xt7vt43j1p13 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7vt43j1p13/data/mets.xml  France  1800-12-11 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Décadi 20 Frimaire, an IX, [11 December 1800] text Le Publiciste, Décadi 20 Frimaire, an IX, [11 December 1800] 1800 1800-12-11 2023 true xt7vt43j1p13 section xt7vt43j1p13 rim?
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PEBLECEESTE

D E C A DI 20 Frimaire, an 1X.

 

 

 

 

 

T U R Q U I E.
De Constantinople, le 25 octobre ('5 brumaire).
L’escaclre russe, sous les ordre de l’amiral Utschakow,
mit hier ii in voile pour la Criinée; mais un vent contraire
l'obligea dc retoui'ner le soir méme é Bouioukdére'. Cet

- amiral csl parti fort rnécontent de la Porte & de sa cour.

La Porte lui a cependant bonifié 200 mille Piaslres , pour
iudemnite’s qu’il faisoit inonter 5! 500 niille , 8c 10 grand-
seigneur Iui a fait cadeau dc ciuq beam: canons. L’objet
des indemnile's que la cour dc Pe'tersbourg demande est
encore en négociation, & a été soumis z‘a la decision de
Paul I". Mais la cour de Péte'rsbourg a été Lr‘es—couroucée
coutre M. Utscliakofi“, parce que sous pre’texte que l’escodre
étoit compose'e de vieux vaisseaux, il n’a pas rempli les
ordres qu’on lui avoit adressés cle se rendre 51 Malte avec les
troupes (lu prince Wolkensky, 6; est revenu avec cellos-Ci.
Le consul de la nouvelle république ionieune eut hier
audience du vice gi‘and—visir, & fit arborer le pavillou de

, cette république chez le patriarclue grec.

S U E D E.
De Stockholm, [6 18 novembre (27 brumaz’re).

Il vient de paroitrc ici une note du ministre des affaires
étrangeres, relative aux plaiutes de la cour d’hspagoe sur
ce qui s’est pasSé 51 Barcelomie : cette’ note, remise au link:
nistre (le S. M. prussienne auprés de nolre cour , est ain51
congue : . .

« Ayant rendu compte en mi de la maniere (loot S. M. prussrenne
S’in'téressoit dons la rérlamaliou de la nour d'Espagne , au quet d’um
abus fait par les Anglais du pavillonde Suede, le suussxgne, chan-
celier dc tour, a élé chargé illexprimer s M. de Tarrach tOute la
reconnaissance de S. M. pox-r l’attentionconslanle que la cour de
Berlin portoit sur les intézéts des pavillons neutres, & toute la
confiunce qu’elle met dans la maniere de les voxr. ~ ‘

» Le roi a été tres—surpris de la responsabiltéyubliquo a laquelle
la Cour (l’Espague a appellé la Suede 5: cette occasxon , & des me‘uaces
qu'clle y a jointes , aprés toutes les vexations auxquelles les pavxllons
neutres ont été exposes pendant la présente guerre. C’est la mesure
121 plus oppresdve qu'ils out encore éprouvée. De cette i'namhere, places
sans cesse entrc l’olfense 8: la reparation, ils devront bientot se l‘msser
cutrainer dans la guerre, ou disparoitre de toutes les mers uu elle
Se fuit.

)3 Cos vérités étant (1e trop dc consequence & pOur la Suede 8'. pour
les autres puissauces ueutres,_ S. M. n’a pu en général so Eliai'ger
d’aucune responsaliilité des abus qfie les puissances belligerantes
pourroient [lire LleS navires suédois dont elles s'emparent. _

i: Ce: principe paroit 52 S. M. si fondé , qL-i’elle se flame que la
confide Berlin voudra lui dormer tout l’appui que la )usuce' (Sr les
intéréts commons paroissent égailement'réolamer; il a été genera—
lement reconnu jusqu’ici parmi rant dc violence's-qujonls’est per:
mises des deux cétés, sans quoi la guerre auroxt éte generale. 31

has puissance: belligérantes avoient prétendu égaleme‘nt adoptences .

foumes , ce terme péremptoire & ees conditions, tout commerce ,
'toute neutralité auroient été d’abord anéantis. Ainsi, S. M. a or}:

us la violence faito au pavilion suédois é Barcelunne! ne pourroxt
etre traitée d’uutre maniere que cello dont e‘lle a eu a se plaiud're
aupai‘avantg & elle s’est Téservée‘la libert'é dc rel'ever lcs torts faits
i ses sujets, ou £1 son pavillon, dans tel terns & par tels moyens
que 5: position particuliere lui permetlra: . .

v S. M. as doit yas cacher cependant que, dans le cas present,

 

   
  
  
  
 
  
 
  
   
 
 
   
  
 
  
  
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
  
   
  
 
 
  
 
 
   
 
 
 

1e dommage qui en est résulté pour une puissance armée, lui faie
d’autant plus (is peine. qu'elle trouve la capture ales Anglais tres—
illégale , &iqu’elle desire viv'ement deipouvoir contribucr; par sea
representations , $1 (-11 oiitenir la restitution.

» S. M. ne négligcra cui‘tainement rien pour parvenir 5 un arran—
gement dunt le prix est clevenu assez inopiuémeut la continuation
(les relations amicales entro la Suede 6k J'Espagne; mais elle ne
pent, é présent méme, faire pour les rleux fxegates, ce qu’ellc ne
pas fair aiipuravanr pour scs pmpres convois , ni dormer :31 13 con:
d’Espagne pie meilleures espérances qu’cllc r.’a allovméme.

1) Le saussigné profile de cette occasion , &c. n.

Signé, D’Ennrnnm.
ALLEMAGN Li,
D'Augsbourg, le 50 novembre (gfri'mai're).

Le plan du géuéral Nioroau est tonjom‘s un mystere' ,1
non-sauleinent pour lcs iiiilifaires en géuéral, mais meme
pour la plupart de ses généraux. D’aprés les dispositions
(in’il a fziitcs jusqu’h ce jour , on devroil croire qu’il se pro»
pose d’attaquei‘ de front toule la ligne fortifiée des entri—
chiens sur l’Inn 8: la frontiere du Tyrol,‘ Sc les mouve—
mans rélrogi‘atles ‘de son aile droite sur leVoralberg semblent
lo pronver iucontestablement.”l‘dais comme la lactique de
ce general a jusqu’ici consislé 'a faire de fausses atlaques en
front , pour porter tout—é-coup la veritable attaque surl’une
{ésailes de l’onnemi, 8c la dépasser pour obliger A la re-
tr'aite tout le- corps d_’armée, on pourroit conjeehtiirer que
le projet de ce général est de percer au-dessous de Brau‘
nau , pour cooper l’armée impériale de ses magasins sur -le
Danube , & l’obliger £1 quitler ses positions sur l’lnn,
dessous do Muhldorfl' 8: de VVasserbourg, pour
fenclre la Haute—A ulriche.

D’un autre célé, commclrs opérations du ge’néml Moreau
sont nécessairement liées é cellos de l’arme’e d’ltalie 8c de
celle des Grisons, il pourroit se faire quc le but dos pre—
mieres opérations fut d’emporter lo Tyrol de vive force par
une attague combinée; entreprise qui, an reste , seroit plus
pe’nible que dilfimle £1 exécuter par les troupes fraugaises ,
dent on connoit la supériorité clans la grflzrre des montagnos,
sur-tout lorsque la suisrm est ”goureuse; car il est rccorinu
que le soldat frangais supporte beaucoup mieux le froid que
les allemands, qumque nés clans un cliinat moins Cliaud :
ccux~ci, méme les plus pauvres habitans (195 villages, éiant
accoulumés 2'1 passer l’lnver dans des chambres bicn chauf-
fées, la nuit comme le jour, ne peuvent on general sup~
porter la rigueur clu froid , sans étre engourdis LlflUS tons les
membres au bout file quelgues lieures. Aujourcl’hui SUP—1.01M;
que le'recrutement en Autriclie a porté sur lcs enfans dos
familles aisées, cette difference est d’autaut plus sensible.

Dans Fun 8: l’ziutrc cas, il est ties-probable qu’avant huit
jours les Frangais scront majlres, de la majeure partie du
Tyrol ; une fois parvenus ,é,,l;30,lzeri.,.ils se trouveront der-
rier‘e l’armée rlu général Bellegarde, qui sera dbs-lors obli ée
d’évacuer les l)Ol‘dS de l’Aclige 8: presciue Louie la ’1‘
Fauna de Venise.

 

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ziller dé-

 

 

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ANGLETEIHLE.
De Londrcs, le .1". dc’cembre (iofrimaz'rej.

D’aprés des ordresde sa majesté , tous lesvaisscnux veuant
dc la Virginie & du Mariland dans les ports dc la Grande-
Brelagnc , scront tenizs de faire quarantaine , comme ceux
qui, arrivent de la Méditerrunée.

11 est question do jelter deux cones (le plus dans la baie

., de'Torba‘y, pour préserver les vaisscaux do guerre de la
violence dcs vents qui se font sentir sur cette cote.

Le renchérisseinent du lait, malgré les 50 mille vaches
qiii en foumissent tous les jours 51 la seule ville dc Londrcs§

cc renchérissement a déjli fait songer A icxnplécer‘ lo the 8(-

le cafe au lait du matin , par une infusion de feuillus dc
sauge dans de la purée de farine d’avoiue .. . .Réve creux.

Les cullivateurs actuels s’occupcnt Inoins de multiplier
leurs bestiaux quc de les eiigi‘oisser. Cette méthode n’Cst
pas cello qu’éi recommendéc Bécon.

Une feinmede la cite, mere dc trois ent'ans, s’est coupé
la gorge dans le milieu de la rue , en disunt qu’elle ne pou—
V‘O‘it plus soutenir le spectacle de ses eullans mourant de faim.

L’actif de la maison de banque Boyd, ,Bentield 5c com-
pognie, évaluée par un jury convoque’ i1 cct cfi'ct, s’clcvc
it la souime.de 200,000 liv. stcrl.

On vieut de vendre la richc collection d’antiques do mi-
lord Cawt‘lor,‘ idont lu piece la plus précieusc est un vase de
marbre d'une grandeur extraordinaire 8c d’un travail grce
exquis , repre’scntant une Buchuualc. Milord Cawdcr l’avoit
achcté il 3* u treizc ans 3: Home , oii il faisoit l'orneanent du
palais Luuti. Le papa Pie VI,(1ui n’cn fut. infsrmé qu’apies
l’enlévement- , en fut si fdché, qu’il efit un moment l’inten—
tionvde faire faire le proces 2‘1 ceux qui l’avoient l‘avorisé.
C’est le duc de Bedfox'd ,qui viont de l’acheter pour la scinme
de 700 guinées, & il ne l’cfit pas eu pour c‘ette somme,
dit—on , sans l’abondaute inoisson que les spéculateurs anglais
out faitc en ce genre, depuis qua l’Italie est an pillage. . .
Le duc 'de Bedford doit t'aire placer cc vase superbe dans son
parc de l’abbaye de V’Yoburn, au milieu d’un ampliitliez‘itre
d’arbustes étrangers 8c de~ buissons aromatiques.

La belle comtesse de Massarene vieut do mourir 51 Blak—

heat, fige’e de 58 ans , des suites d’une nialadie connue sous
le nom d’angina peclon's. Elle c'tojt prive’e de pouiuon du
coté de la poitt'iuc, tandis quo de l’antic elle en possédoit
deux. Le coeur , quoique sain, ax’oit acquisyun volume
extraordinaire.

Cimiiisnn DES CoMMUNEs. —Se’ancedu ignovemfire.

M. ilbl)ot.1)ropose on bill pour constatcr la population
dc la Grande—Bretugne ; il dit que cc fut sous le regoe
d Edouard Ill qu’on lit pour la premiere fois le recensement
des liabitans dc cc royunzne : alors la population e't'oit d’en-
viron trois millionslSc demi. Il fut rerxouvellé sous la rcine
Elisabeth , 8c la population so trouva de cinq millions. Elle
étoit de sept millions 8c dcrni vers la fin du siecle dernier ,
8.: on croit _qu’elle ('st aujoui‘d’hui de onze millions.

313:1,“ Viberforce, Robson 8c Jones appuient cette mo—r

flows, &,on nomme pour recliger le bill MM. Abbot, Wit-
Lerforce, Baker, 84 le maltre dcs roles.

Séance du 20 novembre.

M. Jones demande qu’il soit remis a la chambre u-nie'tal.
.325 troupes étrangeres an service de la Grande—Brctagne.
, . .

 

M. Windham y consent , non sans avoir observe cepév
dunt. qu'c cet état sc trouve déjéi porté dans les estimation.
dc l'arniéc.

Apri’s unc courte discussion entre M. Pitt qui trouve que

cettc motion est pcu digne de la chambrc , 8c 1“. Tierney ,

qui assure qucl’entretien de ces troupes coutc 630,000 1.5L,
la motion dc M. Jones passe dcfiititivemcut.

T. Sheridan , aprés avoir annoncé qu’il fern lundi pro—
cliain une motion speciale sur les papiers rcmis 2'1 la cliambre,
demande communication dc ceux ( ui out éte’ onus , 8: sans
lcsquels, dit—il , tous les autres sont incomplcts & inutiles;
tcls, parexemple , que 1°. les articles signés ii Paris par le
comte Saint—Ju.icn,‘ 2°. les remontranccs faites la ce sujet
51 la cour de Vienne par lord Miuto; 5”. la réponse (le
l’empercur, &c.; 4°. les pleins-pouvoirs 8c les instructions
données par les ministres ii Sidney—Smiht; 5°. lcs lcttios
de celui-ci, &c.

M. Pitt commence par feliciter M. Sheridan de son zele
é concourir au soulogvment du peuplc , & rappelle que, le
premier Claus la session présente, il témoigna sa satisfac-
tion de co que l’attcntion de la chamln'e ne seroit distraite
de cct important. olzjot ni par la question de la gucrre, ni
par aucune autre discussion sur dcs points contestési 8c
nzalgrc’ les apparencus, il ne pense pas quc les sentiinens
de l’lionoruble nit-mine soicnt. changes it cet égaid.

Apres cc sarcusme d’un nouvcau genre, l’orateur déclare
que les niinistres n'ont aucune ‘aison dc (lécliner la discussion
qu’on SBIUlJle provoqnm‘. Ils ne sont print dams la nécessilé
de solliciier une opinion; ils suvent bien que celle de la

cliamlire est gé/zc‘ralemenlformr'e (i), Nosre ‘seul motif,'

ajoute—t—il, pour l'écurter, seroit la cruinte qu’el'u n’intcr-
rompit le progres des mcsures que nous avons prises pour
l'indépsndance, la surete’ .& l’lionneur de la Granola-Bret-
tagnc. Mais pour en venir directeinent 21 la motion, j’obser-

v verai qu’n tt‘uvcrs lcs immenses details qu’ellc emln'asse , j'ai

cru entrevoir qu'elle avoit dcux principuux cl,.juts en rue:
une explication sur ceilui s’est passé en Egyptc , 8x un exa—
men de la question do savoir , si nous devons comptersurla
sincérilé de l’AutricliesLe premier point a déjé été discute’
plus d’une fois. Cc que je vais dire sur le second, sufiira
pour satisfaire l’honorable membre. Dcpuis que le premier
consul a pris les rénes du gouvemenient frangais , toutes
les pieces de la correspondence de l’Autrich'e avec nous,
annoncent l’iutcntion positive, dc la part de celle-ci, de ne
pas séparer ses intéréts des notrcs. Cetteintention fut renou-
vellc’e , meme apres la bataille do Maringo 5 cct éve’nement
inatteudu , qui i‘enversa tant d’espc’ranccs & cliaugea momen-
tanéinent les destinées de l’Europe. Cependant., je ne veu;
drois nullementgamntir que, dans aucune circonstance pos-
sible; l’Autrichc n’e'coutz‘it des prOpOsitions de paix séparée.
Je déclarerai seulement que , simp'e spectatenr des événev
mens, & sans avoir rien de common avec son sort , je lui
conseillerois de me point faire de pareille paix, 84 lui dirois
hardiment qu’elle n’a rien é craindre de lo continuation de

cette lutte. Apres cette declaration , faint—i1 encore presenter

(les papiers corgfide/ztiels pour l’appuyer? je ne pcnse pas
que la cliambre le desire. Elle le desirera d’autant moms)
qu’einbi'assant une infinite d’inte’réts qui nous sout commons
avec une puissance alliée, nous n’avons le droit ni de les
demander , ni de. les produire. ' ' ' i

 

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(5)

M. Hobhouse insiste particuliercmen-t sur la communi-
cation, clcs préliminaiics signds par M. dc 5aint~JulieiL 0.“
Pent, clit-il , soupgonner l’Autriche dc fraude 8: d»: dupli-
cité dans cette transzc ion, 8< (le plus, (In!) cette fraude a
été sollicitée par. l’inlluencie, & payee par J’or de la Glenda-
Bretagne. Ne vaudroit-il Pas mieux tcrininer toute dispute
,en nous en (lminant une franche communication?

'Lorcl Hawkesbury fait sentir l’iuconvénient Sc le danger
de pareilles discussions.

M. Nichols dit qu’il n’y a rien‘ 2'1 répondre an chancelinr
de l’écliiqnier, 8c quc, ft‘rt-il seul, il s’opposeroit 51 la com-
munication (les papiers. . _

Le docteurlewrence croit aussi que celte cemsnumca-
tion scroit dangercusc , & il regarde la iuo.ion 'connnc
superfine.

M. Sheridan reprend la parole , 86 re'pond aux sarcasmos
dc M. Pit! par l’cxplication do so conduitc politxque. ~Depms
vingt mme’es qu’il nocupe rm siege on parloinent , il ne
s’est jaiuais écarté un seulinstant de la cause de la liherlé.
Si on pouvoit lui prouver le contraire , il souscriroit an
reproclie d'inconséquence que llliouorable meurbre a paru
lui adresser.

La motion de M. Sheridan, misc aux voix ,' 'cst rejette'e
sans division. V _

REPUBLIQUE FRANQAISE.
De PARIJ‘, [e 19 frimaz're.

La nouvelle de la victoire rernportée par l’armée du I’rliiu
:i été cnvoyée par des couriers extraordmnines i1 Calais , ii
Boulogne at h Brest , avec orclrc dc l’annoncer sur ioute la
8620 par ties (leolmrges d’nrlillerie. Les Auglziis en entcnn
dront lo bruit de Douvres. ll fuudra voir ce que M. Pitt
re'pomlra it ceux quilui demanderont si lcs 2.0 millg homines,
taut tués quiz prisouniers , que l’Autriclle vieut do perer
dans cette Circumstance, sontl’inthét des 40 millions qu'clle
a recus do l’Anglcterre. 7‘ 1

Il fnut croire que l'Autricheli lira par ouvrir les yeux &
ccssera cle répauclre le sang de see peoples an 'profit dos
march-ands do Londres.

— Le citoyen S jhee _, oi-deyant pre'fct des qualre depar—
temeas du Ruin , irit hier séarzce au conseil d'état 8c {it sa
PFOLIH'SSC d}? fidelité 51 la constitution. ‘

— Le gouvemement a donné ordre de {mu-nor im cordon
d0 tronp 5 sur la frmticre (3c Hollande', alin d’ari'éter le
cours d’expoi tati'm des grains clu’on fait de cecétéAIA malgré
ses defensrs EXPrCSses. »

—- Le citoyen Auguste Creuzé, est'nommé secrétaire de
legationéparme. . ’ ' » ‘

-;—- L'agence du gouvernement pres l’octroi municipal,
cornposée des citoye‘ns Fre‘ron , Cavague‘ic , Chouly 6c Saint—
Mesme , est supyrimée. ’

—- La Gazelle de [Jamberg a élé supprimée £1 l’occasiori
Il’un article (les iournanx de Paris , en réponse (‘1 la procla—
mation de’ l’archiduc Charles que- cette gazette a publié , en
metant en téte que c’étoit par 0rdre..

-—-L’anecdote‘suivaute est garantie par une feuille dont
l9 pati‘ioiismo n’est pas equivoque. Quelquesjours apres celui
0i: M. Tierney attaqua aver: autant de franchise que d’élo-
quence la polilique du ministre anglais , un prince frangais
se trouvunt é diner avec M. Pitt , censura vivement Ie dis-
eours BC 165 principesdeM. Tierney. Tam one data la

 

l

censure sur les opinions de l’orateur , le prince ne fut‘ in-
terr‘ompu par aucun dos convives. Car tel est l’usage dans ce
pays 5 on écoute un liomme qui parle; on le laisse parler
taut qu’il vent, & on ne le juge jamais sans l’a'voir entendu.
Mais ,' lorsqu’apr'es avoir rnédit du discours, le prince voulut
calomnier les intentions de l’auteur, il fut interrompu par
M. Pitt Iui-méme , qui lui (lit : M. Tierney/est an Izomme
que nous estimons tons; il est [9011 cz'quetr, 'ami jidele F;
bon pare defamz‘lle.

-— Les Anglais doutent 5i pen de leurs forces 8: mettent
taint d’insolence dans leur domination, qu’ils sont allés re-
prendre ilmzs 13 port 416 Naples 8: jusqu'fis 5:103 105 bat-
tenies (in cliz‘ttcau (le l’GZuf, un vaisseau dont s’étoit emparé

en plel'ne mar 16 cliebcck [6 Lion.

—-—- Un journal annonce que les Fraugais étoient, le 5 fri-
maire , a Viterlae , 8c marchoient snr Rome , en trois co-
lonnes, pour empécherles Autrichiens & les Napolitains dc
s’cn emparer. -

_ —-—Uu autrejournal nous apprend que les comtes Le'was-
chow 8c Mayendori, genéraux russes, sonter‘ivlvye’s par leur
souverain (luns le royaume de Naples, pour y cuiii.uamlcp
lcs linsses (1:11 s’y tronv nt, {k qui (lmvent él re ronforcc's
]us_

Le tribunal rcgoit un message, par lequel le corps legis—
latif lui annonce qu’il a arrélé que toutes les fois qu’une
1-,th seruit racante, clans son sein , il en scroit donné conv
noissance :tu tribunal.

Uri ordoime la mention an procés-verbal. .

Ln tribunat ajourne 5a séance an 22 , 8: se forme ensuite
en connté secret.

1

 

Cones LPEGISLATIF.

Se’anée du 19fr1‘maz're.

Apr‘es la lecture du proces-verbal , 1e president prend ‘

la parole : si vos délibérations ne sont point encore, par
lcur activité, an gre' dc vos voeux,le début‘ triompliant. des
arme’cs repose llcnreusement vos pensées. Les Victoires de
nos défenseurs sent d’assez beaux garans de la sollicitude"
du'gouvernement, & nous présagent qne bientétl-es tra-
vaux qu’il vons présentera répondront £1 l’attente nationale :
vive la re'puélique .’

Tous les incinbres se levent'en répétant cette acclamation.

Le président annongant ensuite que rien n’est 51 l’ordre
du jour , consulte le corps législatif, pour savoir s’il se réu—
nira le 21 ou le 22. Le corps législatif arréte qu’il n’y aura
Seance que le 22,.

Bourse du 19frimaire.

Amsterdam.... . . . . . . ..._
Idem cour. .. . . .56 ;, 57.
Hamb........190§-,189.
Madrid . .4fr. 90 e. le billet.
Madrid elfect....14 fr. 81 c.
Carlix. . .4 £1290 e. le billet.
Catlix effect. . . .14 fr. 40 c.

Hente provis. . . .25 f. 09 c.‘
Tiers cons... ..56l‘r. 65 c.
Bons 3..... ....... 1 f. 65 c-
Bons d’arrér.... .86 fr. 25 c.
BOHS ponrl'an 8...94 f. 80 c.
Syndicat... . .82 fr. 50 c.
Coupures. . . . . .81Fr.oo c.

 

 

Génes effect” .. .4 fr. 70 c. . Caisse (les rentiers .. .00 fr.‘
Livourne.. . . . . .5 E1220 c. Or fin. . . . . .105 f. 42 c.
Béle............. ,pair, Ling d’arg ...... 50f. 54 c.

1%1361‘. Portugaise.... . . .95f. 78 c.
Lyon............pair15j. Piastre ...... '....5f.580.
Marseillm... . . . . .pair 151’. Quadruple”... . .7q 1". 75 c.
Bordeaux... ...;:1)Cl‘. 15j. Ducat. d’I—Ioll.. .11 f. 56 c.

 

Montpellier. . . .1 per. 15i.G1.-1inée..........26 f. o c.

Café Martinique ’9‘ r. 50 c. -— Café Sl-Domingue, 1 fr.,'

95 cent. —— Cal'é Bourbon , 2 fr. 5 c.——-Sucre de Hollande,
1 51270 c.-—- Lomnce anglais, 1 £1267 c.——Mélisse de14l.,
I {1265 c.——Mélisse de 101., 1 fr. 70 c.— Bafinade, 1 fr.
80 c. —— Sucre pilé7 0 fr. 00 c. -—-- Sucre terré blanc , 1 fr.
4o c.———Sucre terré blend, 1 fr. 00 c.-— Sucre brut, 90 51
1 fr. — Poivre de Hollande , 0 fr. 00 c. -—— I’oivre anglais,
0 fr. 00 c. —-—- Cacao Caraque, 1 fr. 80 c.—-—Cacao des Isles,
1 fr. 75 c. —— Colon du Levant, 2 fr. 90 c. — Coton de Fer—
uambourg, 4fr. 50 0. ~— Coton ale St-Demingue', 4 fr. 00 c.

—— Huile d’olive , 1 fr. 40 c. —— Eau—de-vie %, 555 fr. -—

Cognac 22 deg. , 263 fr. —— Montpellier , 2.2 deg. , 26o fr.
—— Potasse d’Amérique, 80 fr. --- Potasse dc Dantzick,
70 fr.’ ()0 c. —-- Savon de Ma'rseille, 1 fr. 19 c.

-————q—¥--———~———__.

Traité des rentes foncieres ; principes sur In nature de ces contrary;
moyens (le distinguer les rentes foncieres 1‘1 rétablir d’avec les droits
féodaux abolis , ouvrage également utile aux proprietaires qui out
des relntes foncieres é pereevoir, & 2‘1 ceux qui (icvoie'nt des presi-
tatims annuelles détru’ites par la nouvolle legislation; par A. G. G.
Bondet, juriséonsulte; brochure in—lz. Prix, 1 fr. , El 1 fr. 9.5 rent.
franc de 'port. A Paris , ehez Baudoin , imprinieur du corps législati
& du tribunat, rue de Grenelle Saint~Germain, 11°. 1151. ’

On tronve touiours ‘chez le mama la collection générale (les loix
depuis 1789, les rapports, les discours des assemblécs nationals!
depuis 1a meme époque, & pendant lavsession du corps legislauf,
les projets de lni qui lui sent préseutés par le conseil al’é‘tat. La
tout format ill-2).. - - '

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De l’Imprimeric dc MMMA‘T, rue des Moincaux , n". 425.

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