xt7wpz51km6m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7wpz51km6m/data/mets.xml  France  1800-03-10 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Nonidi 19 Ventôse, an VI [10 March 1800] text Le Publiciste, Nonidi 19 Ventôse, an VI [10 March 1800] 1800 1800-03-10 2023 true xt7wpz51km6m section xt7wpz51km6m  

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LE P U B L i C i s T E.

 

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NONIDI i9 Ventose, an VIII.

 

 

Réunion d’zuze partie de la flo-Ue

anglm'se devout Ge'lies. ——- Proclamalz'on (Iu géne'ral Brunt: aux kahunades

dcparlemens du Finistcre, du [World/um 5/ dos Cotes-dihNord. —-‘-— Arrc'lé [Iris pour les dopartemens dc [’Oussr,
par le ge’nc’ral Bruhe. — Arré'lé du premier consul , sur laformalion du camp (1 Dyan. —— Discours d6 plusieurs

orateurs , sur [a proclamation dc: consals.

 

J . .~

Le prir de l’abormemént du PUBLICISTE est de 15ft“.
50 cent. pour trois mois , 26ft: pour six mois, CI 5ofr.
pour ['année.

Les lair é? arrétés dos consuls sont imprimés tertuelle—
men! (3" delivrés aux souscripteurs sans augmentation de
prit. .
Les lettres 5! [es abonncmens cloivent é’tre adressés , franc
de port , au direczeur du PUBLICISTE ,- rue des llfoineaux ,'
72°. 425, {mile des filoulins , [2 Paris.

 

I 'I‘ A L I E.
De Home , lc Bfe'ericr ( 19 plus/£6562 ‘.

Les Anglnis sont résolus de poursuivre avec la plus-grands
activité lo blocus dc Génes. Dans la unit (In 26 (16 janvier,
il est sorti du port de Palermo quatre vaisseaux do guerre
anglais , deux briganlins 8c une frégate pour cetle deslina~
tion. Le consul d’Anglelerre é Palermo a de'claré oflicielle-
mont que tous les vaisseaux qni feroicnt quelque tentaLive
pour enlrer dans le port de Uénes, amis on ennemis, se—
roienl pris 8c traités comma ennemis des puissances allie'es.

De Livourne, [e nfévrier (25 pluviose.)
. Une grandc partio de la floue anglaise se trouve main-
tenant devant Génes.

M. Tongreen , consul de Suede , esL inert ici 1e 1". de
ce moxs. .

Suivant des letLres de Naples, il a été expédié de la
Sicile plusieurs bétimens , avec des vivres pour les troupes
russcs qui sont actuellement occupées au siége dc Malle.

De Turin , le IGfe’vrier ( 27 plzwiose).

La communication entre l'arme'e impe’riale d’Italie 8c
eelle dc l’arcliidm: Charles , est entrewnue par le corps du
ge’néral Dedowich , qui occupe Chiavenna ,& Belliiwne ,
8c s’étend vers le pays- des Grisons.

. A L L E M A G N E
De Francfort, le 26 fiévrier (7 ventose).

Camille Jordan est depuis quelques jonrs ici; il s’cn
retourne en France. On voiL passer ici des Francois qui onL
olilenu la permission (1e rentrer sous la surveillance dc leurs

‘ municipalilés. ’ ‘ . ‘

L’e'lat. de la santé de l’empereur deviant dc jour en iour

plus critique ; sa foiblesse augmente visiblemenl. Tout l'arl. V

n’est employé qu’a prolonger une existence nécessaire dans
Ctmoineut 7; la maison d’Autrichc. ‘ '

_ De M anheim , [e 26fe'vrier ( 7 ventose).

Le plan de la cour de Vienna consisle a faire la pl‘ocliaine
campagne aux dépens (le l’Italie & du sud de l’Enipirc ger-
mauique. Elle mettra aussi i1 contribulion les capitalisles
qui prendront eonfianc-e en ses obligations 8c billets do
banque.

Eu s’élevant cont-re la révolution fi‘angaise , les minislres
de l’empereur onL trouvé commode d’adopter les mesures
révolulionnaires , telles que l’eiuprunt Force , déguisé sous le
nom de tare d6 guerre; les réquisilions forcées en dcnrées
8c autrcsobjets dc Louie espece & en argent complain ; les
paiemens en bons pour tout ce qu’ils ne peuvcnt enlever
d’une autre mauiere 5 les assignats , c’est—Et—dire , les obliga—
Lions 8: billets do banque qu’ils mulliplient a l’infini , 8:
dont ils inondonl le sud do l’Eanire 8c loute l’Italie ; ' les
VCQH‘S‘CrlpliOHS militairesyles levées en masse,‘ la formation
des éorps d’élite , 8m,

AN GLE TE PL'H,E’;
De Londres, le 25 fc'w'ier (G veludse).

Uri officicr de la frégaie l'Ave/ilurierc, de 44 canons,
écrit de Plimoulh, sous la date du 20 févricr : « Nous
venons de renti‘er dons cc pork sans avoir pu remplir 1e but
de notre mission sur les Cotes de France. Lo 4 du courant,
n‘ous partimes do Falmout/L , sous les ordrcs du commodore
sir Edouard Fellow, pour nous rendrc 3: la baie do Qui—
beron. Nous zillions débal‘qucr cent caisses d’armes 31 fen,
lorsque nous appriinés que les royalisles avoient élé balms.

u Nous rapporlons 14,000 fusils que nous allons \de’pow
ser 5 Spillleadynoii nous les avions pris ».__

Il est sorli des hopitaux d’YarInoulli plus ”do 500 russcs,
on his a embarque’s sur la Irégale la Blonde, pour étre
tranférés 1'! Jersey on a Guerncsey. ‘

RE'P‘UBLIQUE HEL VETIQUE:
De Lausanne , [c 2 mars (x i wanton).

L’ancien trésorier dc l'arme’e d’ILalie Holler doit bientét
partir pour Paris.

On écrit de Berne qu’on y a vu avec beancoup dc plaisir
l’arrivéc du nouveau minish‘c frangais Reinhart, doni la
répulation inspire une grands confinncc.

Lociloyen Pigeon , dent Ia mission ne devoit durer que
jusqn’ét l’arrivée dn nouveau minislre plénip‘otentiaire, report
incessansment pour Paris. Ill laisse beaucoup de regrets, &
s’ost coneil’ié I’estiine de ceux avec qu‘i i1 avoit a trailer.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

(2) ,

De Berna, [e ’3 mars ( 12 115711090 ).
Le sénat s’oceuperu lueuLOL de la resolution do grand
couseil, qui prouonce une amuisiie pour tous les (lelits
politiqucs conunis pendant In revolution : serout cepeuduut
cxceptés dc l’ainuistie les otticiers qui cominaudent actuel—
lament les regimens étfll‘ ‘és. .

Les relalious commerctales avec l’Allcningne &l’lt:1lie
sont re'tnblies. Le petit Bide, l‘v‘lousteiu & le SL—Gotliard
son! lixés coniuie points do sortie & d’entree.

Aucune marchandise ne pourra passer que sur le mica
du géuéralen chef ou des ofliciers—geuéraux qu’il aura noni-
Jués ii cet effet. Ces permissions do passage on paleules ne
seront aceordées qne sur la denmnde du coullnissuire du
gouvcrueinent helvélique presdu general en chef. On paiera
pour patenle un demi pour cent de la valeur de la mar-
eliandise designee. Le produit net de ce droit sera
exclusivement einployé au soulagcment des communes ra—
vegées par la guerre. '

REPUBLIQUE VFllA NCAISE.
De C(U'emze , la 2 pluw'o'se.

 

J’ai le plaisir de vous annoncer notre :11‘1‘iréeiei depuis
lo 16 du Lnois passé , apres unc traverse: nssez lieureuse do
trente jours , mais o'u le sort a mi‘s niou courage £1 l'épreuve
(c’est uue fernlue qui e'cvrit) 5 car nous avous cu Ia soutenir
uu coinlmt coutre uue frégnte anghdso due nous ovens
forcée 21 nous laisser , Ck qui ne sci-nit pas sortie de nos
mains ii si bon Inerclié, si clle 11’eut élé SUiHC de deux
fregates (lui nous voyoieut aussi.

Le citoyen Hugues a trouve la colonic fort déldliree.

Laure (16 Victor Hugues.

Ma puuvre main ne s’est pas refusee .‘1 t’écrire :
(Iue c’est toujours ‘beaucoup gagner que le reeomreumut dc
son bras. (Victorllugues avoit éte blessé dons un duel d’un
coup de l’eU ).

Eons voilil done it Cayenne ([110 ie trouve assez agréable
pour l’uuion qui y reguera, j’éspere ,. 84 on ma famille se
plalt beaucoup. Quaut i1 moi, je suis toujours bien 0i1 il
y a 1'1 travailler 3 (3: pour out objet, le tliétltl‘c est grand.
L’ O U E s T.

111 vois

AnMéE DE

Erlrait d’uue proclamation du general Bruno aim: habitans
desdepm‘lemens du M’orbihan , zlu Fim'stere E! dos Cotes—
(la—Award.

Colin vous touehez au terme de vos maux. La tranquilliié
rennit dams vos contre'es.

Les chefs do (:05 malheureuses dissentions ont entendu la
voix de la raison. Ils no veulent plus attirer les regards de la
mtrie que par une fidélité inviolable. Les prétres catlioliques
doiveut faire entendre des paroles de paix, d’union & do
justice. <

Que- chacun reprenne ses occupations accoutume’es l
l’abondauce renaitra avcc l’ordre.

r- Jeunes- habitaus des villes 8c des campagnes , ne soufl’rez

pas que la paix Vienne sans avoir rien fait pour elle l J’or-

ganise moi-.‘znéme les bataillous oii ivous viendrez libreinent
vous placer, & je dirai 34 Bonaparte que j’ai trouvé les Bre—
tous dignes do. leur antique renomniée.

Citoyens-, oublions tous le passe l Que le mot de chouan .

soit banni de tous les diseours. Tout ce qui a rapport 51a
guerre civile, est oublié. Mais souvenez—vous qu’il ne taut
pas t‘urcer do puuir un geuveruement assez fort pour par—
slower,

 

Extraz‘t d’un arré’te' pris pour les dc’partcmens (Ie l’Ouest,‘
par loge/16ml Bruno.- ’

. Art. I". Dans les dis jours (lui suivront la publication
do present arrété, tout individu, propriétuire Otl détcnteur
d’uue ou de plusieurs armcs (fusils , pistolets , sabl'cs), sera
tenu d’en faire la declaration 51 l’adiniuistration du canton
de son domicile, ou au commandant militaire de l’arron—
dissement.’ .

II. Aucun individu ne pourm conserver ou porter les
armes ci—dr-ssus designées , s'il 11’en a obteuu la permission
dc l’adlniuistratiou departementnle. p

III. Tout individu non milituire, on non employé an ser-
vice actuel de la garde nationale, qui sera trouvé sur les
routes ou dans les campagnes avec un fusil , ou sabre, ou
pistolet, sans la permission ci-dessus spe’citie’e, sera puni
de la de'teutioupendant un mois, & s’il est propriétaire, il
sera puni, e11 outre, d’uue alnende (lui ne pourra excéder
60 francs. '

IV. Tout lmmuie convairicu de tenir dcs armes cachees,
sera puni, s’il en est seuleincnt le gardieu, d’uue uuuée de
detention; 8c s‘il e11 est le proprietaire, ou, qu’e’tant le
gardieu il ait des propriétes , ii scra decerné en outre conire

lui uue amende de 1000 fr. , qui seg‘a augmentée do 53 fr.-

31 raison de cheque fusil excedaut le nombre de douze. Si
le dépot d’armes couteuoit plus de cent Fusils, sabres on
pistolcls , le gurdien 8: le propriétaire seront punis do In
peiue de Inert.

Dans tous ces cas, les armes seront conlisquées.

De PARIS, [6

Le general ‘Marmont, membre du conseil d’état , est parli
avec one mission particuliere. '

18 918111656.

-— Le ministre de la justice 3 deinandé aux commissaires'
du gouverncment pr‘es les tribunaux , les renseignemens
necessaires pour conuoitrc s’il se trouve dans les maisons
d’urrét quelques de'teuus incarcérés par des ordres arbitrai—
res, 8c envers lesquels on ait violé la loi qui ordonne aux
juges de paix l’interrogation dans les \‘ingt—quatre heures;

’8: la mise en jugement dans les delais prescrits.

— On public comme une nouvelle, ce qui n’est qu’un
fait ti‘es—naturel & tr‘es—simple; c’est que Charles Lameth est
51 Paris. Il y est depuis pres de deux mois.

—Une jeune femme, mere de deux enl'éns , & encciut'e
du troisieme, s’est pre'cipitée d’uup troisieme étage sur ie
bouleyard , pres lavCome'die Italienne; elle s’est tuee. ’

—— Le ge'ne'ral Bruno est arrive £1 Rennes. Il écrit de cette
ville , le 15’7 que le désarineineut dens l’Ille 8c Vilnine con-
tinue avec la plus grande activite’. 11 a levé l’état demise
hers la constitution pour la de'partement de l’llle & Vilainei

ch grande partie des individus qui s’étoient arme’s pour
se met‘tre é l’abri des vexations de plusieurs administra;
tious et du regime desorganisateur qui paroissoit preudre
faVeur depuis le 50 prairiol , se présenteut pour s’enroler
& maicher contre les enuemis de la France.

— On dit que lasouscription proposée par le cit. Liancourt',
pour l’inoculation de la vaccine est presque remplie.

—— On écrit'de Bruxelles que les eecle’siastiqnes , de'tenu‘s
depuis deux ans, Viennent d’elre remis en liberte’ , & que
dans toutes les communes on' rend dos églises au culte
catholique. -

-—-A Bruxellos, 1a folio du camaval a'été poussée 5i loin

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‘ouvert‘ure de négociations

( 5 )
que les masques du prix de 5 fix, vu la rfleté/ e'toient
monte's jnsqu’ii 18 fr.

—— Le directoirc batave a nmnmé le viee-amiral dc VVinter,
commandant en chef dos forces navales de ce pays.

—— Si on on croit des lettres de Litlluanie, on s’apprGte 21
embarquer 83,000 Russes qui se rassexnblent sur les bords
de la Bultique. Est-cc lit le mot de l’énigu‘xe de M. Pitt, 51
la Seance dos communes du 17 fevrier, sur le départ dos
Bosses , r/u’on pout les utz'liser ailleurs que sur [1: [thin on
on [lake .9

Au I‘e'glacteur (In Publicisle.

[.9 directeurdes postes de Bordeaux n’a point disparu
Oiilpln'tant les fonds do so cuisse , ainsi que l’out (lit tons
les journaux. Violiine do so confianeeenvors un partioulier
(pii lni SCE'VUil. dn Caution, il est venu 51 Paris pour traitor
aver: l’administration des postes , qui, apr‘es quelquos con—
forcnees oii elle a pro couvaincue qu’il o'toit imprudent.
8: niallioureux, unis non coupalfle , a cru ccpendaut dovoir
fail-c decider son atl‘aire par la voie des tribunaux.

' ALEX. DUPUY.
,
C o N s U L A T.
Al‘rélo' dz: 17 s'e/ztése an 8.

Les consuls do‘ lei republique arretent:

Art. 1". Il sern Cree nnc avmec do reserve do Go mille liommes.

ll. Elle sera tlitE‘ClCItH‘tlt commnndée par le premier consul.

Ill. L’urtillerie sera oommuntlbe par le general Saint—Remy.

Lo pare. , per le chef do brigade; Gassendi.

Lo genie, par le premier inspecteur do genie, Marescot.

IV. L’m‘dounateur Dubreton remplira les l'oncLions d’ordonna-
tour on chef.

V. Les dill't'mens corps & les conscrits qui Eloivent composer cette

‘ Eunice . so mettront snr—lc-oliamp en niarclievpour Dijon ; ils zoront

cantounés (Luis les \‘illes 2‘1 vingt lieues 21 la ronde.

VI. Lo ministre de la guerre est charge (1e l’exéoution du present
ar'rélé; Il prcnlra toutes les mesures pour faire rounir £1, Dliun
tous les objets ttécr-sszziros pour l’armement, l’habillement & l’t’qui-
pomeut do l’arméo do reserve. , '

Le premier a used, signé, BomeAnTB.

T R 1 B u N A T.
Addz'lz'on ('1 la Seance du 17 vento'se.

Apres la lecture du message do premier consul _& dos
arrétés qui y .étoient joints, 8;: qui‘ont pour objot, do hitter
la paix par le deployement dos forces losplus imposantes ,
le president declare. que le ministere britaunique s’est dé—
clare’ L’ennemi do genre huinain ense Alfiel'usunt it toute
: que c’est la France (pi’il vent
détruiro pour régnor seul sur les peoples asservis; mais (pic
le premier consul, le glaivc d’une main 8c la palme de la
i'ictoire de-l’autre, ira proclauier air milieu dos camps la
pan; dos nations. ‘

Girardin : Le premier consul a promis la paix it la France.
ll a fait pour y parvenir toutes les déinarclies. Le cabinet
do Londres les :1 repousse'cs. ll :1 répondu i1 dcs proposi—
tiQns dc paix par dos‘cris do guerre; &pour la continuer il
prodiguo son or: ses allie's prodiguent leur sang. EL 5: quelle
é110que? lorsque la France régéne’rée ofl're £1 l’Europc un
gouverzement juste 8: fort! .

La ro'pulsliquc tomboit dons l’abyme; le 18‘ ln‘unmire a

sauvé la France 8c l’Europe. Elle a détruit ces principes de
propagandisnze qui dirigeoient l’ancien gouvernement. Le
cabinet de Loudres préte au gouvernciuent actuel les monies
principes 5 il a besoin do celangnge pour essayer do perpé-z
tuer l’illusion de ses victiines. Mais la ’déolamatiou do lord
Grenville a manque le but qu’il s’e’toit proposé :

 

trompera pas le people onglais, 8c sera l’acte d’accusation
d’un ministere qui vent 'a tout prix la continuation de la
guerre la plus cruelle. Cost la destruction de la France
(pie Pitt 11 vote on plein pan-lenient. Copendant l’J‘inglcterre
'n‘mnqne (lo pain. Toutcs les corporations demandont la
puix. Sur (pioi compte done ce ministere ? Sur nos (livi-
sioos intestines? Mais an new senl (les Anglais, tous les
Francois so sont ranges du parti (les re’publicains. Sur la
coaliion? P/lziis los rovers & les succes Ia de'sunissent. Snr
la l‘ollJlesse do notre gouverneuient '4’ Jnmais il ne l’tit plus
fort. On a protendu que la constitution de l’nn 8 axoil;
été'etalilie par 5;) force dos bayonuettes; jarnais assenlij
ment no fut plus librement donné. Les fonclionnaims
meme qui ont refusé le leur, ont conservé lenrs places.
Voyez ce qu’il a fait depuis son existence : tons ses actcs
portent l’einprei‘nte de la justice. Il a rnppelé les proscriis,
fcriné Ia liste des émigrés, établi un mode expéditil’ pour
les radiations. Il recherche toutes les injustices pour les
réparer. 11 a tout oublie’ : les Frangais out tout pardonnd
Si, divisos, ils ont été invincibles , que sera—ce aujourd’liui
qu’ils sont re'unis? Le ministre anglais tentera—t—il une
descente sur nos Cotes? Mais il n’a pas oublié Bruno 84 la
l1onteuse capitulation du duc d’Yorck. Compte—t-il stir nos
revers? Maxis les rovers Sc Bonaparte sont deux mots qni
sout toujours e'tonnés do so trouser acoolés l‘un ('1 l’autre.
Bonaparte annonce au. penple frangais que cette campagnc
sera decisive, gu’elle sera'la derniere. Il n’a jaluais fail cle
vames promesses.

Chauvelin. —- Il n’est done pas permis d’en douler: l’Eu-—
rope en fen depuis liuit années; les”nations allemande 8c-
frangaise, toutes deux les plus puissantes , les plus nomv-
breuses du continent, aclietant clxacune , au prix de son
sang & de ses larmes, l’elfusion du sang 8c (les larmes (le
l’ali’tre; cos horreurs n’ont pas cessé encore d’eu’e un beau
spectacle pour le ministere britanniquel il sourit au nou—
veau deuil qui s’appréte. _

L’orateur cite les fails quiprouveut que c’est le ministere
anglais qui a'commencé la guerre.

La nation anglaisey a été entrainée contre Son voeu; ello
ne s’est jamais unie do bonne foi a son gouvernement pour
la sou’tenir. Mais l’eubelle cru un instant nécessaire pour
Je maintien de sa constitution & de son inde’pendance, lo
18 bruinaire a acheve’ do l’éclairer tout—é—fait. Ordre,
stabilité , sécurite’ dans ses rapports avee elle-méme & avec
les clots de l’Europe , tels sont les grands principes dontl
France a jetté cliez Cllc les racines dons cotle journée repa‘
ratrice. Elle n’a voulu conservcr de la révolution que ce
qui la fit entreprendre 1‘1 ses auteurs. '

Les ministres britanniqucs ont apprécié, comme nous , ,
les ell‘ots de ce grand changoment. Ils ont vu le peizple
anglais sourire 21 la paix, & aussi—tot ils out clierclie' it lui
dormer lc change par de nouvelles allarmes : ils out pro-
digué an premier consul (les injures dontRobespicrre méme
seroitjaloux. Qu’ils so félicitent done do l’apparence de cette
guerre, leur ouvrage l qu’ils ossayent do caclier sous lcs
deliors d’une généreuse sollicitude, pour la sécurité de
l’Europe, les lionteuses convulsions de leur vieille liaine,
préjugé vraiment anti-social , dont cos ‘rois mémos, qu’ils
fciguont de regretter, ont tant do this été victimes l qu’ils
s’npplaudissent l & le reste du Monde rcndra justice & te—
moignegeh la modératiou deco gouverncment qui a signalé

Elle 116 l 105 Premiers instans de son existence pau- dos paroles de paix ,

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(4) .

lorsque tous les conseils (10 la glnire , ~de l’ambition Sc de la
puissancc l'eussent pent-titre invite él no s'appuyer que sur
ale nonveanx faiscenux do lauriers; 8c qni, certain de la.
victoire, n’cn a faitiine son pis-aller, 8r lui a pre’l‘éré le
ropes de I’Europe 8c l’iutérét dc l’humauité. ~ . ‘

I‘Sércngcr 3c 'l‘liiessé cxprimeut les memes serltiiuens sur
le gonvernenient anglais. - ,

Jean Debry. —— Lorsque sous nlcs yeux l’ol'ivier de la
pair: étoit haclré freonps de sabres, le cabinet qui avoit

ordonné cette violation du droit des gens, ne s’attendoitzv

pas aux victoires do Massena 84 do Bruno , nu retour ines-'
pore do Bonaparte, iii a la constitution de l'nn 8. Nous
prouverons it nos armécs qu’iciv sont encore les premiers
defenseurs de la palrie , & clue de concert avec elles, nous
voulons la paix. La constitution nous donne lo droit cl'éinettrc
notre vow. Voici (elui que je propose : Que Le premier
consul revienne vaizu/ueur 6’ pacifica-teur.’

, Cette'motion est adoptée.

Se’auce du 18 vento'se.

Légier , an nom d’une commission spécialc ', fait un rap-
Port sur le projet do lei tendant it (:6 qu’il soit ouvert ,de
nouveai’tx credits pour les dépenses publiques : apres aroir
montre’ que ces (lépenses sont urgentes *8: que 163 credits

r-demandés n’excédent pas_les besoins constatés, Legier pro-
pose au tribunat de voter l’udoption du projet de loi.

Cette proposition est adoptée.

f Jean Debry, au nom/d’une autre commission spécialer,
rappelle lcs sentimens manifestés hier dans le tribunat apr'es
la lecture 'du message & des arrétés des consuls. Il retrace
do nouveau'to‘us les crimes cornmis par l’Angleterre 8c ceux
qu’elle se propose encore de commettre; son ambition; sa
cupidité, son mépris des llomnaes : il oppose 51 cc tableau
celui dc notre moderation. Elle veut une garantic de la
stabilite’ de notre gouvernement; mais c’est la justice qui
rend tous les gouvernemens stables. Et quelle injustice a
été commise depuis le 18 brulnaire? Combien d’injustice au
contraire n’a-t—ou pas réparées ?

Apres avoir fait sentir qu’il s’agit non—sculement de la
liberté 9 mais de l’existence méme des Frangais, Jean Debry
propose 8: le ’tribungt prend un arrété portant, que trois
orateurs , nommés dans son sein , porteront aux conseils le
vocu du tribunat, pour que tous les Francois entourent le
gouvernement dos moyens que réclamentl’existence, l’hon-
neur & l’indépendanee de la France, & pour que le pre.uier,
consul revienne vainqueur 8c pacificateur.

Lcs trois orateurs du tribunal sont , Jean Debry, Chau-
velin 8c Be'renger. Ce voeu sera communique an sénat; con-
scri’aleur & an corps le'gislatif. . 4

Le rapport do Jean Debry sera impriméfic distribué au
Hombre (le douze exemplaires.

Dioudonné propose an tribunat d’e’mettre un voeu pour
que l’on rapporte toutes les loix (111i 'veulent qu’aucun bien
de commune ne puisse étre aliéné, ni qu’aucune commune
no puisse mettre un impot sur .elleg-ménie qu’en vertul
d’tme loi. ‘ '

Dieudonné pense que clans le long intervalle qui s’écou—

lera d’une session du corps législatif a l’autre, plusieurs de

 

' cos aliénatlons ou impositions peuvent devenir nécessaircsa‘
it l’aut done (pie gonvcrnemenl puisse les anterisor.

, . . . . , . I
'l‘tiiessé & Gaullli rcp‘oseutent que ce sermt. (lepmnllor

le tribunal; do so premiere. attribution ,v 8c confirm; an gou-
vernement Lle, l‘niro des lnix & ,(le incltre dcs impots.

Le triliunat passe ii l’ordre du jour.

Le tribunat recoit & renvoie a door: commissions 1m

, projct dc loi sur les prises maritimes, 8c un autre sur la

racltat dos rentes. .

Le se'nat conservateur annonce ([u’entre lcs trois canrlirlats
qui lui out. etc pre'sente's pour une des places vacanles dans
son sein , savoir: Laniuinais par le corps legislatif, Portal
par le tribunat, 6c d’Arsou par le premier consul ;_il a élu
Laniuinais.

Conps LL‘GXSLATIF.

Sea/ice du 18 seniors.

Reignior, conseiller d’émt, est. introrluit. I] propose an
projet (le. loi qui tend a oliligcr lr‘s debiteurs do rentes fen.
Cieres , appartcnantcs 2; la repuliliiiue , d’en passer de nou-
vellcs declarations. Cos débiteurs allégucnt que, dans‘ cos
rents-s, i’l se trouve dos redevrmces seigneuriales , & (lepuis
1795, so servant do ce pre'texte pour ne point payer les
arrérages qui sont dus. Lo projet de loi tend , en outre,
a fairc acheter ces rentes dans l’année, en accordant la pré—
foresee a ceux qui les doivent. '

La discussion (le ce projet est indique’c au 28.

Bali/"5e du 18 wentfiscl
Tiers cons... . ..19F.75 c.
Bonsi..........l f.16c.
Eonsé
Bonsri’arrér. . . . . . . .90 fr.
Bons pour l'an 8, 74 f. 75c.
Action de 50 fr. de la caisse

Amsterdam... . . . . . . . . .
Idem courant. . . .56 g , 57 ‘ .
Hamb. ...... 193%, 189%.
Madrid. . .. .7 l. le billet.
Madrid. effect... . . . . . . ..
Cadix.. . . . . . . .7 f. le billet.

XI...) '

Génes effect, . . .4 fr. 48 C\. des rentiers.. .. . . . . . . ..
Livourne................ Or {in ........ 102 f. 55 c.,
Béle. . . . .gperq x §per. Ling d‘arg.... . . .50 f. 17c.
Lansanne.. . . . . . . . . . . . Portugaisc. . . . . .95 F. 52 6.
Lyon ..... .....pair15j. Piastre, ....... . .5 f. 24 c.
Marseillc. . . . . .i per. 20 i. Quadruple. .. . .78 f. 80 c.
Bordeaux. . . . . “.5115 v. Ducat d’Hol. ...1‘1f.50 c.;
Montpellier... . .;per. 50 3. Guine’c... . . . . . .25 f. 25 c.

 

Reute provis.‘. . . . ...11 f. Souverain.. .. .. .. . ..54f.

'Esprit %, 545 francs. —— Eau—de-vie dc Montpcllier 22
deg. , 245 fr.—P10chelle, 22 d. —— Cognac 22. (1., 290%
,— Huile d’olive , I fr. 25 c. — Café Martinique , 2 fr. 80 Q
— Cafe Saint—Domingue , 2 fr. 50 cent. ——Sucre d’Anvers,
2 fr. 40 cent, —— Sucre d’Orléans, 2 fr. 5 c. -—Savon de
Marseille, 1 fr. -— Coton du Levant, '5 fr. :0 c. ~—- Coton des
Isles, 5 fr. 50 c. i 4 fr. 60 c. -— Set, 4 fr. 50 c.

 

Etai mililaire de la re’publiquefrancaise , pour l’an 8 , par 1110— l

sieurs ofliciers; prix , 4 fr. , 8L ‘5» fr. 20 cent. franc do port. A Paris ,
cliez Onfroy , libraire , qua] desAugustms, n". 55. ~

La guerre des efifs Dieux, ou le Siege du lycée Thélusson . par ‘
'le portique répu licain , .poéme heroico—hurlesque ; prix , I r. t
A Paris . cliez Moller , imprimour , rue des Filles—Saiut—Thomas;

 

8,; chez les marchands do nouveautés.

 

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—r\.~. v-Jbv-I. H.P~a~n

 

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