xt7wpz51kk39 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7wpz51kk39/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1796-12-12 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 12 December 1796 text Le Véridique ou Courrier Universel, 12 December 1796 1796 1796-12-12 2023 true xt7wpz51kk39 section xt7wpz51kk39  

 

 

 

LE VEREDIQUE

w COUREER

Du 22 FRIWTAIREE , an 5°. de 13 Bépnblique frangaise.

(Lundi 12 Di’icummu i796, Vieux style, )

_L“_ v v A

Gram/x pr(‘/.n’z)'at.i/.'s-I/izils par la (‘onr (2e Viennepcur (zlnpéw/Ivr Fri/um:~
. (la/)ritmi/(m/ (‘z B/anl'vanbvrg. — ){Jflp’cl dc ("(unbassad m‘ (I‘d-S Ends U/Lii.
('(L'II' ([9 RN '9 , r:Mati;-z+11mnl fl LI. réL'o/z/timzji'ancaisa — lh/vpmt (/e Pay/omit 51:," Am 7121ng ,
«.— Cassatw/z Ll’lm arrc‘té du Inc/Magma)?! coin—vention/zcl 1’40], lame/z (' qui (waft crié 1023 11011

: f

AVIS.

Ln prixos‘t dn 9 EV. on numéraire pour 3 moia , 18 pour
6, c! 58 pour un an. '

On s’abomie pour 00 journal , ch03: 1e cit. meoux ,
rue ‘11‘8 Pi'étres Saint-rGez'main—I’Auxcrrois , no. +9..

Tuutes lettres non ail'ranchic-s nc serum point regues.

windy-.m). aura-quus. ”4...”- my“. I

NOUVELLES ETRANGERES.
ANGLETERRE.

7127.10 ; 35 L'gvcmurc.

Dn-puis qu’iquv? terms on no parie plus do. mix ; i1
ynruit phi‘ét quc S. 3L a i'c-rmomnm ri-solu d’entre-
IWV‘H‘VH‘C'. uni: nouveile campngne; 105 pi'éparmif's q'ii se
1w :1 cat (Wot sontimmenscs. Duns Ins deux ()aHiuic-s
0:1 lcvc 40 milic I'z’ci'ur‘s; duns lea étafs hérédilunx s (16
HH 311185116 , on W1 procéderii unc nouvz-lle conscripiiun
mill-Air L41 Hongric "t la'I‘ransylvanie meltrom'rle
imr oblé une {U'tc arm/e sur pied; ct on assure que
pour I” prinths nos armies serom forms (19 pius lie
‘Quu millv hummus.- L'mnpereur veut (‘mgéchvr , a1nut
; DTLY,1’t’tlii)liSSE'nCn‘L d’une répub'ique tn Italic sous la
‘ El‘OL‘CIjOIl de la France. ‘

Ai’tona , 22 novembre.

int inconnus. “Par/Emit rile»
a d. s niveifiurs , Lies artisans (19 couslimtions 6; JP ruian
dcs rednesscux‘s dc mg , dc grétcndus anus d: l’bumnr;

uiis £1

 

  

 

 

 

 

 

 

'l!)

2'. Hoes :thaizzpions (lea droits tie l’liomme, qui sont tour-
z;zr—ntés du besoin de détruirc et d’innover. La philosophic
a érlaii‘é le Noni.

Cast (in Nord auiourd’hui que nous vient la lumiere ,
disc-it le I’rzlna Grand-Ho’mme , ct cette lumiere l’auroit
incendié , si le grand Frélléric , sur la fin de ses jours , si
Catherine n’eussent appercu le dange , ct n’eusscnt ap-
posé cux memes une (ligue au torrent dont ils avoient
avec impru-lence favorisé 1e cours et les rava gvs.

Ii sernit clon: possible que Catherine cut dans le prin—
cipe , conga lc :lésir d’étoulfur (lans sou berceau la révo«
lution q'ii menace l’Europe , qui est «.léja faite en France ,
en Hollande, ct commenrée en Italie. La (lilliculté du

succes , l’incohérencc, Ie déconcert (lc la coalition , peut— ,

é-tre l’iJée vraie ou Frame (19. l’ufl'oiblisscmcnt (in danger,
ont'pu lui l‘aire naitre d’autres pensées‘ ; mais la puis-
sance de l’Auti-iche , cell-3 de la Prusse n’inspirent de—
puis long-terns , aucune espece d’inquiétude a la Russic.
Depuis le rogue de Catherine , la cour do l’étcrsbourg
n’s cu aucun démélé avec Berlin ni Vienne. L’alliance
dc l’Autriche sera ulile , ou inésne nécessaire a la Rus-
sie, tandis que lo turo conservera ses possessions euro-
péennes. L’Autriche et la Prusse peuvunt concevoir dc
Yin-ruiétutle pour i’avenir dc la puissance colossalc de la
Russie; mais cette craintc , dans les circonstsncos ac~
taelles, no sauroit étrc réciproque.
. ~W

La tyrannie est s nos portes ; pelle nous presse , elle
nous assinge avec une alarmante tenacité. A peine re-
poussée d’un colé , elle se inontre aussi-lbt de l'autre.
files efforts qu’eilo fair pour enrhuiner la liberté do la.
grease, sa- plus mortellc ennemie, sent bicn propres a
nous alsirmcr. Elle lcs poussoeu nc moment avec ua‘d
vigueur nouvelli'. ’ ‘l

Chénier échoua l’année derniére clans cc noble projnt,
Delannay d’Angers n’a pas éh’: plus lieurcux ccllc—ci. Les
propositions d’asmmmerla liberlé de la presse d‘un lim-
bre , de la faire expircr sous un impét exorbitant, cou—
vertee du pretext: hypocrite d’améliorer les finances, ét
appuiées de la supposition mensongére que le port iles
journaux ne payoit pas la dc’pense qu’il occasionnoit;
toutes cos propositions ont été rejeitces.

Le eonseil dcs anciens a refuse de sanctionner la réso~
lution do conseil dos cinq-cents, qui avoit adopté un
tarifexorbitantpour le port files juurnaux. La France
calibre 21 V11 que le motif principal on unique do ce TC?
fus , a été l’alteinte indirecte , mais violente , que cette
imposition excessive auroit nézessairemcnt portée a la
iiberté ile la presse , ‘a la propagation des lumiéres , 511:;
circulation (1' la vérité. Les oraleurs dPs anciens s’en
aont expliqués (la la nimfiére la plus [ran-lie et la plus
{aolnnnellm 17.51 ! bien! croiroit-on que d’aprés une. tells
rotoriété, il s‘cst trouvé un homme assez courageux
pour dire an conscil .les cinq cents , que le V/rlo apposé
a coltc resolution lilicrticidc , n’avoit pas été determine
par l’pxces du port 1105 journaux? Que les amis de la
}il>?rté(el1! qui n’cst pas lo partisan d’um: sage lilr'rté l)
que {es amis veillent sans ccsse , car ils out on léte iles
alversalres entrcprinans et infiligablvs ! tpi’ili no se
pigment pmnt par un premier succes l qn‘ils no s’env
clmment point dons lns illusions d’une confianc-z‘. dange—
feugr; 3 Ur. noun'cau 3‘70th est préscnté, 595 bases nous

sont inconnues ! mais quellcs qu’elles puissant (Eh-9,31.e
présl ntera dos fluteuis du despotisme qui rsviendmé‘
aux élémens dc la relolution rejetlée. C’est un parii 3,;
rété par cux d’étuufl’er ci-tle libvrté qm veille stir to“.
les autres genres de liberté qui leur annonce i’appmdm.
du danger , qui les preserve ct les garantit. ..

Q is ceux qui no veulcnt pas rctombep dans lcs fi‘Cls
do is plus vile tyrannic , s’cnpressi nt dc l‘aire eonnoilri
tout le danger du projct d5 Daunou.

Celui du dinctoire, par une lieiircuse mal-adresge
étoi: coneu dams des vues 5i ostensibl» mcnt ct si inm.’
lemmcnt despotiqucs, qu’il a bUUlCVé .Hnlignaliun tie
tous ceux 51 qui il reste (inns l’éme que’quc .senlimrm‘le
leur (liguité. Le pt‘ojv't dc Daunou , entouré “do forum
plus douccs, plus spécicuscs, plus sérlnisantes , n’i-n Oat
que plus dangcreux; ct aux ycux dc l'homme éclairé
p’est aussi qu’un sanglant outrage a la liberte’. I

ll ne taut point exagérer l’importancc dcs journalism,
Ils n’exercent pas, cmnme on l'a (lit , une magistrature-
ils nc dirigent pas l’op nion. Tons lcsjournalistos ne semi
pas des hommvs dc lettres ; mais queiques—uns sent (19;
littérateuis connus , ct la pluparl sont lettrés : et s’ils ne
dirigent pus l’opinion , ils l’i’clairent, ils y inllucnt, ilg
lui ilonncut souvent l’iiupulsion On en :1 Va se momm-
sur la bréchc avrc inlrépidité. On en a vu quelquefcia
braver la tyrannie sous le dds, ct prélércrla mortt
l’ignominic dc flécliir lc gf‘nuu elevant ses faisceaux.
Comma il est devenu un peu plus difiicile de les assns.
einer jurieliquenient, on vuut lcs avilir; on veut le li-
vrer a la police correction/Mlle. On vout lea montrcr
au pauple sur la selette , enirc dcs escroca ct la Iieiles
prostituées. 0n sent trés-bien queles avilir, ce semit lea

’tuer; qu’i’s perdroient toute considératinn , toute iri-

flaeuee , tout le pouvoir que donnent le talint et 16 con.
rage , du jour Oil ils Sf‘l'Oant confunalus avcc lea derniiu
des humains; du jour ou on auroit lu leur condamnation
et cello-dc cos élres degrades , aux memes ponies , pour
amsi dire cote-ammo , et sur la mémo muiuille.

w .- w-W

Le Rérlacteur n'est lieureux ni en satyres ni en npc~
logies. Il taxe d'exagération les recits lugubres (I? Vol:
ct il’assassinats qui remplissent journellement les feuillcs
publiqur‘s ; et c’est pour (lisculper la police dont il vantc
l’activité : puis pour micnx prouver cctte activité, il

.avance que le nombre des arrestalions est, par jour,

do (lix ou douze , et que celui des vols n’est pasplus
considerable. Il ajoute que la police a traduit , pendant
1e mois dernier , devant 1e tribunal de is Some , 150 pré-
Venus , outre ceux qui n’ont pu éfre jugés. Or , si 18 Re—
dacteur s’est donné la peine do lire lcs journaiix, il a (lit
Voir qu'il s’en faut (ll: lieaucoup que le nomlire des vols
H alts asassinats qui y sont consignés , c'galc cntte somyne,
C’est done a tort qu’il accuse lea journaux (l’eXagéra-
1ion , puisqu’ils sont encore au dcssous de la vérité; ct
c’cst hicn mal-adroitvment qu’il pretend faire l’apologic
de la police , en taxant les journalistes de mensongC,
puisque la police elle—niéme avmie qu’ils n’ont pas (lit
toute la vérilé : il y a cl’ailleurs fires-pen de journaux qui
aient fait un crime au rhinistrc clc 1a police, des afl‘reuz
desorilres dont ils nc savoicnt encore qu’une partie. On
a parlé souvent de la foiblc-sse des loix ;von a pu soup~
gonner lei foibletse dc lapolice 2 msis on 11’s jamais roulfi

 

‘ ‘Z‘ouf'er eles
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{Eoul‘er (les lmmies irlonli .3 (lil minlalrr. Le Tl.';cl.1:1eiir
,2 this :3an article on Ilurlant (l -s (or/z 1m.- err/’01:. .s-'x‘f/,7irl'r-rr Ila
; y i/mmlre (/1117; 0915' ”NC : :"ih‘sllr?(‘lilf‘lll lts mutt-15' (lil’il
anus révél? aujourll’lnu , sont bicn plus cr-pnlnlcs "Insure
li‘nilraycr ; 0n .S'Iij/[L'U‘CG’ (/2 I'fi/qu/re (1.13.5- lm'rcurs .’ l’unr—
iquoi? ll([L1"lllETSS0lfl? onn’u rapporlé qu‘unc lrlES-pl‘lllf‘,
parlie (lea fails ? Si on Its all rapporlo lows, on n’uurmt
‘c-mmrc dil qua la vérilé; (-t quanl on dit la vdrité, on no
i s’yflbrce pas d’cll‘rayer.
-..~---Irnwm'ma-WA~v--—-

Il nous scmble (lémonlré que: la puix n’cst pm pres (lo
56 conclure , soil que l’AngIcl-crrz: n’cu vauille pa: ou
qu" notre gouverncmcnl 1a refuse , ut pcul-étru par l’uue
-¢L l’autrc causv. Quanrl on désirc sincin‘mnenl uuc paci—
V‘ firation , lom (l’injurierson cnnen.i , loin (l1: 1" xii-pércr
7PM rles reprochcs vrais , {aux ou (-xagérés, on écaxtc
’toutcs les expressions ,1ous [es souvenirs qui pnurzoient
1"ull':‘neer , en relraoant sea torts. Cc: n’cst poim par des
=outragus quc s’opérrnt lcs rapprochemens préliminaircx
de la paix. On In dune 16 journal du direcloire , intitulé
In liédacteur ,

u Q ie 165 anglais out calculé , toute leur via , le mal

qu’ils pourroivnt nous hire; quc tantra lus guerres

qu’il nous ontsuscilées, ont été, la pluparl , sans
d’aulre prétextc quc leur orgueil et lr‘ur volonté. »

L'orgucil ct la volonté ne sout pas des prétexles ,)

Qu’ils ont toujours violé lc droiL (lcs gens envcrs nous,

par tout oil ils I’unt pu l‘aire impuuément , ct que dons

cc mom 'nt , ils sont la cause quc 200 mill:- l‘ranguia
sont devcnus (Strangers 2‘1 lcur patrie; qu’ils out dana
lus (101111 moudrw exmté loutes aortas dc violence ; que
rien n’Cst sacre’ pour eux quauil lcur inlérét lcs com-
man ‘6 , qu’on doit les regardt-r comma u/z peuplc
orgun'lfcux . insgnsib/e , dangercux FL ll/Iumaizité ct

(lésircr qu’i/s saint punis. »

II u’esl pas question dc peaer ces imputations vi0<
legion; mais hi You désire la paix , cllcs sout intcm-
pcalives; c’est le cas de dire, non erat /u'c locus. On
Nut 16 dire encore , quaud meme on voudroit la guerrc.
Car, ulors méme , il est fort imprudent d’cxaltcr 1c
‘cxiurage ct dc redouble: l’aninwsilé do we cnnmnis , dc
; pupalariser la guerrc , en versant l’outrags aur tout un
peuplc.

W
: Tous les journaux out annoncé le rappcl do M. Mon—
" Ni, ambaszadcur des Emts-Unis auprés clv la républiquc,
; suquel on a donné pour successeur M. Pinckney, non
’f avlui .pii a conclu lc trailé dc commerce entre lcs Elals-
4‘ linism l’z‘lnglwterre , mais son frérc. Il est arrivé ici
. Mac 593 pouvoirs , et a écrit au minis-[re des relations
mtérieures pour lui demander une entrcvue. On pré—
lend qu’il n’a pas encore regude réponse , ct que 10 di—
f M312) r9. , non quc ce soit une exclusion pcrsonmlle £1
‘ M. Pincknvy , mais puree que les Etats-Ums s’étant liés
- parune alliance particuliérc h une puissancc ennelnie
de la Frannr , lo gouverncmentmc voit aucune raison
pour cntrr'tenir aver: la république américainc une cor-
respourlmee:lip'omatzque Quoi qu’il en soil do 60th
can lzinaison polilique , il en résultvra toujourq un evan-
13:30 incontestuble et lrés-npproprié aux circonstanofi‘l 5
Vest crlui d'épargner lcs frais de légalion.
.. .«glnu‘3uvw,4.,un.-n
La nmuvaise. saison s‘ost opporéeii l’exz‘cution ‘luplnn

gccrfifpuux'legucl on avoimrmé la llottillc do Bunker (1‘1? 5

ct l’on vlent de cérler aux élp’m‘hs' qui en mammal-'72:.
lc dv'munncmcnt. Les lia‘ilimcns qu’avoit dispcreé: la
derniéru qui s‘cst élgvée su: cas notes, smt rzn-
lrr‘s, rl tout, vivrcs, munitions, troupes, a élé déburqwi.
L’r‘mlrsrgo est lcvé : lc ge’uéral Q lentin v3 56 rend-'8 «:1
Paris. on iloit déja 4‘:ch arrivé lc général (1»: briga 1'3
March rot.
.flflm

On assure un l’on a volé la Voiturc (11 lord Tl'lxlmeaJ
bury , anzbnssadvur d'Aaglqurre, dcvant nn théfiiir
du boulevard, tanlis qu'il éloit au spcctasle et ses gens
au cabaret.

-mm, __

0n (writ dc Lomlres , lo 3 déccmln‘c , que M. Pitt a
propusé un nouvcau plan d’cmprunl qui a élé cdoplé par
la banquc , at public It 1“". déccmbrc , sous la litre.
d’cmpruut pour b savicc dc l’unuéc 17:47.

-.. W

Dos lctlrcs parliculi'cres nous apprenncnt quc Klebcr
ac porlc su1r Oppcnhcini; il cspérc , parcemouvement ,
opérer uue diversion utilc.

CONSEIL DES CINQ-CEKTS.
Séaficeduzi,

L‘adminislmlion mumcipalc dc Dapaumc dénoncc unc
nouvcllc cspéc; d’e‘scrocs qui, sous la 119m dc dcn'ns Pt
do devineresses, trompcm la créilulilé :ch glovens, ct
jcth—n‘. lc déaordrc dans les famillcs; elle provoque
contra aux dcs mcaurcs pénalca. \.

Dumolard réclame l’ordrc du jour sur cetle pétilion -,
lemmas-nous donc encore . (lit-4'1, aux terns oul’ox fe~

(afoit (Tés Toix contra lea sorcicrs?

L’ordre dujour est mis an}: voix ct adopté.

Un artiste de Paris propose an conseil d’élcvrr un pout
volant cntrc lc pom Ncuf ctle pout Nagional , ct d’asgo-
¢i0r 1e lrésor public an bénélice du druit dc passage. Ren—
voyé au directoire cx-Sculif.

Le re‘gime révolulzonnaire a fait naitre ‘les suspects :.
on no savoit pas que Gette heureuse invention avoi‘. $16
perfectionnée par l'cx-convenlionnel Laplanrfim. Du-
hruel cu instruitaujourd’hui le conscil. Il apprcnd qu’un
citoyen fut porté par Laplanche sur la liazc'des (Sgciates
cit dos auarm, et qu’a‘i cc titre , il fut con lamné a 15
mille livres d’amcnde au profit dr‘s sans—culottes , rt é;
la déportation. Jc me borne in cat exposé , dit Dubruel .
ct je vous propose l'annullaiion (16 act arrété. AJoplt.

Pastorel obticnt la parole au nom d’une commission
spécialc. Il fut , dihil , m 2 loi qui rcfusa les ilroits (is.
citoycns h des hommea nés dans la cilé , qui pénétran;
danalcs consciences, cc refuge (lu mal’ucur contm la t'v-
rannic , voulutlcs iniermgcr ct lea somuullre; qui mu;-
mentant par l’inqviétuele at par la craiutc lus ufi‘r‘cl'iv .
los plus douccs dc la nature , fit rcgrcttcr quelqucl'ois
la paternité mime. .lc vous cnlcnds dvumndcr (0.3.;- .
qut-llc est la tori-c sauvage ou une loi SCRllrifiblC‘ a p. i1

\

aur les lwmnn s? qucl (”st le siécle qui la vii naizre '5‘ 1;.
terrc , je 316 la nmnmcmi pas par respect pour ma Pa" L;
la siécle , il oat nn ales plus cé bros dons l'Ziiséoirc (1:1
mondc par lcs progrés dos arts, par lr-r sucrls du g“ Eni." .
prir lcs ell‘vrts mulucls C125 pauplcs pour (emu-if.

acanrE' (in csznnn‘rcc dos um": _: par i4 pissing- u. ua

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

V , Favorisant cctle lic~1reuso inqniétudé dc l’cs—
p: 3: :mznnin , encha‘ma d’abord lcs functions , scconla
s-zsuitc tous les talcn: , Appella et cré1 par—tout l’iml'u-
trio ctlagloire ; la loi dont je parlc est connuu sous 16
1mm :18 la révacation dc l’édil JG L'Vantes.

L’aseemhlér‘ constituante. fixa sur elle scs rz‘garils. Péné-
trée rl’une justc indignation a l’aspect dcs influx (lent [ant
{ls l) )m witoycna avoientété 1.35 victim -s, v~llu comnicngzi
r10 lrs réparer. (‘7?11301111110113 aujoui‘d‘liui ce grand devuir
118 la jusli Ix" puliliquc.

.
-..~ w-z'

Pastorcl rzipivcllc alurs qu’une pétition a été préssntée'

il y a (Inching, Pins liar B=njamin C«’)Ii:.Lilil', descendant
d’nn «lags li'angnis rtliginnnnires que la parsécution forget
tl’abanlunncr lcur palric. [l y dammit: qu'aprésawfir
été réintégrr'; (tans lCLII‘S bicns , on I‘C.’1d~‘lluSSl aux~ pm-
.)‘e‘tnns fllgliifn leni‘a Limits politi‘luzs , ct la qualité de
«1' uycns fi'angzais; ils n’ont , dit Constant , jnnzus ccsaé
ile 3éti-e: plus d:: '50 llllllC families rz‘tiiu’; ‘s dans‘da pdi‘ii':
rot slants dc l’Allcmagne , s’ocoupsnt 9n 06 momené a
Ta iser leurs rapitaux pnur rcvr'nir dams leur veri—
c panic , y rapportor lcurs xicliesses , leui's travaux ,
irs manufactures.

Les frappnrr-zz-vons , renrén‘l Pastoret, (l’un anatnéme
inattcndu ? Il mantra l’impm‘tmicc d’une purciile qurs—
tiun; il préscnta dams, un cadmtmcé sin-c bmnmup 41";ii'l,
1:}ll1i0lrcde la i'évocalion (ll? l’étlit (la Nantes, lea imp
riblvs pcrsécutinns qni l’ont suivie , tons ins grlnres
(i’inqnisition rnis en (But-Te contra ceux qui n’alijn—
roi'nt pas leur religion; lea parjura’s , les perliiies ,
la ruse et la. farce ('lcs armns rcn'iplnyé‘»; UNIF‘J-tiut
pour chaaser dc Franc; li’s citoycns lcs plus rmomniés,
loss négouians , lit-s manufacturiers les plus ha‘iilr‘s.

A (:Mé dc l'éclat qui IllUSll‘3 lc régne rle lAHliS XZV ,
et qnc répaim‘irent sur mute la France, 'l“urr*nne , Col-
bert, Tonrvil'c , Conrlé, ll’lolé , Lu); inbourg , Du-
quesnn , Villars , Citinat, Vaub'm, Muliérét , B issnet,
17¢ iélon , Racine , Labruyérc, “hilt-Mancini: , Laf-Jn-
taine , Bniirdalonc, Corneille, le Poussin ct taut
el’mdrt-s grands limnim‘s , Pasturct lace les Jragonades,
tons lcs crimes p'ir lcsqtiels lc fanntismc ct l’iniolérancc
ternircnt cutie brillanté époque. Il mmparc quelques—
um dv‘s chés commis alors cmtrc nnu partie llCS i‘ran-
gaisytvccplusicurs dos at«veil/3530113lPsliucllcsnsusavons
génii noua‘ mém'ss pvntlant ‘a lyrannie déceinviralo.

Les iziifaiis ("talent soustraiES a la nuisance diz lcnrq
puma, lcs maisuns des calvinistcs éfai‘ent confisquéns on.
abattucs, Trouvoit-on dans los bois lus inallieureux
‘qui s’y rcl‘ugioicnt pour se sunshare a luurs bour—
reaux , on lcs y l‘usilloit sans pitié , comma on l’cfxt
£651 (365 animaux sauvagcc.

Tonrmentr}. par Ive (WITH) (15 anf lui (limnoit le‘ long
abut, (lu pouv ‘ir rt (lt’3‘ taiail's, cc l":tr.l:1nsle5pi'iranne
de se réconitilicr awe D cm (1‘18 L wis XIV pioacrivit
lvs protestans: il crut qn“ la prsécutmncxpiwoit l’a lul-
‘terzz ; il. lit ainsi tlésert'r la France par un mil-lion
c't’lix-irrn s, it i159 cnuvrit dc honte pour obtcnir (lea

rétrvs ls: titrir <10 destructcur £16 Z’Inirésie, cwmme
Henri 71‘ l, lyran Lit l’ \nglutm‘rfi, PL pi‘rsécnteur ausai,
avoit ngu 'e ti: '4: \lc 12/911331» a": [rt/bi.

incl ubl '-:..ll dcs 20 annéea quisuiviront

‘ Q itévc -

.1

démalis , lee enfan's ravls aux '3an: b? h l'cxrmplc HG

leur‘s pen-s , dos hommes proscrits en masse , la plug-art
exlpnannsur. l‘fichal‘aurl , lcs bmiruaux menagant ecu:
qui n llb)lll‘0[ent yas ; lcs iemorlls , ceux qui abju-
rownt; d ‘s dragons fusillant une aascmblér: ChiréFC !

C )llll)i(‘n ils sn rcssumhle-nt les inspirati'n: et les ra-’
vagvs ilv l’intolémnce poliliqua et d:- l‘intolfirance relic
gmusc _' Da'is l’un cummt.‘ (lans l’autrc, pointdo véritalile
)ugemflt! Dans l’un cmninc Ll'll‘la l'au'ro , (feat pour
aliinccntei' 2 pour enrichir le partiopposé , pour soulfloynr
lcs cmnplaisnm ministris do 563 furifur: , que l’onsaisit,
que l’ml mnfisquc dcs bicns.

Les prngré»: (la la raiaon at de la jn lice p -l)lique ame-
nérfint cnfin le terinc dc Cz’s persiuution . Dc; écrivain!
caumgeux avoient fail emendrc unc voix éluquvn'n : les
tribunaux susijcadoient leur glaive , ct lcs bu 1h ‘I'S n0 5,,
rallunwicnt plus, l’cude texns avant la révnlurion (1* la
tolérancc envers le cultc , on étuit IZZYV'THL a'i désir 412
ramlrc [165 bit nsiiijuslemunt envahis. L‘swv‘mb'éc cons-
tituante en alloiita lilée ;elle en i'onsacra le Principf‘. par
son (lécrct ilu 10 juillct 1790‘ Eiii-iri , lo 9 ovlolirv de la
méme année, parut laloi dent on (lcmfinde anio'n'd’liui
l’mtmr armmplissement. Elle ne se bozne pas a i‘estituer
leurs biens aux rcligiunnaires , elle r'cconno‘it leurs des-
cendans pOJI‘ citoy ‘ns frang-Iis.

l’astoret en cunclud qu’on neqzent leurrcl‘user l’cxer-J
cice des droita pnliliques attaches a (:6 titre : il 16 (lé-
muntre par des raisons lll'é-‘S de la justicr- at (1v la cons<
titutiun : il rél'ute éloqunmmvnt 1cs o‘-jc.:timrs qui pouc-
roicnt s’élever: il reg )usse il’avancr- le‘i in‘inctmms que
la mauva-se fol pourrmt chi’r ‘ner 2‘1 tirer en lliveur lei
Véritables éinigrés, (la la: résnlulion qu’il :ollicit”, I' d,’-,~
montre qu’u? n’y a aucun: cainparaison £1 éliiblir entre
l’abscnce l'm-cée, et l’absPnce voluntaix‘mentx odes iinmmes
q .i on; MC: ofi'ig's l1“ Fnir la France pour a“ souatran‘o
a l’éclul‘autl ,' ct cnnx (1:11 smut sortvs pour s’ai‘nuT contra
leur pays. Il obficrve que la conven'ion a consam'é clIEn
meme ce prim-11m , en rappellant les vict mes du 31. mai‘.

Pastoral tcrxnine net éluqucnl. rapport par un prujnt
qui déclare (1113, c nl‘orinément :1 la loi du 9 déceinbre
1730 , tout individu qui , né i n pays étmngor, descend,
en quclque (liigré que ce soit , d’nn l‘mngais expatrié
pour cause ale religiun, et tléclaré (at rPCUnnu naturt'l

i‘i'anguis , jmiira dc lous lcs droils dc citoyen , pmirvn

qu’c-n rentrant en France , il so pi‘ésen’ru di vant l’admi«
nizh'alion munici‘iale (lu canton q:i'il aura ClIOlSl , qu'il‘
y d~'~cla1-c son nom , ea lamille , l’époquc a laqimlln awn
pai‘zrns unt quitlé la France , le lien mails s’é'oimt re~
tiiés , et l’intenlion [cunt-He Fe prenilre iloinicile. ll y‘
jouira, au boat d’un an d:- tous les droits de ciioyr‘ny
pourvu qllz’il pa'e unc contribution directe, foriEiere
ou persu :nel e. Ifsmu‘igionnairm qui, en \‘Cltll ile la,
loi du 9 déc inbrc 1790 , sont deiarcnlrés Pn F-zan 1‘;
Re 50;” p0 nt aomnis a 0‘5 formalités. Ltfl dispmiliuns
denc projet nc aunt p vixit app icables 31(76le les religiond
nairr‘s 0L1 i‘lvlk‘ll‘l‘n @nl'a'is qui ll’a i‘oient- quitlé’ia France
qua ~lcpuiss le premier ju llit 1789. '
La conseil erdonne l’i.npress§on du rapport (le Pastoa
rel, et ajourne 1a discussion. dc .on projrt.
Mandat. , . . .

a 1'. 1/} s.

 

 

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13,6 l’lxngrinicrie dq LEVEQ‘REJVMVIL rue ~dim; Prétzgcgs. Germaifl’luhtfieflvéég,

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