ; il a invoqué les
principes de la liberté at de la tolerance; il a cité les perfe-
cutions de Louis XIV, les dragonades, les bourreaux , les
edits écrits avec du fang; & cependant il vouloit (les ole-{mes
non moins féveres. L1 t r anquillité publique , dif'oit-il , de-
mand: qu'on limite la liberté de quelques individus. Pour que
les citoyens foient libres, il faut que les me’clians l‘oienten—
cliainés ; axiome vrai dans l’ordre civil , mais ouvrant la porte
:1 la tyrannie, s’il étoit permis de l’appliquer pour les diffe-
rences d'opinion politique ou de culte religieux.

M. Baé'rt obfervoit qu'il n'y avoit pas de milieu entre lailTer
la liberté des opinions, 8: perfécuter. Que les prétrcs {affent
de l'eau bénitc cliez eux, difoit-il , que les églil‘es foicnt dé-
fertes , que cela nous fair-i1? En parlant du fanatil'me, M.
Baért a dit une vérité remarquable. « Ce que les prétres
» veulcnt par-deflus tout, c'efi de perfécuter ou d'étre pcf-
» fecutés ».

Ici un évéquc confiitutionnel a obfervé qu'il ne s’agilToit ni
de prétres ni de religion. Nous prol'el'l‘ons tous la tolerance ,

 

dil‘oit-il , nous f'omznes tous formés 5 l'image dc mm, 8: 11
nous a laifl‘é la liberté méme de le me'connoitre; il demandOit
qu'on ue dilibérét plus que fur la quellion de {avoir s'ilexif—
toit un trouble focial. '

M, Milet a beaucoup parlé dc tolérancc & d'liunianité-
mars dans [on difcours , comme dans tout le cours de la dill-
cuffion , nous avons obfervé plus de plirafes que de principes
plus de (le'clamatiom que Ede vérités; les propolitions l}: croif'ent:
le confondent, un tems préeieux fc perd en divagariom, 5;
cette ef'pece d’anarcliie deliberative nous fait delirer la prompts
organifntion des comités , ou les idées fe prépareroot, fe fixe~
ront, avant d'étre préfentées a l'all'emble'e.

M. Pecquet a parlé aprés M. Godin , il a «liftingué les troubles
religieux en deux efpcces; les troubles excites contre les font-
tionnaires publics, les troubles excites contre les précres fa-
lariés.

ll s'ef‘t e'levé auffi contra toutes les mefures riroureuf‘cs-

- . . , _ D 2
1l a demand: quc l'aflemblee {e contentfit do {are exécurer
dans toures leurs rigueursles loix qui étoicnt déjia faites. <3:
pour tous les cultes, & pour tous les citovens.
. Un des orateurs vouloit defendre l'entrée des églil‘es con?-
titutionnel'fes aux prétres non conformift.s; il a propofé.
Comme mel‘ure économique , de priver de tout traitement les
prétres attaches 2'1 dcs oratoires particuliers. ‘

Paid-nan! rigs fix premiers moi; 1791. Letrre L.
COURS DES EFFETS YUBLICS.
D11 21 oé't'obre I791.

AQioasd-sslndesdezgooliv.............. 2295.92 %.95.
Portion do 1600 li\.............. '
Idem, (le 3m liv. IO fous 296.
Idem, dc: IOO liv. 96-
Emprunt d'ofiobrc de 500 Irv 468.
Empnde dec. 1782, quittance de fin... . .. . I :‘g. . :.b.pair-
Empr.dc r23millions,déc. 1784...... 11;. g. 21.". finial 7}. b-
Emprunt do 80 millions, avec bulletins.... 20'0-
Ide,r;:,{ans bulletin... S. '

Idev, forti ct: lager. 2i.l).
B|.:lletins................................ ”$96.95;.
AH. nouv. des lnd:s.... 1233. 52. 53. 54. 55. $6. 57- SS-
Caiflc d'Efcomptc...................... 3890.92.93.95-
Demi—Caifi‘e................................1940~44-.
Quittance des Eaux de Paris...................... “4.
Empr. de 80 millions , d’aofit I789. . . . . . . . I {7.2%. g. 2%. i. 5.
Aflur. contre les lnc.. . 621. 20. 21. 22. 23. 24. 23-
Idcm, avie..................... 726.25.26. 27.28.27-

CONTRATS.

Premiere clafl'e, a 5 pour 100.............. 93
Seconds clatTe , s. 5 pour IOO fuj. au 15°” . . . . . . . .
Troilieme clafl'e , a 5 pour 100 (iii. an roe. . . . . .

\

Quatrieme clafl'e , a g p. 100 fuj. an roe. & 2 f. p. 1.. . .
S P E C T A C L L' S.
lee'z'z'tre dc Ia Nation. Auj. Cinna; fuiv. dc l’Entrevue.
lee'dtre Imlien. Auj. le Tableau parlant; fuiv. de la 15‘. rep.
dc Lodo'iska. ‘
The’zftre Franpois . rue de Richelieu. Auj. lpliigénie en
Tauride; fuiv. des Fourberies de Scapin.
T/ie'rfzre de Mlle. Montanficr. Auj. Alzire, tug; fuivie dc
l'A-propos de la Nature.

gno

00 0° OCH"
.4 .
m- ”1- 744‘ {-

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DE L'IMPRIMERIE DE BA

GAZETTE ENIVERSELLE.

 

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