xt7tht2gbt2n https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7tht2gbt2n/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-06-23 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 23 June 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 23 June 1797 1797 1797-06-23 2023 true xt7tht2gbt2n section xt7tht2gbt2n 19 1c Fli‘
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LE‘VERXDIQUE
0U {30101111511 {INEVERSEEO

Du 5 MESSIDOR an V de la république frangnise. ‘

_ ( Vendredi 23 Jun: vieux style.)

 

 

. n
(DICERE I'L'RUM 91/111 11:12-11!)

 

 

I’ra’paratéfl- ct armemens fails en Allernagne (/uifont (Wain/Ire une mm 129112 guerra—Elizt act/Le! (has modes (2 Paris‘.
—— Réflcxiuns surla rétvolution (at sur [m- [oix rélt'O/ulllunvnaires -— Délzoucmtion ['11]; (la [:1 viola/ion ([11 secret dos

crc'arzczera' dds émigrés sur [aura cautious.

x Zeltrefi par [68 commissaires d1; direcfloire. — Rapport cfprojel dc réso/ution szzr [e recon/as yuepuu'enl avou‘ [133

 

CHANGEMENT DEDOMICILE.

1 Les lettrea ct avia pour l’almnnement 110 cc journal
'floivent maintenanl (2ch adrcssés au directeur 1111 Véri-
idique , rue do Tournon , n°. 1123.

 

Laws ([125 changes :11; 4 ”Lassie/or.
fAmst. Bco. 50 § 6') Ban g 521. 9

0

116m 1301112111155 ()0 Or 1111 1021. 15 s.

111mb. 185 183 Ling. d’arg. 50 l. 12 s. 6

'Il‘vla l. 111. 15 s. 1) d. Piusire 51. 12 s.

‘ 116m, clfcct. 151. 16 s. ’9 leruplu 7g 1.

Cadix 11 l. 15 s. 9 11. Due. i11‘1')l. 11 1.
ilemefl'ect. 131 135. 9 Souvcrain 55 1.

‘r-Enes 92 9,0 GJinée 251. 25.
1110111111: 101 1. ; 1001. Cufé Martinique/10 22
5.516 1 f [1 g [lid/”8.03111. 55 £133 .
you 1 Sucre VJ’Iqunb. 42 11115 5.
larseille 1 perk: 21 10 j. 1 [gm 11""):1. 1/11 s.
ui‘d‘i'aux1 pertcu 10 j. Szvidw. _.u. 15 s. 911.

I 111151an 2 5 ' Clmndclle 13 n.

1 01111. 251.53. 2’11, 153. 111110 (l’Olive 215 5. 2-1 5.

1113.301. 10 <. 9.91. 175.151.30 Epritj 11001. 40511

12115201. 151, 201. 105. 20!. 1311111134222 11.3001. 21.330

glandat Sci 6 1.
.R‘OUVELLESETHANGERES.
"- ALLEMAGNE.

 

1 . . . .
. fifayancc , 101mm , ( 22pralr1al. )

1131107171111 politique a’obscurcit e1 ac charge (13 nuages
11 nous présagén: une nouvellv guerre en Allemagne.
1111121131113 poureuit avec Vigueui‘ ses préprahfs dc
.11251'1‘; Ia Prusse révuque time 103 congés , cl met 13133
mues sur le pied 11c: gucrrc ;'la 111553 fait marcher 5’13
dupes vets H1131: ; on [111111111 Uizn , \Vurt.zb-')urg ct
Ago stadt; L111 curlon dc troupes hongz'oiscs bar ‘6
_511C~sie; et , pour activer 121 1:11:30 on 11:11:50 (113311011-
“013 , tout noble qui no scru p.15 en éiat de marcher 51
111611116 émq'le , penlm sa IIOblCSSC; on éiablit dc nou-
"111): magauins £1 W'in-rzhourg ct £11‘1Ia11111-im. Tous ces
)rparatifs répandcnt 1’1nquiélude dans cvs conlrécs;
{aicurs hubizans dos environs dc \Vurlzbonrg ,
“Mint 11: Pays en cnvpflrtaut chrs 11111.13“: cfi‘fls,

)

.1

parce qu’il paruit quc la guerre éclutera en Frannonie.
En t-ll‘et , la 1nésimPliigence qui régne cn1rc 1a l’ru‘ssc
('1 l’Auuiclle; 1a conclusion (l’une paix Pai‘lluullél‘c entrc
l’Autriclm el la France,aans 1’acccssinn (1".1112 aeulc [mis-
sance (111 nord , circonslancc qui dcil dunner U116. aulre
1ournure 21 la situation poliiiquc de l’Europe ; 1’étroitc
union des puissancc; dumidi; la néceesité 011 5e t1ouvcnt
par conséqucnt les puissancns du nord <16 contracier
entrc elles dc nonvelles alliances pum- fairs 1e contrC—
pails; (011105 093 consiléraiions pcuvenl faire croire
(pf-m s: prgpare , cn silence, 51 um: gumrc rl’une nature
511115131116, 'a la Verih': , que c3110 qui viuni d’avoir lieu ;
' c1 11 est vraiscmblablc quhn Gn'endsa binnlét parLr
(1’11'1e étroite alliance cn-txc 121 Russia 6'. l'Angh-lerre.
Pcul-étre aussi [0113 ces préparalif? son’cils nécessaires
per-1r procurer une paix générale , 5011:]: , el éteinflre ,
5111911 pour tonjuurs, {111 moins pour 10111-tvms; lea
{aux 3.0 :1 gnarl-e. qui (211111111; cut une parlic d8 1‘15111’096-
L'1 marche 11:5 troupes 111 Cologne 5113111111 ,m‘; 111‘s
cups numbreux sont rusgcmblés, sous prétcxlc (l’une
Icvue,duz1ne généralement in penscr qu‘on farm: 1111c
arm}: 11-: d-L'barquem 'nt mmtre l’Anglstx rre ou 12111-11113 ,
pour porter 1-11lin 13 dernier coup 51cc calosac 1' Lranlé.
On assure que le général Unzhc, q:1iv1r-111:1’(~imap«
11121115 subilemmt £3 Paris , cat desiiné pour 13 commm—
(1111113111 dc cetle cxpédition.

REPUBLIQUE FRANQAISE.
I’ARIS, 1; messiJor,

Vuici la mode (111 jour:

J’n'zrles'femrnes. —— Robes blanclms , violeitts , b1611"
ardoisc , gz‘osbleu , Chamois , avec ouvurhnns en 1: .angle
sur 111 s 'in , e: 130110121 l‘anlique, Comma ceux 116:1 c110-
mises 3711011111195.

(.‘mj‘Viu'e Farm T105 (13 couleurs 61511-1111 — (1551‘ 01:
1110111-cwnr1ré; chignnna tress/ls, (Impenux 51211112115 ,
toq‘xvts atiacliéamus 10 m1111011avec 1111 "51011:", 110:1".

(f/mrus-we. 13:13 gris-dc—Ier on ar.101-e , 11 coins a111-
rorc; suuliers plats.

Pour [es Izomuzes. -I11bi19. L08 11.11115 quarr- (as rom-
mcncvna‘ 21 disparoilx‘nfles [aillas ?111i11ci 51111-5 11 1511155
111115 éoniLes 1 01111033 111 5'. l’izabii ratio 1.9,in >~JIC 1:111.- st

 

 gée qui on fail l’omcmen.; boulons d’acier , 21 lo-

., nu urlogonc
A
Jot;
" )

pcla-t,

D

C/musaura. Les boucles (l’argont commcncent ii repa—

roilre.

(.‘c qu’i‘. y a dc lrisle, es? que pen lam qu’on imprime
1.1 l‘cuille, la mode a vicilli; ct uui- c:toyennc qui con—
b'ulte le journal pour s’inalruii'c, out (‘XllO'éC ii B'en—
u Coinuwnt 6165—
n V'ous fiiic '1’ Vous avi‘z l;i.ir d‘unc antique. On at:

tamlre (iii-e par uni-i p us i"léganh3:

» inctmiz‘ cormn- [.1 mm- lois. n

EC quant aux (lame; «fies iiépartcmcns , le inalheur est

all‘rcux ; qnciquw ci'tli'ciié qu’cil s y puissant meltre,

ollr's rcslenl Hzévitzzbluueut é liuil ou quinze )ours en

arriérc du bon'goi‘ii.
w-vwmgfim-W- fl
, Nous avons élé émoins , cus jnurs domiers , (les liu-
uiilialioirs vt ilcs insulies qu’ont 65>in cs , 21.x); {Tome-
nudes, plu:icurs lemme; qui b’y (“loi-‘nt inonlrres sous
des Véxnirns in léccns. 1‘; HM summcsl m :Z’apgronver
Ics SBI‘Cllfilntflqu’un alancés ,ei lu lrn “or qu’on a bite
51 cellcs dunl nous pin-Iona ; mai: nous croynns qu';l njy
apas d". mzil qu’on appri-nnc El cos iinpruilv‘nles quil
full au moins rvspvcicr lc pub'in , et que , 2-1 l‘on est
diesolue , il lhu' le caclim‘; 5i l’on n'i'st sage , iliautlc
paroilre. (Extrait de In C cf dos Cal-Jinttb.)
W
Réflexions sur la réi‘olulion el [es 105x réi'oz’utionnaires.

Les mlta onl. (lone ausd leurs vicissitudes comnm lea
cmpirn-s. 1 ans l’ancien réuiinc, réiro.’uli.o/z él. it on lcfime
synoryme (lP lroublc 6L dc (léeordrc; ll nc présentoii is
l’csprit que l’iilée d’un lronc rcnversé , d’un gouvernc-
mE-ut délruit, (l’une grande compiralion, d’un boule-
veraement généml ct d’une cal-amné publique. Lore-
qu’un parli puissant voulut faire unc révolulion en
France , il s’ull‘orqa ile dunner uu mot , une signification
plus favorable ii In chosv. Dos—10m one Ie'volution no
fut plus qu’unc régz'ni'vralion do corps poliliquc , 10 re—
tour aux vrais prmcipes, le riEiablissenient (leis droits ct
dc la dignité ll‘} l’liommc , la perfection (le l’ordre social;
(xprtssions fzisfueuses qui formoient un élrange con-
trustc avcc lcs incendics , les assassinate et les lirigan-
dages , corlégc- ordinaire do ioutcs ll‘fi révoluliom. Dans
lcs irois prcmiéres annéers de nos discordea civiles , ”cc.
qui étoil clans lc sens de la révolulion , fut couslamment
regai-ilé comme bon et jusie; tout ami dc la révolulivn
nwit son bl cv. 1 de probité et de vi-rlu; tout cnncmi de
la révolution étoit un traitrev, étoit ii peine un liommc;
élre ii In hauteur de la révolulion , étoit le premier dégré
(lu mérite ; s’élre prononcé dons la révolution , tenoit
lieu d‘honnétclé et de talent; at quiconquc em proposé
d’i-xamincr d’abord ai la révolution en clle-mémc étoit

bonne ct utile, si la révolulion et la bit-n public étoient

In méme chose , n’efil paru qu’un esclave et un vil cons-
pirateur.

Ce fill bien pis encore lorsque la monarcliic constitu—
tionnelle cut fair place 21 l’anarchie démocraliqne; ce fut
Iii l’épo:1ue dc la plus grande fortune du moi revolution;
on 19. fit escorter par hv‘vnncur de deux acolylhes, rc’ualw—
tiomzairc gt révolut‘ipnn er, e; cos trois meta l'urenj~_cbmme

Vii/‘0. Cnovcux courts; cliapeaux ronds , a i‘orme
” orzioc d’uuc Winsé moire do soic plate on on clin-

( 1 )
la flour du vocabulaire frangnia. On n’cnlemloit nlus‘

parlor que de loix rfii’ululiolnmircs , do réizimh réu'o/u-

ltionucurc, dc comilc I'éi'olunonmzire , (l’arméc riéi'o-
lutiounaire , etc. on rc’uoluliomnut lcs dépnrlvmena ,
lcs coloniou; on alloit révu/ullonner l’liuropc, on vou’oit
révolulionner lc manila (-nlicr. Plus 105 jaoobins uvilis-
soient e1 souillnienl la révoluiion par lr-ura crimes , p‘ui
ils prenaient ’4 tfichc de la consacrcr par rlcs denomina—
tiuns auguslcs et dcs exprcseiuns religieuws ; c’filiiit
alors la saint; rérm/ution , in .minte montagnc , la sainle
doctrine dc l’inuurrcction , la salute guillotine: (lam
ces joura dc profanation ct dc blasphémea , [out éloit
saint , exceprré la religion 0‘. la Vfil'lu.

Lc 9 thermidor éteignit c0 {manque sacrilézez alnrs
toule cettc saintelé jucobine s’évanouit; on no: vit plus
que les abominations et lcsliorrcurs qu’ellt- i-ouvroit;
l’idole dc la révolution ne regut plus d’t‘nci-ns , et son suit
eut quclqur' resscmblance avec celui des reliques do Ma-
rat, qui nc lirent qu'un saut du panthéou ii l’égout Mont<
Inmtre. On commengmt a rougir do cell? 63qu célcste,
ct cepeudant on étmt encore l'orcé dc l’élaycr par dns
injusiiitcs; on ouoit fa pcine pronouccr le mm dc rL‘volu-
(ion; on no travailloit, disoil-on , qu’ii cmpf-rhcr la niac-
tion : c-iilin 1a conslilulion dc Pan 5 parut ‘rés-ii propos
pour termizwr cl réparer les (lésazlr- 5 dc celle révolulion
ldnt pionéc. Mais , a fragili‘ié do.»~ clioscs humaines! l’in-
sua-reclion (lu 15 vendmnuira pv‘nsa rvlevcr les aulels de
la ic'volulion. Nous Hunt-s an moment dc VUiX‘ rcparoifrc
dan: loul lcur éclal lc régiuie ct. lee loix révolunonnaiics;
nous tn avons élé. quim‘s , je nc dis'ai pas pour la peur ,
maispaur la loi brumaiz'c , ct dc noinbreusce allevintes
pox-lows Hes-:évoli.lionnaircment a la cunstituiion. Au-
jouri.’liui la corpslégislalif eat determiné éfeire mnin<
basse sur loutcs [LS noixrévolutionnaircs, (feat 21- dire in<
justca 'ct l_\'runniqu65; car c’est (lam: cvl élat d’abjection
ct d’oppi'obri- , uue lc mot rét'ohuionnaire est tombé ,
agiréa um: si biillanlc Vogue: il est aisé do concevoir la
désolnlion cl lv (lépit de tous les liommes Iévolution-
naires. Le [{édactuur (Vlly' z lc Ru llaCtl'ul‘ du 29 prairial,
110.549) est sur- tout étmngcmc-nl acandalisé dc l’irré-
vércnvt avec laquellc ccs nmrauds dc royaliates pros-
tituent une épilhotc 5i augusle. Muis, on b-mm foi ,q :anl
le mot revolution ne révi‘ille plus 21 l’espril que l’i-Jiée ilu
crime el du malheur, quel respect pout-on avoir pour
son dérivé révo/ulionnaizc ; ct c’esl de cela méme dunt
lr Béilacteur 5r plalnt. ll nv vourii‘oit pas qu’on accu- in
la zévolution pour lesfmu‘ss on [es crimina- qui on! cu lieu
en méme toms (ju’rlle. It lie/ital pas , dil—il , rejrltw‘ sur‘
les Izommes [)Ill‘v“ (/ui om‘jézit [a ri-L'olulion , les Iaxcés d2
ceux (111i out you/u [a prulonger pour [cur ini'érét. ll 5e
garclb: bicn do nommer qiielqu’un dc ces 1‘. ommes Inn's;
main il estaisé dc voir qu’il veul parler deshommes du 10
unit (1 du 259ptenibre.L’muvrc révolutionnaire do 2 sep-
tembre a élé fame nous l€s yeux den girondins vain-
queurs au 10 30131 , et alors inaiiircs do gouvernrament.
Ce massacre fut unc amorce. e1 comme le ’complément
de leur vicloirc; et Par ce principe que celui 1:; com-
mct le crime qui , pouvant ct (levant l’cmpéclier le
laigse commelire , lea girondins l‘ondateurs do la répu-
blique,sont 105 vrais auteurs do iiizusacre dc seplembre;
cc eonl lfi les [minim-s purs du Rédacleur.

II no vcut presque rcconnoi re pour loi révolulion-
nairc que cellc qui [fig/Minion [es insurrections.11€st
gvtaiqu’on l’avoit fans; exprés pour légilimer 1a révolu-

 

 

 
 
 
  
   
  
  
 
 
 
  
 
 
  
  
 
 
 
  
  
  
 
   
  
 
 
  
  
  
 
  
  
  
 
   

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lire , ‘
Wit

 oit plus‘

réu'o/u-
3e runo-
lrmcna ,
1 vou’oit
s avilia-
es , plus
lumina—
; c’r'itoil;
la sainle
6: demo
tut éloit

‘e. : alors
vit plus
)uvroit ;
son suit
l dc Ma.-
Lt Mont<
célcste ,
par dns
revolu-
* la niac-
1propoa
volulion
es ! l’in-
.utcls dc
paroifrc
nnaiics;
ln peur ,
utcintes
ion. Au-
'e mr-in-
rdire in‘
bjcction
tombé ,
:evoir la
olutiou-
prairial,

I’irré-
:s pros-
» , q :anvl
’idee du.
ir pour
me dunt
acm-r {it
.5 cu lieu
witm‘ sur
excés de
31. ll at:
s purs;
es du 10
lo 2 sep-
5 vain-
nrament.
plément
1:; com-
écher la
la répu-
lembre ;

olulion-
L8. 11 eat
I xévolw

10;;1 1’ 44:12; l‘insurrrrtlionn’estplus un (lroit dc l'hommc.
NC Pom'ro‘l—on pas dmnaml~ r :iuRérlaclcur, Hi You pent
{(1110 (-1 (lciun'e (lcs {rolls do l’liomme 51 so fanlaisie , et
5i u? e I‘i”"Uiu'uUn fondéc sur unc parcille loi , est bien
[lgfiimr- ? ,

LjL'ntHld—OP parler (I .s‘ [Dix yuiparoissc'zt Nasser une
nit-nice rigillc. (/u'un [z s dent-{Ne , (lu’an. en prouve Z’in-
-,_,‘,,~,;,g , n/ (L’m's r/u'ou [-25 rzi'wuque, non comme RLv‘ro-
I’m-,O‘VNJI/ms , nausea/mum injusles. Quelle tendresso
l" «ml-mole puur lc moi re'uulutionnaire.’ comme 16 )our—
n.1llblC‘ a peur qu-- l’licinneur (Tune 51 belle expression no
son compimnis '. Nous m: (lisputcrons pas sur les mots;
qu . {Cg mauvuisl-s loix soicnt abolies '. peu importe nous
qunlle denomination 2 mats cn vérité, c1toyen liédacleur,
vous nc connoiss z pas toute l’c’tendue de vos engage-
mills , qua-id vous consentcz a l’abolition dc toutes lea
L) x dimt on p -urra prouver l’injustice. Aprés avoir
omit cela, il i‘alloil iinir votre article : tout ce que vous
ajonlc‘z l st 011 faux , ou contrarlictoire, ou inutzlc. .

Comment pouvez vous, apr‘cs cela, soutenir la Ioi
qui tyrannise , par dc vaines formulas, la conscience des
prétres, ct bleSse l’égalité qul doxt régncr entre 165 ci-
toyena? comment pouvez vous faiirc l’zipologie (l’une
mesure révolutionnaire , qui condamne a la mort ci—
vile , drs infortunés, uniquemcnt parcc qu’ils on: voulu.
sauv’cr lcur vie? Cioyez—vous done qu’il soit fiillirilc dc
prouver quc dc pareilles loix blesse/zt um ju.:.tz'vcrigide?

0n croira peut-étre le Ri'zdactcur was. cm bariuseé pour
Bortir du mauvaia pas of; il 5’cst engagé par 50": impru-
d: nee; point du tout; i1 s’en tire fort lestement. Notro

"itisan dc lajustice rigidc , qui s’annoncoit tout ii-
’hcurc comm: an aux ére jansénism , se change , qut‘l-
quealigncs plus bas , en moliniste trés-relé 'lié; at par
une'distinction dignc d’Escobar, il affirme qu’en n’est
pas ohligé , jusqu’a 1a paix consommée , d’observer lea
principals dc la justice nalurel/e, ni de rcspecler tous
les drafts de l’lzomme; pendant la gi‘rrre on peut 80
c intentcr de la justice sociale qui viole une partie des
drozts d2 [’lzomme [your [a conservation (les autres. I].
me faudroil la plume de Pascal pour faire senlir tout
1e sublime d’une pareille morale , dont nos tyrans out
bicn su profiter.

Ce aont , Bur—tout , cesloix qui violent une partie des
drmts pour conserver les autrcs, que le 'Rédactcur prend
sous as protection spéniale; c’est r‘z wiles-[ti , dit — 1'1,
qu’il est le plus dangzraux tie louc/zcr ‘ il a bien rai-
son; mais pour qui ctlu est-i1 dangereox? C'cst pour
le scélémts qni unt cxercé £1 leur profit cctte prétcndue
juslice sociale , qui n’cst qu’un vérimblc brigandagc ,
muis non pow les hommcs vertueux ct purs , dout le de—

_ voir est de faire unc justice éclulante d’une pareille
justice. On sait bien qai’il n'est pas sur pourlcs tyrans dc
‘ rétrograder dams 1a route du crime , mais ct: qui eut
.~ causé la. r perte , cs! cc qui prcsque toujoura uifcrmit
‘ l’autmilé des bons princes qui leur succédcnt.
Peat étre entand—on par loix réivolutimmaires , c’est-
f ii dire, (‘5 promrire , [autos celt‘esfiutes pendant. [91. ré-
Minna”. L ilzstttufiorz d-a Z“ rI‘pub/ir/ue semi: du Horn—
: hr” 1 Ct Z’un croirvit asses (‘1 cz-m acwption , lorsqu’on
Wit ccrlaines low atlnquécs , délruiteo‘ , sans autres
rni:.a/znellzan.s‘ ([ue [a (Zésig/mlion de. leur date.

Vous éles malin, citoyen Rédacteur; )nais vous n’étes

pas de trés-bonne foi , car j e no connois pas de loi atta r,

(5

7 tion; mnis la besognc faite ,- on a' mis prudcmment 1a

quée et détruitc , aut' sa seule date , sans autre raison-J
nement. Cela aeroit trop ma‘—a'1roit, quaml on eat aur
d’avoirle raisonnement pour sci. Quant aux Ioix faites
pendant 1a revolution , il est Clair qu’en général l’épi.
théte de rc’uoluh'onnairt leur convicnt parfaitemcm;
rien n’est plus révolutionnaire que la réVOlulion ellc..
méme : ct , d’aprés lajustice rigz'cle , c’est-é-dirc, I;

juslic: natul‘elle , il lui rcateroit fort pcu de chases dc .

toutes sea loix. Vans (lites q'le [’institutian, de [a ré—
publique seroit du numbrc; sans ileum, i1 faut Fespficter
cells-lit ; mais il est iac'neux qu’ellc sc trouve en 8i mau—
valse compagme.

Que! moyen dc résistér (‘L [a plus menapmzte de (cute:
(les passions ) , Mlle d2 tout (lelruire , gui .qe ”mm;
f’ste aujourd’hui par tnnt d indiscrétions ? Soyons
justes , cilnyen Rédacteur , lorqufon dépegoit Pal" lam—
bcaux 121 plus florissnntc monarclna dc l’univorg ’ 10”;
Qii’on couvroit la France cntiérr’: dc mince, vous-applau.
dissiez, sans doute , 21 cet universe! «Lam's; car i1 me
Paroit que vous vous éles firtement prononcé dans la ré-
Volution; ccttc passion dc tout détruirc vous paroissoit
alors un élnn sublime ilu genie phiiosop'nique. V03 jugey
mens suroicnS—ila suborz‘ivnnés :1 v05 inlérézs ?

Jtaimp a croire quc , si nos législateuis no délruisent
que des injustic- s , la destruction ne vous atteindra pas.

Les Iouriens pastoient an. nwud roulanl (”dour du
col dc calzu' qui clemnmluit [abolition d’une Li, gt”-
son unis n’étoit pas ado/716' , its serroient 15 ,7qu Cast
une belle chose que l’éruuition , quand elle est bien pla-
cée ; c’cct en 1759 qu’il cut fallu citer cet usage den
locricns , et suntoutle mettre cn pralique; 16: Ram!
coulam auroit eu alum plus d’exercicc que la guillotine
n‘en eut jamais sous Robcspicrre.

CONSIIL BBS Cinq-szrs,

Séance du 4 messidar.

Les cultivatcurs du canton de Nemours , demand“:
it payer leurs contributions , avec les bons quileur ont
élé donnés pour lcs réquisitions dc chevaux.

Vaublanc annonce que la commission des finances
s’occupe d’un travail général iur cntte matiéra, etle
conseil rcnvoie la petition 511a commission.

Imbert-Columés dénonce la violation du secret dog
lettres , else plaint particuliérement d’un arrété du di-

rectoire , en date do 11 iloréal dcrnicr: parcet airé‘ié ,'

dit—il , lc direcloire ordonne que clans cliv‘que bureau do

Paste , £1 l’exccption dc Paris , le commissaircdu pouroin.
exécutif , ouvrira toutes lt‘S lettres vcnant de l’Espagne»

et de l’Italie , 0H envoyéc-s do France dans ces conlréca.

On dit que nous sonmics Iibres , et l’on vcut pénélrer
nos plus intimcs pensées , on vcut connoitre les aecretu
dos i'amilles , les confidences de l’ainitié. Un cri géné-
ml s’éleva (1635 I789 , contre la violation i-lu secret des
lcltrea ’; lc. voeu do tous les {rangais fut é cetégar] con-r
signé dans les cahicrs des dépulés, ct sous la regime do
In libcrtc', on pourroit lollirer cet abus! Je demands
qu’il soit fonncllement (léfi'ndu a tous directeurs des
pastes, 51 lous commissaires quelconques , d’ouvrir 1c;
lettrcs , sous qliclque prétr’xtc que ce soit.

On invoque le rcnvoi 1'1 une commission : Le secret
des lettres , est sacré , dit un membre , vous no pouvez
méconnoitre ce principe , ct j’insiste Pour qu’il Bait
pxpreasémcm dé‘claréi '

21W -v~—-—~%-z,-c-4:.2 <’ '- y..-”

 

 0n réclame' néanmoins le renvoi 21 um commission
spéciale ; et le renvoi mis Vaux voix , cst ordonné.

Une foule de citoyens se aont rentius cautions d’indi-
vidus qui (letlis ont émigré; les créancicrs aujourd hui
veulen‘l avoir recours contra ccs cautions ; peuvent-ils
y étre autorisés? Tclle est la question qu’on avoit ren—
voyée it unc commission spéciale , ct Bonniéi'es fait
51 cc sujet un rapport.

Qi’un créancier s’niresse 2‘1 la caution de son débiteur,
ricn, dans l’ordre ordinairc dcs choscs, de plus naturel et
de plus conforme aux loix; mais ici l’ordre ordinairc a.
change; la nation s’cst cmparée des liiens (ies émigrés ;
mais elle s’est en méme terns chargéc de leurs dettcs , et
ellea fait un appel it tous les créanciers, cn lcur dési-

gnant les fox-mes et lea délais dans lesquels ils devoient'

produire lcurs titres.
Elle n’a fait d’exmsption que contre les crésncters des

émigrés en faillite, ou notoiremcnt insulvables.

Le créancier d’un émigréqui n’cst point dons ces deux
cas , peut—il donc s’adresser 21 la caution plutot qu’h la.
ti‘ésorerie qui ne refuse pas do le payer , suivant 1:: mode
établi ? Non, car les loix out cxprrssémcnt declaré créan-
cicrs d rectslde la républiquc , [es uréa iciers dos émigrés
non en {a'llite , etreconnus solvubles.

Et comment autoriseroit—on le créancier £1 recourir 21
la caution? La caution ne s’étoit engagée qie parcc
qu’en cas (le rooours du creancicr contr’clle , elle cm—
servoii le droit d’actionner elle-méme le (léblteur ; inais
quelle action pourroit—elle (-xercer uujourd’liui? La mi—
tion s’est cmliarée des bit‘l’lS dc l’émigrc , la garanfic
qu’avoit is caution n’cxiste donc plus; cell: du CI‘éai‘lt‘JJ‘
nu contraire est toujuurs la meme. Lu nation s’est dé-
clarée débitrice direct: (les créauces des éuiigrés , c’est
(lone é clle que les créancieis doivcut s’atlro~5cr.

Telies sont les considerations que fait valoir Bon—
nicres, et 2: la suite desqucllcs i1 présente le projet dc
résolution suivam:

Art. 1”. Le dé ret du premier fluréal ans?) , ayant
'déclaré crésnciers directs de la nation , lea créanciers
iles é-migrés non en fsii'lite ct reconnus eoly’ablcs , les
créanciers cicsdits émigrés n‘ont plus d’actious coutre
Lion’s cautions simples ou solidaires. ’

II. Tous prone; et actions commencis sont aliolis.

Le conscil oz'tlunne l’imgression ct l’ujo-Jrncrncnt ele

3:6 projet.

CORSEIL n25 ANCIENI.

Seance (711 1 messiu’or.

A la Suite tl’Lm rapport, pur ()ii':iu:l( ~M——wan%WETK:EEWE“mn-u

N. B. Les pipiers anglais do 15 au 17 annoncent la
{in (la la révolto de la flotte dc Nore; ila contienn 'nt (1 5
details sur l’arrestation du chef dts séiliticux , Paxker ,
qui va étre traduit avec deux do scs comolices it one com-
mission militaire. Sa majesté a aor'0'(lé la. pardon aux
équipag-s , en (axe-"plant Ilecette grficelos 1r mipaux au-
tfiurs uc la révolteles niémt-s p-ipirrs annonccnt aussi le
déyart dc lord Malincsb ury pour Lille.

ANNONCE.

Les (Jim'mev (Io Z’enfan r€ P: 3.; pla’cirs (I’d I’amou'r mfzw
tunnel; par L. F. .lcaull'ret , cinquiéme édizmn , im-
priméc par Didot jeune , ornée dc six figures gravées
P-U‘ les m‘illmws artistes , surles (les‘sins (le i‘vlonet ,
2 volumes in 18 , prlx 3 livrcs (lix sous , brochés;
et 9 livrus , lc papier volin satiné , figures avantla.
lottre. On its reccvra francs tic port, en ajoutaut
1 2 sons your cheque exsmplaire. A Paris ch: 7. Fayolle
lib. , rueS. Hmozé , n0. 14/ch , [res 3.130111; ct clit-z
llcnri Iicuville, rue (la-s Grands—Augustine; n“. 51.

A. J. H. l’OUJl‘,DE—L.

.«rzinnt m sea In régie intfircsfic. Ils s’ar.mi?t ’
‘ '9’“ ,» memmarmmxwmwmwmm

rue dis PA‘CEICJ Saint-Germain l’.‘;u.&'€1‘l‘-’.l3 z n". “1.2.:
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C-JnIil
Tot
trouv:
puissa
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gle'tcr
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