xt7w3r0pw87b https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7w3r0pw87b/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-03-27 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 27 March 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 27 March 1797 1797 1797-03-27 2023 true xt7w3r0pw87b section xt7w3r0pw87b  

 

 

 

,REDEQUE.
COUREER

\

UNEVERSEL;

0U

I M
FER UM QUII) VETAT ?)
m.

Du 7 GERMINAL , an 5'. '32 L: Re’publiquf‘. fmnguise. $510531?“
( Lundi 27 MARL a737, mum; 2411c.)

M4..—

 

 

 

 

 

 

 

CKANGEMENT DEDOMICILE.

. . . , 7
Les lettres et avxs pour l'abonpement de ce puma: ,
dnivent maintenmt étrc adx‘cssés au direcicur du Vul—
diauc , we dc Town-on , n”. 1123.
‘

A ‘$. .am—u (NINJEI. A,.,n;--xu.4fir

_.‘. ufiXxm-IL.r
.

Cour: ([88 changes du G germinal.

Amt. . 50 ' Go' (31 . 1 W
er-nbourg 13' 2 ‘; [go > Esprlt . ‘ 7; :VLiu‘o
Mdrad. .\7 . (S Erin-dc vac 22 .600
0141:: . . . lIuile d’ullve. . "20 I .,
GSnns. . . . Café. . . . . :n) y, as),
Lia'oume. 102 Sucre d’Hamb. . 41 +2 ,

. Sucrgd’Orl. . . 1H
102 10 Swen dc Mars. 21 5
t d’arg. 50 10 Uhandelic . . 13

Lyon. . . (IE1 pair

Suavcruin‘ . 53 15

w JJI

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0: DIN

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to
M

1 E [a

L . , . .4 ,7, j . .
Ouadrutale. . 79 5 I‘xsr‘iphon.

“‘ucam‘ml. . 11 7 6 Mundat. . 21. 6d.
EOUVELLESETRANGERE-i‘

ITALIE.

Morléue, 10 mars.

115.

Congrés Cispadan.

1‘. es! tics voyngeurs qui vont en I'lgypte pozxr‘x'olegs
{ca oix 111: an: ensévclis {cs T’715351‘<1:1-;‘]{]IJ lfn etult
:19 connoih'c la taur depxbel , an {2.1% encqxclx le
oxmmn dvs prcmiers rump? (1.; I11()n-:1r2,_11 Pvt-1t
1 ‘elmlen'a Nous somme 5 im (mus un- cah )6 lnv:{}:1]‘—
’ f. ‘ bans aavuir comment Lions, tn_ sun‘}I: ons Il “.0315;
am fort plaisant dc voir ces )nurs zi< rm-‘rs lc cor‘mte {6
we; acmcnl de :YIoJéne , '~e présenter nu congrcs aVcc
ssdoJcs sur la. réalité dc son existen'ce. Cos (Ionics
mtfoniésaur 1e serment préié 51 la rcpubhque frag—
!ise, thi empéchc qu’on mtlmlfa lea gctes Iau n‘um ‘ 2
Tépu‘aliquc cispadanc. Be. tolam a n-prnche au Lomjt
W'avoir pas encore pr‘éié lc termini. Jaya annmxcg
3'? 3010438 et Fcrrax‘w out fuit dc meme. (fompagnom
’d‘llile rim?!“ de la liberlé at de la souverameigé (1? son
’0‘, Ct cite la félicitation dc Buonaparte suf l 1ndépen-
ucccispadane. ll s’éléve aussi—tét du bgult dc loutgg

pzr’rc
1a :naiun p15 6; un HTML?
61 {Kim-i , J’ainfli i , 58'
L Wynn (£5119qu

‘z‘ -. ,

' :idcI.'xm1;1~*iil‘1€;'u1!, rt 1:1
us .;.:‘0‘1r;v;it l‘ait jilsm’ig
in m -)r-!I/.fgue ; {c comih’:

amt: Eme'wn hie

x

l‘wua .cvjcnairuns ear 0 s déb'a s.

:, Parmlisi propom (To mnsuHerM (IGQEIIS It:

géfléral;

unr’. J'vutation composée
. . n ' - a

monhm ct. Lunwagnom. Pendant
in, chug-1'63 , en unmité secret ,
i 03:53:13.3 sur [as émvnux {hiis (:1 51 I

hire pour la for-r

It Fe mondc est mnvenu
cc jour, n’étm‘t qu’nn
mume, avec une corn—
, a conscr‘xflli $1 réfm‘m-2r50n ouvrage.

ANGLETERRE.

Lam/rm , 17 mars ( 27 ventose. )

.746 camiué nummé par J'a mambz-e ‘

g1 1-,_.R7-9
quc au gouv-“rnemcnt,
5,.Jvant:

Amncos f‘aites sur In canh‘ibu-
Hon fznciCre penJant Ies axmées
9;, 95, 95 at 547. .........

11cm, Bur la dréchs‘. .. . . . . .

Idem, sur Ics fonds consoiidés
et 1:: dernier emprunt. . .. .. . . .

En rrmboursemt-nl des billets
d-:léc’€quier.............. .
En billets d’cscompte.

TOTAL-......

Ln gouvemt‘ment est encore
50mm envers Ia banque.

dw rendrc oomph: (EMA-James
Vleill de présenter

-a-¢

“a; communes ,
filites par L1 Inm—
le ubicau

11,07 7,000 ° liv‘ at.
1,854,000

2,144,400

373,739
1,512,274

fl
91.951,51-131iv.sh

débiteur dc touie of He

M. PM, comma minisfre r‘t aignataire de I’urdre du

consnilvprix'é, qui suspenfloit IFS paiemens d“. la ban
a élé interrugé par le méme comité; c’cst M.

qua,
Grey qui

l’a questiormé , of son interrogafoirc a dun} trm'a hem-ca.

Du resle les 5 pour cent c

La quantité de piastres
mcttre dans la circulation,

du roi d’AngIcterre , {.Iacée sur 1e col du mi d’Eo .

o~snlid€s retombcnl encore ;
ils aont mamlenama :30 firms quarts.
quc la banun a l’inlenlion de

se montera (‘1 1300,000. Samedi
dermer 1] en fut cstampé 80,000; l’empm'

n. nte est la Mic

ngne.

C’est la vicloire de l’amiral Jcrwio 61:11 a fourni is I‘.’ —’ ca

cctte iQée‘

z_'3<‘

 

 

 

  

 

 

 

 

  

6n vicnt d’exécuter un nommé M’arriot, fameux Vo—

Il avoit en le talent d’exercer pendant 15 ans son
onnemcnt a New-

lcur.
Périlleux méticr. Durant‘ eon empris '
gate , il forma dans in prison méme , une cour do )us--
tice, al’instar tle cello qui juge récllcment les prétfenusg
1a , moyennant uric rétribution. il jugcoit ccur‘c dos
prisonniers qui vouloicntsc faire faire lcur pro‘ctzs from;
Yuli‘ereincnt toutes les formes , laismt pa-

il obscrvoit rég, .
roitrc les témoins a charge at £1 (lévharge , ct prononcoit
l supposoit que dc‘

on son innc et conscience , cosnmc i
voit la faim un véritable jury , d’aprés lcs defenses de
l’accusé. ’ .
Les prisonniers venoient en foule 5e faire finger mnsx
ar cell’larriot. Ils y trouvoicnt l’avantage dc se bicu
réparer pour leur defense récllc en (lécouvrant la partie
forte nu foible de leur cause ; ils regardoient en outre
ces jugemens commc un pronostic du sort qui les atten-
doit ; Marriot étoit lcur discur (1e bomw form/1e , ct
ilgagna en pcu do tems , 5 cc métier, plusicura cen—
Qainca (1e livrea sterL

ALLEMAGNE.

Ifiatisbonne , 7 mars.

Le pri‘nce-évéquc dc \Nurzliourg vicnt tie faire faire ,
par eon ministre a la diétc, une réponse trca-étendue Ala:
déclarauon particulié-rc faitc par (13 Ill. Fahnmbcrg , 111i-
nistrc dircctorial (l’Autrichc , aux Mate ecclésiastiques :

u S_ A. rcmercic de la maniérc la plus vivc S. M.
qu’cllé’a daigné rcmettrc (lo nnuveau

I’cmpcrcur de cc

sous lcs yeux (1'65 états ccclésiastiqucs , les dangers
d’une sécularisation qui les menace. En son particulier ,

cells: a rcmpli jusqn’a ce moment tous les dcvoins que lui
imposcnt la constitution gPrmaniquc c—t lcs démsions de
l‘Etnpirc; clle a on outre employé plus (16:55:30 mills
florino en livraison (1e gvins ct frais de transport; elle
continucra dc faite a l’avcnir teat ce qui scra en son
pouvoir, ct elle préfcrc de s’cnsévelir souslesldCbris
de l’Empire , plutot qnc (le s’écarter de la constitution
ct dc son attachemont pour la maison d’Autriclle. Elle-
n’cst point on arricre pour les mois romainn , et va s’oc—
cuper do fouznir. an plutot la somme éqiiwalcntc.‘ Le
contingent an quintuple scra prét avec tous les oblcts
néccssaires, pour l’ouVerture de la. campagno. S. A.
croit néuessairc quc lcs états ecclésiastiques ferment

lus étroite pour lcur simcté; é.

anti-)eux unc union p
quoi rile coop‘ércra on tout cc qul dépendra d’cllc. n

Francfort , Ze 1-2 mars , ( 22 ventose.) On répandr
tn A'lcmagne l’cxtrait d’unc lettrc du ministrc russc a
l’un tics ciiargés d’alfaires dos puissances coalisécs. On
xrgardc cette piece comme autltontique : on préanme
méinc qu’cll? a été publiéc i dessem parla cour dc Rus—
sic. Voici net extrait :

)7 S. 1‘1. l’ernpcreur n’a pas cru pouvoir suivre la né—
.gociaticn cntamée avec lcs cours do Vienner et de
iLondrcs, pour l’envoi considérable dc troupes.

» Les motifs dc détermination (16 S. M. {1. tiennent
aux, mesurcs généralcs qn’elle a cru (levoir adopter £15011.
m'éncment an trunc , et aux vues bieni'aisantes qu’elle
u; annoncics , dc vouioir , dans scs premiers instans , so
consacrer toutc enticre an bien Liv son empire.

n. Elle n’en rcstera pas moins fidélcment attachée aux

giaisonsct cngugemena contractés yar few 5. M. l’imgé—

2 , . . .
mtnce, somauguste m‘cre , it l’occaslon de la guerre’

    
 

utor‘ité 811
mic , laq
Sous 1,8
amt par
Lam , no
will drxpu
gm les jug
gurs sans
ll est un
nurvnir a
ail militai
1

ug-‘r EMS.

saj'll‘tsdtc
Cc rcco
ui, toutc

présentc , ct elle est résolue dc lcs maintenir clans touto
lcur intégrité.

» Par czs considéralions et cellestle l’intérét quc ne
pout cvsscr dc pronlrs: S. M. I. an bien~étrc ct a la prris~
périté du corps germanir'ue , elle no pout qu'cxliortcr

  
 

        
  

les dill‘ércnamemlircs ct ri-tats qui 1e coxnposent , a réu-
nir leurs cil'orti a Cc:_::~: (1': l’empcrcur , leur (:hcf , pour
assurer lc repos (i la tranquillité do l’Allcmngnc , on
rcmpliwant, a son égard, les devoirs qui lcur sour
prescrits pay-la constitution dc l’Empire , d’ou dépcu-
dent son salut ct sa prospérité. »

CE'HC [-iicc coin i-le cvidcmment avec les précédcntcs
déclaraiiors dc Paul 1“. , 6t prouve que n’cst pas sans
raison qn’on lui attribuc le projct dc dcvrnir le pacifi—

 
 
    
  
  
  
 
   
   
 

       
 
   

   
  
 

teur dc l"“.uropc. Ccttc- éclalante métliation couvriroit tumours
dc gloirc les prunicrrs années de son régnc. .. compét:
REPUBLIQUEFRANQAISE‘ ray-"Pen
dignoranc

    

P A R I S , 6 germinal.

On aprétcndu trouvcr (1c la contradiction entre la
cmidtiitc dn tribunal d1: cessation tlans Pailairc (les pré—
Venus dc royalisme, at ca jugcment qu’il a rendu an
IIIUIS dc mcsaidor dc. nicr:

'« Oui 1e rapport dc Réné—Louis—Marie Vieillart,
commis le 17 messizlor dernicr , ensemble lcs conclu-
sions ti’Abrial , conimidsaira du pouvo‘r exécutif;

Le. tribunal cunaidérant que l’articlc 990 (la la cons-
titution , porte que l’armcc dc terrc (-t :le mcr est sou-
mise adcs loix particuliér-‘a‘ pour la discipline , la forme

lion presqr
plumart dc:
moms an 4
dc ronscic‘.

D: méni
l’milendrc:
banalmgc.
Tuute cl
al’Qt: 1117 PI
ellaircs crii
lair :.

 
  
   
   
  
     
     
  
  
  
     

des jugcmens , In nature ties peincs; Ici 58 p1
Considérant quc par ccttv disposition , lcs tribunaizx satum , poi

   
 
 

quc tone 1
nrrtmt le 04
chicane 501

Maria j’ai
lieu pour le
momle en
qu’clle cox

militaiics ont été placés liorr: (l; .lignc juttic» .iro , on
sorta que le tribunalgde cassafiur me your; oil connoiwodca
jugeme‘ns qui m émancnt , qu’lzn v':::".u d’une ul‘. ‘lbuliort
spécialerformcllcmvnt cxprimé: Earns ls li. ix mi‘ituires;

Coasitlérant qua lesioix Illilllflili‘s out at! cantraire
textucllemcnt ordonné quelcs jug-’ma‘iiszni'ltuir a se-
roient exécutés dans les 24 limrcs , sans aucun rc

 

   
   
 
 
   
    
    
  
   
 
 
  
  
  
    
 
 
   
   
  
 
 
  
   
  
 
  
   
   
  

cours , E
Déclare qu’il n’y a pas lieu astamer surle réq-c-isitoir
du commissaire du pouvoir exécutii‘, contrc lo jugcmcn ii n’est vei
(le la commisaion militaire établie £1 Calais , en date (1 l'éludcr.
9 nivose dernier. n Les e’mii
On s’est trompé , il n’y a 1-3 aucunc contradicticn. G Vflisseaux t
tribunal supréme reconnoit, et tous les niembrcsd 5-95 rues h
corps législalif qui oat combattu la compétence d ajugé qu’il
conseil militaire, relativement a la conspiration de Le dircc
matclas, ont rcconnu, ont (léclaré que Les jugemen €a=sation c
(163 conscils militaires rendus (inns dcs matiéres de 16 Solution , l
compétence, étoient sans appcl ct devoient étre ex' Le tribu
cutés clans les 24’1-l1eurcs. Cettc loi a été de tous lcs tom {use que 1
etde tons lcs régimcs; ct bans elle, on no concoitp lie par la
mémc cle discipline militairc. BVCC des dis
Neanmoins la famille (l’un homme injustement CO _Ainsi, en
damné , si l’injusticc est évialcnte , s’il y a eu dams ‘ l’mcompéte

  

’) fie prise a
tonscil étab

H T|,y a <
1‘9 deux jl
‘lU’ils ne [it
all contrair
fill tribunal,

 

condamnalion on malice ou ignorance inexcusable, 5
roit rr one a fairs réhabilitor sa mémoire et 21 prcndrc‘
tribunal ‘a partie. Aucunc autorité dam; 1m ban 5501ch
ncmcnt, nc pent étre exemptde rcsponsabilité. LESP“
lemons pouvoicnt étre pris a parti‘e. .

Si in coaseil mi-litairc prononce injustcment unel’“

fillictiye, lc conglamné lui-méme gent recqurira -‘

     
   
  
 
 
 

     
        

 ;uerré
touto

no no
prris~
liortcr
1 réu-

pour
he , on
r sont
dépeu-

domes
is sans
pacifi—
wriroit

SE.

itre la
es pré—
ntlu an

alert,
tonciu-
3

cons-
st sou-
} forms

bunflIZI
-ir0 , on
oi ) e dcs
‘ibution
‘ituires;
untraire

ulsr‘ité eupériehre‘ , pent prendre la voie de la prise a
“he , laquelle s’intenle (levant le tribunal (le cassation.
Sous l’anuien regime, {on M. de Kerguélcn, con-
! 1va par un conseil dc guerre , so pourvoit , mais sans
1;! . , au conseil‘du roi; ct il a fail casscr son )ngc-
1Lmdupuislafondation do la i'épubliquo; cc qui prouve
my, les jugemens dos conscils dc guerrc ne sont pas tou—
gurs sans appel.

11 est une autre circonstance clans laqucllc on peut se
ourvnir au trib unol (1-: cessation; c’est lorsque le con—
ail militairr: cxcbdc ses pouvoirs , lox'squ’il cntrcprend
‘ “r ties inaliEres ct (les individus qui nc sont pas de
“jurisdiction. .

Cc recours est tellement mtliSpensable que , sans
1i, toutc liberté civilc est absolument anéantic. Sans

e:‘!_:‘,OUX‘B (utélaire , 1on5 les proces se trouveroient do
,. compétence; les prétcxtes ne manqucroient pas.

.z~Cn l’expérivnce. O’cst ainsi que: dams des sieclcs

orance , lcs ccclésiastiques usurperent une jurisdic—

presqu’universelle , per luraison spjécieuse que in
planar: dos contestenons inrldrqucs toucuoicnt plus ou
mains an spirituel. Tout int par eux convertlt on cas
de ronstience.

1): mérno on ne pourroit plus parler ii un militaire ,
i’onlendrc , lc regarder, le Voir, sans étre accuse d’em-
baualmgc.

Touts corresPonrlance (leviendroit un espionage; at
am: an pcu (1e tcms , d’udrcsse et d’audacc , toutes les
ellaircs criminelles scroient attirécs aux conseils mili—
lairrtr.

Ici se présente une objection. En admcttant la cas—
samm , pour excés do pouvoir, me dira- t-on, il arrivera
quc tous les militaires pris en flagrant délit, (lécli-
neront le conseil de guerre , et les consequences de cetto
chicane sont eifrayantes.

Maia j’ai déja répondu que cet appel ne peut avoir
lieu pour les militaires. 115 la aavent eux-mémes. Tout lo
momle en convient. La loi le dit ou le suppose , puis-
qu’clle commands l’exécution des jugemens la plus
prompte. Si elle n’est pas assez expressive, il est aisé
d'y remédier. Mais elle est sans équivoque , ct jamais
i n’est venu it l’esprit d’un soldat accusé de vouloir
l‘éludcr.

Les émigrés jugés 21 Calais avoient été prie sur des
Vaisseaux anglais. On les prétendoit embarqués avec
(lea vucs hostiles; ils le nioient. Le conseil militaire
a jugé qu’ils avoient eu raison de le nier , et les 3 absous.

Le directoire , qui trouve toujours l'e tribunal de
ca=sation compétent pour annullcr dos jugemens (l’ab~
solution , lui dénonga celui-lz‘i.

Le tribunal de cassation so déclara incompetent ,
{arcs que la conipétence du conseil militaire étoit eta?

lie par la loi qui traduit devant lui les émigrés pris
avec des dispositions hostiles.

Ainsi, en deux mots, la competence du conseil établit
l’incompétence du tribunal do cassation : K ( hors 15 ca:
’) fle prise z‘i partie) )9 et vice person. L’incompétencc du
tonscil établit la compétence du tribunal.

ll n’y a done ni contradiction , ni contrariété cntre
1‘9 deux jugemens dc messitlor at de germinal, parce
Qu’ils ne sont pas randos dams la ménxe cspéce. 11 y a

all Contraire harmonic dans les principes et la conduits
{in tribunal.

3)

:1

1'1 y a harmonic ti’intention sussi (lo lapsrt (lu garter!!-
ncment.

Voici la troisiéme fois qu’il a des ropports avec la (ri 4
bunal. Les deux premieres , il vcut qu’on caese tic-s 'iu-
gemcns d’absolution. La troisiéme il défentl d’intcr-
rompre unc procétlurc qu’il eapere étrc suivic d’un ju~
grment de contlamnation.

Duns les deux premiers procés , lo conseil éloit com—
pétent. ll (lit: cassez loujours; car on n’a pas prunoncé
la mort.

Dans le troisiéme, le consoil est incompétent, of ii
dit .' m: cassez pas néanmoins; carj’esp‘ere quc le conseil
prononcera un jugement de mort. Si ce n’cst pas ls son
langagc , il est trop manifesto que c’est son esprit.

., (,«meqggm gummnv

On ne voit 'plus quc des choses extraorlinaires , ct
hors do toute V'raiscmblance. En voici unc (le cc genre
qu’on ne voudra pas croire , et qui n’cst que trop vraic 3

Nous croyons devoir instruire 18 public de ce qui.
vient de se passer au oonseil de guerie , dans la cminto
que la malveillance ne denature les fails , at no dorms
a mom: conduite une fausse interpretation.

Arrivés au conseil do guerre , nous avons trouirés les
débats ouverts , et le conseil déterminé a prouoncer sur
le sort des accusés.

Nous avons cru de notre devoir de déclarcr que si nous
nous étions présentés au conseil taut qu’il nous avoit laiseé
l’espérance d’obtenir de lui la justice que nous uvions la
droit tl’en attendre sur le déclinatoire , nous ue pouvionz
plus aujourd’hui autoriser par notre prés-‘nce la con-f
tinuation (l’une procéxlure illégsle et inconslitutionnclle ,
jusqu’a ce que le premier tribunal (l6 is. alien rut pro-
noncé sur la demands on cassation que nous lui avons
présentée.

En conséquence nous avons déclaré que jusques-léz
nous ne consrntiri'ons jamais a plaider dcvant un conseil
dont nous méconnoissions la compétence; nous avons
prié lc conseil de guerre de nommer aux accusés d’autres
défenseurs ; et nous nous sommes retires.

Sig/LL53 CHAUVBAU"LAGARDE , Gurcusm‘ , JULLIEXNE ,

Pmnns’r , LEBON.

On so perd en conjectures sur net incident. On pré-a
sumo que l’autorité , pour no pas se mmpromettre,
aura [nit assurer aux accusés qu’on dét:id=troit qu’il n’y
avoit pas ri’embauchage; mai; que dc: bommos courm

geux ct sensés se fient a do tellcs promessc-s , voila s
qu’on ne pent expliquer. Au rcste il est justc do 103 mm
tcmlre eux-mémes sur lss motifs qui les ont cléci'
avunt de prononccr sur leur démnrche. Au rest: ills .1
répondu qu’apres avoir répété leurs protestations cont:
la competence; et nous devons avertar le conseil milin
mire que l’acquiesremem méme (les accusés et l’acquies-
cement le plus expres , le plus volontaire , ne ponrrxuit
ni assurer la compétence du conseil , ni le sousfmire ‘2
la rcsponsabilité. En matiere criminelle stir—tout I ls.
volouté des parties ue pent investir un tribunal d’uuo
attribution que la loi lui refuse.

Wmll‘mj fl-filmv «r
Les exclusil's de Saint Charms , bourg (lo Provence ,
5 trois lieues dc Solon , ont voulu s’opposcr par la force
it l’exécution do plusiours mundals d’ayréls luncés confre'
fies {three at guns, 'Squi 3“?“ 199,153 ciloycns do éslgn as;

 

   
 
  
  
  
    
  
 
 
 
 
   
  
  
   
 
 
  
  
 
 
 
  
  
 
 
 
 
 
  
   
 
 
  
 
 
 
  
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
    
   
  
  
   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

._ ,_.._... -4._,..— .1.....

.4—1--

  
  

311111 105111111911, e"; 50. 30111 115111115 11 1:1 troupe (16115116.
in exc111sifs, ([111 rm savent 1;~.1’u.»~s.:1esinc.s cl 11011 :e
1.11111?) ,0111 pris 1.1 111111“; mais p111.sie111'.~ 11a1c3ux dams
3651111615 115 s'é-loicnt jeLés , out été subme'gés.

CONSEIL DES CINQ-CENTS.
Sérmce du. G germinal.

C—nrnier (110 Sm’ntes) iénonce au conaei‘. lc bureau 11c
Tusscmhléc primnire do 111 commune (1.31:1 1’91 é — 13111-
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