xt7x0k26f87w https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7x0k26f87w/data/mets.xml  France  1800-11-22 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Primedi 1 Prairial, an IX, [22 November 1800] text Le Publiciste, Primedi 1 Prairial, an IX, [22 November 1800] 1800 1800-11-22 2023 true xt7x0k26f87w section xt7x0k26f87w nlinl
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LE PUBLICISTE.

PRIME DI x“.

Frimaire , an IX.

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‘1 T A L I E.
De Cé’nes, is 7 novembre (16 brumaz‘re).

Le citoyen Barllielemi Boccardi , ci—devant ministrode la
république ligurienne a Paris est arrivé ici, le 13 lirumairo,
oil il a reoris ses functions de lninistre des relations exté-
rieurcs. II a monlré la superbe tabatiere d’or, garnie en
diamaus , dont'le premier consul lui a fait’ present a son
depart.

Le conseil do guerre de cette ville a fait relficher quatre
des individus accnsés d’avoir voulu assassiner le genéral
Muller. .

De fililtzn , [6 1071096711er (19 brzmmire).

Le gouvcrneuicnt cisalpin a dcstitué l’administratiou cen—
‘trale de Bologne, pour n’nvoir pas mis en activité les loix
relatives in la perception dc l’impét. Ses differens menibrCS
répondcnt d’aillenrs d’une somme dc 88,000 francs , que la
garde nationale s’est perniis d’enlever dela caisse publique.

On a fait partir 400 liommcs de la garde nationale d'e
Turin pour pnrgcr la grande route de cette ville .‘1 Milan,
(les brignnds qui l’inl‘estent.

. On dit: , 3: Rome , quc la nouvelle promotion sera do dix—
lauit cardinaux. ‘ .

On a éprouve', le 27 vendémiaire, trois‘secousses (le
treinbleincut devterre a 'I‘olentino.

Le due, la dncliesse d’Aost , avec quan‘ité de nobles pié—

montais ,"sont arrivés a l‘isle d’Elbe lo 16 vendémiaire,
. Le lieutenant—general Dupont , commandant en Toscane,
a renouvcllé, sous pei/zc de mort , l’ordre a tous les liabitans
de de'poser leurs armcs 24 heures apr‘es la publication de
son arrété. _

On a impose’ une contribution de 250 mille piastres sur
la ville dc Livourne.

ALLEMAG'NE.
De Stutgard, [3 x4 nor/embre (23 brumairc).

Toutes les troupes cantonnées dans cotte ville & dons les
environs, & qui ferment la division du général Ricliepansc,
'sont parties avant-hier pour se rendre par Ulm & Rain sur
l’Iser. Elles Ecront partie dc l’aile gauche de l’armée du
Rhin. La division du général Delaborde est arrivée hicr
dans nos environs, «Sc doit continuer aujourd‘hui sa route

,'vers le Danube. Deux ‘bataillOns de la legion polonaise,

.coxnmandés par le général liniazewitz, font partie de cette
division.
D6 Franc/art ,
Quelquos poliliques out remarqné , daiis 1e tems , que les
,deux armistices , conclus en Baviere , ne contcnoient pas,
relzitivement a. la ligne do demarcation on Fianconie , des
clauses assoz Favorablcs aux armécs frangaiscs, & sur-tout
an plan de sécularisation projo‘tté. On croit , an cdnséquenct’a

F? ' 1
lo 14 novembre (2'5 brumm‘re). >

  
   
 
 
  
 
  
 
 
 
  
  
 
 
  
 
 
 
 
  
 
 
 
 
  
 
  
 
 
 
 
 
 
  
 
  
  
   
 
  
 
 
 
  
 

7 qu’une dos conditions do l’armistice nouveau sera que les
'Francais occuperont la totalilé des territoires des princes
‘ ecclesiastiques, de Mayence , de Wut’lZlJOlll‘g 8: de Bamberg.
Déié le général Simbschen , qui commands les troupes im—
pe’riales 84 d’Empire en Franconie , ,& qui se trouvent on posi-
tion d’étre toumées sur le Haut-Mein , a donné des ordres
l pour qu’elles se replient derriere Bamberg 8c Schweinfurtll;
8: il y a lieu de croire que , dans quclques jonrs , l’armée
d’Augerean remontcra la rive droite du Mein évacue’e par
les Allcmands.

Toutes les lettres de Vienne s’accordent a assurer que le
prince'Cliarles conservera le couimandement on Boliémo,
mais qu’il nc reprendra pas celui do l’armée autriclxicnne en
Allcmagne. . '

Le comte dc Dietriclistein est de retour a Vienne de la
mission dont l’empereur l’avoit chargé anprcs de l’électeur
de Baviere, & dont le but étoit d’attaclier enlioremenl. ce
prince 51 la maison d’Antriclic. On assure quc M. de Die-
trichstcin n’a pas réussi dans cette mission , & quo l’électeur
p’aroit se méfier tous les iours davantavgc do la cour cle Vienna .

REPUBLIQUE FRANQAISEL
De Bordeaux, [6 25 brumaz're.

Le citoycn Lucien Bonaparte est arrive’ ici avant—liior,
a six heures du soir, dans une chaise. dc poste qui précédoit.
scs couriers & ses voituros Il est reparti lrlel‘ matin, 5: a pris
la route de Bayonne, -

La crainte de la contagion a fait interceptor pendant:
quelques jours toutes les communications sur les frontier_es
d’Espagne. On ne' laissoit pas méme passer les couriers
des gouvernemens. On vient de rétablir cette communica—
tion. Les clerniers avis qu’on a regus semblent auuoncer la
fin de la maladie contagiouse.

De Lunéville , .le 27 brumaire.

Dans la nuit du 2.2 an 25, M. de Cobentzel regut uu
courier de Vienna, 8c le 24 il en expédia un pour la méme
ville.

Le 25, la garnison de Lunéville passa en revue devant
le commandant extraordinaire du départerncnt de la Meurthe.
Ce jour la méme, une indisposilion assez grave ne permit
point a M.'de Cohentzel (le sortir de chez lui'. Jusqu’ici les
deux ministres se sont vus tous les jours, Sc ont diué alter-
nativement l’un chez l’autre. .

Tous les pre’paralifs concernant l’amenblcment des appari
temens du cliz‘iteau destinés aux ple’nipotentiaires sont sus-
pendus. Les plénipotentiaires 8c leur suite sont dispersés
dans des maisons particulieres. '

Le géne’ral Lahorie passa par ici , le 25 , pour se rendre
51 l'armée du Rhin. Le bruit court que les liostilités recom-
menceront le 1°‘frimaire , 8: se bruit a été confirmé par le
passage du général Lahorie. . , '

 

 

 

 

  

 

 

 

 

" - (1)

De PARIS, Is 50 brumaz're.

Le conscil d’état, dans sa se’ance du 12 bruxnaire , a
maintenu {la de'cision du Ininistre dos finances contre les
acque’reurs de biens natinnaux , sonscripteurs de cédules ,
éc sujets 5t défaut de paiement a- la pcine de (lécliéance de
~Plein droit & a celle de revente a folle enchere.

——Le ministre de l’intérieur vi‘ent d’envoyer deux liabiles
lnédecins en Espagne pour constater le caractere dc l’e'pi—
démie qui ravage ce royaume , Sc tuclter d’cn tronver le
remade, . ,.

—— Un de nos journaux annonce le depart dn jonne Beau-
harnais , a la, téte des guides du premier consul. Cette nou—
Yelle , qui sc répandit bier en meme tems qu‘e celle du
départ du premier consul , nous parut trop hasardée pour,
‘étre renduc publique; la derniere sur-tout exige , pour étre
crue , d'autt‘es garants que des bruits publics.

—— Les soins qu‘e le gouverqement frangais se donne pour
procurerla paix a l’Europe ne sont point équivoqnes. Cepena
dant l’ordre qu’on a suppose donné par lui au général Brune
de faire , avant lcs douze jours ({ui précéderont le commen—
cement deflmstilite’s , dcs ouvcrturcs pour en prévcnir l’elI‘ét;
cet ”ordre n’existe pas.

—- Les passe—ports 31 l’étranger se délivrcront de'sorrnais 51
la préfecture cle police; 8: ceux qui voudront en obtcnir,
sent tenus d'en adresser la demande .au préfet, stir papier
timbre , avec la désignafion dc leurs noms , prénoms , qua-,-
lités, domiciles, 8< celle du pays Ol). ils veulent aller.

—-Vo‘ici I: second tableau de la population de la Franee .-.

Naissancesdans Mmm‘ Marii‘g.

Déptrtcmem. Population, [cs 5 deiniers ilid. ibid.
' ' “HHS.
halides, 224,562 1,788 1,5:9 229
Lot, 577,207 2,782. 1,995 530
flame-Mame. 227,207 1,797 1 ,254 188
Meuitke , 328,115 2,949 2,159 651
Meuse, 270,1 12 1,649 1,480 205
(true , 597,568 2,150 884 468
.Bas-Rhin , 448,885 4,249 5,455 726
Haute—Saéne , 264,075 2,075 1 ,255 472
Saéne & Loire, 452,675 . 5,685 5,855 472

——Faut—il attribner a la misere on 511a déinoralssation la
multiplication des 1ncn¢lians,qui, déguisés sous toutes les
formes, obstruent depuis quelque tems les rues, les pants
8: les assa cs? Jamais sur-tout 'e 11c vis tant d’avcxu-

P . 2 1
gles conduits par des clnens , des entails on lenr bitten. Ils
sont mbiris importuus que les autres. J’en vois nn tons leg
jours qni parcourt lPs rues jouant du violon & cliantant dos
~ ,I ~ 1 ' ’ ' A I -
airs deglise d uric v01x de basse-tallle. Je fns arrete hior
par une scene plus toncliante: deux femmes roilées , l’une
en noir & plus ancienne, l'autre en blanc 8< ieune & jolic,

fixnient la futile'des curieux autonr d’ellos. Celle—ci cliantoit-

une romance attendrissante, 8c celle-la s’essuyoit les yeux
sous son voile , & tontes lt‘SineUX tendoient la main. Que]—
~qu’accou’tutne' que jevsois, aux stratagémc des vagabonds
pour surprendre la pui’é ales passans , j‘avoue que je ne fus
'point'en garde contre celni-la.

—— Les arts regettent la pcrto du citoyen J. B Audebert,
pcintre , graveur , naturaliste 84 auteur de l’Hz'stoz're [Yam—
ralle des singes 5’ ages Ina/11's. Il vicnt de mourir 5 la flmr
ale son Age , taissant apr‘es tut sine Histoz‘re Nann‘elte (1:25

colibrz's , & 111m miss-belle collection dc quadrupedes, dici-
seaux rarcs & (l'insectes exotiques 8c indigenes.

-- Le citnyen Barant , préfet de l’Aude, a fait reprendre
les travaux d'un canal d'embranchement de Carcassonnc au
canal (165 dear mars; travaux qui furent ordonnés par arrét

. du conseil en 1786, Sit qni furent interrompus par les mou-

vemens dc la revolution.

-—- Lc cito ten Dominique Bertrand, directeur dc l’an-
cienne conipagnie d’Afrique, a Marseille , est. nomme’ agent
des relations commerciales a Marseille , en remplacement du
cit. Gabriel—Augustin Guys. '

—- L’e’tat 'de siege de la commune d'Avignon a été levé
par arrété du 28 de ce mois. . - ,

—- Le 16‘de ce mois , un journalier , nommé Pierre Bois,
des environs de Chateautlun ,voulut cnvoyerson lils condnire
les bestiaux aux champs; sa femme s’y opposa v:B0is se pré-
cipitc sur e'tle dans un excés de fureur inconcevable, 8c
l'assassine a coups de serpe. A ses cris til ceux de son eu-
fant, les voisins accourent & le trouvent acliarné sur sa
victime. 11 it‘s voit, se releve, 18¢ va se précipitcr dans une

marniere , oh il est mort. Sa femine, criblée de blessn’res , a '

ét.é conduite :1 l’l‘iospice de Cliateaudun , oii elle est traitée,‘

01] ESPCX‘E la SURVEY.

LIT'rrSnA'i-URE.

De l’étal de ha Frame ('1 .’a fizz (Ia Fan 8 (1). Tel est le titre d’un
out/rage qni vient tle partiitre. Ce" titre en annonce l’impi-rtancc;
l’intérét est augmenré par le talent tle l’autcnr. La table des chapi'
tres pruuvura la simplicité de sun plan. La \‘uiti:

Chafine I”. Situation politiqné dc l’Eurnpe avant la guerre.

Chv pitre 1L Comidéraiions gétiérales snr la situation relative de la
France.

Chapitre UT. Situation relative the la Fl :1an a l’égartl «le ses alliés.

Cl1apitre IV. Situation relative (la la France a l’égartl de set an:
nenns.

Cliapitre V. Situation relative (in la France ‘a l’égard dcs neutres.

Chapitre VI. Situation intétieure tle la France.

Settion 1"“. Population & iusttrie tie in Frame.

Section II. Musurs 85.105): de la France

Avant d’entrer dans le (le’tsil dc l’uuvragc , nous rcmarquerons'

qu’il ne renl'erme pas une seule note. Les notes d'un livre sunt en
general des ideas qui n’nut pu. tronver place clans le texte, suit; parce
qu’elles snnt tles superfluités dont l’auteur ne vent pa: faire le sacri—
hce , suit parce qu’elles surviennent dans-le cours tle l'impression , &
qn’elles n’ont pu entrer dans la t haiue des autres itlees; ue qui prouve
danS les deux «as 0L1 trap de_vanité, on pen de diulectique.

Le but (in premicrclwpitre est de [Dulltlel‘ les causes de la guerre
actuclle llans la tiésurganisation politique dc l’Eurupe , & lcs causes dc
crtte désnrganisation dans l’histuiie ties deux (lernicrs sieclln‘.

« Le traité dc \Vestphalie , (lit l’auteur. efit pent-etie furttlé pour
une longue Suite dc sietles le droit public de l'Unireis , si trois
événemeits qui datent a—peu-piés tie in ineuie'époque n’etuient venus
compliquer lesystéme general, tie combinaisuns i11atztentlues,,qui,
d’ehurd imperceptible; Ck lentes, attaqnerent grainelitxment tuus
les rapports consumes nu pre’pm‘és par le traité de VVestlrlmlie,
[V out entitl, (le no: j'uurs, brist': art-c scnmlule tuus les liens qui
nnissoii-nt ces rapports, 8L (létrnit 169 bases (l’ititerét, deconcorde
5L de coutre . punts sur lesqnels ils étuient tijli—ililli.‘

» Ces {10:5 événeniens sunt , 1“. Li furniatiun tl'un nonvel empire
au nortl (le l’Eurepe; 3”. l’élévarion (le la l’russe au 1811,; des pre-
mieres puissances; 5°. l’at.cri>issemeut [Irmligienx (lu systeme colt]-
nial 87. maritime tlans les quatre 1a: KICS tie l'unix'ers. I: vais indiiiuei‘
rapidement les priuLipaux efi‘ets lie l’inlluence Ck du CnuCULu‘S dc C98
trnis mémnrnbles (:vénc-niens.

» La Russia , avant le commencement de ce siecle , étnit a—peu-
prés inwnnne i1 l’Eurnpe. Le grand honime qni cougut l’itlée hardie
d’établir un emyire puissant sur cetie contiée a (nuilit‘ tlésvrte, &

 

habitée l)a1;‘,i¢’r’peuplades ilispernées & demi—snuu'ges , :9 lai: a trap
'ei’itrziiner peut-étre par‘ l’ascentlant tie son genie; , “rem?- ~...1’4£1»la‘

 

(t) Un volume iii—85’. A. Paris, it l’ancicnue llbfairie dc Dupont’

 

me dg la Loi, n°~ :88.

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{bis zle rréer & zle ionir; peut— Eire so méprit—il sur le cl-ioix des
moyens qu’il devoit meme en‘usage pour faire arriver plus suremenz
51 um ciivili ation générale & completteles nations numbreuses llu'll
gnuvernoit :
d’iulruduire (lens 505 (stats les arts, in commerce & la politique tie

l’Europe, quelles qn’aient été ses méprises sur l'art de policer un em—

pire , on ne peut nier qu'il u’ait parl'zntemeut rénsei par l’ensernble (le

:05 mesures, par ses surccs, par ses revers meme, par des Lema-

tives 8: des operations tantbt bizarres, tanlbt hardies, {Kl tonjourn

ingénieuscs , é enseigner la guerre uses seldats , ii l'uire supp'nter les

ans & les communications de l’Europe 'a sea Slljetshj‘l (linger lcur

imlu trie x-ers l’iutéret des imputation: 8:: lies nxporlalions unpara—

vant inconnues; 81 c’est par ces resnlmts seuls que l’cxamen dos projets

de ce grand hornme uppurtient 21 mon suiet.

» La consequence naturelle de ces résulmts devoit, Elre que les
progrcs de la puissance relative 21 la Russia, i‘onsidérée connne e’lat,
seruient intlépemlans des progres de la'civilisalion de In Rusxe , eon-u
sidérée comme nation; quc l’empire russe , suns ces;er d'ifire cn_
arriere de la Civilisationfile l’Europe , développeroit lcs mf-nnes
moyeus d’attaque & (lerésistance que les untres penples iqn’il 2e
présemeroit £1 cux commc pnissance européeune ; qu'il ne ierou ail-
mettre dans lcs comhinaisons de leur systéme lie-litiqne, & que,
s’iucox‘porant a cc sysléme dam un tems 011 tonnes les parties en otoicnt
liées par des correspondences établirs, il déplaceioxt cu tout nu
mains modifiereit tous les rapports qui exisloient entr’elles avant
l’épnque de cetle intrinion poliuque; qu’il relficheroit le lien on dé—
natureroit le principea (le toutes les alliances . & ajeuteroit un_Ferme11t
nouveau $2 tonic; les jaloueies, £1 toutes les rivalilés qui Lendoxent sans
663M! ii 105 diviser. . . . .. ,-

« De 133 tons le: liens dc patrnnnage , (le féilérntion , de confience ,
out (:15 snoressivement icl'clciiés (‘l direuus. Les Fri! ripes (lo urcit
nncien, l’éiluilibre (les inléicls généruux , ont l'ait plan: 51 (iC‘S Unl-
culs l'orvuils , é des cmnbinelsuns acrirlentelles , {a l’;-pprécialion gles
{onus Ll’uuP coalition profit-Lev. Le signal a me (lonne ‘a mules les
ambitions; le: alliamcs entre les forts sent tleveunes des transactions
:asuc'les; ll‘S alliances do for: an fioible sunL devc—nuua, pour l’un -
un iitre d’sppressiuu «in de manque (le i'ui, pour l’antre, nne lui
de iiéncuilnicv tout-ihln-fuis humilin: t'- & rnineusm Tcis ont éré
12> (if is de in pren.i-rc canse (lc ilésorgani.-alicn que j’nvois 5i dere-
lopi or: je passe 31 la secomle. . _ . ..

» La pnix ile Wiestphnlie avoit pour ebjet (i’urmrdcr (leux intérEls;
qui, bien qu’ils soient cnnnus sous ies denominations religieuses
d’inte u protestant 8t d’intéiet calhnliqne, n’en fuient pas moms
essenlieilement combinés sur des vnes (l’iudél‘endanres 5K de pou-
Voir , & sur (les naeSares dont le but étuit d'assnnr l'une (’51. (la
limiter l’zimre. Suns cc rapport, la Frame ne craignit pas de se
(léclarer proteiiriie LR gamute Lit-.5 dreits (in parii protestant; 8:
les ul, lions qu’elle wntrach par come garanlie , curent l’cilet
dc lui a:snrer en Aliemagne une importance que la plus grande

 

’ parric llt‘S états germaniqnes étoicnt iiitcressés ‘a lui conserver ;

maia la formation d’uma puissan-ce nouvellc Ru sein tl’un empire
dent les membrcs comptoient sur le patronage rle la France,
eri rendant re patronages moins ncieessaire , aitéra bienfifit lcs
rappurLs dc l'éiléralion , de biem‘tillance <31 de seconrs qni atza-
ch ienl ie corps entier de l’Enipire germaniqueii la tnleile indispen—
sable (la la France L’établissement de mite pnissame nouvelle :u
sein de l’Allemagne , fut favorié par toutes les circumstances, &
secnndé par les men): (it: tous les n embres indépei-idans de la confe-
Llération germanique; mais il (:loit facile de prévoir que cette puis-
Snnce nne his foiméc. auroit (lee inléréts qui lni sfloivnt prupres,

uni (liil'c-reroient souvent, & souvent serriient ennemis des inléréts

bl“ la conl'v Aeration: de—lél dcux sources il’hltc'rnlinn (lune la romlii-
nais n iles nui'ereis géiltllaux tie l’Enpire. L’iinrrvemi-m ilclglirance ,
fur nioini rerherche: (lans les iléinvlés suzrenns entre le chef de
liEilllhl‘f’ & ses memlirz-s. Les membres indépentlnns de l'Empire
fureut ennd-iifs p. r les an'es qni ElV‘li'I‘ll enigné (little interven-
tion , 5i toxi'pler Mara. .ge , pour la minsenalion dc Leurindépen—
danre, sur l’amé iurulnm 8c cur l’enaplni ile‘s moycnslmztux Si (165
forces eiTe-mives; & llf‘ ces z-hangemens «le lliSpKf~iliUll$ est résullee ,
Klaus la prugres’i .n (in lems. une snile Lle conséquenms également
importanh's. 1". Les ilérnéiés'enhe l’Empiie & ses membres out
donné lieu 5:. tie plus l'iéquenles gnerres. 2". La Fr-inre est devenue
presqn’étrawgere aux intérfits (le l'Erripire germanique, (‘31 l’Empirc
germanique est dcrenn presqu'étiangvr aux intéréts (le la France.
5". Les debuts sur la constiluliun (le l’Empire n'ettnit plus inter-
piétés par un tiers , ont me résolus par la Violence 31 parl’accorrl
flu ln volunté (les plu< forts. ii". La confederation prolestante a; perdu
)usqu’an num qui imliqunil nne communauté d’intéréts & d‘e~droits ,
&. s'imlivirluulisant sous le nom (la la puissance (loutle patronnago

  

 

mais puisqu’il elitroit essenticilement dans ses vnes 7'

 

avnil remplacé rclui de la France , n’a plus été connue qne sous

le nom du parti de la Prusce. 13 ac développerai pas un plus grand -.

 

namlne do ennséqnenCes lcs r- ’ltais qni existent (it renx qni
n’exislent pns 61117016 ressortent nsiblemenc de celles que je vicns
d‘oxuoser. _ . .,.

a ll me man: 31 indiquer lei runaéquem‘er xle la lrcisieme cause (ll:
Jul-.‘urgnnisation _. que je me suis propose, de develnpper.

)) Les premiers rlé‘reloppemcns dn systeine marilime 3: colonic!
en Europe (latent (la la detouverle \lu Noureu-fv‘ionile. I 63 pl” gab:
de (e systéme Se. (liviscnt naturellement en (leux épnq
micre: qu’nn pent uppeller (le ilécouvertes 37. (1e conquéie‘
la svwnrie, (in vulture , dc commerce 3L Lin pu ance. . . . .

)) Cute dermis-re i-p‘ique :lnte (in milieu :‘lu cie (li‘l'lllr‘l‘. Cc ii 1:
senlement alrxrs que le: gnm‘crnemens (le l’Enmpe, twp pen .l..ia «
voyan's pour appcrcevoir l’iuflucnce funeste que la reciurilir- ile
trésors luintieins innit cue snr lr. prospérité dc l’Espagne, (mp iiliLl(‘9
pour ne pas ambitionncr le puitage cln gain que le conunerce de
l'Iutle procuroit aux Hollamlois, 3e livrerent in des obicts pins on
mains ctemlus sur les speculations cnlnniales. {is tom‘nerent' lents
vuf‘s \‘ers la mer: ii: s’uttaclxerent é l’idée séduiseme (i’altirer (inns
le seiu de lenrs étul‘s de lirhes iinpnrtalinns , d’en nlimenter é-la-fois,
& le iisc par les droits Ile dounnes , bl l’imlustrie par une nouvelle
source de Lirculation. Cepe‘ndant , avail! I.“ trailé dc Westphalie , ces
vues numelies étuieiet encore en perspective; tomes l('S puissanccs
maritimes (le l'Eurepe, 51 l’exceplion (le l’Angleterre, intervinrent
clans les ltmgnes neguciations qni prépnrerent (’et important trairé,
&rien de relulif aux intéréts maritimes n'y fut discuté. La circons—
ta'ace seule (le l’nbseni-e de l’AngleLea-re (lans des de’bats oil touts
l’Europe étoit intéressée, ou tuuS les untres gnuvernemens étnient

 

in pre«
lcm‘mines;

 

  

 

parties, 8!. on l’interventirm angluise fut tle bonne llJ‘urE‘ écaitée

'comnie uu in‘ident superllu & Jle pen (i’impmtance, snilit pour
proux er que dans Ce terns la politique continentale étoit tout, 8:
le systeme maritime'rien.. ..

« Le vérital)‘e fondateur ilu systéme maritime , lc Vi‘ritable auteur:
(les guerres maritimes de l'Eumpe fut Cromwel. Ce sombre cou-
juraleur , nmbitieux autant que méliant , 8t 51 qui tome idée (le COD1<
plot. & (le violence devoit plieire, consivlérant la position isolée (la
I’Angletcrre , & le curactcre 31 la fois actif & tenace des hummes
qui l’h-ibitent , 'concut l’idée (le constituer leur irulustrie dans uu
éialz permanent (16 conspiration (St de guerre contre toutes les in—
dustries, de séparer é )amais lenrs inrérels (lee inniréts (lo l.’_Europe ,

, de lcslunrcr :euls dens une“"'cariier'e on 1e bém‘lire (lu premier essor

ne devoit laisser £1 leurs rivaux que le désavnntage (l‘nne Concur-
rence Lardive & mal concertée : il proxlamu l’acle de Izrwzgaliorz,
& par ceHe nlesnre bar-die 85c decisive il place he commerce de sa
nalion dans une [ignition constante d’iuimitié &de jalousi’eé l’égsnd
(in commerce (in: aulres peuples n.

Qnelque longue que soit celtc citation, elle ne dunne
qu’nnparl'ailcment l’idée des trois causes qui ont concouru
it délruire l’ellcl du traiLé de Westphalie; il faut lire ce
cliapitre rians l’onvrage méme, pour sentir 6c juger qu’il est
in substance du droit public do l’Europe, & que l’autcur
s’cs rendu l urgane de la venLé , en prouvaut jusqu’z‘z l'évi—
deuce , 8:3110ns lcs peuples du continent, qu’avanl la révo—
lntlon ce drou n’cxxslmt qu’en apparencc; que la revolution
.n'a fau qne sugnaier avec eclat sa destruction, 3: quc le
plus important dc lenrs devoirs , commc le plus pri‘ssant de
lenrs mulréts, est de se livrer incessammcnl 8: de concert
an smn u'e le nccréer.

Le troisieme chapilre est un parallele ingénieux & vrai
entrc lcs (ems qui précéderent le traité sle V’Ves‘iphnlie & lo
néére. u Alors, comme aujourd’hui, la France eut izsontcniv
une gimme acharnée contre les cilats les plus puissans dc
l’Enrope , & fut en méme- terms 13 proie dos disscnlions
civilcs. Elle lia in la cause de ses inle'réts ceile dcs nations
foibie58c opprimc'es; ellc clioisil. scs‘ alliés pal-mi les seuls

openples librcs qui eriislassent en Europe; eiie s’éleva Aauc

dessns dcs préjugés religieux comme (les passions politiqnes;
Sc catholique 8c mnnarchique, elle embrassa In defense du
prolestantisme 8: de l’insurreclion. Elle enL souvent (‘1 son-
tcnir seule le Fardeau de la gurrre, at (Dependant clle porla
505 armes en Espagno , clans lcs Pays-Bas, en Italie , an sein
dc l’Allernagne : elle lriomplla par-toutpel'e conquil la.
paix , 8: le trailé qui cu stipule les conditions (169030 31 ja-ais

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(4)

at» so fidélité envers ses amis , 8: do saljustice onvers les n'cu-
tr-es, de sa géuérositc’ envers ses eunemis ». _

Jo trouve dans le quatrieme chapitre nu tableau vigourcux
des maux qu’emtrainent la guerrc éc dcs évc’nemens fortuits
qui en sont trop souvent la cause , a l’insu mémo (les gou-
vernemens qu’iis erilraiilent dans leur cours deplorable.
Dans nulie epnque deiilfll‘iistoire, cette ignorance 8c cetie
discordance u’out été plus sensibles que’ daus celle de la
yuerre actuelle 5 8c l’auteur ne crainl. pas d’avancer qu'au—
cone nation n’en a discerné les véritables causes, (lu’aucuuc
n'a prévu ses suites , qu’aucune encore ne peut conjecturer
aujourd’hui qu’elle sera son issue. - -

L'autcur examine lasiluation relative de la France 51 l'égard
do ses cunemis , 8! il arrive a la Russie. Solon lui, la France
est le soul e'tat qui u’ait aucune raison de la craiudre, aucun
.iute'rét a desirer sa décadence , aucuu motifde mettre obs-
tacle aux progrbs dc Sa prospérité. Sculement il desireroit
q-u'elle mit dos homes au développemeut exagéré do son
influence, & que son gouveruement s’ochlpfit (le niodérer
ce principe d'expansion qui n’a cessé (le le porter it s’etendre‘
au—dcl'a de .ses limitcs.

u L’empereur do Russic , dit— il,
scrolt un d‘bs princes les plus puissans, 8c sfirement leplus
sage de son siecle, s’il substituoit a l‘Inscripnon fastidiouse
“We les llatteurs do Catherine Il gravcrout sur l’arc dc
triomplie de Clierson : Ce chemi/rmcne a Co-nstantznople,
Lotte devise bien plus glorieuse 8c plus senséc : Lesforccs
dc: cet enqn're m5 wrvi/‘ont plus de’sormais a l’ugrmu'lir,
mais (‘1 la gouvcrner. _ .

Les pages suivanfes sont consacrées 31 prouver l’au‘llmion
imprudente do l’Autriche 8c la générosue de la l‘rance.
Taudis quc l’Autriche s’agrandissoit en Allemagne , en Po-
lognc, en 'l‘urquie, en Ilalie , la France n’avmt—elle pas lo
droit d’assurer son indépendance coutre la'at d'luvasions
qui la meuagoiont tulle-meme; en preuaut lemot drmt dans
son accopti‘on la plus obligée? ‘

Quant é; l’Angleterre, ses valsseaux couvreut les iners;
son or 8: ses denrées circulcut daus les quatre parties (in
munde; son marché est le 1'Ji‘errxior'inarché de l'Europe. De
cos avanlagcs dc'rivcnt pour ellc, comiue unriiet neces-
la faculté de dormer une vaste organisation :1 son
de s’atlaclier par les liuns (les créancos 3< (les dcttes
cle créer par-

5 :iI‘O ,
g: Edit ,
tous les commergans étrnugn‘s & nationaux;
tout , a son gré , la rarelé ou la sumboudhancc (les impmia—
lions; do disposer des vicissitudes ele la Circulation 7 8a: ; dc
'devenirreu un mot l’arbitre de la paix 8c de la. guerre , 8<
Lientot aprés le régulaleur absolu des gouverncmeus de
l’Europe. . . . .Que tel soit son but‘8< . . .
Ice qu’il importe peu de discuter ic1. . . . .; mals 11 unporte
'du prouver que tellcs sont les inévitablos consequences de‘
'sa conduite; conséQuences sur lesqucllos il est néccssaire
d’éclairer toutes les peuples , com me il est nécessaire qu’ils
>s’arment do toute leur prévoyance 8< do toute leur énergie
our les prévenir.

L’auteur fait , dans le cinq'uieme cliapitre, des voeux dew
mis long~tems réclarués par l’bumanité, pour la reforuie
du draft maritime; 8c colui qu’il substituefi l’ancien est
ppntonu daus les deux dispositions suivantos : V

.55 3‘”. La course est abolie : en torus de guerre , 1a sou—

ses es érances c’est.
) 7

 

 

veraincte’ de territoire est transporte'e , avec tous sos droits,
sous 1e parillou (les états qui ne prennent 130th part a la
guerrfi. . ,

n Eu tems do [mix , la navigation de peuple a peuple est
affrauchie dc toutc Ioi do prohibition. ».

Il i'ait sur les loix prouibitives une profession de foi Claire.
& precise; i‘l les rcrrarde comma Le lle'au du commerce, la

- D r - . - I ~
l‘ulllC dos PCHPlES , & l’ecueil do l'autonte. Ccpendzmt ll les

conseille pour arrivor , par la géuéralité de leur adoption, 1':

la généralité de leur abolition.

Ce qu’il dit dams le clmpitre VI tend 31 prouver que , pen-
dant le cours do cette guerro , l’Angleterre a iufinimeut
plus perdu que‘ la France , sous le double rapport de son
industrie &'dc so population ; il combat victorieusemcnt_
les assertions de M. Dyvernois , 8: il dévoile les secrets des
impositions & (les emprunts de M. Pitt, dont on a beaucoup
trop cxagéré les produits ck les avautages.

Une erreur géiieralemeut re'pandue est cellc qui atlribue»
a Richelieu le grand ouvrage de l’abaissement de la noblesse;
notre auteur reclifie cetto errcur populaire, 8c peuse que
cette resolution est due 51 Colbert, qui cre'a une marine
marchande, qui rc'veilla & favorisa l’industrie nationale,
qui etablit un systemic de finances, qui (lonna 21 Louis XlV
do grands moyens dc gouvernemcnt, &c. 849.

Le morcrau sur la manic dos paralelles, 8: sur les pré-
tendus mpports que les déclamatcurs révolutionnairos ou
contre—réi-‘olutiounu-ires trouvcnt & no cessent de fairc valoir
cntrc Cesar & Cromwel , Cromwel 8c Cesar; ce morceau
est éloqueut, ingénieux 84 vrai.

Celui on l’autel r retrace la marc’ho de la revolution, 8:
la confusion qui results. de l’ignorance ou de l’erxaltation do
ceux (lui substitucrent de fuusses & clumériqucs hypotheses
aux vrais principes do gouvernement 84 do sociabilite’ , n’est
ni moins eloquent; ni moins vrai , mais Plus hardiment
exprizné & plus prol‘ondcmeut pensé. .

Ce livre, ouvrage d’uue tC-to forte, cl’uue plume exercée
8; d’un homnie d’etat, nous smuble destiné £1 faire époque
dans la diplomatic eumpéenne; c’est no code pour les nego—
ciatcurs, un pacte pour le continent, 8c unfizclum victo—
rieux pour la France contre l’A.ngletcrre. Hunliesse dans
le dessin , fermeté dans les idéos , solu‘iété dens lcsprincipes,
connoissance approl‘ondie de l’i‘iistoire ’& du droit public,
noblesse dans 16 style , justosse, clarté , logique & precision
par-tout :_v0ilh ce que nous avons vu & co qu’y verra tout
hornme qui sait lire 8c penser. Uu tel ouvrage récoucilie la
politique 8: la raisou , 8c iloit étre inéJité par Lle pliilosophe
8c lu par tous les Frangais, jaloux de la paix, ole l’liumauilé
84 do la gloire de lezurrpays. is y trouvc’ront encore roponse
aux limpulations calomnieuses faitos 2'1 leur gouvernemeut

actucld 8c tous les motifs de confiance dc s’y attachcr de

plus en plus.

TYRESOR PUBLIC.
PMEMENT DU PREMIER snMEswnE DE L’AN 8.

Pendant 19 mole (le frimaire .' an 9 , toutes les parties sent payables
‘a toutes lettres ("1 tons numéros. -

Nola. Les scmestres antérixaurs nu premier seniostre do You 8,
seront payés dam les bureaux do l’arriéré.

Le 9, ii. n'y a pas de paicmcus, non plus que lo 5 , he jour élanl
réservé ‘a la vérilicutlou (les parties payables dams les (lépurtemens.

, —4-4

De l'Imprii’nerie dc MRTM AT, rue des Moineaux. n°'. 425.

Le
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