xt7x69700m6d https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7x69700m6d/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-28 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 28 July 1792 text Journal Général de France, 28 July 1792 1792 1792-07-28 2023 true xt7x69700m6d section xt7x69700m6d .1 on};

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Du Salzzrzdi 28 Jzziffcz' 1792.

 

 

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[if/W. lay sozzxcrdnteurs ('1 06 journal , (170115 Z’abonnmnent expire Ella/211(k) cc mom, son:
[Mia's dc Z1: rchouue/cr, (1/111 {/1111 11’)» (Ii/,‘poi/LL ([111L'ci‘ru/Miu/L (Zn/13 1c scrmce.

 

NOUVELLES ETEANGERES.

Extra]! (I’ll/10 [cine dc Pondic/zchy, [c 8
mars 1792.

<4 LES (leux lils do TippO-Sullzm , l’un {1115
de 7 :1115,-et l’anni‘e (le 9, sent (31111135113526
févricr au camp anglais , montés cliacun 5111'
1111 éléplmnt7 ayant Cinq nutres (iléplmns (at
1111 grznul nombre (lo domestiques 1‘1 11‘111'
suite. lls étoicnt escortés par (7111;111:11119 lun-
Ciers, Cinquante fonguetiers portant dos pa-
villons verds rcnversés, cent liommes (,l‘in-
fanterie et cent lIOII'lITIQS (l4: cavalerie; ils
Ont éLé 1691.15 [)111‘ (11131111105 officiers princi—
paux, 0t conduits a 111 te-nte qu'on leur avoit;
préparée. Nlilord Cornwallis s’y est remlu
quelque temps aprés , luur 11 (10111115 l’ac—
colade, et les 21 traités avec beaucoup d’é-
gards. >3

W

libs/mil.- rZ’mzc lath-c dc Varsow'c, 9 juillct.
a: Les .llusws Viennent de remporter 1111c
gmnde violoire 5111‘ 1105 troupes , et le des-
1:in do la l‘ologne no 56121 pas long-temps
1110131111111.

Bien des personnes craignent que nous ne
puissions résister 1111K forces des P11155133; elles
fondant leurs cruintes sur les considéi‘ations
suivuntes: lz1 nation n’étoit point préparée é
1a guerre; elle n’a point d’nrsenaux, ni suf-
lisamment do munitions do guerre; il 111V a
pas de bonnes routes en Pologne pour facili-
tor les convois militaires ct les mouvemens
("Tune armée; l’intérieur n’zi poit dc places
fortes et tenablcs; et il 11’}; 11 pas (.16 111011-
tagnes on You pourroit prendre dcs positions

avantagt-uses et trainer la gucrre en longueur
par des manoeuvre lmliiles ; lo. pays est plat
et ouvert; voilé une grande baluille perdueu
Aussi beuucoup de scigneurs ct (l’autres per-
sonnes relies comnmncenl él quilter le pays.
cette anuée est funeste pour les révolu-
lions. n
,m

Jim/rm? (l’une farm ([12 Florence, Ia 15j1u'l-
let. (z Le grand (luc est de retour ici (lepuis
l1? 7, :2 1.315 houres app}; midi. A son arri—
vée , il tl‘ouva une foule. i111111ense sur son.
paSsage ; le peuple traina 5a voitui‘e jusqu’éz
son palais.

Le grand duo , dans une réponse au chargé
des uffaires de France, dit, 51 l’occasion de
la cocarde blanche , qu’étant la marque dis—
tinctive de plusieurs nations , il ne peut pas
(léfendre (la la porter on Toscane ; niais
qu’il empéchera qua ceux qui on portent,
se mettent dans le c215 (le donner 2‘1 03
Cllargé d’ai‘faires quelques sujets (l1: plain—
tcs. n

W

11 a paru dans la gazeuc de Bruxelles 1111
bulletin ofliciel sur l’affaire d’Urcliies. 1:111
voici l’cxtrait.

Bruxclles 2.1.~ cc M. Ie lieutenant - généml
comte Latour ayant résolu d’attaquer le 155‘
51 la pointe du jour. la ville (l’Orchies, d‘mll
il avoit e11 rapport qu’il se trouvoit 11110 gar-
nison de 7 £1 800 hommes, il (létucha £1 out
effet NI. le colonel de Keim , avec 1m bamil—
1011 de Bender , pour attaquer cette ville (l1!
cété do Valenciennes et (le Douay, et mar-
clm lui-méme avec un autre batuillon vers la
porte de Tournay.

 

 (838)

)3 Lil colonne (16 M. 1:2 colonel do Kuuu ,
commenga l‘attnque par lcs i'aubourgs, avcc
500 liommes , uyunt lai55é 1o restc pour cl)-
scrver les routes dc Douay et (le Vzilencinn-
‘IICS. L’cnnemi lit face contra ellc tles rein—

arts dc la ville ; nmis aussitét qnc ln porte
(le Douay fut cnl‘oncée A coup de canons et
de liaclics , lc colonel y enlrn 2'1 la tétc (le
son monde , tamlis qnc le capitaine baron (le
Craitsllcim escalndez la: ville Ll’nn mitrc CONS.
0n lit main lmsse snr tout ce qui fut tromé
L35 armes ii la main. La garnison onneniie se
Précipita , (lurflnt cc temps , liors do la porte
opposéc par on wile tronva le moyen de se
snuver, parce que lo (létacliement qui dcvoit
Ten eliipéclicr avoit manqué cat objot par
la ln‘uillarcl.

n L’ennemi a penlu environ 70 morts,
pent ctr/c an-dclia; et a lai~sé dans lil Villc nn
mngasin assez conskliirnlilo, qn’il efil. élé
cepcndant impossible Llc biiiler sans incen—
dicr la ville.

a) 3.1. lo colonel dc Keim , qni répugnoit é.
so porter ii 00 dwrnicr parti , trzimrm done
la». ville sans pcrmcltrc ii ancun de ses sol-
(lills (lc sortir (lo 305 Ianss, co (pii (lonnu
l’canple ruro (l’unc Vill.) prise transmit? on
tons lcs liabirans paisiwa icsu‘n‘cnt (tins uni:
sécnriiti pnrl‘nita, onvrircnt leurs inninons
0t luurs boutiques , at no (lonncrcnt aucun
signi: (lo l'rnycur.

3) {lotto colonne n’n perdn qnc 4.1110115 et
(3 lilcsecs, et l'nntrc a on 10 moms , ct no.

I , _I.. l r \ , 5
pins grand nonmic (lc biesms a lattzirpic (ms
fuulmurgq. Nous :u‘ons i‘nitg prisonnisrs. A
Iniili , toutus lrs troupes rentrércnt (lrlllS le
cziiiip (,lc 'i‘ournuy. 3)

Ibid. @913. rc Le 16, l’électenrrln Mayoncc
est rontré (lins m I‘ll‘ilflUuCC rcrcnnnt (le
iii'iuincl'ort. l.<::s l‘X‘dKUJEIlS cuntorn’ris (luns les
env'rons do \Veiiligicli, 31 clirravul L‘l,(l1‘_l1)©(1llx
(l‘iployés, l'ormoiont nn.: (lmiblo lléllC surson
1)1155df;;£5. Avant (l’urrivcr {i Vluycncc, l’élcc-
'Lc-ur n lrouvi, :‘i mogul, .ITIIIIIIISI'P/H‘ ct lc comte
(l'.»‘11‘loi-; , m'ec lt’5(;‘lL‘l,§ il sicst enlr-‘i'cnn 1m
IIH.H".~l'i1!‘.i1T43; :iprcs ({uoi ln’s (lcuK princes

out pan Iii. pour iiiwncfort, ct rovcnus la soir
:‘i film/onus. lie i7, ilfi sont partis pour lSin-
gun. —— Lo princc do Condo . Pt 1,.“ (lncs do
Bourbon ct (liltingliicn sont £1 Crcuacnucli.

2) Le 19 , 518 homes du nmtin , trois cents
coups (lo mnon out annoncé, £1 I'ranci’ort ,
lo (lépart .rln l’einpcreur, (lo l‘impératrico,
ct tin»; uroliiducs (111111139 ct Joseph, qui se
sont rcnrlnq ii Maycncc , m‘i lo ‘oi est purcil—
1521113” urriwi la: mémc jdlil‘, an 3011‘. n

Jixrrm't (Z’unc letlra tic Cuntzac/i, ('i 6 0;;
7 lieucs (/0 Riff/J‘GHCC, 1'5jui/lct. (c Les lctlres
dn duc (lo Brunswick avoient renversé tous
les obstaclos et le gouverncment palaiiiu
avoit sellllllé (lésirer ('[u’il lui flit fair Violence.
Aussi lo prince de Condé y cst-il cntré, 2‘1
la tote (lo trois cents liommes , la bayon-
nottc an liout (ln fusil, tumbours lmttans ,
cent lioznmcs (lo cuvalcrie lo sabre é la main,
trompettes sonnantcs, et Cinquantc liusbards.
Le rcsto (lo 121 troupeaprisac; cantonncmens
duns les environs; lcs vivrcs ont été Laxés ,
et les billets (lo logcment (listribués.

a; Les princes i‘réres du roi étoicnt (itublis
lo 13 £1 Bingen , ii trois Iicues (l‘ici. Il pnroit
COnstnnt quc lcs émigrés seront au centre (.lc
lu ligne , entre les l’rnesicns et les Autri—
cliicns , jusqn’nn moment on it: (lnc (lo Bruns—
wick vicnclru fairc la police (lo Paris , (lems
le cours (lo swptemlu“. A l'épmpm (in 15 ,
on (lontoit (pic cotto villa: put suniyro aux.
con‘iplots iixés pour lo 14. n

7....«mznagx...

Colvlcnzfz, 21 jui/li-r. Lo prince Louis (lo
Prusse es: ici. Lw xlur :11» lir 2:":‘wick {1 tr Ins-
féré son rpi;i;i,i.,1' ‘ ' *
ccltc villus. l‘rmq
arrive (lea kioupw ~ - 2

eat» {lbs lining :in pour krona
Salon m1 rm :l . , iv: nntulu'c (lr‘

1 56311.. i l is lllOlll {136.765}.l:()l‘.il;:. :
()n (lii uiijoiz. llimi qu'ils m'runl paitagés
cnli'c l’urnié‘ 1.11pél‘ldl') ct prussionnc.

ionrs il nous

“ ”snarl l.)

D7?r[c;z/1,cini , 7c 16 jail/cf. l‘ln mnrclian Ll,
(lcvinp.ir11i(l’iillenlwim 9(‘Klll‘dnldlilll11115.58"
port (in grand biiilliixgc (lo cette ville , Visé
par l'oflicior anti'icliicn commandant la. p >5to
(la, Rafi/713”; vis—z‘i—V‘is dc ll/iinuu , :.rrivusur

l’antrc l)0]'(l (ln liliin.
561‘ prés (le l’ur‘uz'c (lo
raswmliléus log garilcs
ji/zinmz. 0n saisit co panvre mullienrcnri;
qui, npi‘h's avoir (3,36 l'i'nppé ct mcutri (in
coups, flit Lina? (lung in milicu (in {lcuvr~

Un pécliwur do i/\v(l/’)/‘}(}[/ arrix'a avoc Ht no.
cello, ct voyant (lulu L1 dismnco do (lcux
cents pus , cc P‘rlllVl‘ii nléllllSY'GlXX rcpnrrfis-
soit sur l'r-au , il mmn £1 Furor pour in join<
(lrc. Lu gareln national; qni éioitsur lo l)(){il.
le conclm on join), at lo mcimcn (lo Iircr s’il
s’avnnrgmit. l,.’inrronlicur (lo snuwr CL (lo
rappclvcr 51 la vie Cot intoriunii.

.L‘v’lgr. 'm curilinnl (lo liolmn fut liior ii lizzp—
poll , pour rcnicrcicr ct récouipcnser lc CUL-

ll fut obligri dc pus-
la lzi’u'lriz’, on (iz‘onhzit

nnIiOnnlos coltlcvs (l1:

 

  

 

  
  

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\ ' (839)

tageux batelier , qui est son sujet. Ce qui

ajoulze encore a l’atrocité de la conduite de
celte horde nationale, c’est que , depuis 15
jours, toute communication avec l’Alsace
étant rompue (an grand prémdxce de cette
malheureuse province , puisque le délaut de
communication avec l’Alleinagne y occa—
sionue de ce moment une cherté horrible),
ce prince, par attacliement et intérét pour
'l’Alsace , a voulu que le passage de Rhinau
a Kappellr, pour les roulliers, etc. submste ;
et en ce moment, c’est 1e seul endroit oil ,
grzlces aux‘bontés de M. le Cardinal, les
approvisionnemens se trouvent avec abori—
(lunce. L’action exécrable (les gardes natio—
nales a tellement révolté les troupes impé-
riales, qu’un regiment hongrois sollicitoit
vivement la permission de passer le filiin ,
pour faire justice des brigands qui commer-
tent de tels excés. —‘—Le maire et la muni-
cipalité de Rhinau ont fait des excuses au
commandant autricliien , et l’ontprié de faire
dresser , par le grand bailli d’littenlieim , l9
proces-verlml des exces commis contre ce
inallieureux citoyen, et de le leur envoyer
an plutOt possible ; qu’ils feront alors toutes
les démarches nécessaires aupré-s de NI. Bi-
ron, pour faire punir les coupables, d’une
maniére exemplaire.
> ———-——Ii-_-—————
. (Iris , 27 juillct.

Au moment on nous écrivions , jeudi ,
aucun crime n‘avoit encore souillé cette
j )ur‘néc; mais le nombre des féde’rés et. des
SililS-C‘leCCS augmenta par dégres. Vers 1e
soir le Vin fut distribue avec abondance:
les tétes s’échauffcrent, et les motions les
plus infames , lus plus atroces, les plus exé—
Crables se succéderent a vac rapidité.

'Il‘amlis qu’on se disposoit aux forfeits sur
le terrain de la Bastille, des brigunds agi-
toient le peuple réuni autour de la sulle de
l’assemblée. Brissot qui certainement meri-
toii‘ un autre sort , avoit élé traite par les
tribunes , ainsi qtc ses collegues , (le f. . . .
gueux , de, scélérat, de gredin , de brigand,
qui voloit les dix-liuit francs. Ces cris re—
commencérent dens lus corridors de la salle
aussitot que la séance fut linie, et l’on assure
que M. Lat ebat a éié souffleté , ainsi qn’un
autre député , en pussant sur la place Ven-
dome. Copendant les factieux lirent courir
le bruit qu’on avoit assussiné i‘vlerlin, Cha—
bot ct d’auires députés patriole's. Ce bruit
circulant Louie la nuit, arrive £1111 place de
la Bastille, charge d’accessoires propres a
produire l‘efi‘etqu’on e11 atteiidoit.

Les l'édérés ct 1es autres convives avoient
prolongé 1e repas pendant toute la nuit. A,
deux homes (In matin, on leur annonce le
grand .vuassacre des patriotes : on ajourc qu’on
Ya venir enlever les canbns du faubourg Saint‘
Antoine; que 18 mille fusils sont caches dans
les rl'uileries : un llomme 51 Che 'al parcourt le
Faubourg en cr'ant (mm armcs: a 4 lieures
du matin, 8 2‘1 10 mille liommes étoieutrf’sunis
et l’on se (lisposoit a marcher a l’assemblée
nationale et aux Tuilcries. Le bruit de ce
soulévement se répand bienlbt, on but le
rappul, et 5 a 6 mille gardes nationaups se
portent aux Tuilcries. Les mutins aurment
certainementété repoussés; mais BI. Pe’tion
s’est transporté au faubourg, a harangué le
peuple , l’a rassuré ct détrompé , et tout e't01t
rentré (lens l’ordre a 10 heures , dans le fauo
bouerr Saint-Antoine.

Nous oubliions cle dire qu’un liomme as—
scz bien mis ayant éte pris pour le ministre
de l’intérieur , a été poursuivi , battu, mal-
traité, et s’est eniin refugic': dans un cafe ,
d’ot‘i quelques personnes out contribué a le
faire evadur. — 0n rupporte (prune centaine
de sans-onloues se sont‘portés aux 'l‘uileries
dans la unit (in jeudi au vendredi, ont lancé
des picrrcs contre le clulrean , et se sont re-
tire’s apres avoir e'ré vivement repoussés par
la 'g‘arde n;‘:tionale....... Quels cris affreux
5e 'font entendre..... Encore un crime; un
crime épouvantabie. . . .. Les cheveux on (.rcs-
sent d’horreur..... l\I. d’Epresmenil ayantété
reconnu sur la terrasse des feuillans , a été
envirdnné par la populace. On a coupe ,
de’chiré ses vetemens; on l’u mis tout nud.
'11 a été truiné an palms-royal , tout convert
du sang qui jaillissoit de plusieurs blessures
qu’on lui avoit fait a coups de sabres. Hui:
gardes nationaux ont eu le Courage de lat»
ter pendant une lieure, centre une popu-
lace furieuse qui vouloit le pcndre— On l’a
transporté an lrésor royal , qui est voisin
(lu palais. —— 0n croit qu’il perira (le ses bles~
sures. Grand Dieu! qu’est devenue ta jus—

‘tice !

 

ASSEMBLEE—NATlONA LE-LIEGISLATIVF.

Une femme asse/j belle est vexiue,-offi'i1‘ ,
a la barre , son bras pour exterminer les ly-
rans. Le president lui a répnmlu galanmzent
qu’elle émit plus Lute pour les désarmer que
pour les extenniner.

Paris et Iioulland , deux auteurs dc l‘at-
troupement (lu 20 juin, avoicnl. été incar~
Ceres : MM. Duliem ct. Merlin en out Oh»
Lenu _l’é1argissement.

 
 
      
      
 
      
         
      
        

  

 

 

 

 

(84o)

, 5 II a éié décréré qu’il seroit, formé une Mgz'ou
fingaise-c’traugé-rc, ou il n’enlgrera que des
étrangers. lls scront au nombz‘e de 2,822L
dont cinq cents a cheval. .

Le Président avoit donné une consigne
pour empéclier qu’on entrait dans les corri-
dors de la salle. M. Thurior a lliit porter un
décretqui ordonne que chte consigue scra
levée.

1W. d’Avcrlioult et un autre menibre out
donne’ leur démission.

Le minisire des affaires étrangéres , cliargé
(le faire un rapport sur le renvoi de M. de
Villars , envoyé constitutionnel aupi'es de
l'électeur de Mayence, a dit que le Carac—
tére de ce ministre avoit été compromis.

Une dame , venant de Jersei', a été ar-
rétée a Granville ; on a pris daus ses poches
plusiours lettres caclietées , qui Ont été en-
voyées a l’usseml‘vlée. Cette Violation duse-
cret des letrres n’a point été improuvée; les
lettres seront cléposées au comité de sur-
yeillance.

M. Merlet a été

Sémzce extraordinaire (lu jeudi soir, 2
juillet. —

proclamé vice-president.

M. Bazire obtient un conge’ pour se ren—
dre a Oiléans , 01‘1 il est appele’ pour l’affaire
(le Mrs Varnier , Noirot et Tardif, trois
infortunés qui gémissent dans les prisons de-
Puis O Irmis 7 puree qu’ils on: étc’ calomuiés
Par M. Bazire.

M. Fauchet avoit dit a l’assemblée qu’il
existoir des armes cacliées aux Tuileries :
cette calomnie. punissable pouvoit avoir les
suites les plus Pacheuses. Le roi a fait aver-
tir la municipalité de’ venir ‘faire la visite
ilans son Clielteau ; mais .lVI. Péiion l’a re-
filsé. Le roi instruit l'assemlulée de oes fairs.

Les membres du conseil général dc Stras-
bourg désirantavoir une somme de 500 mille
livres pour leur ville, out mis en avant la
découverte qu’ils out fait (l’un conspirateur
quiavoit des lettres cachées dans la forme
(le son cliapeau:

Plusieurs citoyens de Strasbourg , con-
vaincus , disent-ils , d‘étre en correspondance
avec M. lc cardinal de Bolian , ont (été arré-
tés sur—le-cliai'np. — Ils font passer les pieces
a l’assemblée, er obtiennent les 500 mille liv.
qu’ils demamlent.

La discussion sur l’affaire de MM. Jou-
neau er Grangeneuve s’étant engagée, M.
Tarbé a pris la parole , au milieu du long
tumulte que cette discussion a fait naitre.
Mussicurs, a-t-il dit , i1 faut décider la ques—

'pour

tion de maniére que, chaque dilputé qui aura"
raga uIL sou/flea puisse poul‘suivre sou ad-
vcrsuire par les ménies moyens employés,
M. Grangeneuve..... On crie an per-
siflage...., l’abbaye ..... la censure. Il est (le-
ciclé que Ni. Tarbé restera huil: jours CllUZ
lui aux arréts , et que le juge dc paix pom-ra
décerner un mundat d’amener contre M.
.louneau. ..
Se’ancc (Zn velztli'edi ‘26 jail/or.

lVlessieurs ., s’est écrié M. Tliuriot, ou-
vrez cette journée par décrétcr que les biens
mobilicrs et immobiliers des éniigrés seront
vendus. —— Le (le'cret a passe sur-ie-cliauip
et presqu’a l’unanimité.

La ville (le Tl’iionville, ménacée d’étre
assiegée _, demande 25 mille livres pour faire
des approvisionnemens, on les lui accorde. ~

M. le maire paroit et rend compte des
éVénemens arrive’s pendantlu nuit: (clnformé
que les habitans des-faubourgs , les fédérés,
epméme la garde nationale (le Versailles
étoiefit excités a co rassembler auteur (le
l'assemblée nationale et du chateau des Tui—
Ieries , NI. ,Pétion s’est empressé de se ren-
dre sur la place ou fut la Bastille, lieu dé-
signé pour le rassemblemen’t ; il y a trouvé
une foule (le citoyens qui se livroit aux plai-
sirs de la table et du bal ; il 163 a sagement
invites a la paix, a l’union , aux respect des
lois. De la il s’est porLé au fuubourg Saint-
Nlai-ceau , on il ar’e’pe’te’ les memes discours ,
les mémes exhortations: i1 comptoit sur leur
effet salutaire‘, lorsqu’il a appris , ce matin ,
que le tocsin avoit été sonué toute la nuit,
dans le faubourg Saint-Antoine , et que la
générale avoit été battiie , avec untambour
enlevé de force clans un cm‘ps-(le-garde. ~—
Alors , M. Pétion a douné les ordrcs les plus
précis pour réunir la gurde nationule et
maintenir la tranquillite’, publique. »

L’assemblée adécrété ensuite , sur la de-
mande de M. Pétion, (pi'il ne seroit plus
délivré de passe—ports pour l’érranger.

Une deputation (lu comité (les Belges,
réunis a Paris , demande des secoui‘s, ct
vengeance centre M. .Tarri.‘ M. Duliem dit

ue la cour a donue’ '21 M. Jarri nn grade su-
périeur a celui qu’il occupoit. Une lettrc (lu
ministre (10 la guerre dément cclte nouvelle
calomnie. ‘

.M. Arena clénonce 1W. Lajurd ex-ministre.
M. Dumas dénonce MM. Scrvan, Roland
et Clavi‘ére. Ces dénonciations sour ren-
voyées a la commission extraordinaire. Des
lettres de l’armée du nord n’apprennent rien
de nouveau. Nous en parlerons néanmoins-..