xt7z08638f48 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7z08638f48/data/mets.xml  France  1800-02-03 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Quartidi 14 Pluviôse, an VIII, [3 Februrary 1800] text Le Publiciste, Quartidi 14 Pluviôse, an VIII, [3 Februrary 1800] 1800 1800-02-03 2023 true xt7z08638f48 section xt7z08638f48 que le
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LE PUBLICESTE.

QUARTIDI I4 Pluviése, an VIII.

Re‘snt'tat ales corgfér‘ences erztre 10 géne’ral Suwarow 6’ l'ambassadeur anglais. —-De'taéls cr'rconslanciés des dc'fmts
du parlement (l’lrlande, relatéfs EL Z'um'on d6: dent rafaumes. —3.

,“ L21 menace (l’une diseile générale dc subsistances, qui s’et faifi
semi: depuis quelqnc terns ,v a flxé digs lea premium :Qamengutouti:
mon atlenti‘un sur ce grand intért‘t. Je me suis, déterminé, su'r‘
l’avis ‘de mdu conseil, 2‘1 pruppser des primes pour la prompte im--
portatiou (165 grains de tonic cspece. Cutie mesure obtiendra , res:
pore, votre approbation; & i’aurzli rccours é votre sagesae, s’il.
devimltuéccssnix‘c d’employer d’auh-es moycns extraordinaires pout:
nous procurer nn sapplémenl. (le subslslanccs ». -

Le discours du l‘dl’tl lieutenant est termini: par les phraflcs & lvs

crimpliinons d’usuge, par la producii-n dcs cnmptm de racemes 6?:
(le (léiieiiscs, par (les dumnniles azl-liticnucllea (le fonds, par dcs
exagératious accoutumécs sur l’augmcntutiou gmdimlle du rcvenu 8?.
(165 ressuurcés, & sur le desir qn’on u'a :zs ccssé dc mauifcstcr,
de termincr la gucrm achmlle par nne pail ‘ OllLlJJ CR honorable.
' VAprés lecture ,fuitc du (lliCUlU’S d’onverrurs par l’oratenr dc la
chambre dag, cummunes. (lama 1;: séunre (lu 25 nivésc , lord Lol‘tus
pl‘OpOa’a une ailresse (l’lmmmages & (le remcrcimens‘au tuna,
qni n’est d’mdinaire , cmnme on suit , que l’écho du :liscours. _

Sir Laurenre Parsons, nn dcs pl‘xzs [cranes oppnsans Llu preyct
>. '

 

 

 

 

 

 

 

 

LL‘ ll-“bit s’vsi cugagé sun l‘f‘l amenrlemement qni :1 élé vivcment
cumbmtugar lord Castlereagh, M. Latouchc , M. Bruwno, M. Marlin

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

('2)

36 itiéidureuregénc’ral , 8m. , 81 firtc‘nent appuyé par M. Beresl‘ord ,
ZM. James Fitzgerald, {’10. Le (ltlmt a tluré toute la Inuit , & n’a fiui
que le leudemain 31 (ll): heures o’i (leniie do martin. Au plus fort de
J‘gngngemant, une scene (l’un ell‘et dramatique a toubu—coup fiappé
,ol’artmnlrissement & tlL" respect , an moiu: tous les recurs sensibles 6L
purriotes : un liomme distingué ptlt‘ une (Eloquem‘e vraiment antique ,
Ieélu (lepuis peu memo-e do In cliambre utes communes, est venu
prendre son paste, (pxoiqn’epuisé‘par une longue maladie , pour
(léln 11.er l’imtépendame de son pays. 11 s’avanga 5: pas look, sou—
‘lthJtl par Llcux amis : ts’étoit M. Gmttan. ~— Le Timoléon (1e l’Ir—

.lmrcle vuulut 2;. son tour so pvt-suitor sur la bréclie & repnusser -

l’eunemi. Il recueillit toutes ses forces your Palm entcndre , peut-étic
your to Llerniere ‘l'ois , l’éloqueute Lluuleur d’uu patriote qui , quoique
.sur le bord de la tomlie , craint de survivre 51 la liberté de son puy‘s.

L-a foiblcsse de sa voix ne permit de i-ocueillir que les principaux
traits the son discours , qufi'l ne put continuer dcbout ll obtint la
.z'ermisaion de s’asseoir.

{“333 lle puis éspérer, foible & épuisé comme je suis, d’ubtenir
latteutiou do 13 chambre, j’oserai uussi cxpximer inon vote (le ré-
probation contra l’uniou qu’on propose. Cette mesure Clo-it décidcr
tle norre bonheur comme des plus clicrs intéréts de notre putrie.
la .srzmxiunner, c’est prononcer nous~mcmes uotre propre exlaéré—
le-itum ; c’cst nous exproprier voluntairemeut de cette terre qui nous
app-:nrlient; c’cst faire abdiqucr au peuplo (l’Irlande non settlement
85:; droits , mais encuxe ses lumioms & sa raison. Un omteur ,
(“game do reinier ministre anglais, ose pretendrc que l’étal)lisse—
imam de 17g; n’étoit point clélinitit'. la 10 nic. ll u’est pas un mot ,
pus um: idL-e, pus une cirt'onstance the co pautc qui ne prouve le
contraire. Le peuple vouloit uue legialxture iutlépcnélaute , il vouloit
Idevenir & restel‘ libre : le peuple ai‘oit ulors les moyens de ftlit‘C
l‘especter sa volonté : la cour so lmta (t’ziccortler , pour l’empcclier
ch demainler plus 5 le rpqcte fut consenti 3’1 arrété ».

M. Gruttan analyse ensuile les L'irronstuuce; liistorigues; la substance
& l’olijt-t de cet établisscment (le 1782,1letalilitqu’un uLTlC de la sixieme
'ounée (le Georges I, ayant attribué an pearlemeut d’Augleten‘eIle slroit.
vl’utendre sou autorité legislative sur le people (l‘Irluude , cc people
tl‘h‘lzmde exigent & obtiut en 1782 , la renonciation expresse & absolue
'de ce tlroit. u J’eus l’lionueur , continue Til. Gi‘uttan , (le réeliger l’arlresse
qui réclama notre iudépendance , 8: j’cus grand :50in (1’)! iusérer lcs
mots exjrrcsse e! abwl-ue , comma unc guruntie contra-1’1 mauvuise l'zi
'éventuelle du ministre 'britanuiqtie. Nut-re. iudépeuilunce est ratitiée.
1.9. représentant de sa majesté nous (létlare ici , dons cetrte'oliznubre ,
qu‘un lien indissoluble unitz‘i jumais les (leux royziumes 5 que le respect
pour la [oi jureo seroit la mesure (lit bonlicur (les (leux peuples. Au~
jourtl’hui , lo ministre britznmique nous paile uu autrc lmigugc; il
:n’est plus question do Pettc indépemldnte coriztitutzonutlle , gamut
'(le l'fétemelle: union des dcuz; royaumcs: non , dust to latl;'.:"g0 du glaive
qu’il nous ntlresse , vettc voix (le l'er que lord North l'msoit retentir
it traversl’Atluntizpic ,jusqu’uu l‘ond der; (léserts (le l’Améi it‘sue. M. Pitt
la fait tanner aujourd‘liui 51 nos oreilles. Cette laugue bJI‘bLtI‘B fit
pcrdrn £1 l’Angletm're ses colonies oméricainesg'fi‘. in predis atcc
‘(lt)til€tlt‘, qu’zl lui l'ei'a perclre ce qui lui reste (le plus (her an montle.
~Cette¢ préilirtion s’uccourplira , si l’on pcl'.~la'le.

» R:=pncllerai~je it quel prix nous uvons uthotté cette constitution
’dc 1782?C’est(lu plus pur dc uutre sang que nous l’ewuns payée‘;
c’cst pour elle que nous axons comb-:uru «lam lrois lamgues guerrus
CUM-IO I’Espagne, coutre l’Améri’lue , contre la France; c’estpuur
elle que nous aVons d'éveloppe, epuisn'é toutes nos force: , routes nos
ressources ; e’est pour la ilel'enrhe , que- tunt de inilliers :io nos compa-
tiiiros out rougl de leur sang le champ (le bcltaille & l’éClIE‘if‘dutl;

’ tcetto moms, constitution , que lo ministre (l’Angleterre appelle
zlu'jom-(l’liui mi 711 1711111? avorlon .’ Ext—cc uu'elle a paru tulle nu jour

 

 

 

J
'de 3:1 unissauce? list-re qu’ollo u moutré , dans ses (léveloppemens
ultorinurs , la l'oiblcsse rl’unc constitution avortée?

TD Howler une i‘épubluiuuirlandniw. on no pztrlcment imperial sent
" 1le: out is m-r-s you); thuX' rule»; (to limte L1'itl]l‘}t)n.Qut‘lque (léno-

 

   

 

mi .mu un’un iloune z‘u olnn (‘ui IcllVGTiCl‘JlC noti'e constitution
t , ., x. t . .

t: nollc Ctll‘11')CS('C (t m: rm (les huts ix de communes Io main—

a , L 2 1 ,

‘tienr; one to ministro (p i7 l’uura concur scra 1e dernier ilea' truitres;
it aura compile contie lcs tleux nations. Sr’il ne lziisse pas , comma
to relxelle , 5': tétc sur l’éclizleuzl , il u’écliappera pas thl mulns itl’iI'A‘
filmm- (k l‘m qui paler-a 521 tzultison nu sauvera pas sou nom de
l'exécnzuiun pulilique 1)..

 

M. Grattuu discute CItSuls‘c‘ & refute. en Llétail les orgurncns du
ministre en favour do» lluniou , sur—mut. (lans lcs terns (le guerre,
dc régsnce , (l’invasion , 13:15. , tous ses Llé‘z‘cloppcmcns soiut pleins ale
ruison it d’eloquonce.

Il peso euliu lea pretendu; avuntages do» l’uuion pour les catho-
liviues il’lilcxntle , pouule pcrl‘cctionnement de la constitution brim-1n—
nuue , pour relui (lo l’ugricnltnrc , (lcs arts, (lo 14. civflisntion (le

" lt’trljiudc , pour la circultrt'ion i;ik¢ueu.ue~,l€ commerce extérlcuix's ,1 8w,

 

M.Gratran y oppose 3e co‘ntraste dos inconv’énlens ;de toutes 'es'pece's
que nous )‘egi‘cttons tle ne pouvr.ir dizvelopper iv Nous ne pouvons
pn'urtnnt resistor au desir do recueillir quelques traits (le sou éloquento
& [mtlu'atitpte péroraisou.

» Ia Vuus lc répefe, Si vous renonrez it votrc parlement . vous allez
condumuer votx'e uom 2‘1 one infamie éternolle, votre pays 51 one rulne
inoritablc. Jc ne (lois pas craimdre sans doutequ’on m’uccuse de Llouner
uu conscil intércssé : vous vuycz (C qui rue reste de forces ; je sens mes

   

geuoux chanceler sous moi ; je n’ui plus pent» em que quolqaes jours

it vi To ; il 53 pent que ce vote que je This dunner suit le tlerniet' que

vous amt-z do moi; pent-itre no snisjc \‘cuu ici (pie pOnr rentlre , sur

cepurquet , man Lleznier sonpir; mais je semi mart, an ren'iplissant la
plus Sucré dos devoirs , ES: to dcrnier soupir auiaété la iteruiere expres-
blol’l (lo mas voeux pour monpsys, pour son lionnc—ur 25: 5:1 llbcxté pit»

sera ma (lemicre otI'ramle sur cet autel 011 la despotisme se propose a
Sacl‘lllet' l’indépemlance dc ma patrie ».

REPUBLIQUE FRANQAISE.
De Chambéiy, la 4. plus/lose.

Un officier do santé qui étoit resté it Coni pour soiguer
lcs lualades, est arrive ioi avantuliicr (le Turin en cinq
joui's. ll. rapporte qu’on fail filer les troupes (lu Piémont
’vcrs la Lonilmsdic , Sc qu’on y envoie par lcPo beaucoup
d’urtille‘ie, do unmitions dc guorrc 8c (l’oft'ets do campe—
ment. Quclquos personncs croyoient que l’eimcnii se dispo-
soit ii quittcr le Piéinont, mais (l’autx‘es pensoient avcc plus
de fonderneut qu’il faisoit des pre’pm‘asifs pour l'orccr le pas--
sage de la :i'loclictta 8c assiégcr la ville (1e Genes. Les Au—
tricliiens out aussi dégzn'ni toutcs lCS places qui no sont pas.
en étut do soutenir on long siege. Le (lénucrncnt daus le-
quel ils laisseut le Plétllt‘ul, excite lc plus grand mecca--
tentmnent, 8c rend odieux aupcuplc'ccux qui l’avoient sou-
lcvé contre les Francois. Lo niézne ofiicicr rapporte que la
valée (lo Suze a été totalcmcnt ravage’e; (pi’clte est presque

'clcscrte 5'que clans le Picniont il y a mic disctte génét‘dle,

S: quc lo pain s’y veml dix £1 douzc sols la livre.
Dc ])_4 my, [(3 13 pluvio‘se.

Paris, prcsque sans troupes, est aussi trauquille qu’avcc
unc nomlu‘eusc gur‘nison. ~Les puissanccs ‘Coalfiiées , qui
foigucut (ls: (loutcr dc l’asscntiiumrt dcs Francois au nouvel
Ol‘tlt'C de chases, osoroienL—cllcs iiniter cet exemple clans
luurs capilalos? Ce n’est pas dcvaut Bonaparte clue les fag-
ticux s’cssaiorout. ,

—— Onward a Gui par se constitucr prisounicr au Temple.
11 (:‘T‘ZPllll'UC 51's marches on essayaut d’eu rcjetter surc’l’autres
Te tort & le scamlale. -

—— Lcs‘licutenans du préfet ('1 Paris auront , (lit—on , l'un
la police, l’autire le militaire , le troisieme les finances.

-— Les corresponilauces (le‘s de'partemens insurge's attestcnt
cc qu’ou itVOlL déj’d éprouvc' i1 plusieurs époqucs de la révd-
lotion. Les upparenccs cl’uu dél_aai'queii'i.ent anglais dissipcnt
lcs rebellesv au lieu dc lcs rallier : chefs & soldats, se'duc-
tours pcrfitlos , paysa‘is fanatiqucs & trompe’s , prosque tous
se retrouvcnt Fraugais, quand its saventque ccs Anglai‘s 7.
qu’ils out dcpuis Jessiecles l’l'iabitncle do lia'u‘ 8c do rcpousser
de nos Cotes , sont préts 523/ descondre. Alors il n’y a presque
plus (l9 rebelles , 8c il 56 retrouve beaucoup do Francois. C’est—
ta co qu’avoit toujours oublié, & ce qui irrite taut aujourd’hui.
le cabinet britzumique. ’ >

-—- Le géné‘al Gartlan écri-t (pie , le 5 (le ce mois, sa-
colouno a joint Frotté aux forges do Cossé, pr‘es ale la:
Nottc—Fouquct. Ce i‘obcllc & sa troupe ont été mis en
de’routc , apr‘os uue résistance de deux l‘ieuros. Nous n’avons
eu que six inorts 8i cim‘i blesses. L’onneini a laissé le cliag‘lp
dc bataille cot '{ctttdca sici‘137panni lcscpiels un dc res chcffi

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; 'Loi gériéralDun’uoulin a an‘ssi ’exte‘rminé lcs ‘briganéls ( ce
aont scs expressions), le 6 pluviése , dans la commune (lo
Perigué , é deux lieues do Fougeros. Sans la nuit 8: la forét,
il n’en écliappoit pas uu seul. Ils 'e'toient commandos par
Duboisgny. Colui-ci, almndonné de ’la plupart dos siens ,
s’ost retiré dans la ciw'iovant Bretagne' avee fort p011 ‘10
monde. .

—Le général Chambarlhac a o‘btenu do nonvoanx succ‘os

glans l’Orue ngtre-vingt-dix chouans ont été tuo's clans
rnne rencontre .: deux do leurs compagnies ont été surprises 8c
entierement massacres dans la commune do SL—Christopho.
:Plnsienrs chefs y ont anssi péri avec lonr anmonier , prélro
rél'ractaire, qui a été fnsille' £1 l’instant. La surprise do l’cn—
momi a été telle , qn’il 11’a pu fairc aucune resistance. Nous
~11’avons en qu’un blesse’ 8: pas un rnort. L’efl'roi est 'cle cc
:céte’ parmi les brigands, 8c les habitans so levent en masso
centre eux. -

Le général Chambarlhac a envoyé dans les prisons (lonx
chef's de chouaus. II los ferajugor par nne commission Inili«
-tzure.

Charles a e'le' blesse’ ii l'épaulo an combat do MeSlo-sur-
iSartl'ie ; & Chandelier est parmi les morts , 51 ce que l’on
presume.

--— Nous regrettons do no ponvoir imprimer aniourrl’hui
tine oxcellente lottre que Lucien Bonaparte ndrosse aux
‘dépaitemens du Morbillan, d’llle & Vilaine , de la Loire-
lIiil'érieure 84 (les Cotes~du-Nord. L’e ministro y donne aux
"habitans (les conseils ploins do sagosse & do raison, 8c il y
mole avec dignité quelques roproclios pour les administra-
tions do cos contro’cs.

—— Les médecins de Strasbourg se sont ro'nnis pour dé—~
Clal'or qn’il n’y avoit ricn (le réel dans lc bruit cl’nnc ma-
ladie prétendne contugiousc 8c pestilontiolle clans cctte ville
_8c (lens les environ. Ils attestont qu’il 21’)! rogue qucnne
épidémie qui puisse alarmor ni méme inquiétor leurs LOH'

_eitoyens.

.’ La mnnicipalité do eetto ville nous envoie la meme-
~attestation : e-Ile nous annonce qu’on avoitméme emprunté
nn faux nom pour tromper l'e' public; car il n’y a pas 31
'Strasloonrg de xnoclecin qui s’appelle Bonvion.

Pendant 16 mois do- nivose , il est mort en cette ville
19} individns do tout fige 8c do tout soxo; 8c sur ce Hombre,
il n-’y on a que denx do l’fige (1e 15 £11 20 ans, qui soient
:morts d’-angine, 8cflquatro de fievre scarlatine. I

— Le citoyon Mallilz‘itrej hotel Gaillarbois ., rue Saint-
rGermain-l’Auxerrois, n°. 27 ) nous écrit qu’il a mi remede
-qu’il croit7 infaillible contre la rage; qn’il en a fail. plusieurs
“experiences lieureuros, , 8: qu’il donnora gratuiloment ses
servmos A coux qni s’aclrosseront é lui ,pendant une vingtaine

.de jours qu’il doit encore passer ‘a Paris.

'—-Le go'néral Tilly va so reuclre (lans los do’partomens
Tennis avec do nouveaux pouvoirs pour l’etablissement dos
antorités snpérienres dans cos contrécs. -

--L,’ex-(lirecleur cisalpin Sopranzi ,. actnellement réf'ugie'
5» Paris, est le plus celebre improvisateur latin do l’ltalie.

all tradnit, sur-lo-cliainp, dans la langue de Virgilo , les pen-

sees dos .poetcs ilaliens.
w. . - I ’
(Jlflnlll possodo anss: lo méme talent a un liant degre;

- films c’est' on italien (pi’il l’exerco. ll chante on improvisant.

mUnc lollre Llaiéc du Cairo , dn 9.4 venclémiaire, arri—

¥6c_a‘{un1~-hiei‘ a Paris}; timbrée '1'ou!0n,_ annonec (pie lc _

 

général Dummy, les ciloyens Martin & Corancez son: partis:
du Cairo pour France dnns lo oonrant cle vendo’mxaire. Le
toms écoulé clepuis leur depart pout donner beaucoup d’in-

' quiétnde snr le succes do lenr traversée.

-—Les propriétairos (lu dépnrtcmonf (18 Lot & Gar-0mm

- so sont cotisés pour fonrnir uue soxumo do irois mirllo fr. ,

destinéo 51 onvrir nn attolier public on los pauvros sans travail
ponrront en lronver.

-—- Un courier parli de Paris , 104' nivése ,. a été arrC-le'
lc 1'5 , pres cle la ancre ( l'mnliere dos Bonclxes-{lu-iiliono)

- par nne ba-nde (l0 brignnds qui ont cnlové tonlcs lcs (lépécliou

On a rcmarqné quo lc courier d’Espnguo qni o'ioit dans la
brouette, aynnt cache clans ime selle 60 pieces d’or, la sclle
a été lo premier olyjet quo los brigands out réclmné.

——Lo disconrs (lo Uralum, Cloutnons daemons la lraduc-
tion fulello- ( voyoz l’article filarlde), est pont—élrc l’un dos
plus beanx morceanx d’éloanncc modems; il emprunlé
aussi qnelqne'chose do tonclumt 8: do sucre’ (lo Paige, do la
maladio; €11nt , de la situation do liox'atcur. & do cello do sou-

pays.

— Si on on croit dos letlres (I’Allemngnc , l’arcnidue
Charles ira commanéer en Italic, 84 Snwarow comman-
dcra en Allemagne. ,

Les memes lettros (lormen! pour certain quo los suffragos
(los cardinami“ assembles s’étant do nonvean rénnis sur le
cardinal Bellisomi, il avoit onfin accepté lailnere.

On dit beaucoup do b'en (in nonvei éln. (l’c'toi'r, assure--
t-on , co que les Italiens appellant un bon prélre; croyzmt

. sans fanatismo ,vpionx sans esteniaéion , (l’nn extériour simple
i & defnunurs régulieres. Sa faniille , origii'miro (lo Pavia ,

s’e'toit élublie d‘epu is qn el‘qne toms 51 Bergame. Prcsqu’élrango r
51- la' ville c'le’ Home , il y étoi-t pen connu; & son nom n’a

_pout-étre pas été prononcé une' fois dans les troubles qui.

ont agité l’e'tat remain. II éLoit évéquo do Ccsenu, partie (le-
Pie Vi, son prépécessour. ‘
. T n 1 B U N A T.
Sugllc de la se'ance (in 12 plzn'idse;

Benjamin Constant olytient la parole apr‘es Ilnguot. Ii.
trouve le projet do In commission insuflisant. Prendre dn
consideration, dit-il, les petitions dos ci‘ioyens est , pour
le tribnnat, moins.nno'prérogative h exercer, qu’nn devoir‘
ii romplir. Lors meme quo l’ulilité en seroit moins o'vidente ,
la volonté de la constitution es: 2'1 cet égard tollcment pref—-
cise , qn’il y anroit nécossité' constitutionnelle.

L’orateur divise les petitions on cinq classes: cellos (l’in—
térét local, cellos cl’intérét indivifluel, cellos en rodvrcsse:
ment, cellos d'amélioration, & cellos (ie {elicitatiom Ces.
Llerniores me’ri‘tent it poinc une simple mention an proces—
Verlml , tant il on a été-lionteusoment almso’ durant lo cours
de notre revolution. Uno consiilération particuliero £1 la:
constitution aetuelle doil. rondre l’examen dos pétilions une-
branclio essentialle (lu travail du trilmnat. Notre systéme
d’élection pent fairo (pic plnsieurs departemelzs n’ayzuit pass

’d’organe clans cotte nssombléo , ce seroit un grand cle'l'aut ,.

dens notro pacte social, si', 51 cote (In Hunger, il.n’a\'c'it
place [0 rommle. Los-pélilions sont co reinsclo : ellcs Vicmlront‘
clans cetto ei'ic-oinize , porter lcs vozux , les licsoins , lcs plaintos-,,
les (lesirs (les communes les plus eloignees; elles represen-
'lcrent, an milieu Lie nous, le ponplc nn nmu dwinclr nous
disculons, cl» pour leqnel nous summes ici.

L’un dcs plus grands obssucles ula regeneration de l?»

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pst voire droit. , l’améiéoration votre nature. Or, l’on n’use

I
C 4
France. c’ost l‘iguemnce dos fails 'positit'si Clincun a des
idées ge’nérales; niais que de lacuncs claus- ccs idécs l Les
pétitions scrviront a remplir cos lucuncs‘ Cellos d’iutérét
local nous fourniront des notions cxnctes sur la statistique
dc toutcs les parties de la répu'ol "pic ; collcs dlintéro in dividuel
nous fcront c nuoitro les details do l’administation 8: do
l’économie intérieure. Les réclamntions contre les actes ar-
bitraires nous éclaireront sur le dogré do liberté civilo, 8:
sur le respect. des ogens do l’autorité pour ccs formcs protec-
tricrs , diviuités tutcluircs dos aggregations l‘iumaines, &
pour lesquels seulcs lcs lionu'ues out accepto les salutaires
entraves de l’état social, Les projets d’aniélioration consta—
teront lcs progrcs dos lumivrss. La reunion de ces cltoses
nous (lonncra dos notions prémsos sur cot esprit public, qui
décidc en dernier ressort des destinécs nationales‘, puissauce
indbmptable que la force n’assorrit pas, auquel les phrases
n’en iniposeut. plus, qui so roproduit apr'es qu’on a tué ses
oifgnues , qui renverse lcs institutions par 5a resistance, ([ui
les dissont par son inertia 5 qu’il faut captiver avant de faire -
le bicn , 3c ([ui rend le bicn qu’on vcut fairs, en de'pit d‘elle,
le plus incalculable des maux. '

Vous remarrpierez, "tribune; , dons chaque commune les
établissemens qui méritent l'iinitation. Cv’est ainsi , par exem—
ple , que , rnaiutenanL qu’on s’occupe d’instruction’publigu‘e ,
une cannoissance exacte dos l'aits vous prouvera qu’il seroit
utile d’iinitor , dams nos é‘mblisscmcus d’éducalion , beau-
coup dc ce qui est on usage, avee taut. de succbs , dans cette
république , dont vous pardonnerez 2'1 l’un de ses citouyons de
parlor avec orgucil , 8c qui , par sa réunion , a apporle en dot
i; la France trois siccles do moralité , de républicnnismc & (1e
lumicrcs. ' i .

L’orateur limit par une observation particuliere au tri—
bunal. l’lusieurs hens esprits y trouvcnt; uuc destination
trop vague pour des olemeus trop act.ifs. Unc bonnc orga-
nisation do tra’vnil ar'gulicr dissipcroit leurs inquiétudes.

est de regle cliez vous , c’est l'amé-

L'ou vcrroit que cc qui
{i0l'aliou7 84 cc'cpii est'éde liosard 1 110?]7031t10n. L'Ol)1)osit10n

  

ms toujours do sos droits, 3c l’on fait touiours cc qui est
so nature. Constituez --vous douc ce qua vous
ion pas cliamln‘e (i’oppositimi perinunontc , (:6
8c dons rpielriliies circonstauces , cou—
(”P-Mg: non pas climnlire d'approbution étornelle , ce qui
‘seroit scz‘vile 8: coupalole aiissi dons certains CilS ; mais
cliaiu‘nre d’opprolm'zion nu d’opposition , suivant‘ les mesures
propusecs, & cli-tuu’m-e d’amélioraiion toujours. Rassurez sur
co qu’ou rcdoute de votre action inéga‘le 8c tuniultueuse , en
vous donnaut une’ action durable 84 tranquille , dc bieufai—
sauce 8% do inc-dilation. ‘
L’omtcur propose une commission do douze membres, se
s-enmumllant par sixieine toutes les (locadcs , & so subdivismit
cn quatre sections , pour Faire , sur lcs petitions, un travail '
régulior & périodiquc ,‘iudépoudamment du renvoi an gen—-
& du rapport ole commissions spéciales l’orqu’il l
/

t u . ,
numezu :1
dm es élre ,
qni scroit absurdo,

 

vernement ,
y aura lieu. ‘_
' ConPs LEGISLA
.S'éazzce du 15 plm'itim.

Felix Fault-on prend la parole pour une motion d’ordre.

TIP.

3

,VVasliington n’est plus dil—il; la tombe a engiouti colui
qui fut lc niodcle de la perfection républicaiue. Cevn’est pas
le moment de retracer dans cette enccinte tout ce que ce
grand liomme. a fait pour la liberté de l’Ame’riquc; le
Hombre & l’import.auce do scs exploits guerriers ; les ins~
pirations ge'néreuses dont il pénétra‘ ceux des Fraugais qui
comlmttirent sous lui, 8c l’ac‘te sublime dent il lionora it
janmis sa méinoiro , lm'sqii’api‘es avoir tant contribué 5i
donner la liberté h sa patrie, il déposa volontairemcnt l’e
pouvoir supréme pour caclicr 5a gloirc dons l’obscurité de
la vie privée. '

Le'gislateurs -, ne voudrez-vous pas que cette tribune , oil
il nous est interdit do méler nos voix aux discussions légisa—
latives , nous serve du moins 21 épanclier l’exprcssion de notre
gratitude, d’une vémération si bien méritée 8c de notre
unanime douleur 1’ N’éprouvez-‘Vous pas le liesoin d’unir
votre portion d'e'loges funebres :‘1 com: (pie-tons les peuples
lilH‘CS adresseront, sans doute, aux mfines du magnanime
Washington, 8c que nous devons plus particuliercmeut encore,
nous .cliez qui l’cxemple électrique de la revolution amériu
cainc'jetta les prcmiors germes du desir de notre- ind‘é-
pendance? Jedemande ({ue notrc president prononce le 28

de ce mois l’éloge do VVaslriugton. »

Eudesdemande l’ordre du jour sur la proposition , attendu
que la mort do W'asington n’est pas otliciolluinent connue;

Legrand demande aussi l’ordre du jour. Il pense'qu’en'
decernant dos honneurs funebres ii un étranger, le corps
législatif empiélroit sur'l‘initialive qui appartient. au gou-
vernement pour les relations diplouiqtiques. ‘

L’ordre du jour 'est adopté. ‘ ..
. Le citoyen Regnier , conseitlerv d’état, vient proposer un
projet de loi, qui proroge jusqu’au premier germinal, lailoi
du Ix frimaire dernier, (111i avoit. accordé aux acquéreurs
dc biens nationaux un délai d’unvmois pour souscriro , pour
la partie de cesbiens payables en numéraire", dcs obligations.
payablcs de deux ulois on deu'x mois. Le délai accordé étoit
trop court, su ‘—t.out pour ceux des acquéreurs de biens mi-
tionaux qui avoient éte’ aclietés on papier—monnoie 8c dont _
la dette étoit susceptible de liquidation. ‘

Le corps logislatif donue aete de la proposition de ce
proict do loi , de l’cxposé de ses motifs , & ordonnc que l’ull
8c l’autre seront connuuniqués dans le l0” r aunrilmnat, en
lo prévcuant que le gouvernement a inditpié la discussion
pour le 18 do ce mois. p

L’ordre du jour appelle la discussion sur lc projet de mi
relatif q l’orgmiisation du tribunal do cassation. " _

Le citoyeu lVIouricault, oratcur du tribunat, résumo la
discussion qui a eu lieu dons lesein do cotte aut0rité sur la
projet do loi, 8c termine en exprimant lc voeu qu’il. éto-il
cliarge’ d’émettre pour l’adoption.

Lo citoyen Berlicr re'pond an reproclie que divers mem-
bres du tribunal; ont fait an projet do loi.

Le citoyeu/Tliiesse' , Orateur d u tribunat, so propose do t‘é-
pondre; mais lo corpslégislatifajourne la suite de la discussion-

llourse d1: 15 pluviose.

Route provisoire, Io‘i'r. o c.——'l'icrs consul. , 18 tr. 50 f:
—Bons g , 1 fr. 4c.—— Boris i, 0 fr. —- lions '9 00 fr. oo o. —-
Boris d'arréragc ,_ 85 fr 58 c. —- Buns pour You 8 , (55 fr.

 

De l’lmprimer-ie de MEYMAT

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, rue des Moincaux , n°. 423'.

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