xt7sqv3c3097 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7sqv3c3097/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1842 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1842 1792-06-08 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 08 June 1792 text Journal Général de France, 08 June 1792 1792 1792-06-08 2023 true xt7sqv3c3097 section xt7sqv3c3097 ’ N" 160.

4
‘9K

JOURNAL
D E F R

’11.

(637)

“$135,;er

 

 

““233"

GENERAL

 

ANCE.

 

 

Du V cndrcdi

8 Juin 1792.

 

 

M E L A N G E ’S.
A PEINE M. d’Orléans est arrive’ 2‘1 Va—

lenciennes, et déjé il est question de son
retour. Il est constant que sa présence 2‘1 cau-
sé un mécontentement assez général. C’est
pour en arréter les suites que M. Lukner a
—mit une longue proclamation, pour raine-
ner l’urniée a l’union et 2‘1 121 concorde; mais
1e depart de M. d’Orléans est le seul reméde
efficace. ’

Les municipalités de Givet et de Charle—
mont ont aussi fait paroitre un arreté contre
les malveilluns , qui cherchent it divisor les
esprits et £1 faire naitre des haines propres
a entratenir les troubles at it exciter dcs
insurrections.

Livre’es ii des dissentions intestines, nos
troupes nianquent encore de plusieurs cho-
ses nécessaires , et les chefs sont trés-nzé-
contens des ministres. On ponrra en juger
par le ton avec lequel est écrit la lettre sui-
Vante. '

Lam-c do III. ([8 PVz'm/Jhcn (‘L I”. Servan,
ministre (la la guerre.
Thionviilc, 28 mai.

M“ , les émigrations continuent de plus
belle; l'urniée sera bientét sans officiers.

.11 est [res-instant que vous autorisiez les
directoil'es de district de Thionville et de
Longwy A procéder aux adjudications des
Objots de premiere nécessité pour le soutien
d’un siege. ‘

Le pen d‘officiers qui reste nieurt de Fuim
dans un pays on les nssignzits perdent moi-
tie’, et 01‘1 depuis quelques jonrsr l’on n’en
veut point (In taut, parce qu’il s’en est ré—
pandu de faux.... .

Le troisieme bataillon de let Mozelle de-
mgnde le pain et le traitement de guerre.

I] Fair 1e méme service que les autres batail-
lens. 821 demande est juste ; et il est incon-
cevuble qu’on Passe une différence dans le
traitement dcs troupes d'une méme armée.
Ordonnez , monsieur , qu’clles seront toutes
sur le méme pied, ou attendez-vons :‘i dos
insurrections. Les differences sontpezfltles -
elles provoquent des réclumations: l'indis
pline entrave celui qui commande , en mul-
tipliant les details par lesquels nous peris-
sons. ,

Paites payer aux offioi'ers une partie de
161215 appointemens et traitement en numé:

.i '3. Cele est tfés-essentiel...”

P. S. A l’instant M. Dupra, commandant
du troisiéziie balaillon de la l‘i‘lozislle, me
rend compte du dépill‘t de sojxnnte -deux
liommes de son bataillon , pour ransom de la
difl‘érence du traitement.

FW—

Nous allons voir la gueule du lion de Ve-
nise s’ouvrir dans Paris , pour y vomir la déla-
tion, la calouinie , 1:1 désolation. ils reviv. ont
donc ces temps de'slionorans du triumvirat,
on le fils dénongoit son pere , l‘érmuse son.
mari , et lei citoyen son bienfaiteur. On nous
les propose connne un reméde (‘1 nos maux:
ils sont done bien incurables cos manx, si
on ne peut y remédier que par l'zii-bitraire
Pt l’infainie. A-t-on entrepris do porter le
dernier coup aux mozurs; no nous act-on fail:
espérer la liberté que pour nous donner 13.
tyrannie 3’ «

Une sorte de dictature v:i (‘etre remise aux
municipalités , et ce pouvoirinconstilution-
no.1, nionstrueux c.‘ tyrannique sera distri-
bué £1 toutes cellos du royuume, rangera tous
les Frangais qui se qualilient d’hoznmes li-
ln'es, sous la verge du despote municipal.
1! Fauna arre’tcr, cm/{risozmcr a m 2201011 te’g

 

  

  
  

I
.3,
1

1'2 n’aura [ms 712111110 [2050517. 1171' 17111701261'011'0:25.

A quel peuplu co projot révolrzmt est—i1
présenlé? A celui qui a pour loi constitu-
tionucllc : A111 liar/1mg Jul/14711 dire (1061156,
flw‘ru‘tc' , 723' (Idle/111 7111* (1712/15 [c ('11.? [filter/171111;
[2171‘ [a /1;i, (3/ 33/011 lux/bmws I/u’cl/c (1pm.?-
(1'1'11-5. Par qui cu protint a-t-il élé présunu—Ei’
J’ur coux qui out juré, '(le vivre librcs ou
mourir, CL (lc lliiro observer la loi.

() liontl) (lo. ma pat’riel Ce proji't a élé

prém-ulé ct lu h l’ussomliiéd natiouale ; 1‘<:—'

présoutzzns (lu puuplc, en lo souumt 2‘1 vo'rre
discussion! Indignnz- vous , liomnies géné-
reux, 21 la vue (ie pureilles proyositious;
I‘éillOllssuZ— cs avoc L; mépris qu’elles insph
rum: , avoc lzr l!lvcrli§ qui est V'Olrc apanngc?
Ialoquf-z £1 toul'o la France que cettu lil)d."l'é
n’cst pus uni: clumfiu'e; (Inc. vous no l’zlvm.
1mg conquisc pour la livrcr a l’uudrclue, aux
passion. , aux despotismo (lea fchiou'a. Ras-
surcz , 1;:ir Votro liorrnur pour la Lyramrie,
lus Ciioyins ([u’a effruyé.» l’uxpucL (l.; outta
horriblc iuquisition; urettcz uu ,l‘rs'u aux
propositions alurmuutcs , aux projgts cf-
l‘ru‘vuus 7 ct nioniruz lu pulrio comma uu
1mm: (lui olfr‘: .in ubri Iruuqullo uprés lio-
I‘u'oe: fill; 121 réx‘oluiicn.’
1.15111 } LAUIULAU , doliul‘é do 1’ Youne.
__,,"_.u:,_.__,
JACOBINS.

Gill/11011136.? 11:1 (Iii/11111611.: 5 juin, sons [(1 son-
711111: ([1; [l]. C/zubut.

Audoin , sapcur (,lu baLuillon (165 Car-
'mcs, eat socréluirc : il lit lo procés—vorlml
(la la 3.31m; (la: Voiulri-cli. On lit i-usui‘re
gallon (lUS SOlois ,
(lisue avocur (lo tous les sol1luts coupublcs,
proud la purti (lo. cerixci , (lit qu‘ils 01.111113
culomuuis [Mir un orgucillcufi: , sum Iuill'lO‘
lisme (touum: 5.11315 tzzlrut , qui a on". ll'S ac-
cuser (l’iniliscililiun . pour liiiro 1‘61 :r, clans
li-s supplices, (le solilut.» courugviul ll l.< 1‘.
mini: son diacours par CLE§j€1fC“'I‘I‘ tous les ho-
norablvs neiuln'us £1 riuxizrmer lJitilllUOlll) (lo
uénonciutions contra lo-s {iléuriruux , el 3 1125
Porter 51 1:1 bum: (lo l'usscuxluldo nutiouule.
( 'i'rés-vif» ripple:Lullasemons. )

Le lmu Til. _
00111557“; (1:
'lOLiWr:

 

uu‘; 1W

  
  

Manual 9mm , uu uiiliuu (l’uu

' - M, (lit , upros uvoir

13.51 mtlll'a' ,
:rois r01. : l'uccuail llouorulrle ([1113 je

“was (la vous . mes l‘rércs , l‘iiuérét one
You: ““1 (14.0% inbuilt. 3; mm , mo font

(638)

regretter do ne pas assisrcr plus souvenir :31

  
 
 

v03 séances; mais jo crois vous étre plus
utile , en m’occupaut exclusivemeut (1e mes
fouctions do procureur do la commune. J8
(lois éire sans cesw, 1‘1 ma guéritte , senti—
nelle ir'iful'ignl)le. . . . . . Jc Vicns (l'ussiswr 51
um: céréu’ionie qui 111'11 beuucoup futigué
(la Rate (38 la loi) , je Viens pour mo délzrs—
ser au milieu de vous (bravo! bravo l) Um
embli‘amc m’a doplu clans le cortégc: on a
I‘Cl’l‘éfiu’nté la lOi sous la forum (.l’uu pois-
sou (c’éloit uu dauphin) , qui ouvrc une
granule guuule; muis cette icléo est fausse;
elle no pout convcnir qu’au pouvoir exécu-
tif. ( All .' clrarmant... On ricane loug-tumps.)

M. Collet comumnce 1:1 lecture d’un (lis—
COUI‘S sur nofre situation : il débutc :iinsi: lcs
troubles qui ugiLent la socielé..... (Culin—
terrompt: qué qu’c’usl qu’gu , ales iroublesl
Ouss’ qui y on u?) M. la: préaideur ugitc Sil
sounutte ct purle: si c'cat deg troublcs dos
jacobins qua. \‘ous pnrliez, V0118 11’1sz pas
la parole. ll. Collar; LLV’CE tit qu'il euleud par~
lcr (Ill: lu sociéié cu générdl; on no l’écoutc
pas. M. Logrruilre (lamuudc qua M. Lucroix
soii: eulmulu .suruln—cliump. M. l .1112} uix monte
31 la tribune. , or lir uu long (,lihcoul‘s 011 illu‘é-
Lcud iniliquur lu muse dc nos muux at lcq
moyens Ll‘y reiuéilier- {lo x'ois lll liremiére _.,
dil—il , (luus has contrLulictions sans 110“}be
qua rvul‘crme 1’11 .19 consliluiimuul ( 651—112
1111 [12111110111 cons/111111.011 , 71117211710 .9 ), clans
la. ferrule couclcsccmlaucc qu’a cue l’asseni-
bléi: cousliluunle dB luissor le: gouvernemeut
ench les mains 12’11210/111/11'1'lc ct, (l’un‘c cour,
eunemics juz'écs (la la nation or (lull liberlé ,
Clans l'iulluenm: qu’n couscrvéc 11110 anciunuc
012510, clans l’lléréalilé 1m 1:10:16 , duos l‘irrcs»
pousubili‘ié de cclui qui l’occupe, dans Yul:-
surdiié (la conlier la (lirwcLion (l‘unc gucrre
{aim ii la nmison cl’Autriclxe, ii uu liouuue
qui a inléri‘u; (ls la voir triomplmr : j la mis
clams L1 coalition do certain: géue’ruux your
s’opposoxx 1‘1 nos succés , (luus l’amlJiLiou (lu.
clxcf, véritublo hernuiplirmlile. Tour l1: Lion
qui so lrouve (laus la constitution Vi'cnt (in.
peuplu; tout le mail est (l0 l’ussemlilile cous-
tituautu clans 521 (loc'répinule. Pour rtuu‘xle
51 tons cos maux, je vomlrois : 1“. lr) renou-
vellcemeut (les corps électoruux......

NI. lo présiilent IllDtL rrompt : jn: VOUS Cl)-
serve que cctte mesure est: coulrai ‘5: it let
constituiion. M. Lacroix répzirl : lo salut
(lu pimple osl, lu snpréiun loi(l1:-s triluuies
trépigncul (lo join ). 3.3. (Il’mimt.réplique :-
d'aprés ce principu, il \amlroit ITIiBllX‘ qua
cc flu is Pcuplc lui-méme 1111i fitlesl011c~

 

 

  

  
  

 

.._. ,),)'1.‘«T'>:)£".A . w :

 

".4, my.“ 3mm; p‘.’ “-1.. _,

..‘i‘l"~lk’i;:‘£_'fli

 

 

 

tinns do's corps (Slocforaux. Au surplus , coux

qui lc‘s rcnipluoeroicnt seroient encore plus
. . i .

imniwns que los {mourns ; car, dupres la

'constii ution rcvisée , l’aristoorntie dos riches

illucteuis (loit s’opposer 51 la Véritublza repré-
sentzztion (In people; Votre proposition in—
consiitutionnello ne tondroit (lone qu’éi.....
M. Lucroix : c’ost mon opinion , et non
ci'lle do la société; i1 fit-LUZ em: tole’rant.....
N. le lil'ésidont: porsoune n’cst plus tolé-
rant quo inoi; mais le bion (le la sociélé
Vent que j’onipéclie que ses ouncniis n’aient
lo pi‘etc-xte do la caloninier.

M. Lacroix propose, pour secondo me-
sure do prudence, {Z’z'solcr [’fjutric/Limule
( I l l l ), (l’OLiu‘ lo connnunden‘icnt de l'ar—
I'Liéu 21 tous les généruux suspects. Lulinor
et Rocliai‘nbcau, (lit-i1, (loivcntrougir (l’a-
YOlI‘ urccelité dos l101).Il'.-T‘1.1!‘S avant (ll-,2 lcs avoit‘
niérilés.... ll voutltoit qu’on fit une levée
(l8 15o batuillons...... ll V0udroit...... muis
mus nous appurcovons qua Lous los (DI/[Oil‘s
(la .‘xl. Lacroix rcn'ililn-oient souls notre jour-
nul, que nous devons x'ai'ier pour sutisfuiie
ld curzosité do nos lecteurs: nous reniettrons
done 51 domain la suite (lo-s caq’uemges de

1

M. Lacroix cl; do 505 honor-doles confréres.

 

VASSEMBLQE—N ATION ELLE-14136151. :‘lTlVL'.

564/100 c.:v£rao7trlintzim (171; mardi sol-r 5

full-L 1 792.

La Famille do M. Sim ‘neau u_7dnt fail: ses
rii=nivrcimens é l'ussomb ée _, lo procureur do
lei commune d’iitai'iipes a expoSé les inquié-
tudes dos l18bildn< do cette ville , sul‘ la liausse
el‘fruyunto du prix dos grains. ’

M. Arthur Dillon, parent de M. Tliéo—
bald Dillon, inu‘ssacré et brfilé A Lille par
sos SOlLlitlS ,9. donnintlé qu’on s’occupéit du
rapport. quo l’assemblée a ordonné pour ven—
ger la méuioiro (lo ce géné‘al qu’on :1 cu-
lonmié nprés l’uvoir usszissiuii. Le pétition-
naire s’est plain: sur—i'out do M. Locointru.

Doux assassins , conduinnés £1 mort par lo

liunul d.) cassution ‘, ’ui n (:oniiruié la. son~
tonoi‘. On appullo (lo Ce jugonient 51 I’m—
seinbléo , qui passe sagoniont 2‘1 l’ordrc dn
our.

(I’cst (luns coite séance qn’uprés do longs
(L'slmts , Fussoinliléo a déorét'i qu‘il n’y nuroit
pus (lo séunce joucli matin, iourdo la. l’éte
du Saint Sacrament. Nous (lésirons que nos
législuteurs uient été guidés par un motif de
religion.

tribunal (lo Houten , in sont pourvus an tri—

(639)

Sc’ance a’u mercredi 6 jui/z.

Com: sénnce-a éié employée toute entiére
51 In discussion (in [irojot prr'monlé par '19. mi-
nistro (if: I?! guano, (at dont nous avons
purlé him: M. Lrir-onibe Saint Michel a 11m;
contra lcs princes d'Allcmagne une épi-
gram mo qui a été licuucoup applaudie. a Si
nous suvons, a-t-il (lit , inspirer‘de l’effroi
aux potent/(its , nous mettrons do CONS cos
aromas dc princes , (lont lcs états éclr ppent
é nos yeux sur la carte, qui n’attendcnt
quo la moment do so déclaror pour venir
frappnr lo lion inulude, et prouver, par co
trait (l’audace, qu’ils existent. n

QlJfiliIllCS menibres domandoient que le
projet fut aiourné; niais aprés des débats
violens et scandaleux , la discussion s’est
ouverte sur—ln-cliamp.

. Combattu'par MM. Jaucourt et Ramond ,
le projet a (Qté :ippuyé par MM. Lasourco ,
Carnot et Vel'gniaud. Ces derniers out rein—
porté la victoiro , quoiqu’ils n’niont opposé
qua dos déclamations et de vaines terreurs
aux raisonnemons sages ct éloquons do lcurs
adversaires. \

s: Outre que le projoi‘ est inconstitution—
nel, disoit M. Ramond, exuuiinez, niesn
sieurs , 5i quvls dangers vous exposez 1n li-
ber‘ié _. en oréant , aux portes do in capi—
talc, un corps tout 5.1a fois politique at Ini—
litairo.

cc J’ugez de oombien do pétitions, de dé-
liliérzations, (le députations ce corps pouiroit
s’oceuper £1 l'instigation (la (“terrains Pd?1§‘()iL—-
nag-'63, 7111', (111715 005 [amps (forages 1"! lie
fhiiiozzs, [cntcznt mus [as ”IQ/$1311.? (Z’usur/I‘er
dz; pozwoir.

n Dos jounes gens députiis par toutes les
contrées (luroyauine , cos (léputés armés ,
duns un ago on 1:1 tongue dos passions or
l’inexpérience pout livror (les lioumies verv-
tuuux aux soéléruts qui auroiont lo (lessoin
do son servir; (les solduts qni Cliofsiroicnt
lc‘urs clioFs; qui los choisiroiout on parnii
EUR, c‘cst-u—diro z-iu sein do l'inexluii'ionco
on qui lees I'ocoVroiunt tels qu’une l‘uction
10.»; ion ‘ uuroii clioisis 2‘1 Pulis... Non, mes-
sieurs, Ce proj ‘I no s’exécutora pus.

1) 0n (lonniroit '21 06$ 24 mille lionniios
l’zn'tillerie (lo Paris, C’est-ii-(liro qu‘on (lé~
surnivroit la: gurde nutionalo de Paris. Cer~
ms , lu gumlo narionule do Paris 58 scrvim
mioux {lo son artiili-rio , q‘ifi‘ no foroit cctte
urnaée nouvollo er intexpériuwntéo, qui nous
sm‘oil‘ inutilc. penilxnt £01113“ lz campusue , 6%
dent in levée scroit ruincuse.

  
 
    

   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
   
 
 
 
 
  
 
   
 

       
   

    
  
  
    
   
  
 
 
 
    
    
  
 
 

 
       

 ( 64.0 3

nLa cavalerie toute neuve quc You no for-
meroit pus par l’aggrégations é. d’auciens
COIpS, seroit incapable d’avoir lzi inoindre
ienue. Au premier coup cle canon elle
S’éparpillcroii.—— Vous calomuiez les gardes
nationaux , crio-t-on é. l’opinant.— Me dire
que les ClleVdLIX auront, sans un long ma-
Ilége, l’instinct d’avoir do l’enseinble; c’est
une absurdité, reprend lVl. Jaucourt, au—
tant vaudroit me dire qu’il serontputriotcs.

>>Une garnison cle 24 mille lioumzes 51
Paris augnenteroit dans la capitale lu cherté
(les denrées; elle entraineroit uue ibiile
(l’inconvéniens, dont le plus grave seroit
gu’elle servlt £1 Faire triompher (le grands
coupables. Induite en erreur, elle e'leveroit
la Lyrannie sur les debris de la liberté.

M. Ramond a développé le dernier son
opinion. 11 a fait voir que ceux qui soure-
noient avec tant de clialeur le projet du
ministre avoient d’arriére vucs.

<< On jette, a-t—il dit, cles rewards soup-
gonneux sur la garde nationale parisionne;
on la trouve clouteuse :‘i l’égard de ces ag-
gregations qu’on met entre et 51 la place des
autorités constitue’es.... S’il' fallolt uu renou-
Wellement (16 la l’édération , je demanderois
oil il seroit plus solennel qu’aux frontieres :
léi les complots ne sont pas en ombres; lit
l’ennemi est en corps; 121 on 1e voit. Les
réalités (lonneroient a Cette crémonie une
toute autre solennité quc celle qu’on attend
des chimeras dont 011 nous environne. n

Le mode d’exécution du décret a été ren-
Voyé au comité militaire.

-————-——-——

On nous envoye (le Tournail’udresse sui«
Vante dont nous ne pouvons donner que l’ex—
trait.

Adrcsse au 77611]ch Franqaz's , en particulicr
aux habitans de [a campagne.

(( C’estéi l’imtant oh la guerre , suivie
de toutes les calainités qui en résultent ,
commence a so thin: sentir CllCZ VOus, peu-
ple Lrompé et malheureux; c’est alors que
vous devricz appeller la ruison 2‘1 votre aide ,
et envisager quelles seront les suites d’une
plus longue opiniutreté....

» N’estce pas :issez, peuple jadis (loux
et liuniuin, d'avoir permrti votre catac-
tere, de vous avoir fait envisager comme

W . I

ennemis, vos blenfiiitours et vos Fréros ,
tnus ceux enlin qui , pair leurs rupports uwc
vous, y entretcnoient, avec la. sureté ge-
nérule et partiouliére, le commerce , l’uh-
dustrie , l’abondance et la paix? lls vous
lent aussi que (le paislbles lmbitans , vous
cleveniez les satellites de leurs projets dé~
vustute urs ; ils veulent vous faire courir avec
les troupes (pulls out séduites £1 cette‘guerre
injuste, qu’ils out ddclarée {i toutes les nu-
tious , et que toutes les nations vont ven-
ger..... - .

(c Bornez-vous aux soins qui nécessitent
cc (.1116 vous devez 1‘1 vos lhmilles , conser-
vez vos propriétés par votre prudence, ct
ne Forcoz pas ceux qu’un esprit (l'liumanilé
engage 2‘1 vous donner ce salutairc avertis-
sement, 1‘1 vous traiter comme ennemis , eE
i1 faire rejaillir sur vous les maux sans 110111-
bre d’une guerre que le funatisme des pus-
sions les plus odieuses a enfuntée.

2 Ce sont les chefs des troupes Autriclu'em
nes qui vous préviennent (les maux prets
é fondre sur vous; ils 'Veulent vous mena‘
ger, et désirent que votre conduite niérite
de leur part l’ordi‘e et la discipline qu’ils
Veulentfaire observer auxgtroupes qu’ils com-
mandent. D’zipres cette declaration , si nous
venous chez vous , regardez—nous couime vos
ainis , vos protecteurs; pas de signal (16 V0-
Ire part , qui annonce l’approclie de l’en—
nemi, nous ne sonimes pas les VOtres; nu
lieu du tocsin , désirez. qu’une paix salutaire
et durable vous donne occasion de fuire re«
tentir au loin des sons d’alégresse. »

Paris , 7 Jilin.

L’arréte’ de la municipalité a excite’ de la
fermentation, et fair nailre beaucoup de
discussions populaires. Non—seulement ila
produit un el’l’et absolument oppose 2‘1 celui
qu’on en attendoit , mais encore l’orclre pu-
blic a manque étre trouble. Dans quelques
endroits, on a cassé les Vitres de ceux qui
ne vouloient pas tendre. Au Louvre , un
particulier refusant ofiifiizltrement et d’une
maniére vraiment condamnable , (l’i‘uer son
cliapeau , au moment ou le Saint Sacrement
passoit, le peuple alloit peut—etre se souiller
(l'uu nouveau crime, si on ne se flu hzité
de l'arraclier :31 son indignation. . . . .

1

.43

L’Abonncmcnt dece Journal , qui paroi: tous [as fears, est dz 3o 1iv.pour Paris,& 36 liv. pour la
Pram/ice , par; franc. Lt Bureau :5: rue ncuve Saint-Augustin, Hotel de la Correspondance-