xt7vq814rf7f https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7vq814rf7f/data/mets.xml  France  1800-06-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, au bureau du Publiciste, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Quintidi 5 Messidor, an VIII, [24 June 1800] text Le Publiciste, Quintidi 5 Messidor, an VIII, [24 June 1800] 1800 1800-06-24 2023 true xt7vq814rf7f section xt7vq814rf7f    

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LE PUBLICESTE.

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QUINTIDI

Messidor, ém VIII.

 

A
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Arrivc'e d’un courier du vomicr consul. —Passa es remar uables de sa leltre aux zlcux conmlx'. ~0r~anisalion
. 1 n n q o .
provzsorre de la rppzzblu/ue cmzlpuze. —-—Emblzssement dune consulte de cmquante"mam/Mes {1 a'un pal/vow
mam/2195.——I{(ylexions sur la célebre bataille dc ZlIaI'engo.—h’entréc des Franguis a Fried/wry;

erécuzif de muff
6’ Landsberg.

T U R Q U I E.
De Comtantiuople, [c 12 mai (zzfiOréalj.

Un grand nombre de vaisseaux qui avoicnt été freléspnur
Alexandrie , ont élé (lééllargés. Ceux qui avoient éLc' loués
0:12. obtrenu do la PorLe un léger déclom'magement. I] y a
encore ici 8 vaissenux de ligue faisant partie de la flotle du
capilan-pacha; ils lnetlgronl. it la voile incessammnnt.

Uu croiL qnc lcs négocialions entre le grand—visir 3c le
géne’ral Kléber v03! éLre dc nouvebu ouvcrics pour l’évacua—
lion de l‘lig;lpte.

E S P A G N E.
E'L‘lmitd'mze [cure da Barcelonne , du 7juz'm’18prairial).

,Vous me demaudcz (les nouvclles", je voudmis vous en
envoyer d'inlércssanies; muis ce lieu n‘en fournit pas; si
103 Espagnols avoient quelquc chose de l’aclivilé frangaise ,'
Barceloune strait. sans dome la centre dc nouvellcs trés—
importantvs. 1| n’y a pas de jour OllCllX it douze Imrques ne
pussrént nous Vinsfruire de la siiuation des Anglais :‘1 Malmn,
dont nous sommvs si rapprochés; il ne (levmit pas se fuixje
1m ‘mouvemont h Minorqac qu’on ne (ML 16 saVOir ici a’ussi-
161.. Mais une [’ois en place, l’Espagnol s'endorl, & n‘a
PMS guores d’aclivité que pour augmentin- sa fortune. Au
rests, il faut en accuser peuL—étre 1e gouvernemenl , qui
pale tr‘es—mesq’uinement les cmp‘oyés de tous grades. La
’cm'rupfiou on Espagne csl it son comblc; mais Ia raciue du
mal as! si prefoncle qu'on ne songe pas 31 (enter aucun re~
made. Nntrc example pourlaut dewoit em‘ayer la cour; &
cncore.dois-}'o (lire qne l’immnralité n’él‘oil pas 'poussée
('4 beaucoup‘ pr'es aussi'lo’iu parini'uous qzx’cllc l’csf. aujour-
d‘nuign Espagne. \ v .

Ce‘n’est pus qu’onne lrouve en Espngne des lmmmcs
doue's de tr‘es—bclios qualités, milme parmi les grands. Le
liaut clcrgé sur—iout est mks-respectable. Les évéqucs sont
la plupart dos lmuuucs h‘bs-éclairés, & (les modnles Lle
vei'lus; aussi no (lulvPI‘ZL—ils gueres léur élévafion qu’it lcur
lnérilc‘. Il n’y en: a pout—éu'c pas qua‘trc qui swient homm's
dc qualilé; mais il {apt (lire aussi que le bas Clergé nfi‘ic l8

r

" spectacle dc la plus degafilnnlc crapule 3< (la la plus pro-

{on/1e {ghornncez jamais coulrasie ne fut plusremarqualyle,

L'évéquc (lo Burcclonm: est .un plailoaoplxc lr‘cs—sixgn ; il
fut consulté il y a (ll-x ans sur la consliluiion du clergc’ 5 il
ne lmlanga pas a signer mum ({ni refit fnit honneur au plus
imp‘u‘clal dos munbres¥ dc l‘assemblc’c constitugnte.‘ 8a Lola‘s

 

'_ nivre puissaqce. Jevern est située ('4 la fronhere de l’Oésl.—

. tiYemcnl , ti‘ouwit seulement que la demande étoiL sans objel ,

  
  
  
    
  
 
  
   
   
    
   
    
 
 
   
    
    
  
   
   
  
  
   
  
  

 

rance lui a fail beaucoup rl’cxmemis 5 il ne parlc de Bonav
parts qu’avec entlmusiasme.

L’intendant dc Catalogue est un Immme-cle mérile 5 c’esb
le soul l10mme en place (111i ait osé monlrer un vif intérét a
M. le chevalier Azzarra. Ce dernier part pour l’Arragon;
8c ic vous atteste que c'cst le Publicist/z (lui en a insiruitlas
halJilans de Barcelonnn: lriste sujet de réflexions pour les
hommes élevés en dignités,

Concevez-vous que lmit ii dix chaloupcs canonnieres qui
sont dans le port, n'en snient pas snrtics duptiis plus de six
mois, lors 1116-1219 qu’un pelit corsair; armé d’un pierricr a
enlevé Claus la rade, & en Plain jour, un lfitiment valencieux‘
exemple qui 5’Cal, plus d’une fois renouvellé.‘

, S U E D E.
»De Norkeping, la 51 mai (x I prairz'al). ,

Avant.—hier, il y eut :31 la diele ime *se'auce orégaébéé'af;
la cl’tambre des nobles, au sujet du plan dc finances Que lc
comifé secret avoit propos‘é; & quc celle chambre avoit
d’abord ado'plé. Déjit on étoil. occupé 31 Hammer imc dé-
pulatinu pour informer lcs Imis autrcs m‘dres dos résolulion:
de la noblesse , lorsque quelqnns membres éleverent de nouq
volles dilficultés , Sc s’oppos’erent'é l'envoi do la députalion.
Ccpenrlan't , sur un onlre réiH‘re’ du mare’chal de la diete ,
cello gléputation partit. Alnrs plusicurs dcs memlu‘es 013110..
sans s’élancerogt av'cc impétuosilé vers lc bureau,pourfaire
inscrire leur protoslation contra cclte démarclxe. D'autrés
renoriccrent 5: 19m; qmlité de nobles. 8: un troisiemc parli
décla’ra we voulnirpbs prnndrc pwrt aux ’séauccs do 121
chamln‘c ales nobles pendant loute la durée de la, diele‘.
Eufin le maréchal miL fin ‘au tumultr, en lcvant la séance
en veriu do son droit. Le mi a cntiérmuont approuvé sa
conduile , 8c la tranquillité parolt's’éire i‘établic par l'éloiisr
gnemout voloniaire de quclques memln'cs.

. P R U S S E.
De Bel/in, le IOjUVL'Il ( 21 prairial ).

 

On 119 Q91]1]Oll,0flCOl’O qae quelqucs classes (In lvrailé conclu-
avec 13 Russia. Paul I“. avoit expressément tlexuandé quc la
Prusse lui garanllt la scigneurie do Jevern. (C’est unc dév
pcrldance du céLé cl’Olrlmzlmurg, qni apparlonoit autrcfois
agi Dancmarck, qui lc céda 1'1 Ia Russia en échrmge do Kiel
8: de loute lo; pui'l.i'e dellolslcin, possédée )ar celle der—

Frisc , ,du c6115 du VVescr. ) La Prusse _. sans s’y refuser posi—

  

 

 

 

 

 

 

 

 

(2) ,

pnisque la garantie de la scigneurie dc Jcrven e'toit natu-
rellement comprise dans la gnrnntie géue’rale (loot la cour
dc Berlin s’étoit cliargec, lorsqu’elle avoit conclu avec la re—
pulJlique l'rangnise ln iwutrnlilé (ltl nord do l’i/Xllemagne. Ce-
p‘mdaut le cabinet russe ayaut insisté , le ministcre prui-sien
n consenti d’exprimer catte garnntie dans on article parti—
culrer qui no paroitra pas dons le trailé ostensible, Le baron
d.) krudncr, apr’es avoir mpédié ce traité ii Pétersbourg ,
s est rendu :‘a Dresde, pour s’y faire reconnoitre en sa qualité
(l’em'oyé de Russie , & pour y installer un secrétaire de le—
gntion charge d’alfaircs; apres quoi ce ministre reviendra ici.
, Les dent pnissances vont s’occuper maintenant des in-
teréts réciproques de leur commerce dans la Baltique. [ieiirs
liens paroissent se resserrer de plus en plus; 8c si notre mi—
mstere vent accéder :‘a la neutralité armée (111i lui est. pro—
pose'e par le cabinet do Pétersbourglcgc on no voit pas
Pourquoiil so refuseroit 2'1 une inosure dont le grand Frederic
a cléjz‘i donné l’exemple en 1780), il est certain que les
puissanccs du Nord se trouveront en état d’arréter Ics vexa-
trons .qu’elles out on E1 souifrir jusqu’é present de 1:1 part des
Auglais. ‘ '
. A L L E M A G N E.
De’Hambourg, 15 juz'lz ( 24 prairial). -

On ne parle ici que de la« quairuple alliance ofi'eiisive &
Jéfensive qui est, déjia signée, ou qui va l'étre entre les cours
(le Pétersbourg, dc Bcrliu,_de Copenhague 8: de Stockholm,
Elle a , dit—on , pour objet d'amener la pacification généi‘ale,
en reprimant sur—tout I’ambition dc l’Autrichc & de l’Angle-
terre. C’est principalement l'ouvrnge de Paul I". qu’on‘n’ayu-

roxt’_pas cru au commencement de la campagne (lerniere ,‘si'.

pres a’iiiie",/parcille determination; La cour de Darnemarck
ii’attcndoit , pour y ndliérer, que l’exemple dc celle do Berlin
(lont‘ elle fail: profession Vde seconder les'vues politiques.

De fliunich, lo 15» juin (24prairial ).

Les Frangais sont entrés hier vers trois heures dc l’aprhs-
midi ii Friedbcrg, ii la suite d’un engagement qui out lieu
dans la plaine du Lech, pr'es de cette villc. Les troupes au-
trichionues 8c bavaroises arréterent l’cnuc‘mi pendant plu—
sieurs heures sur ce point;1nais elles furent enfinobligéos dc
céder h dos forces supérieurcs; one piece de canon ([ue le-s
dernieres avoieut perdue, fut reprise par les lmssards de
:Meszaros. Le général comte de Meert‘eld, s’est rctiré sur
Aicha. *

D’apr‘es les derniers avis , la plus grande partie des troupes
frangaises qui ont passe le Lech s Landsberg , s’est dirigée
sur Friedberg. Une autre colonne ennemie s’est portée au
Sud en reinontant 1e Lech, & elle étoit déjéi parvenue Iiier
:‘a Schongau. '

D’Jz'chsl'at , la 14 juin (25 praz‘riyal).

Le prince dc Schwarszenberg , adjudant de 8. A. R.
l'archiduc Charles, est passé ici hier; 8: un moment apres
i-es éiiuipages &c chevaux de traits. On ignore oil il se rend,
on croit ccpendant qua c’ost h Ulm. On pense que 8. A. R:
L} suivra bientét.

REPUBLIQUE FRANQAISE.
De Strasbourg , le 50 praz‘rz‘al.

L'armée duRliin a cffectue' divers mouvemens dcpuis
qnclques jours. Depuis sa nouvelle organisation , son nile
droite avoit été renforcée par unc division complette, Cello

 

aile droite s'est elivise'e en qux corps d’arnic’é, qui d'epufs
le 21 de ce mois se sont de nouveau avaucés \‘ers le Leela.
La clroite ale ce corps s’est portéc sur Kaufflwuren sur laiVVer-
Inch, on elle a passé cette riviere pour péne'trer de—lii sur
Frissen & y attaquer le corps du prince dc Reuss , qui couvre
l’entréc du Tyrol septentrional. Le prince de Reuss doit étre
renforcé , sous peu, par le corps cle Condé , qui étoit attcndn
pour le 10 messidor in Reuti, derriere le Lech ; il paroit que
Lecourbe veut battre , 84 s’il est possible , anéantir le corps (le
Reuss avant sa jonction avec Condé. On n’a pas encore tie
nouvelle (in succ'es de cette expedition.

Le corps do gauche de l’a‘ile droite , sous les ordres du
general Blonlricliard, apres aroir chassé les Autrichiens. dc
Schwabmuncllcn 3: de toute la rive'droite de la Wertacli,
s’est de~ nouveau avancé sur le Lech 8c 3 occupé Augslmurg ,
le 25 de ce mois. Le corps de Meerfeld qui étoit charge (lo la
défense de cette ville,s’est rcplié derriere le Loch 8c le corps
de St‘array sur Donawerth. '

Ilse confirme que le ge’néral Kray n détache’ plus de dix i

mille hommes de son ailc droite pour renforcer son centre 84
5.1 gauche ; aussi ce gc'néral n’est—il plus :‘a Ulm. Il paroit qu'il
attendra l’arrivée dcs renforts que la cour dc Vienne lui
envoie, avant d’entreprendre un attaque sérieuse centre
l’ariuée de Diorcau.

De PA at: , [e 4 messiclor.

Les consuls out regu auiourd’hui un courier du pre-
mier consul; il Ieur mande dc Milan, lo 29 prairial , que
les conditions do [Tarmistice s’exécutent journelleinont , 8c

clue bientét toutes les places fortes seront en notrc pouvoirm

Il déClarc (1111': in premiere nouvelle du débarquement Lies
Anglais (lans la Vendée , il s’étoit proposé=de partir .sur—le-
champ pour s’y rendre; mais que les nouvelles subséquentes

de leur rembarcuement l’avoient fait char] er dc dis 051—,"
l

tions. 11 va prolonger son sc'jour on italic.

Il dit : «Si l’cmpereur avoit assisté 'a la bataille, son
» coenr auroit ge’mi dc voir tant gle braves innnolés». IL
ajoute : u Si l'enapt‘reur a de la religion , il sentira quc tous
n les crimes, suite ne'eessaire de la gue‘rre, péseront sur In
» conscience dc cclui (Lui l’aura continue par ambition u .

Il dit‘ en par-lent des soldats frangais blesses :. . . . . « En.
» voyant souifrir ces hommes si braves , on regrette de n’étre
n pas blessé comme euxn .

On a rcmarqué cette phrase dans sa lettre : u Quai-
qu’ezz puissant dire [es athe’es de Paris, je wars anjaur.
d’lzuz', aver: grand plrrisir,assfsler m1 Te Deum qui 1m é‘tre
chamé clans la cat/ze'dmle dc Bah'lwz. ”

—— Les Francois apprendrnnt, avee un nouveau sentirncn‘;
(l’estime & d’admiration pour lc premier consul, qu’fi la
bataille do Marcngo , il s’est il’iibord tenii hors' (le la portéc
de la mocsquetterie ennetnie 5 21 la secondc charge , il s’cst‘
rapprocllé.; :‘a la troisiexne & ii
milieu des balles. V

—-—- Ln rc'p'uhlique cisalpinc est provisoirrement organisée
aJnSI :
seil d’élat; un pouvoir exécutif de neuf membres.

Les impols pour You 1830 sont maintenus lels qu’ils sont.

——Une remnrquo assez piquante, c’est quc prohab‘emcnt
le canon do In tour (lo Lomlrr-s aura annoucé la prise (le
Genes en meme-mus que lo canon des Tuiieries a proclamé
la reprise de ccbte Place.

In qua‘crieme , il étoit aU‘

une consults de cinqnqnte incriibres (espcce de con- W

 

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—- Les Autrichions avoionl -é:al\li £1 C(‘nms unc 'adminis—
tralien provisoire7 coznposée (lo (lix 116;; icians on avucals
Les six premiers sonl J s‘pli Doria 8v: Almanue PallLlVlCl'H 7
ex—dogvs; Jérome & melnos—Philippe Dnruzzo , Bernard
Pallavicini, Augustin FlV‘ lli , k Pascal Mlorno. Cos nobles
élnient tons (lcs HICJIIlH'CS inllnuns (lo, ’
Lo‘s ineinln'es non nobles ui'oivnt élc’ choisis pariui les Ci—
toyens attacliés in la "OLlESS'E, & qni n’on! pris aucuno part
ii la révolnlion. L’arlministrnlion pl‘ovisoirc étnil. présidéc par
le générul comtc dc Saint-Julian.

 

;‘H’lCi:3n!lE align ‘clm‘.

—— Le quartiel‘-gé.uéral des 15‘. 8: 17°. divisions mili-

taires, qni e'toit sur le ([uai Malaqnais, Vicnt d’élre trans-
feré 2'1 l’ancieniie majric, rue Nenve cles Cap-denies, Prés Ia
place Vendome.

—- On écrit «.le Strasbourg , qne pmnlant que Locourbe
‘rcnlroil é Augsliourv. le général Gre ii‘r, commandant le
centre de l'arnie’c (In Rliin, s'cmparoit (lo Guiilzlionrg, &
qne l’ailc gauche s’éLoiL aussifipprocliée d’Ulm , qu’elle me-
nace set-Jensem‘cnt. 3

— Le lieutenant-ge’nénal Sainf—Cyr 8c l’inspectcnragcnéral
Viilemanzy se rendent I: la s-econd‘c arme’e de .réscrve qui
se forms 31 Dijon.

La soconde ligne de cctie armée est (liijé composée d9
55,000 lmrmnes, répalicliis, tantlduns la Cole-d’Or, que
dans les d6partemens de Saézie & Loire, de la ”ante—Marne
& du Jura.

—-—Le comtc de Cobentzel est arrivé dc Pétorsbourg h
Vienne, la 21 prairial; il a eu , l'e 22 , unc audience de

l’ernpercur 8: une conférence avcc} M. de ’I‘hngut.

'— .L"elnpereur dc Plussie a (lél'emlu 5110115 les mailrcs de-

poslcs dc son royauinn , (lo fournir des chevaux E-Ll'ainlias-
sadcur ang'ais , jusqn’ii cc qu’il ait pnyc’ ses (let‘s‘s.

-— Dos letlrcs de Revel armoncent (inc Ko‘izolmc a élé
transparté sur un kibitlca é Péteisbourg, on on doil lui faire
son proccs.

— I] s’est formé clans la Prusse mérix-lionalc uno bande-
€10 bri‘ileurs qui a déjh incendié cinq villes :2: qnamme
vi'lages. Quarantc dc ccs bi‘ignnds sont arrétr’s. On faif (lcs
recherche-5 pour découvrir lcur nombre 8c le but do lenr as:

socialion. Ccs scélérats funt prévmiir qni'nze jonrs d‘avancer

lcs halyiians (lei sa-uvun i’curs mcubles pre’cieux, 8c bm‘ilent
ensuitc aujour indiqué. "

l’ers sur la marl. du. général. Desair.

Snr [e tombeau d’un génércnx Frangais,
Qni mourut E] hérus 8: dental de sa gloirc ,
Elituurons de lauriers Ic funebi e gyprés ,
lit clans nos ccezxrs wujviurs conservons sa mémoire.
‘ C’ést en. mourant comma Desziix‘
Qyu’on \‘it h jamuis dans l’histol’re. 4
L- P. Sficnn ainé.
P‘OLITIQ-UE.

La bataille dc Blaiingo vienL probablcmenl dc term-iuer
1P. grand proccs qui exist-nit entre le gouvernmncnt arglais
& lc gouvemement frangais. Ln ministore britanniqne von-
loll unc gnerrc éLornelle; il inondoit l’Einope de ses gninéos
& du snug des Autricliims. Le consul Bonaparie' vonloil la
paix, 81L) victoire nous la clonnc; car i1 i'nut cspérer que
l’ezupcreur sentira qu’il est toms dc no plus SEllVJ've les con—
scils intércssés & dangercux d’imc Puissancc insulaire, clont‘

 

l’amliilion s'opposc aux vmiix (lo, ionic ”Europa On poiu'o‘ifi
Cl‘oire' cl—devanl, lorsqn’nn (lirociuirc {arourlm , ignorant 8c
faimliliue, Perdoitlo fruit dcs conqnélrs (In nos’nrmaes par
son inéptie, & vouloil. propager pur-tont le ileau doslrw
volulions, que l'Anglr-fm‘re rcndoil sm‘vxcc ii l’lJHn-Hllllle cm
scrvantklc (ligne ii cc Lnu‘lcvers'nncnt (flzi lnPrng'Hl l’orilr’a
social; mais cct avcuglcmcnl ne pent plus durer~ On Lloil;
voir évi'elcmmcnt (Jinn les minislres :mglais ont lnen'voulu
nr'gocicr avec la France tam qu‘ils I‘ont ruenir‘rcc au‘x
hommes & aux principes qui pouvowni F‘fl (letrnn‘oa )amais
Ic lionhenr 8: la force, mais quc (1'08 memes mmisires om.
refusé l'l pnix d'es qu’ils out appris qu’uu gonvm'm‘nwnt sag?"
8c ferme, lriomplmnl dos factions, rendoiL aux Francais ra‘
justice , la tranquillité intérieurc, l'union & la vrnle lzlmitc.~
Leur sysiéme n’a plus de voilz‘s :, il es! Clair qu'en rapes clans
. leur islc, ils vondroient moltrc 9n feu tontc I’Enrope pour
(sonsumor la France. l‘v‘Iais (‘n méme [ems qu’on dcrmn'rn
leur vrai but,'on cloil apprendre anssi ii. ne plus- complcr
sur leurs ernpeuses pronms-scs & leurs fnux calcnls; 8c les
Anglais‘ enx-niénncs comprendront que leurs mnnslres sont
' plutéi guidés par une passion aveugle quc. par une same.
politiquc. Ils out diL la France livréc i1 l’anarclue; tons lcs:
' troubles y onL ccsse’, toutes les faclions y sont comprimées,
Lous les voeux y sont re'unis pour la slabilllé du gouverne—
V inCiiL 115 out (UL 121 France épuisée d’hommes; loutes nos
'légions complctles repoussent lrs Impr‘riaux jusqu’en Ba—
_\'iere; unc armée de résf‘rve 59 forum 2: l'instunt, & lo
premier consul 51 la 16m dereue arméc, avec la vue . Ia-
’ force 8c la rapidilé dc l’aiglc , part, francliil lcs Allies, Foml'
sur' lcs Autrichiens, de'iruiL lenrs Lnlni lons, Sc pour In so-
condo fois leur onleve l'Itnlin. 115 out (lit la France ‘uirxcc;
& nos gilcrvicrs lcur prou‘ienl. (in’ily snvcnt rcfnscr l’srgrn:
.(lc leur patric 8{ so snisir clcs magasizs, dss armes ,fle Far...
(.illeri-c & dos irés 31‘} de l..‘m'5‘ennemis. Enfi-n ils'ont point:
,les Frangais comma d'cs ambitious insaliablcs, 8: 10 cm do"
gum-re Clo nos liéros est la paix. Bonaparte la proposo‘ii. “-3
tyrant l’épée; i1 la préscnmil “a cliaquc pas»; il l’ofl'rre ancom
. avsc modéra‘im, lorsqne la fortune pourroit lui donncr lo“
droit dc i’a dic‘icr impériensmnenl,

‘ Anglais , cnvrez lr-s yeux; cossez , en h‘availl'ant cliii-ne'ri»
(inemcnl' 51 la ruine de la France , (la la forcm‘ :‘i étendre Sn
gloire. Vous voyez qu’elle gémiL dc cucillir dcs lauriers qusi
1 content taut dc lmnc-s ii-l’humnnifé. Songoz , sivous persisirz
"a prolongex in guerre, (i119 la France vicloriense qui vent In
_ pnix , n'excilant plus (l‘alarmes, po’nrra bicnlél , ii la téte drs
puissances maritimes justcmenl. révollées de votre orgneil ,‘
: combattre uniquement contre vans, Pour afl'rauchir- lcs mom
dont vous préiendez 6ch 105 lyrans. '

CONSFIL n’fa'rAT'.

Seance du / nwssidor.
1

Les deuxicine & htoisienin consuls y out assisler.

Snr lo rapport, de In section do In guerre, le conseil‘ an
discuté 8c adopté un projet d’arrélé, portant fixation d'un:
mode d’admissinn 8c d”avanccme:it dans la gendarmerie de-
la Corse, & dams ceile :3 pied dos 12”., 13“., 1.4“. & 22,2
division-s mililaircs.

Le douxiemo consul annoncc qn’il vimt (l’ouvrir une (hi——
pé‘rhevdu premier consul, datée ale Milan, 29 prairial.

La dismission sur lo, projnl rclutil' in la navigwlion intériem‘e'
est reprise. Le projel est rem‘oy.é aux sections (in l'intéricum
8: tie la marine. ~ '

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

. 'I'VH'WV,; . 5-way H, 47 ..

_ (4)

V A a i— i: T E- s.

Nous avons cité quclqucs morccaux de la partie polilique
(lu fliercurc; la partie littéraire , qui semble élre l’uL-jet dc
to journal, y est traitéc avec une supririorité de talent qui
rappelle lcs terns on lcs plus illustrcs littérateurs en élcient
cxclusiveruent cliargc's. Nous croyons devoxr citer en prcuve
le morceau on l’au‘wur refute l'opinion de madame de Staél
S'JI‘ [a pelfcclibilité humaine : on y reconnoitra une plume
trbs-exercée.

a ll est uécessaire ('l'apprécier enfin , & (le réduire 2‘: SR juste
TillCln‘ ce systcmc de peg’i'clzbilité. On réfutcra, en lui réponzlaut,
cluelqnes autrcs écrir‘uins du meme parti, qui ont nus plus de me—
lhudu dams lcurs ruisunneinens , mais qui n’ont guere nueux prouvé
cc qu’ils Vtiuluicnt établii‘..

» Lcnr premiere errcur vient de ce qu’ils confonde‘nt sans cesse
les prog-és ales Sciences naturelles, avcc ceux (le la ,morale & dc
l'urt dc gouverner. Rien n’a pourtent moins de rcssemblunce. La
géumétrie , l’astro-nomiel, la chimie, se déveluppent gruduellelment
pur de lougues observations , on duhcnt leurs media it (les decou—
1'extes innttendues, comrne celles dc l’imprimcric, (le la poudre é
rauon, (le la boussule & des lune-Mes, (lout les iuventeurs sout mcme
iuwnnus. Dus proccdés, (les instrumcns nouveanx, Ont sans iloute
1mm} les sciences mudernm ii nu dogré qu’clles ne pouvoient atteindre
uunei'uis. En faut»il conclure que dams tuut le rests nous raisouiuous
arcc plus de justesse que les ancieus , parce que nous somnies mail—
lenrs géonietres & meilleurs pliysicieus? Nun , sans (loute. Les dc-
c‘ouVeItCS qni, (luns Ce genre , usanreut notre supériurité , soul: plutbt
(fines ii (lea cséncniens t'orluits qu’é la tuison perfectinnnée. On (limit
meme que , pour mieux humilier l‘orgneil dc l’hmume , clles cut été
plus souvent uccordées aux'jeux de l’ignoranrc qu’aux spécnlutiuiis dn
guide. Le Lcms et le plzasurd revcnrliqueut Iouionrs nne parue de la
gluire des sciences. C'cst pour ccla que la gl->ire dcs sevens Silblt
dc siccle en siccle taut dc variations, 8:. qu’ellc est souvent éclip.
as: par celle dc lcurs succssours; car on ne peut assigner de limites
21 la marchc inlinie du toms, t5; prévnir Lous les ell‘ets de cette
puissance capricieuse St inconnue que nous appelluns 1e haszird.

n I! {ant le dire au milieu d’un sierle si tier de ses cnnuoxssances:
les créaliuus les plus brill‘antes Sc les plus durables sont colles (le
l‘éluquence,& de la poési Leur pouynir est établi .sur le occur de
‘l'liomme , qui iie"Cllange'-‘%oiut. Elles participant is l’iutérét éler-
anal (ls scs passions & de ses sentimens , qui ont le meme Carac—
‘tere clans tuus lcs Ages. Alexandre vivoitriuns les plus beau: (ems
(la la philosophic an.1:nne; il étuit l’élcve de ce philosnphenue
turtles les sciences out nommé leur mnitm; {St ccpemlant il se plai—
gnuit de li’avoir point un llmnere. Sd grande aine. avuit dcviué
que les simles & les liéros (loiveut leur plus grande renommée
:‘1 ms arts touchzms on sublimes, dout le tcmsne vicillit point

files graces 8,; la beauté.

n ilu second lieu , si [es sciences out fuit (les progrés incomes—
T..ll)lC$, & si (:lles en duirent toujouis faire parce qu’cllcs seront
tauiuurs impurt‘uitfi & burnées, (lll‘QJli-nogs que le cmur humain
iloch aussi xlécourrir das \‘érités incounues? Les naliJns (1L1 juslc
as: de l’iuiuste Sent-«Hes cliaugécs depuis SJCI‘alC , comme le syst‘éme
:l‘Anaxagmc , de Thalés 8: dc Dunocrite ? La conscience a~t~clle
um: aulre mix, obéira—t-elle 21 d’autres uraCles? Caries, le grand
crdunnateur n’abandunn‘a point 163' vcrtus {Q la féliciu': de l'hmnme
ii In merci (lu ‘lusurd. E: ‘i‘le funt aux vertus, a la morale, & pur
consequent 2m boulleur qui n’exisle ‘point sans elles, tuutes nos
llcc'oyvertes si rarities? Lem" absence n’a point arrété , durant cin-
qnunte sicdles, la animation de plusieurs umpires illustres quisunt
purvenus nu plus liaut p'Jlflt de Splulldnur & (le prospérité, Lu suenee
«lus mmurs & tics l‘oix’ est mac-c sur les premiers besoins de l’humme ,
cur scs affections les plus constautes, & sur sea intr'n'éts les plus
éx'igleus. 0::th scicnue'est mic plus (-l’unc fois par inspiration , rumme
tout Ce qui est sublime, (lam une grands ame m1 clans uue Leif
i'u-te. All‘red la Granrlr“: Charlemagne la pfassétleTEHli-(lHWS nn siccle
al'igum-uuce; & dts siecles savans ue l’unt pas tuujnnrs counue.

nil sullit do prmiver que , (lanstout cc uni ne conccx‘nc pas les
bl ieznces cxacLes . rien nc justilie l’orgueii rlc la sagesac morlcrne , quand

. u préi‘ere ‘A la szigesse de l’authflllé. Un jenne nificier du géuic
«limit nu )aur an fameux Vauban : (LP/{.13 ~aréclu-l , Césrr n2 set-vii
u Gin ("rolior s’il se trouroit LlCV'nllt lbs v 105 qus vous avez {urtij
In». A), <; liaiucz,~v.uus, jennc liuznmc, rc-pundit Vunban :‘César , dens

 

 
 

a.
."v.

 

q lll‘lZC iours, en saumir plus que nous, rites qu’il auroit connu no;
nrmes. Nos mains sont un pcu plus adioites que lcs siennes, graces
it des ciroonstances particulieres, mais sou intelligence étoit fort
supérieure it la 116m: ,,_ Cc mot (1e Vauban rant mieux que toutes
les (lisusslons; & je le lirre aux réllexiuns du lecteur. '

Au rcste ,madamc de Stat-l, en cmnbattaut pour la théorie de la
per/‘L'clibilrti , se trouve clle-méme obligéc de couvenir que l’homme
a promptement connu 0e dont il avcit un vrai besoin. Une main
divine , dit-elle , conduit l‘lmmme dalzs lus recherches nécessaires d
son. existence, e! l'ubmzdanm d lui—mé'nm dans les études d’une
ul‘ilifé mains immédiate. Elle ne s’est pas appcrgue qu’nn tel aveu
réduit £1 peu dc Chose lcs bienfdits cl'uue doctrine qui n’a été hien
connue quc (luns le dix-lmiticme sievle. Nzius vermus plus d’une this
que , pour la réfulor , il sullit. dc; l’opposer é ellc—méme. '

u hand des prcuvcs de raisonnemeut on passe aux preuves histo-
riques , cettepcffectibilité suciale , due aux méthudes philosophiqnes,
ne paroit pas avoir plus de foudement. ,

n Il semble , en efiet, que l'csprit zlu genre lmniain ressemlfle i1
(:elui (lea individus : il brille 8: s’éclipse tour-ix-tour. Or: suit legs
époques de son enfancc , dc sa jeunessc , (la sa maturité , (le I'a
vieillesse & dc sa déurépitude. Una/main racirée & tonte—puissunta
rainene , (laus le munde merul cemme duns le momle physique , (lea
événeinens qui renvcrsent toutes nos méthodes 8: trompent toules
nos cmnbinaiscns. Les Grecs rlu Has—Empire étnient degranals rai-J
s-onneurs & de sublils Inétapliysicieli‘s. Lcurs opinions métapliysiqnes‘
que nous méprisons aujourrl'hui , ressembluient pourtant it quel-qnes
untres fort admirées. ‘lls étoicut liars d’avroir rccueilli toutes les lu—
mic-res de l'anrienne Grece , Estrella dc l’école cl’Alexandrie. Dans les
jnnrs meme de leur (lécadence , ils av’uient vu nziitre (les pcrsonnagea
tr i—suraus , comma Photius & dcs empsreurs qu’on appeilnit philo—
supliss , camme Léoni Ils avuient enliu l’usage de quelques arts que'
nous avons perdus, 8c qui supposent une industrie pcrfectimmém
Eh bicn l ces pcuples qui se pro roient si éclairés , furentla proie (let
hordes du Nurd ; 81 les plus grannis cnnemis de tnutcs les luuiicres , les
descendaus de Mziliumet , sunt renus répaudrc les téncbres (lc l’igno-
ranco sur ces memes contrées que les Sciences & les arts avuient
remplieq do rant dc mcrvcilles. ’

» Quel pliilosoplie counoit la cause 51 laquelle tient la clestinée do
nos arts & tle nos sciences? Si une race (le grand; homrnes ne s’étoit
pas élevée zlans lo paluis des ruis fuinéans, les Sarrasins, s’établissant au-
zuirdelu des P] réuces , n’uuroient—ils pas détruit toutcs cunnoissances
lizminines , clans les parties (19 l’Eurnpe on clles sont eujuurtl’hui la
plus ,répanxlues? Si le génie (la la France n’avoit point ramené (les
bards du Nil le héros qui doit la sauvcr, dans qnclle barbaric l’auroic
replbngée‘ le guuvernement aluttu ! Que (le faits semblubles sfolfrent
cu liezsut l'histoire, Sc que de consequences on pent tirer contrc ces
pmgrés nécessaires de l‘esprit Immain , qui a suspendu sa mar-die,
&(1ilia mérne rétrogradé ii tact d’épcques difl‘ércntes ! >

i) ll s’oll're ménie ici nne observation frappante. C'est quc, routes

 

_ lcs ibis qu’o’n vuit le réve de la per/cation phz’losop/iique s’en1p.1rcr
'des esprits, & prmluire tun! de controverses, les empires sont

menacés (195 plus terribles iléanxi L’espere humaine doit étre zilli-
géc de grandes muladies morales , quand elle no se confie plus qn’aux
remecles de l’avenir. Tout ce que nous rcmarquons Vauiourd'hui n’est
pas uuuvean. Ledocte Varron comptuit dc son terns , si jc‘ ne me
lrompe, (leux rent quatre-‘vingt-lauit opinions sur le souvel‘ain bicn;

& Vurron fut témnin des furcurs de Marius, deg prescriptions dc.

Sylla, 8: (165 horrenrs du triumvirat. Les memes recherclies occu—'
pqicrlt Celsus, .Libanius, & tuusles philosoplies dunt Julian étort

‘ lc click" 8: \le profectcnr. Muis toutes leurs méditations philosoplliq‘les
r us purent s’nppnser aux vices inténeurs, aux causes étrangeres (In:

devoient bientét détruire le Vieux colosse (la l’empire romain ,;_
‘ Bounce du 4 messidor. '
Rentc prom, 22 fr. 56 c. — Tiers consol. , 5'5 fr. 75 c. -—~
301153, 1 'fr'. 62 c. -—-¥ Buns cl’arrérage , 88 fr. oo c.1— Bans
pour l’an 8 , 79 fr. co c. —-- Syndicat, 69 fr. 25 c.--Cou-

'pures , 69 fr. 50 c. ‘ 4

Bfémbire stir 1"Ediwafion dew Abeilles, men an Lycée dcs Arts,

'1» 50 veudémiuire an 8'3, par Marie —'Théiese Quiqueran—Bwauieu ,

v‘ly Burris , membre dudit Lycée. Pris , ~Iio. cent. , (St Soment. franc
tle port; A Paris ,vch‘e'z J. J. Fuchy7 libraire, rue des Mntliurms, hotel.

de Oluny; madame Poulfort, rue (le la Lune , n". iig; l’auteur ,'

rue & CleCVLlllt Presbytere—SaiutLandry, n". 1 5 & cliez tous les
mdrrhands dc nouvcaulés.

 

fl.

‘ Amy-mag

 

 

_. .E-..r.._.:-._.._,._...+,_._._.-._y.i 3:74.... ..._. ,

De l’lmprimeric de MnmtAT, rue des Moms-aux , n9, 425. . \

 

 

III