F) nt re" n cent :cette Eire-r15 r: l'er- de la latil. POW nary a qu’on inure. COX‘DS :man Mingl- in: il 'zlmil , ugnm .lu 11m nLl‘tL‘l‘ \‘alenl lu cu- lrulcn: .11 [mp 3 (lll‘lS u un— pm‘ ‘- nslsz urn: : J . x’) V. J‘ 4‘ H: o O L 3301433 Inhale: 5'. 217. (365) GAZETTE“: UNIVERSELLE; S 0 CU PAP/EEB;NOUVELLE DE TQUE‘» LES PAYS- ET DE "sous ES J URS.‘ Du VENDREDI 5 Aofiz. 1791. P R U S S E. Extraiz d’une lettre de Berlin, du '23 jui/lez. paroit que 1: roi 3 renoncé au deffein d'attaquer la Ruf- fic, qui \‘a fairc la paix avec les Turc~, aux conditions allez :modéiues qu'elle 8 properties comme fon ultimmum. Allurement [aw les menaces de l’Angleterre 35: de la Prune , les Ottomans n'auroient pas obtenu dL‘n conditions auffi tolerables; mais, dun aurre cote , apral‘s lea demarclies de ces deu'x‘puillances , ces cond rions font un au‘eu de leur impoffibiiite a lazre plzer l'Autriclxe es: la Hume. SI cette dcrniere garde Oczalrow, voicl les co::i1§que11ces qui doivent en rezh ter. . 1KL’A35'ererre 5: l3 Pruffe, perdent beaucoup de leur cre— . dizcn devo {ant cnfir, le myfiuc de leur inrpuill'ancefinr—tout aprts avoir mcmcé la l’xull’i: de toutes leurs forces . ‘lorlque cezte llulfie elldans un cth d e'puifement d l10mmes£$td argent. 2". Lacqui‘ition d’Oczakow CS: de l‘embouc'nure reunie'du *Dn'eper 5‘: du Bog, donnc é la Ruflie d’imuienfes facilite's pour rlL'rzuire l'eannire ‘i'urcé la premiere occalion , (out en menacazir de inettrc des entraves au commerce de la l’olc- gnu (is c:: core—151. Car enfi1 ce {emit L106, folio que de comp— ter Fur fa promelle que faiz la cour cle Pctersbourg d: reduire les environs dOeaakcw en un dil‘ert. Des COJdlthnS dc cc genre s'éludmt aifemcnt; {5: la Ruffle a bien monrré combien elle {alt {e mettr: au«dell‘us dc pareilles rel‘trifiiom. N a-t-elle pas fus'cmpa er de la Crimc'c déclaree isdépendznze des den); empires, dam le traité de Cainardgi, flu milieu Cle la pant? Jugca ii on l’empécliera de refortilicnc’x dc 1:69:11,le 9c- Zilli0W& [es environs, lorfqu‘on lcs lux aura cedes? ll n y‘a que le decéi de la princeflie qui tient les renes.de Ce: formidable empire qui pulfTe amener des événemcns qui ferment capable;s (le delivrer (out d‘un coup l'Europc d'une explofion aum alarmantc. L‘armee cantonnée en PrulTe s’eft un peu repliée. Plulieurs _ regimens, meme d: ceux dz: la Ponilérarnie, retour‘nent dans lcurs ancicns quartiers. Les équipnges du roi 5: du prince royal l‘CVicnnent :‘1 Kmrigslnrg pour V attcndre des ordres ulteriears. La boulangerie va £1 Ferden , 3: troi< brigades; d’ar— .tilltrie rentrent é Graudenz. Le corps diarnzéc rall‘emblé Fur les~ {i‘ontiercs de la Polognc en Silelie rentre en cantonnc- ment. Tout cela angoncc dc~ dénmrclie< pacifiques. On pcut at=ribuer c: cllangemcnt "~ p‘ulieurs: caul‘es. D'abord 9A. l’in- certitudc dc recevoir des {ccours efficaces de la part :1: l'An- glc‘terre, don: Ye p:.uple abliorre la guerre contre la Ruffle; cn US.” 34 nu elianhement dam les principes politiques de la PIUHC. don: la revolution caufée dans fon minifiere e12 une fulle. All mois de mai deux rninifires nouveaux entrerent clans ‘le (lipnrtement (les 2fi3i1‘6~ e'trangeres : favoir, le comte de S‘cliuleinbourg—Kenerr , ancien n.inifire fous le feu roi, qui sctoit reriré apr'e~‘ fa mart , mai qu‘cnl‘uire le roi regnant r.appclla au minifiwe de la ,guerre; {Sr pui~ M.d'Alven{leben , c“dcvant mix-.ilire du roi 21 lo-clreu LC‘ l‘o‘rliculaires (léroués 'au comte dc Hertzberg dirant dabord que tout le change— men: que cela appporteroit dans les aFfaires, c'efi que lc: dép§c11es de ce departement {eroient ligne’es dorénavant par quatre ininillrcs au lieu de deux. ll paroit pourtant qua C’Etoit un arrangement plus I‘e’rieux, puil‘que M. dc Heft”.- berg a quitté le département dezz afflires errangerc's. ll relte minifire d'éta: , quant é prél’ent, k-cliargé des importantes affaires de l’académie & dcs versé lbie. Aufili (lit-on qu‘il r3 vendre fa mailbn 51 Berlin, 8: {e rctirer £1 la campagne. ALLEM‘AGNE. Exzraiz d’u/ze Fem? dc Vic/me, du :10 jailer. On avoit obfervé que Ml. l’ambal‘fadeur de France , apres un entretien qu’il eut avec le premier riiinillz-c le l‘oir du 30 juin , s’eroit abllenu dc pareitre dans le nitride : le 1.; , apres la reception dune depécllc de la part de M. (l: Montmorin , il eut une nouvelle conference arec M. le prince (la Kaunitz, & depuis il a paru au cercle, ai_nli qu’ii l’all’nnbfe’: de M. le comte de Hatzielcl , minilire rles affaires interizures. On {uprof‘e que l’arrellation du rci de France n‘aura point les fuites qu'on craignoit , 8: l'on croit méme que fa retraite (l: Paris ne (er- \'ira (14521 renlorcer le pouvoir exécutil qui lui appartient , 3: fans lequel l'allénihlée nationalc [era a jamais clans l’impol‘fi- bilite (l: rétablir l'ordre. ‘ Un ltalien , nommé M. Antoine Juliani, vicnt de pu‘rller & (le (ledier £4 l’arcliiduc Francois un livre intitule, Strggin pali— tic‘) flmnz i'e wciflizudini inevitaéii de/.'e facing , ou l'flzi poli- zz'que jizr {cs y'fczflizudes ine'vimbfex desjbcie'ze's. Dam c:t outrage iniprime en {re-,-beaux caraélcres , & l‘ur un trembenu papier, l‘auteur prouve que tous les gouvernemens europe'em {bront force's dc changer leurs principes, 3: d'adoprer le Silence d'e’g'iliré, de liberte' & de propriété étahli par la nourelle conllitutiox] de France; Zx' il allure que la revolution francoil'e, malgre les ohllacles qu’elle rencomrc fur Fa route, l‘era non- feulement le tour de l'Europe, mais encore cclui du nxonde entier.. Cet ouvrage va étre traduit en Francois. l De Vienne, 1e 21 juilx'et. L'empereur efi arrive liicr au foir, & jouit d'une fanté parlaite. Des lettres particulieres arrivée; au depart du courier , ont apporté la nouvelle que le prince Repnin a rcmporte le 8 de ce mois, dam les cnvirom cle Mac/in en Bulgarie, une vic- toire complette fur l'armee turque forte dc eomille liommes, la plupart cavalerie, ($1 comxrande'e Ear 1e grand-vilir .lufiul. Apres que le prince efit paffe' le Danube , 8: marclle en trois colonnes , en montant le fleuve, il arriva la 8 pres de Mac- zin. of: i1 vit , en diployant {on armée , celle de\ Turcs fur des llauteurs dans des tentes innombralwlm. Il em 2} peine rungé {es troupes en ordre dc bataille , & (nit les dil‘politio'is dar- taquer, qu’il re vit rntouré lui-xnéme par la caralcric enne- mic. Les RulTe-i les recurenr par un feu continuei dzs petites armes , (outenu par Celui dc L'artillerie , cliargée :‘1 carrouclies, ils repoufferent deux l'ois les Tum qu" cornbattoiext en fu- rieux. Cette fermeté en impofa aux. cunemi: , qui {'c rerirereh'