xt7sxk84nh58 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7sxk84nh58/data/mets.xml Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre France Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre 1797-09-18 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de Vezard, rue du Museum, cloître Germain l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Courier du Jour, 18 September 1797 text Courier du Jour, 18 September 1797 1797 1797-09-18 2023 true xt7sxk84nh58 section xt7sxk84nh58 L‘éc1pl‘0—

trouvcr
:xercice
pour les
ions (111

(2, 611111;:
5111' des
1. En at-

établies

3 165 131-; f

111mm. ,
nunités‘

vement

ucs des ._
:1 suite ,j-
out élrep
'o1t pas V

logues,

pouvant K

11111111
1’11111'0—
1 0110501"
s , dans

dcnrécs_
ns deux

s surlc’} 1
rLauszme €111 p. 1 3 p.

arisées.
)rdé 11c '
archnn- ’
1312115 110'
icrltinl
po'ur Io
woyécs 1»
rers 1C5
11n111111~
(quellcs

» Montchicr
1 Inscriptions 9 105.9

 

 

 

 

 

goyn1sa

 

 

m$3@n&

.71]/.111'1L[’1'xl’1'!3 V] G ET.

I

 

 

% Du 2°. jour complémentnire , an 5". de la Républiquc franguise. -—'— Lundi 1S 81.111121111111112 1797 ( v. 51. )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Iorrible assassinat commis it Versailles. —~— 11153011151011 rllm l" 1776 Z’mzpfll éfabz'i 3311' [as fabmns' venant (la:
(‘1 dm millions. — Aux-re rémlution (jui pro/11113 ton/.29 lotwl'im;
persomz-es gui seront cozwaiucucs (It: [as auoir lenzws.

frang'aise at [:1 Porlugal.

 

 

 

 

 

Z’élrangr’r,
cl? {ll/I11 prononve des [Mines con/re [es

éh'ngt'v'es _.
dc 1min: 00.110111, cutrc larépubliyue

—— Guile (Zu Lraité

 

 

 

 

A V I S.
Les lettres et avis doivcnt étrc adressés , francs do
1011 , 1111 directeur du Courier dzojour, rue (111 Muséum ,
~12 , Vis—ét—vis l’églisc.

 

Cours des changes (lu 1er conzplza'mentaire.
1115..Bco. 58 " 59 3; 130115 — 56 58 571. p.
( em cour. 55“; 5 01' fin , 1’once , 10-1—51 1. 10
1111111011115 19'). '7 1 Avg. £1 11 d. 10 g.1e 111.119 15

Madnd 121. 15 Piastres 51. 7 s.
him/n. c‘Yr’ztt. 1111. 15 Quadrup‘tc 801. s.

'Cmin; 121. 11' Etna? 11 1. ‘

Ida/n, 1:112:01. 1111. 15 (511111110 9.5 1. 5 5.

Genes 93 l. ‘7 92‘; Souvcaain 551. 17 s. 3
Livourne 10') L 1. 101'; 131111". 11121111111qu '1'). 5. 1a 1.

‘ 11.717718. 1301111113116: 391140 5.
$111t1'61170;'113:111s 10 5.512
[tZI’fiL (111*111111111111rg112 31/155.
Snvon £16 “11151-1113 111- s. g
1111111211‘011110 '11 s. 22 s.

1 Coton (1a 11611111151- 1. 48 1;
Esprit 7 {151) 1. 535
11311114134112 2 (1. Z1-00 1125

1301153‘61.5—17—15— {190111.555}.

NO UVELLES 191111 A NGIZ'RES.
.11 U S S I E

Pétersb‘om'g, 18 110111.71 051111901116 quc 16. mi 511111151115
'fiugusfe 16TH 5:1 1'('s111<:ncc 01'111nr111'e (1ems c0110 ville.
11111 I '. 111110111111? (16. soln51'111711m1111'. ((16 précaution )

pour 1111 t‘aire oublier CO (11111 11 11011111.
Sn majesté 11111113111111: :1 1'en1111 un 111G151? qui rapporte

l
s

7
91%

.I D.

n

I321s10 11111175111 \5 p.
Londrcs 261.11) 25 C
gyon ‘; perto ‘1 15j.
'1‘1111r56111e ; p.21 15}.

r .

1a 101 (1111' exemptoit 16$ nobles de toutes punit101ls

1‘épub11—
:6 101151
létermi-V

n’y aura ',

corporellcs.

La nonve11e (111 mariage (111 1'01 L16 3116116 avcc 1a prin-
_ccsse Frédériqun (16 1321110 , confond tons nos politiqnes '
:15 no pcuvr'nt conCCVoir cu 311113.111, 2111 moment 0111’011

V 7 1 - s
, s occupmt 116 lever 11‘s dormers obstacles qui s’opposoient

ilson umon aver, 1’a1née grunde (Inchessc , 101'sque 111‘s
kettt‘res ptll‘11Cu1tL‘I‘CS de 810131401111 (11111011901011. que 17011
1011.1)a1'venu :1 1cver les scrupuks (10 (re monarque ,
16. nt1:e111cnt .1 1a 111113011 111: sa 1111111'c 61101150, 11:11‘1
POUbSL 1a d1ssnn111at1onJusqu’u annonccr publiqucment

1111 Voyage pum‘ S‘misnnd , ct dc1é1 11RCVC1C1Pé1CI‘S<
borg , 1101111111151 1 1' unc fugue en A‘.1e111:1gnc 01111111111-
riage (1111 , (11103 , = >11 en (1156‘ , est 111911 10111 116 rcmplir
1&5 vucs 110111111115 (16 110110 (30111.

H O N G 1’1 1 E.

Pest, 9’1 {10111. La pests Y1€tt1 ('19, se 111111111651” (13 la.
maniére 121 111113 0111201111? (111115 1:1 “0111:3110, d’oh e111:
:s'cst 61131111116 jusqncs dans 121 Servie. U11 curéon d3
troupes aété tiré, pour coupcr toth communication avec
cs lures, Innis 15-5 s1111pt1‘1n1es (1c cettc 1111111111113 sont 11’11116

1
t que 1’011 craint que cello précau~

13110 11151115111111': ,
ion 11c so1t 1111111113. .
1; '1‘ -1 ‘1 an *1 1: q n1 A 1'1 1‘. .11 1 QUE.

A1511‘»York, 25 j11111el (28 111655111012) {71: 1121-11111:

publicr 131ch 113353 par 105 (113111; chambres (111 congrés ,

(31 1111111110 '21j111n do 121 ahnction (111 présidcut Joan

Adams , pour mettre 5111 pied ct tenir préls i1 marcher

2111 p1'0111161'z1171s 1111c partie (11312111111111? L105 Etats—Uz11s :

an 1101111) re (1C 80 1111111: 11011111105 01111111".

Par 1m {111110 acte 1111 120113165 , sanctionné 1t: 23 juin ,

11 a étc’ accordé 11116 501mm (10. 1501111110 (1011 rs. (1111581111

0111 ployée 2‘1 101111121 quelquos ports (:1 havrcs dcs Etats—

1.11115. 17.111111 11 a étf: 1'(:s0‘.11'non-5131110n1m1tWarmer ct

(1’équ1per un ccr‘auin 11111111110. (10 fi'égntos; 111015 nuss1

(1‘1111tt1rise1‘ 1c 111551116111 11113 Etuts-Unis11’cmp1oyer ccs

11115211105 1‘1 sex'vir (1’051'3111‘111 aux convois a111éricains , (11:5
qu’il le jugcra convenalflc.

REPUBLI QU E FRANQA ISE.
1’ .4 1’1 1 S V, I: premier four complémelzlain".
11 vicnt. (10 se passer51\’1:1'sn1111ss 1111 do ccs événemcns
qui 1011111611111 1:1 naturn
Un Citoyen 11111111? (11111113 11131 (11152111110. 11m p111sjo1ics
femmc (1e cette 111110 , (~21 mnzit (:11 (101171 6111-1111811 qui.fl.
donnoil loulc 1’61111cr1‘110n quc pent pcrmottrc 1111c for—

tune 11011111‘10. L’anvic <11: 1’augn1entcr1c (1191:11111i1 110111111-
11611): 1113150115 qu’il 1111551311011, 1111111111 1'a1e111' ('to'tt, 1'10 cent.
Vingt 1111110 livms. 1.1 11:11':1'1t.qu’110n confia 1c5'1‘on115 21

(10111. 111 121111q1mr011tc fut annoncéo 11
031' (19111113 colic (4110mm , 11 tmnba.

, 11011111 110 fut pus pos—

ceUenmnpagnic ,
y a 51}; 1161111111103:
dams 11n état 11ypocond1‘1atiquc
sible (1011‘, Liver.

Le 16 do cc 111015 , 11 pamt rcprenflre 1m
gaité; ct pour 1.21 prcmiére fois , 111111115 1a perte

p011 110
(11131

 

 

  

avoit faite , i1 voulu manger avec sa fennne ct see en-
fans.

Ceux—ci avoient a peine cessé de manger leur soupe ,
qu’ils tomberent morts. On juge de l’état de la mere a la.
vuc de Ce spectacle.

Ce que vous voyez , lui dit son mari , ne doit pas
vous surprcndre , c’est n oi qui sais l’auteur de la mort
de nos cnl‘ans. J’ai vouiu leur épargner de plus grands
maux , lorsqu’ils semient parvenus :21 Page de la raison;
je 165 ai empoisonnéskftlais je vcux que ni vsous ni moi
leur survivions.

Il avoit a peinc fini ces mots , qu’il avoit étendu sa
femme a ses pivds d’un coup dc pistolet.

Une servaute étoit le seul témoin ale cetle scene (l’hor~
reur.

J’ai tout prévu , lui Jit—il, en se tournant vers ellc : cc
'billet écrit de ma main, indiquera l’auteur et les causes

(le tout ce qui vient de se passer. Vous 1e rerriettrez :1
son adresse.

A peine avoit-il achen’: ce peu de mots , qu’il n’étoit

_ déja plus.
W

Qn écrit (le Bruxelles, le 27 fructidor, que Camille—
Jordan a passé a An vers avec (lcux aulres individus. On
a su trop lard cc qu’ils étoient, et qu’ils abandonnoient
le territoire frangais.

W

On écrit de Calais que M. Brooks , messager (Pam-
bassade du lord Wlalmesbury, et un autre messager d’état,
charges des de’péches de la cour dc Londres , ont peri au
port de Calais : un gros terns et l’approclle de la marée
busse les cmpéchoicntde prendre terre aussi—tot qu’ils le
désiroient, ce qui les déterminfitz‘i pren'dre une chaloupe;
a peine y fureut—ils descendus , qu’uu coup de vent [03
fit chavirer; de trois matelots qui les accompagnoicnt,
vuu seul est revcnu a borrl bnaucoup de citoyens qui
se trouvoicnt sur la port, A’jettcrent a la nage , et par—
vinrent a repécher la majeure parties desdépéches.

Les lettres (lu Midi n'ont encore acquis aucun came-—
tere lixe d’autlienticité.

On attend, avec unc grande impatience , les rapports
olliciels qui , sans doute , seront incessamment pub‘lics ,
surla situation de cette contrée.

W o

Lc minislre des relations extérieures vicnt (l’ecrire
unelettre circulaire aux agens (le la républiquc prés des
puissancesétrangércs, au sujct de l’évenemcnt memo-
mblc (lit 18 fructidor.

W
. On s’accm'de a dire que la majorité du clergé catho—
lique remain (le Paris , a prété lc serment preserit par
la l0i(ll1 19 l‘rueticlor; 1e journal dos llommes Librcs
s’ecrie, a co sujet: Les pcrliiles! S’il avoitrefusé le
serment , ou auroit crié: Les rclmllesl
(Extrait du journal des loix et (lcs l‘aits.)

Le g(:11éral Ernoul‘ est nommé directeur du cabinet de
topographic pres le ministcre de la guerre , £1 la place du
gen—ital Clarke , qui , (lit—on , est rappellé de sa mission

 

it Udinc.

W
On assure que c’est la citoycn Vimar , homme de Ioi

{is 391.1an ct ex—membre de l’agsemblée legislative, et

(a)

non 1e ci'toyen Eetourneux , qui a été nominé nu minis. '

tere de la justice.
m

Une lettre arrivée d’Italie annonee que le quartier '

général de Buonaparte est transporté de Milan a Udine,
et qu’on s’attend a voir sous eiuq jours , la paix signée
oulcshostilités reprises.

Le 25 Fructidor, le directeur francois, de Neufchfu
teau , assists pour la premiere fois a la Seance de l’insti~
tut, donl il est membre, en qualité d’associé dans la.
classe de littérature.

11 y fut présenté par le citoyen G-inguené , qui, aprés

 

 

avoir obscrvé que des obstacles divers n’avoient point
permis au citoyen Francois de Neufehfiteau de venir
occuper 53 place , ajoute : '

« Le nouveau directeur , élu ce matin , profite d’ua
» moment dc liberté pour vous presenter son hom-
)) mage. ))

Pcndantla‘séance , un des membres fit parvenir au
citoyen Francois (le Neul‘chétcau , 1e billet suivant:

Citoyen directeur , «Le t-“ms est arrive oil les philo-
sophes sont enfin , non (les rois , comme le souhaitoit
Platon , mais' (les chefs de république. Adisson n’a été
que secrétairc d’état. La France est plus equitable que
l’Angletcrre. » Salut, fraternité et respect.

W
Suite ([15 traité (Ze pair 85 cl’amitié entre la re'publique
fl‘anpaise et sa majesté tries—fiddle la reine de Por-
tugal.

6°. Qu’au surplus , toutes les stipulations relatives au
commerce, insérécs clans les précédens ,traités conclus
enlre lcs deux puissances, seront provisoirement exécu—
tés, en ce qui n’est pas contraire au présenl traité.

XI. S. M. T. 1“. admettra dans ses ports les vaisseaux
(1e guerre et de commerce f ancais , aux memes condi—
tions que les birtimens divs nations les plus favorisés y
sont admis. Les batimens portugais jouiront en Erance
de la plus exacte réciprocité.

Xll. Les consuls et vice—consuls francais jouirontdes
privileges , préséances, immunités , prerogatives et juriv
dictions dont ilsjouissoient avant la guerre , el (1011!:
jouissent ceux (les nations les plus l‘avorise’cs. .

XIII. L’am‘nassadcur ou ministre de la république
frangaise pres la cour de Portugal, jouira (les-méines
immunités , prerogatives et préséanccs (lont ]()UJSSOICDt
lcs ambassadeurs francais avant la guerre aetuelle.

XlV. Tons citoycns francais, ainsi que tous les indi—
'Vi(lus cmnposant la maison (le l’ambassadeur ou mmistre,
des consuls et autres agens accrédités et reconnus de la
république francaise', jouiront , dans lés‘états‘de S. M.
trés-fidclle , de la mémc liberté de culles dontyjoulssent
les nations les plus favorisées a cet égard. ‘

Le present article et les rlcux précédens seront ob~
servés récjproqucment par la république frangaise , a
l’e’gard des ambassadeurs , ministres , consuls et autres
agens de S. M. T. F. .

XV. Tous les prisonniers faits dc part ct d’autre , y
compris les marins 9t matelots , seront rendus dams un
mois , a compter dc l’éclxange des ratificat'ions (in pre-
sent trailé , cn payant les dettes qu’lls aurment contrac—
tées pendant leur captivité. Len malades et blesses con—
tinueront d’étre soignes dans les hol'utaux respectlfs 5"

ils seront rendus aussi—tct apres leur guérison.‘

   

 

 

a.,._u.—A._..A,.

0’ PM |--1 rn

P:

aha—'20: o r“

 minis

[artier "

'dine ,
iignée

ifchfh
‘insti~
ms la

apres
point
venir

d’un
hom-

ir au

.hilo~
1i toil
1 été
: quo
t.

lique
Por-

58 au
iclus
(ecu-

eaux
nrli—

ésy

once

tdes
jurfi
flout

iquc
“IDCS
lient

ndi-
(re,
6 la
. M.
sent

 

 

., T'¢4$,;;:F M

 

.42.;4‘.

 

 

 

swé Envm' “ ' :

FE

XVI. La‘ psi}; at bonne amitié retalilies par le present
traité , entre la république franeaise et sa mnjcsré tres-
fidelle, sont declarécs communes '21 lo republique butave.

XVII. Le present traitesera ratili:'= , ct lcs ratihcations
échangées dansdeux mois 2t compter de ce jour. ‘

Fait, arréte, conclu, signe et revélu , savoir par r1101
Charles Delacroix , do sceau des relations exlérieures ;
of par moi Chevalier d’Aranjo , du cachet dc mes (mnes.
A l’aris , le 25 thermidor an 5 de la repulili-‘tue l'runoaise ,
répondzinl no 20 aoilt1797,vieux style.

Sig/u; CH. DELACROIX e1 ANT. D’AuANJU—DAzEVEDo.

Le direcloire exéculif arréle et signe le préscnttraité
de paix entre sa majeslé lrcs—lillele ln rcinc de Portugal,
negoeié au nom de la république i'i‘nnonise , par le ci—
toycn Charles Delacroix , minislre plénipolentiuire ,
fonilé de pouvoi‘rs ii eel ell‘ot , par arréh': (lu .50 messidor
dernier , et ehargé de ses instrueli )ns.

Faitau palais national (lu (lirectoire exéeutil, le 'S'l't-
thermidor an ’1 de la republiquc franeaise, une el indivi—
sible.

Pour expedition conforme ,
Signé REVELLIh'uE—LEPEAUX , president.
Rar le directoire executif ,
LAGARDE , secrélaire-général.
CONSEIL DES CINQ—CENTS.
Sérmce du premier jozu‘ compléme/Lmireu

Le citoyen Busoni , banquier, expose qu’étunl eréan—
cierde LouisBourlion-Conli , celui~ci , pour se liqui—
der, lui abandonna , le 10 fructidor, present mois ,
par la voie du Lransport , ln somnie (le 191,730 livres en
inseriptions , quc lc méme jour il obtint acte de mon
opposition , que l’acte fut pussé et enregistrr ; que ce—
penrlnnt les commissnires do in trésorcrie lui rei‘usenl
son inscription , sous prétcxte (lu séqueslre apposé sur
les hiens des Bourbons; il réelame l’exocution rles loix
do 2"; sum i793 , et du 21 InlSSldOl‘ an 5 , eldemande
qu’en conséquencc il soil enjoint aux commissaires de la
trésorerie (l8 lui dolivrer l’inscriplion qu7ils retiennent
sans y (the forcé , la loi (lu 19 fructidor ne ilevant point
avou‘ d’ell’ct rétroactii'.

chvoyé £1 la commission cles finances.

Les oitoyens Pinchinat , et Rey—Delmas , députés du
Suil et (le l’Oueslde Saint—Domingue , exposent que d‘ans
leurs irai‘vcrsée , ils onl été fails prisonmers par les an—
glais , el que depuis leur arrivée 31 Cherbourg , ils y
sont retcnus. lls ‘eclamcnt leur liberté et la levee de la
consigne qui les cmpéehe de se rendre £1 leur poste.

Renvoyé 21 une commission speciaie.

Des républicains do In commune de Metz fél‘icitent le
conseil sur lajournée du’18 fructidor. Mention honorable.

Un citoyen sophiaginaii‘e qui, apres la loi du 19 fruc—
fidoryc‘st (can do sortTr de la république , parce qu’il n’a
olilenu que sa radiation provisoire do In liste des émi—
grés , fail passer tous les renscignemeus qui constalent
qu’il n’a jamuis quilte la France) il n’a pu étre porié que
pm erreur sur lu‘liste (les émigrés, et il réolame en
conséquence la l‘nculté de resler. Renvoyé au directoire.

Dnrucq , par motion diortlre : Vous avez charge une
commission sp:'-ciule (le réviser le code penal ; sans Lloute
ell-e sjoccupc dc travail, mais il est duns notre législation
crimmelle uuc lacunc qu’il cat urgent de faire dispa—

(3)

roiirc. On y trouve des pcines portées contre les fabri—
cateurs et distributeurs Lle l'ausse monnoie , mais la loi
no parle que des monnoics nationalcs .2 et se tati _sur lea
monnmes étmngi-rcs.

Aussi , nos l‘1 until-res , particulierement eelles (l’Espa‘
gne,sont—ellcs inonileos de fausses mommies élrangéros.
L’inlérét public , l’intérel dCS particuliers , vous com—
munile dc prendre tous lcsmoyens propres ii arréter do
Si":ill:l(ll)i€5 delits. Lie propose (lone d’élendre aux lubrica-
lL‘IUS et distriliuleurs de l'ausses monnoies etrangeres,
les peincs portées contre les distributeurs et {abduct-1.
teurs‘de fausses monnoies nationales.

Benvoyé ii l’examen (l’une Cr~1nllli5ol5n specinle.

Desrépuhlicains (ludépartement de l’Aisne Ilénoncent'
nu conseil qu’uu mépris do la loi (in 5 hrumaire , le ci—
to‘ycn Delaunay Pacho , parent (l’émigré, siege encore
au corps leg atii‘.

lienvoyé ii l’exumen (l’une commission spéciale.

V Lmlot fail in premiere lecture d’un projr't (le resolu—
tion qui a pour objct do modifier la partic (in code pénal ,
cox‘rcernanll’oignnisaliondes jurys , et la maniere dc p0~
scr les questions ilevnn‘. les [ribunaux criminels , ct
abrogcnnt ii l’avenir cellos qui sonl relatives 51 l’instruc—fi
tion. Impression ct ujournemcnt.

 

Villers , an nom de la commission iles finances, ex-‘
pose que ie rejel dos vnes qu’elle avoit prisentées sur
les rentes foncieres, lnissnnt un ville do 10 millions
dams lcs reeeltes destinées £1 pourvoir aux besoins du
service public , ‘elie :1 cm qu’on ne pouvoit y suppléex:
(I’une mnniire plus ellicace , qu‘cn établisszml un impot
sur l’iulroduction des taliacs. il propose en consequence
(1c (lee-ierer quiil sera (:tabli sur lcs iabacs venant de
l’etranger , un tlroil dont le produit devra étre de dix
millions.

Celte‘ proposition est aussi— tot mise aux voix es
adoptée.

Villers donne ensuite lecture de la redaction de la'
résolulion sur les finances , prise dons Ies précédentes
Seances.

Il présente deux articles additionnels qui sont adoptésJ

Le premier assujettit au mil-me droit de. timbre que lea
journaux, les letlres do Voiture et les Feuilles de mu-
srque. «

Le deuxiéme excepte dc ce (lroit Ies ouvrages pério~
(liques , relatils aux sciences , qui ne paroissmt qu’une
ibis par mois , et qui ont au moins deux feuilles d’imq
pressxon.

Peres : Je réelamc la parole pour un article additionncl .-
Vous savez jusqu’z‘i quel point In fureur (l-u jeua été
poussée; il est toms (l’y mettre un frein , ou do la faire
lourner an profit de la république. Je demande que les
caries soient assujéties au timbre. De (leux clloses Prime,
on l’impét fora cesser Ie jeu, et vou aurcz alors produit
un grand him on éloignant cettc passion funeste , on lo
‘eu continuera , ct l’état alors recueillora le i'ruit clc
l’impot que vous aurcz sngement élabli. .le vote done
pour que les éartes soient asssujétics an timbre, et pour
qu’on :envo'ie a in commission qui sera clmrgée (le fixer
la quotite du droit.

Villers: Le. rcnvoi est inutile, ct la proposition pent
élreadopiée Lle suite. Il est ccrlnin que lcs T()_)Hll5l€3
jouent plus que les républieains‘, (on rit ) , el en assu—
jettiseant lcs cartcs an Qroxl dc_umbre , Yous forccrez lea

 

 

 

 (It).

royalistes a avoir sans cesse sous leurs yeux Yem-
preinte de la république. Q On rit. ) ‘

La proposition est mist: aux voix , et le CURSE-ll con—
sulté, arrete que les caries a jouer seront soumiscs an
timbre.

Villers présente alors dc nouvcaux articles addition-
nels sur les loteries ; ils sont adoptés en ces ternies : .

1. Tout établissementdo lotcries etrangeres on part1 -
culiercs , est prohibé. .

2. Les individus qui se permcttront de rccevoir (les
billets pour les lolerics étrangércs , serontoondalnnés
pour la premiere fois , aune aniende de trois mille 1.,
ct en cas de récidiveasix mois dc prison, outrc i’amcnde.

5°. Les receveurs dc. laloterie nationalc qui rccevroient
dcs mises pour les loterics email-gems, on qui joneroient
pour leur comptc pai‘ticulier, scront comlainnés £1 (50001.
d’amcndc , ct destitués.

La discussion so rouvre ensuite sur l’établissement
d’un impét sur les tables venant de l’eliraiiger.

Bonaventure réclame le rapport dc l’arrété qui en a
fixé le produit .‘i dix millions , sans que le eonseil nit
connoissance des moyens qni porteront ce droit £1 une
aomme aussi forte. On a voulu, dit—il , vous f‘aiz'c poser
un principe ; _mais en arithmétique, avant (1e dire : tel
impotdoit me rapporter dix millions, il taut évaluer la

fart dcs fraudes , la part dcs i'rais d’adlninistration et
dc surveillance , ct voir si 1e bénéfice doit s’élever a la
somme ii laquelle on le porle. Or,je soutiens que le droit
sur les tabacs venant dc l’étranger ne produira pas cc
qu’on en attend , puree qu’il cxiste nne foule dc inoyens
dc le fraudcr , et que d’zulleurs il nc s’intz‘oduit- pas en
France unc assez grands: quantitl}. dc taboos. Je demandc
done qu’avant de lixcr a dix millions ce droit,on renvoic
5. in commission , pour presen‘r 1es nloyens de 5:: pro—-
curer en efret ce revenu.

Villers observe que le conseil en posantle principe
qui lui a été proposé , no; préjuge rien sur les canoe-
quences qui peuvont en étre tn‘ées, et qu’il restem tou—
jours le niaitre d’adoptcr on do rejeltcr les moyens
d’exécution que in commission lui présenlera.

' Aux voix , s’rftcrient alors une foule de membrcs; at
]c conscil maintient lc principc par lui (lzgja adopté ,-
portunt qu’il sera «'alabli sur les labacs venant de l’étran—
gm‘ , un impét combiné dc maniere a produire dix‘
millions.

Sur lc rapport dc Vales , le conscil altrogc cnsuite la
301 do an mcssidor dcrnier , qui autorisoit l’exporlation
do ma'is ct dos logumes secs. I

Villers: On s’oppoae ii ce que vous déclariez un prin—
cipe cn Iinanccs,savoir quellcs en scronl les consequences,
mais erpendant vous avez diija pose en principe qn’il sc—
roil (alabli un droit de passe; le conseil dos anciens l’a
sanetionné , ct la mode dc perception n’cst point encore
étal)li. Ce que vous avcz fait dans ccrtte circonstance,
vous ponvcz le fairc dams celle-ci , ct j’annonce que la
commission siorcupc (l’un travail qui porter-a non pas
settlement {1 (ii); millions, mais ii 15 et ii :20 , l’impot
sur lo tabac , sans néanmoins géner en ricn la liberté
(in commerce.

Boris insisle pour le renvoi
congoit pas qu’on puisse Clever

la commissionzll no
10 millions le produit

a
£1

, .
de cct impot, sans mettrc Ia vente exalusive du labnc
dans lcs mains du gouverncment, et alors il declare quc.
tonjoursil s’y Opposera avcc force, parce qu’une pareillc
yin-sure est contraire in tous les principrs de l’économio
publique, et tue la liberté (in commerce.

CONSEIL D ES ANCIENS.

Seance dz; 1“". four complérnentaire.

Gainau propose d’approuver la resolution du '28 qni
abolit toutes les prooédures commencees , a raison des
troubles qui ont en lieu dans les dernieres assemblées
prirnaires , coininunales ct électorales.

Ccs troubles , dit«il , onteté snscités parles mannin—
vres du royalisma: sons (:6 point do vur; , on ne peut trop
s’einpresser d’anénntir les procedures auxquelles (alles
out donne naissance, ct denlettre en libel-to les citoyen s
contre lesqncls ces procédures ont été dii‘igecs , afin
qu’ils coneonrent , avec les autres , 2‘1 étouilcr enlilzre—-
ment 1e royaliste ,qui les avoitmarqué pour ses premieres
Victimcs.

Le conseil approuve la resolution.

L’ordre clujonr appellc 1a discusion sur la resolution
relative au divorce.

Desmazieres trouve que Portalis a traité dans son rapa
port dcuxquestions inntiles , celle dc s‘avoir si 1e divorce
dcvoit Ctr-e autorisé. dams nos loix, et s’il devoit l’étre
pour cause d’imcompatibilité d’huxncur. Ces deux ques—
tigns sont résoiues par les loix précédcntes ; i1 ne s’agis --
soit que de savoir si le noiwean délai de ii inlis exigé
avant les pronunciation . (h (liVOi'ce.Ltoit un reinede suf—
iisant aux abus qn’entraine la l'aoult-é do divorcer pour
cause d’incomputibilite d’humeur. Desmaziores trouve que
cc delai est avanlageux, en ce qn’il. dunno aux personnes
le terns de se calmer, et permet aux époux de se rap pro-
cher. “

Le cons-ail approuve la resolution.

Brostaret deinandc un Congé. .

Lo conseil ajonrne cette demande , attendu que les
circonstances ne permettent pas de l’accorder.

5L’01‘dl'0 (lujour appellc la discussion sur la résol ution
relative an mariagc dos ininc nrs.

Régnier pense qu"elle doit Catre 'ejettée , parce qu’ellc
fait revivre la loi dn 7 novcmbrc 1 792 , qui compose lc
conscil dc fuinille quidoit prolioncer sur le niariage du
mineur , dcs cinqpius proclies parents do colui-ci. Or, it
pent se tronverquc cos cinq parens soicnt ses hériticrs
présomptifs , et qua , n’écoutunt qucla voix de leur iuté~
rét , ils se rel‘usent an marriage (in inineur.

La loi de scptembrc 1793 , quisubsiste a present ,
est plus sage , car elle compose ce conseil de deux lié—
ritierc pi‘iESirnptil's , dc deux autrcs parens ,‘ non héri-
tiers présomptil‘s , etile l’olficicr public, ce qui donne
l’assurance que l’intérét do. mineur ct l’honncur de la
famillc scront {agalcment consultes.

Le conseil rejelte la resolution.

11 rejettc également, comme contenant des disposi-
tions trop vagucs, celle du 10 fructidor , relative a Part»

judicalion anrabais des fournitures (1e l’arméc.

N O E L C. H. , rédacteur.

' M

 

 

5..—

D0 l'imprimcrie dc V E Z A R D; rue duMuséam, cloitre Germain l’Auxerrois.

 

lllt