xt7vhh6c5x2p https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7vhh6c5x2p/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-04 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 04 July 1792 text Journal Général de France, 04 July 1792 1792 1792-07-04 2023 true xt7vhh6c5x2p section xt7vhh6c5x2p dé<
{enir
)léC-
rte-
utés
nme
istre
Ltés ,

e ré-
stion.
'imeh
t de
arte—
3 mi-
s’agit
sons-
Lu se-
é mo
Li par
:aux,
des-
istre.
mnie
maker
3 out
rércz.
ident
de la
re dill
rnbrcs
l’Ab-
indé-
)rdre.
1e mi-

iécidé
écrit ,
royale

3 nous
ru de—

Cette
mblée.
réchal-
.bourgs
re ren-
jet , et
douze ,

, Voilh

ous re!

’_———-7

pour 14
{Met

N9 18 .r

#5:;

 

(74!)?

., -l .. r
fiéfigfifu

 

JOURNAL
DE

fl

aw

GENERAL

FRANCE.

Du [Hawaii 4 Juillet 1792..

 

 

LAIVIS 'AUX SO

USCRIPTEURS.

Aral/,5 préwenmzs [ll/W. les sozzsn/‘éntems qua I’abomzcmcnt pour la province est de 56 11's».
pour 1111' (In, , 18 Zip. pour sin: moi: , 6/: 10 [[v. pour trois ”Lois. jVous [as prions (1c lie/mini.
Izousfaire passer do billets patriotiques, parcc (/u’i/s lion! [Jot-115 cours it Paris , et que
nous serious conséquenunent obliges (It: has [cur r071 W) '01‘.

 

AIELANGES.

Novs recevons nombre d’adresses , en-
voyées é l’assemblée nationale , qu’on nous
prie d’insérer clans ce journal ; mais la pIu-i
part excellent de'beaucoup les bornes de
notre feuillc: nous allons donner aujour—
d’hui nu extrait des principales.

Adrcsse tic Ia commune dc Strasbom‘g‘.

<1: Législateurs , les citoyens de Strasbourg
onl: appris avec un sentiment de douleur ,
melé d’indignation , les scenes d’horreur qui
Viennent de souiller la capitale. Le corps lé-
gislatif investi par une multitude armée; les
autorités constituées méconnues; la majesté
du peuplé, outragée dans la personne du
premier fonctionnaire public; une troupe
d’hommes . égarés par quelques brigands
osent dicter des lois , prétendant maitriser
1a volonté nationalo et formant des voeux
impies pour le renversement de la constitu-
tion; In force publz‘quc elm/mince par Gena;-
IEL Ind/Ire (107w [c dovoir c’toz'l: tie [a deploycr ;
les magistrats charges de veilier .15. la fran-
quiliité publique at £1 l‘observation des lois ,
voyunt ces désordres et les souffrant; lels
sont les attentats qui out jeté la consterna-
tion dams nos murs, et ces attenta'ts ontété
oommis par des hommes , qui se disont le
peuple frang‘ais !

a) Nous avons trouvé clans la lettre du dé—
partement de Paris, (In 12 juin, au minis-
zre do l’intérieur et slams cello du général

Lafayette 2‘: l’assembléo nationale , l’expr05<
sion do. nos sentimens et de nos vocux.

2 Non , cette poignée d’agitateurs et leurs
émissaires répandus 95. et l'a sur la sur-
f.- ce do l’empire , et quelques bandits qui
sont £1 leurs ordres , ne sont point la nation.
La nation est fatiguée do leur impudence,
et la nation vent , elle attend de ses repré-

'sentans l’anéantissement de ce monstre po-

litiqur. V

a Nous vous supplions done, axinom de
la patrie dont vous étes l’espérance , de la
liberté dont vous étes les ministres, et du
peuple dont vous étes les mandataires, de
remonter 51 la source des désordres qui Vlt‘11~
nent de se passer sous vos youx , d’en Faire
puuir séverement les auteurs‘, et de poxter
enfin 11116 101 contre cette corporation conspi-
rmrice et anarchiste connue sous le nom do
chobins , qui no tarderoit pas , si 'elle devoit
encore durer quelque temps , & précipiterla
France dams un aliime do malheurs.

n Tel est , legislatefirs, le voeu des citoyens
de Strasbourg. a: ,

Les mmIicf/mux , [as notables , 05
plus ale rim] mil/c szgnamircs.

Admsse ilzdz'vizlucllc ales cit'qyens dc la ville
dc DIP/1,00 (m roi.

u Sire, c’est un besoin pour nous d’e’pan.
Cher dons votre sei'n , les sentimens dont
nous avons éte' afl‘ectés , du re'cit des atten.
tats coinmis, tout récemmPnt, conlre cette
portionfle la souveminelé nationale , rési~

 

  

( 742

dant entre les mains de votre majesté. Les
domils et les Circonstunces de cette scene
saprilege , nous ont d’ubord plongés dans la
(louleur, et out fair nalLre successivementr,
et confondu ensemble, l'rl liaine pour les fac-
tieux, qui colorenlleurs Complots d’un nom
respectable; l’indignation contre lcurs t‘f —
mes criminelles , et la reconnoissance pour
votre majcsté, qui, an milieu du plus vio-
lent orrlge, a conserve intact le pouvoir que
la nation lui i1 délégué. . . . .

n Tuls sont les sentimens des citoyens 11a-
‘liitans de la ville de Dieppe, soussignés. n

Suivent les signatures.

.dtil'essc (lit directoirc (11L district (Ze Vanncs,

« Sire , agréez l'expression de notre dou-
leur e_t (le nolre admiration. Que votre Coeur
piiternel soit soulagé, en apprenant que, le
‘our meme c-ii nous rccevions les horribles
déLails (le lu journée du 20 , les représenlans
(le plusieurs milliers (le véritables franguis ,
1&35 oflicicrs mnnicipunx de plusieurs com-
munes nous clmrgeoient de faire parvcnir
A volre niaj-asté, les témoignages de leur
amour (at de leur reconnaissance. Nous y'
nolre profond res-
pect pour votre porsonne et de notre pur-
fuite soumission £1 votre flutorilé constitu-
tionnelle. ))

joignons l’assurunco do

(In direcroiro (in (Ze’parrcmcnr dc
,(lu 26jui/L , fan 4“. (la [a Iiberte’.

‘1’] rrdfc'
1’ 5113724;

Le directoire du dépurtement de l’Aisne
avant cu connoissance d’un arr-ere pris par
1e d.rectoire du département de la Somme ,
se’anee d u 2:2 jnin , concernant les événemens
du 20 Jilin , et les mesures que (lochnt pren-
dre lcs flililllnlbll‘atulll‘s, dans des Circons-
‘tancus nussi critiques : consider-Lint qne l'ar
l'élé comiouL l’uxpression des sentimons qu’il
a professé , 0L (lont il méditoit llépanclie-
: pour les inei’uvs causes et pour ob;
monies résultuls : ou'i ls procureur-
gémlxi‘al—syndl‘) : Lu‘iéte, £1 l’unanimité, qu’il
L on son enticr , ledit aer/ié du 22
mois; quill sera, on conse—
quunCH , l’ait nne adresse an roi ,, pour le
rout me imprimé sur-lo-clizmlp, et les dis—
piisilio‘ds pol'lé‘xis nudii urrété étrr: oxeécutées ,
dams son enelm e7 selon lenr forum (at teneur:
nomme , 51 car, elitist, pour son dépulé au-
I,1-g;5 du roi , (iu‘y—Fd/zlc I"(zr(1ic.7z, l’nn des
:ulminin’ drunks du déparlcment, er uncien
(lewd/t iil ussomlildu consiil‘uanre, pour faire,
unit ii l’égard du roi que du dii‘ucioire, ce

mom
Ienir lzrs

:ulopie ,
juin present

qui est marque? audit- arréLé du 29 juin. Fuit
it Loon, 20 juin 1792.
Les adnziuistrateurs (In (hi/Jartcmenr.

Pdtilion dus citoyens (In (lé/Jdl'le/nent ([6
1,111.37“).

Législateurs , nous demnndons vengeance
de l’exécruble journée du vingt juin 1»ré—’
sent mois, jonr uffi‘eux, oil le domicile (in
représentant héréditaire de la nation a été
si indignemcnt violé ct proplmné , on 1%

jours du monurque ont couru de si grands

dangers , 01‘1 l’on u CllfJI‘Cllé '21 lower sa sanc-
tion! Jour do home iinpérissable pour Pu—
ris , do deuil pour tous les amis des lois l'
Eh! quoi I n’cst—il pas douloureux de lire clans
tons les pupiers publics, que ceux qui sont
Charges du maintien de la trunquillité et du
mouvement de la force armée, sont accu-
sés d’avoir toléré cette violation sacrilege ,
d’avoir euclmlné le zele, 1e courage , le ci-
visxne de la brave garde nationale, de l’a-
voir expose a perdre, en un jour , la gloiro
qn’elle s’est acquise pendant trois annécs
de travaux héro'iques et do dévouement?
Nous demanilons , qu’utteudu lu gravilé (L e
fairs et l’iutérét .des circonstunces , pour
l’oxemple de tous lus corps ildilllnislli‘atlfi ,
et la reparation due 1‘; la France et e‘i ses lois ,
lcs auteurs responsnliles de cette insurrec€
tion soient dzécreiés (l’uccuszuion , pour avoir,
par leur negligence , on par lour connivence ,
compromis lasiireté generale de l‘élat. Il fan!
ouvrir les portes (les prisons d’Urle'ans ,si
ceux~lé n’J entrenl‘.

Les atZIIzi/zistratezu‘s (Zn :Zircctoirc.

AU ROI.

Sire , (les citoyons fidelles de la ville de
de Troyes , réunis , effrayes des dangers qu’a
couru V. M. dams la l’umle journee du 20
juin, Osfjllt meme 51 V05 pieds les sentimens
(l’admirution dour lo» a pénélrés le Caracloro
d’liéroisme ([ue V. NI. :1 déployéddns cello
circonsl'ance qui les LlCCHlJlG de la douleur
la plus Lzl‘oi'bmle.

Non , sire , ils no peuvent étre Frangais ,
ces houimCs qui se sont rondus coupablos
tels exces, et les scélérats qui les y on:
portés. Que n’avons—nous élfié, sire , ussez
pres do V. M. P Avec (Inelle urcluur nous
lui eussious [iris un reiiipart de nos corps!
Avec qucl empressemeut nous nous fus-
sions plucés entre votre personrie sacrée,
et le for régicide qni la Illenapoilll Que ne
pouvons—nous la guramir it jamuis de pareils
forfails ?. . . . , ,

 

 in:

(le
qu’e
,1 20
'i ens
tom
:0 [to
leur

gais ,
ibles

on!
issez
nous
>rpsl
fus-
:rée 2
16 He
ireils

 

( 743 )

Les Champenois , sire , leurs coeurs et leurr
'biens sont votre heritage. Les droits que
vous avez sur leur amour, et leurs homma-
ges , sont inaltérables. Leurs péres lirent é
vos illustres ancétres , é différentes époques
critiques de la monarchie ,les mémes ol’Fres;
elles furent agréées. Celles que nous aVons
l’honneur de vous Faire , sont aussi sinceres :
1e meme sang coule dans nos veines ;le meme
amour signale notre respect et notre dévoue-
ment pour V. M; et votre auguste famille.

(Suivcnt pres d6 cinq cents signatures.)

Xd'rcmc des citoycns com/1705mm [a ganle
zzmiouale Parisiemze.

La garde nationale , justement indignée
(les événemens du 20 juin : ne voyant, dens
l’insulte .qui lui a été faite, et duns la vio-
lation de ses consignes , que des abus cou—
pables , fruit des complots de gens mal~in-
tentionnés : considérant que 5a force a été
annulée par le refus criminel (le ie’quisition;
que les factieux an out prolité , pour avilir
1e representant héréditaire (lu ti'one , pour
souiller le palais et l’asyle que lui a donné
la constitution : considémnt que quelques-
nns de ses membres ont été abuses: em-
bauchés , détournés (le leui‘s devoirs et for-
mant scission avec leurs fi‘éres d’armes: con—
sidérant que son union avec tous les citoyens
fait sa force; qu’elle n’est point un corps
isole’ dams l’état , mnis qu’elle est la seule
force repressive des agitateurs et des bri-
gunds soudoyés : considérant qu’elle est res-
ponsable de la Vie du premier fonctionnaire
public , (la la tranquillité de la capitale , du
maintien (les propriétés: conside’rant enlin
que les droits les plus sacrés ont été violés
dams elle: ln gzn'de nutionale declare qu’elle
adhere formelleinent, et en tout son con-
tenu , £1 l’eidresse de M. de Lafayette et de
l’armée qu’il commande, ainsl qu’a‘; l’adhé:
sion do l’armée de Lultner. ' i

Qn’elle ne vout plur (le‘clubs délibe' ‘ans ,
publics ct correspondans entr‘eulx : qu’elle‘:
demande vengeance des att‘entzits du 2o ,"
et que le pl'oces soit fuit aux ma ist ‘th5 re—
fractaires , ou qui ont interprétéi; loi , en
outrepassant lcurs pouvoirs., . I
‘ Declare en outre , qu’elle connnnniquemi
a. 565 Items des 83 départemens , le-présent
arrété. i s ‘

~> * w » ,,_»

Partly 4 juillvp ,

Nous rouclions au moment de la crise qui
dou precéuer l’entre’e des troupesétran;

géres sur le territoire franoais. Les jacobins
n’nttemlent , pour porter (le nouveaux coups
au chef (lu pouvoir exécutif, et pour em-
braser tout le roynume (lu fen de la guerre
civilc, que l’instant on l’arinée {le Lafayette,
qu'on travaille avec la plus gramle activité ,
ne sera plus mue par ce sentiment unanime
qui Tent portée c‘t se (lévouer toute .entierc
aux ordres de son généml. On se llatte de
gagner cello de Lukner : plusieui‘s mission-
naires s’efl’orcent d’obtenir des adresses qui
appellent la sévérité du corps législatif sur
la clémarclie (’33 M. Lafayelte. Saint- Hu-
ruge et quelques autres prédicans (in will/,-
devoz'r viennent de partir pour Lille. M.
d’Orléans .a tous les jours une table de 60
converts; ce ne sont pas les chefs de l’armée
qui mangent ‘21 sa table , Innis les oflicicrs
(l’un grade inférieur, et meme de simples
voloniaires.

Les partisans du prince, ui prétendoient
qu’fi Gand , 2‘1 Bruxelles , et c ans tout le reste
de la Flandre , le peuple étoit prét e se réu~
nir aux Frunoziis , n’etoient point (l’uvis d'é-
vacuer les villes qu’on avoit occupées , ce
qui , (lit-0n , a inspiré (:les (leliances e M. Luk—
ner, sur la (lroiture (les intentions de ceux
qui (lirigent ces agens subalternes. Quoi qu’il
en soit, dos le jeudi 28 , les Antricliiuns Vin-
rent attarpier les postes de nos troupes sons
Coutrai: on se fusillu de. part et (l'u utre, mu is
ce fut tout. Le vendredi , vers les Irois heures
du matin , il y eut une nouvelle atteique plus
sérieuse et plus sanglante. Nous pl‘etendons,
cemme £1 l’ordinaire , avoir en l’ewzinlage:
c’est it la suite de cette petite action quer;
de Jarri, pour ew'tcr tome suzprice ([4,- I’m:-
nemi, "lit , centre toutes les lois de la guerre
et de l’liumanité, incendier (leux bourgs (lis-
tans d’une lieue (le (:OLH‘lI'éll ,‘et qu’on re-
garde com'me les fimbourgs de cette ville.
Dans la nuit de vendredi‘ii samedi , on em-
cua Ypres , Menin et Courtmi. L‘m‘mée n
re‘pr'is la position qu'elle tenoit L‘i'lfl Mugde
laineet- vers Mal‘quet. M. Lulmer oceupem
le camp (le Famarsi, «t M. Lafayette milui (la
Giver; jusqu’z‘i ce que les troupes (le l'Autri~
cl'ie‘et de Prusse Viennent les (lélogei'.

ASSEMBLEE-NATIONA[XE-LEGISLATIVE.
Sérmce extraordinaire d1; [11/1in soirzjuil/ct.
Une lettre (ltr ministre #0 la guerre qui
écrit qu’il donnera copie ceitiiieo do 521 cor-
respondance oflicielle‘ alvec M. Lukner, est
suivie d'une lettre du ministz‘e (le 1.“! justice
qui instruit l’assemblée que le roi a donné 53:

 

  

 
 
 
 
 
  
 
 
 
  
  
 
 
 
 
 
 
  
  
 

  

 

sanction au décret concernant les gardes na-
tionaux (Iui Viennent pour la federation.
eufin, par une troisiéme lettl‘e le ministre de
l'iute’ricur an nonce qu’il a fait imprimc-r l’ar—
rété (lu departement de la Somme, mais qu’il
n’a point ordonne’ qu’il en fin fair (l’envoi.

Des /I.0/11mes (1.711 14jui/[ct ( uuc (léputatiou
du faubourg Saint—Antoine) sout Venus se
plainclre de ce qu’on avoit calomnié leurs
intentions ; dans [a proclamation (lu roi. On
a l’audace, ont-ils dit, d’accuser le worms/(x,
l’incorrzz/ltiule l’etion. lili bicn l nous yous
(léclarons qu’il a route notre conliance; mais
un corps qui ne l’a pas , c’est l'état—major : il
a voulu la guerre civile. Nous demandons :
1°. qu’il soit licencié; 2°. qu’on étende les
pouvoirs de notre vertucux maire ; 5°. qu'il
soit declare que la patrie' est en danger.

-— Je convertis ces demandes en motion ,
s’écrie M. Thuriot: peuple, continue l’opi-
nat, en 50 tournant du cété (les tribunes ,
peuple , levez—VOIIS, la patrie est vraiment
en danger. Malgre’ l’opposition dc M. Qua-
lremer, aprés une ’séauce qui n’a .llni (lu’it
une heure du matin , et qui a été on ne peut
plus tumultueuse, il a été décréte’ << que les
(Alters-major. des gardes nationales des villes
qui contiennent plus de 50 mille ames se-
roient réélus . Les anciens ofliciers resteront
en fonction jusqu’a leur remplacement. 2)

Seance du mardi Bjuillct.

L’ordre (lu jour e'toit surla sflreté géné-
rale du royaume. M. Verguiaud a pris la pa-
role: voici les principaux traits de la decla-
mation ampoulée de cet orateur fougueux,
et perm-rs avec adresse.

u S’il est vrai , comme on ne peut en dou-
ter, que le nom seul du roi soit le prétexte
ou la cause des fléaux dent on nous menace ,
c'est la constitution 51 la main que je veux
vousindiquer 1a mesure qu’il convient de
prendre. Liart. VI du chapitre 2 porte que :
a Si le roi se met é la Iéte d'uue armée et en
a) dirige Ies forces contre la nation, ou s’il
3) ne s’oppose pas par un acte formal é une
”tells entreprise qui s’exécuteroit en son
a: nom, il sera ccnse’ avoir abdiqué la royau-
9) té. >) Je demande maintenant , s‘il arrivoit
que le roine s’opposaL pas par un acte for-
mel at par tous les moyens possibles au dan-
ger qui nous menace ; si les Autrichiens et
has Prussiens s’avangant au nombre de cent
mille , les uns vers la Flandre, les autres

1;» _ I

(744)

 

  
 
 

vers l’Alsace , et que le roi ne leur oppos-At
qu’une fore-e de (lix a vingt mille llOUllllr’S.
S’il laissoit a la téte cl’uuc (le [10:3 armées un
intriguemt denu justeuicut suspecr. (L’ora-
teur a longuoment (,lixague' clans celvte lup-
potliése perlidc ct criminclle. ) N’auricz—
YOIIS pas lc droit de lux Jépoudre, et ne lui
répc-iulriez-vous pas , au nomllu pcuple, que
YUUS representez: hommc laclirnnent per—
llcls, Vous ue retirerez pas le fruit; dc Ctrit :
indisne traliison ; vous n’etes plus rien dams
cette constitution quc vous avez violée ; rien
pour Gette nation que vous aVez veudue , la
loi vous (lestitue. Mais, je l’espére, mes~
sieurs , nous n’aurons jainais la réalité (le
ces aft'reuses suppositiOiis qu’il est cepeu—
dant de la sage-55:2, de la prudence (lu le-
gislateur de prévoir , j’espere que le roi don—l
nera des ordres nécessaires pour que nos ar-
mées soient porte’es au complet. 11 est une
ant-re mesure provisoire , c’est d’adopter la
proposition I’aite par votre comité de décla-
rer que la patrie est en danger: :‘i ce cri
d’alarme tous les fraueais s’armcront , cc
sont encore ces hommes de 89. 11 est ur—
gent de faire eette declaration, il est temps
(.le réuuir ceux qui sont dans Home et sur le
NIont-Aventin. Attendricz-vous que des sol-
flats oulnlient qu’ils (loivent étre essentielle-
ment Ol)él55‘dns .9 que des géuéraux factieux
Vous dictent (les leis? Il est temps (l'appeller
tous les Frangais 111 sauver la patric. Je de-
mande Ll011C, messieurs , 1°. Qu’il sera l‘ait
uu message au roi; 2“. Que les ministres
sont garans des malheurs qui suivront une
invasion territoriele; 5°. Une adresse au
people franeais ; 4“. Le renouvellement de
121 part des députés (le leur serment ClquUO
au champ de la federation , le 14. juillet;
5°. L’invitation au roi d’y renouveller le
sien. »

Les tribunes et les jacobins étoient élec-
trisés. On a (le'crété l’impression et l’onvoi
aux 85 départemens; honneur qu’on a re—
fuse au discours de 1“. Dumas , qui a parlé
aprés M. Vergniaud . et souvent dans un
sens contrau‘e.

Dans le cours de cette séance , l’assemblée
a décrété, 31 l’unanimité , que D’l. Lukner
avoit la confiance de la nation. Un courrier
extraordinaire lui en porlera la nouvelle.——-
On a décrété aussi une indemnité pour les
incendiés des faubourgs de Courtrai.

I J

I

."xifionaernem de ce Journal , quiparoz‘: mus lujcurs, est de 30 liv.pour Pari:,€l 56 liv. pour la

Froymce , port franc. 1.: Bananas: rue, nwvc Saint—Augustin, H6“! de la Correspondance.