xt7wm32n9955 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7wm32n9955/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1810 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1810 1792-05-05 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1796  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 05 May 1792 text Journal Général de France, 05 May 1792 1792 1792-05-05 2023 true xt7wm32n9955 section xt7wm32n9955   

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N° I26.
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Du Samcdi 5 [Mai 1792..

 

NOUVELLES ETRANGERES.
De Loud/‘05 , [c 27 auril 1792.

N05 fonds baissent tous les jours; c'est
l’el'fet de la guerre que la plus pre’voymzte
des assemblées vicnt de déclurer £1 l’Alle«
niagne; car il est impossible dc s’iuiaginer
que notre gouverneinent restera spectdteur
indifl’érent des troubles (lui decliirent lo con—
tinent.

Cliez vous on a la bonté de distingucr
notre gouvernement (l’ayec le peuple. Qu'on
ne s’y Lrompe pus, si , domain, M. Pitt vou-
loit que la guerre HIE commencée contre les
Frungais, et s’il désiroit faire un emprunt
pour la continuer, l’on s’y proteroit avec
joie, et des millions sterling seroient, sous
huit jours, verses dans la cuisse publique.
Si vous etiez fibres, clans le sens anglais (le
cctte belle expression, au lieu de vous lliire
la guerre, l’Anéleterre vous ol‘friroit ses tre-
sors et ses armes pour vous aitler it conser—
Ver le plus grand bien , clout l’liomme ici
bus peut jouir, mais nous savons que pour
avoir l4 liberté , il faiut s’cn rendrc digue ;
quill fdut Obéir aveuglément aux lois aux—
quelles out a consenti parses représentans;
qu’il faut qu’on no so croie pas soum'rai/L,
apres avoir (lélégué son autorité; qu’il Fruit,
enliu , (pie la liberté , conune l’lionneur, soit
chaste, pure , immaculée. Mais (Iuaud la
folio preside, on ne peut slattenclre 21 tous
ces brillans avautuges , alors lu/Jrurlcuce et
12!. sagussc sont (les vertus proscrites. l’ar—
dunner 2'). un Auglais, né libre, et qui sait
apprecrer le bouheur don: la nature l’u
comble en lo faisaut nultre parmi dcs hom-
mes’, qui ne sont: Illtl/{l/IIIJ'WicicHS que (lans
les ecolos; qui savent que l’intlividu en so—
Cieté ne doit pas avoir lo meme dégré de

liberté quo celui, qui , isolé, traine une vie
monotone et salivage clans l’état simple de
la nature; qui est persuade, enliu, que (le
tous les monstres sur la terre , le metaphy-
sie/L i/ztriguant est 51 la fois le plus méprisa—
ble, et le plus 2‘1 redouter.

MM. Pitt, Pox, Wilberforce, et le lord
Mornington sont les plus zélés partisans dos
negres; ils ne votent pas pour l’aliolition
pal'n'ul/c ou (lifférée; ils demantlent, avoc
sensibilit'é, que ce commerce qu’ils appel-
lent dds/zouora/zt , ccsse sur-le—clmmp , et
que le nom anglais ne soit plus souillé par
un forfait contre la nature. — M. Dilutlus,
qui est aussi l’umi prudent Clas noirs~ Vient
de proposer qu’alz premier jm‘n‘ z/c jum'z‘cr

' 1800, la traite (les néqres 003$») (lam tous

ses points. —— ll en metbl’ubolitiou it l'époquo
éloignée (le huit ans, aliu do (louttt‘t‘ p tr-le‘l
aux planteurs, négociuns, etc. It? t8f1l:)$t,l35:)
pt'écuutionner contre la porte recllt- (plume—
neroit pour cux, l‘anéantissniment total et
immédiut de cette bl‘ilnCllB (le commerce.

Le lortl Mornington, (laus lu séuucn (l‘fi
mercredi , proposal cet amentlemcnt [1 iii
motion dc l'lionorable secrtittxi ‘c (l’tiiu' : «—
(c Qu’au premier jour (Zc jum'icr x793 , lit
traite des négres cessdtdans tous sos pomts. »
— L’amendement est (levenu l‘olvj »L de lLl
discussion générale. —- Aprés (le ties longs
Elélmts, il 11 été rt'jeté 5t 1111:: 111::joi‘ité (lc
quaranté-neul“ voix; de sorte (pit: la motion
(le 1U. Dundas sera encore rt'pt‘mluitc :iu
premier jour. —— On assure quu lvt ll )tte russu
se tI‘OHVCI‘tl sous pcu duus les Dunes; mais
il n’est pas bien sur que nos ports lui soic it
Ouvcrts.

Dans le moment on jc vous écris , on pu-
blie ‘que l'amiraute' (lonne lcs or