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N".

 

CLXVIII;

    

Du Dim/moire 14 Nchmer 17903

 

gwa:

 

L’A MI DU

ROI,

DES FEANQAIS, DE L’ORDRE ET SKILTOUT DE LA VERITE,»

 

PAR LES CONTINUATEURS DE FRERON.

AsSEMBLriE NATIONALE-

Sétzuce (1w Ifemlrerl/f 19. Aroaem/H'e.

Dans la redaction du IH‘OCl’S-Vf‘rlflll (10 la Seance

de la veille , le secrU-taire avoit jug" £1 propos d’in-
sdrer l.i motion injuriense et anti—lnonurcliiquo de
N. do Benulmrnois le jeune , illll vouloiL interdire
an Roi lu fonction la plus msentielle h in royanté:
cello (le commander les nrlnees en personno. Nous
voyons clue, dans les sieclesles plus reculr-s, les Rois
n‘étoient presque que des genéreun (l’arméos, leur
pouvoir [res—borne pendant la paix ('ltoit absolu pen-
dant: la guerre. Aprés avoir enterre le lloi sons les
dr'épartemoris, les (liericLs et les lnnnicipalit<'s, vou~
drain-on l‘exnpécher encore (lo paroitre 21 la téte‘de
ses braves guerriers , (le guirler an combat les defen-
seurs de la parrie e: de parmger leurs fatigues eL
lcurs perils? Com‘bien do l’ois l.i présence et les re—
gards Lln inonarquo n’onl.—ils pas appellé la vioton‘e
dans le camp des Frangziis?
s L’assemblée a pense que la motion de M. de Beau~
liarnois lo jenne ne pourroil que soniller le proces-
verbal (la la s<'-ance , elle a condanmé 5! un élernel
oabli cc monument (lu (lr’slire et du fanatisnie qui
ésare aujourd‘liui rant (,le citoyens.

Le p/us saint day dez'oz‘r's dc [/Iomme est rempli
avec beauconp trop do zele par le peuple r1» Uzér,
qiron accuse d‘une insurrecLion ouverLe contre les
(.b‘erets LlC l’ussemblee rm'rionale, qui ont pour oleet
la spoliurion do clergé ot le bouleversenmnt do la
liiémrclrie (:cclr‘siaslique. On a declnré . (lit-on ‘ (lans
com; \ille les nfficlles qui nnnoneenl, ell-'1 vente ties
liieus (lu elerge et les clécrets qui aulorisent cone
Veure: on nionace do la corrlo cenx’ qui oseroienl
aoluner les Lléerels . ‘ot , 51 plus forte ruison , les biens:
CL 011 pretend que les rebelles so sont déjél rendus
czlnplrliles Lie (leux errtrois menrrres.

Avant d‘mposcr los Lristcs n’rllexions que cet (eve—
nemnnr fair nuitre, je commence par protester que
la (‘nnrlnile (lu p‘euple (l’Uzé-s me paroit rrés-orimi-
nelle. Lo veritable eSpri-t de la religion est un esprii
do douceur, dc patience or do puix qui ne peut ins—

révolte et (:65 excés qu'é un fimatisme qui déslmJ
nore la religion. Souffrir la persecution, se sou—
uioure A la li’rannie . prior pour ses bourreznxx , telle
I’m . (lans tons [es terns, la morale (3!. la cmnluite du
vrai cln'étieni L'r’vvangile no préclle que l'()br'zissnnce,
il nous npprenrl, non pas :‘i resistor ii l’opprossron;
men's .‘1 la supporter sans murmure : il nous montre
clans le Ciel nn consolziteur et un vengeur; mm: 11
nous imordit sur la terre tout. acte ile rebellion
contre les ministres qua Dion nous n damn-5.; o: .
par de Eels principles, or! first pas le rirspomn‘n? ,
c'est121:4.)cir'té,c’esLl‘lmnmniu'aqu‘ilfavorise :ce ilfst
pas la servitude qn'il (mlJliL: e'vst lui an continue
qui 1'3 dr-cruiLe (lans tout le mmnle (,lu‘fitien: Innis il
entrelienl la paix, il (Spargue le sung (les lmnnnus ,
il preserve les empires dos honours dos rmoluuons
et des guerrcs.

Loin 'lo nous ces affi‘euses maximvs, qui exigent
la rovolle en (luvoir, «21: four do In l'-‘_'Llf' rare?» l'op-
pression un dos «levoirs {m l hmmno; loin ale nous,
ce code sanguinnire , desirucrif «le mute subordina-
Lion, do triule ornre social; ccs l’launlmaux do ILlES—
corrle et de Sv'iliu'ou, riui bienLOL cinln'irsnrorcnt
l‘liurope em iiare.

 

 

Duns route socifité, CC sont des lionnnes (pii com—
mandent, Ct par-four on lrs lionunes conunuudcnlx,
ill; a injustice. oppression. alms dc pnuunr; par-
loin les passions prenncnrJn plkice dos lorx. CL 5! leg
penples avoient tuujours lo droiL do jugwr leurs ends
et (le s'élever coquo lour nutorité , une horrible
anarchic bouleverseroit in face do In terrv : les
llommos no semiont, plus ocoupés qu'h s'emrvgorger.
eL liuuivers n'ol’friroit. qu’uu vaste oliauup do eur—
nage. Le premier, le plus saint (ll‘S rlcvmrs de
lilmmme social, est rl'aimer, de respueLur lo gou—
vernement sous lequul il eat me? , (l‘olnfir aux loi\ de
son pays, do supporter Lies ubus nécvsszurvs Cunnne
on soufl’re l’intemperie (les saisons, lu gréle or 108
orages, dc sacriiier son orgueil {a la paix (‘L n la'tran—
quillito publique; bierrs iulnunicnr plus premeux.‘
rluoiqu'on on disc, qnune clmnérirpre lunrrré (pu
u‘a jamais exisu’: at n emslera punaus clans aucune‘

 

 

Pll‘ex' cle pareilles violencusOn ne peut atlribuer cettc “association politique.

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