xt7z348gjk3q https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7z348gjk3q/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-23 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 23 July 1792 text Journal Général de France, 23 July 1792 1792 1792-07-23 2023 true xt7z348gjk3q section xt7z348gjk3q     
  
   
 
     
  
    
   
   
   
   
      
    
      
     
    
   
   
   
   
    
    
   
   
    
     
    
   
      
    
   
   
   
       

  

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JOURNAL GENERAL
DE F R A. N C E.

 

 

 

 

Du Lzzizdi 23' JZZZYZCZV 1792.

[MM [es souscripteurs ['1 ca journal , dont l’abormmnent ev/H're ('r. la/in de (:6 mois, son;
prie’s de le reuozweler,’ afl/z (11/11 Iz'y ail/9913M Ll'i/wcrl'uwiorz (la/Ls 1e Jchice.

 

AIELANGES.

UNIS. lettre écrite d’une Ville voisine de
Bannes et de Jalés , et consignee duns 1m
rapier public, donne des détails assez i11-
téressans sur ce qui s’est passé dans la ville
do Bannes. En, voici 1e contenu: elle est
dutée du 11 juillct.

cc Il convient de vous dire d’abord que les
soidisant palrioLes, je veux dire les jaco-
bins de ces contrées affiliés aux clubistes
de Nimes , a la téte desquels on (loin comp—
ter uu nommé Corin, jnge de paix des Vans;
1m Desmon de Graviere et un Borie (1e Bar-
jac, avec tous les pi'otestans des environs,
avoient désigné un grand nombre de vied-
mes parmi ies catholiques—1‘0yalistes de ce
pays. Les décrets, les ordres d’amener, et
mus les genres de vexations exerce’es sur
eux, Ies faisoient Crier depuis long-temps
dans nos montagnes.

n Dans cet intervalle, arrive 1V1. le comte
de Sailiant , qu’on disoit envoyé de nos
princes , pour se mettre 2‘1 la téte des iidelles
suiets du roi ct des mécontens, a l’effet
d’empécher Ies protestans d’exercer de nou-
veaux massacres sur eux au moment de leur
emre’e en France.

1) Il n’en fallut pas d’avanmge a des co'u-
pabies et qui avoient autant dc. crimes 21 ex.
pier pour lcur Faire renouveler (Ians ce pays
routes leurs cruautés. Un nouveau camp de
Jules, auquel on me penséit point, est de-
noucé. Toutles protestans s’arment , des dé-

'tachemens dc soidats et des gendarmes na—

tionaux courent de tous cétés , ils veulent
meme arréter M. de Saillant; un detache-

ment (1e 50 soidats et 8 gendarmes natio-
~nuux marchent pour cette expédition. La
maison oil se trouvent les Officiers est envi-
r011née,i1 ouvre lei—meme les Fortes et ies
Fenét'res , et 8 de ses amis en imposent au
sieur Iiozier, lieutenant des gendarmes na-
tionaux , (1in [es commandoir , mais ne trou-
mnt nulle difliculté £1 arréter trois autres
pcrmnnes , elles sont constituées prisonnie-
res (lans 1e fort de Baunes.

>) L’alarme devient généraie , on domande
les ‘prisonniers: les gens de Bannes eux-mé-
mes disent qu‘il n'y a plus de sfu‘elé pour
personne, prient et veulent forcer M. de
Saillant de se mettre a Ieur téte. Ii s’y re—
fuse constammenr. Dix hommes determines
gagnent un de ses officiers qui alzaque le
fort, or en soutient le feu avec ses dix hom-
mes pendant 24 heuresf‘un seul des ces
braves est tué, six soldars qni étoient dans la.
fort se seroient rendus de suite, si , avec si
peu de monde , on avoit pu couper les vi—
vres qui leur étoieni: parvenus. M. de Sail-
lant arrive alors avec vingt hommes, e! vent:
fzire retirer ce jeune homme qui lui repré-
saute que ses gens 0m: juré do mourir pin-

10: que d’abandonner les prisonniers qni

émient dans le clidteau. Dienmlz i1 se joint
51 ees deux me55ienrs cent cinqnnnte hom—
mes qui ne montrent pas moins (l'ar-‘iour (Int:
Ies premiers. M. de Sziiilant se voit ulors
force , pour ainsi dire 5 _d’arborer Ia cocardn
blanche et de faire le siege en n‘gle : [a gain
nison capitule le cinqnicme jmir cl: accepie
de boire 0t (1e manger avac la petite armée ,
et tons bnivei‘lt 111;; saute duroi. -
n‘Le'drapeau blauc Home bienLOt 5111‘ 10.5

    
   

  

 

I818)

tours du chilteau , mais on n'y rrouve nivi-
vres ni munitions. On veur, aller Fuire la mé-
me oyération duns une villp voisine; muis
los gens ile Dannes , qui ('etoient venus pren-
dra coustamment leur élapo , refusent dc
marcher. lls veulcnt Iuéme assassiner M. de
Saillant, qui , eulouré d’une brave juunessc,
leur en impose. L'opération projctée ne
peut avoir licu. ll apprend qu’un aulre de
ces officiers avoit recruté soixante liouim'cs
autour (le Saint-A mbroix , qu’un avunt-gamle
.113 n ru‘f houunes de cclte petite troupe avoit
dissipé 330 protostans de la Gurdounouquc,
aprés en avoir [ué 13 dans deux décliarges;
qua la méme troupe s’étant porrée (luns la
nuit sur la pom do Saint—Ambroix, lu sen-
tincllo qui étoit uu protestant et18 lioniums
do gardo avoient élé liués 51 la prmuiére du-
cliurgc ; quc [onto la \‘illv‘ nvoiti criii, works
lui The [0 mi, ct qu’il avoit 1‘L‘l‘lihé d’y en-
trur avec si pun do force, sacluint qu’il y
avoit uric gm‘nison de 800 liomxucs , «:‘t qu’il
avoit proposé dc lui envoyer 100 liomums,
et qu’il 5e chargeoit d’eu prendre Posses-
sion l0 lendemaiu.

a) Les f'ens dc Banncs découraguoienl: lous
ccux quiv'zu‘iivoiunt, et so proposoiunt d'a-
:mener toujours lcur clicf encluiiné an dé-
Pnrtomeur , d’uprés une récmupeusa'quilvur
avoit (Sic promise. M. de Salllunt emit ré—
solu d’ulmndonurr Remixes et ses habitans ,
niuis il y ful: bien plus décidé lorsqu’il upprit
qua Cub ldClle avoicnt nssassiné den): protes—
Iuns on prison ddns 1‘: fort, et maltruité un
Irois‘éuix: , quoiqu’il en}; donné dos ordres
pour qu’on cn eut le plus grand 50in. Il
‘n’liéaim point alors, (ct lit 56. rctraite avcc
you Ilia- mmule. Gil/pendant ils faisoieut pligr
innit co qui so présentoit devant aux ; deux
czi‘ilaolizluos out été tués les ariues £1 lamnin
CL environ soixnnre protestans. M: is lus pro—
tustaus n’ayum: plus :iucun obstzicln '21 vain—
cri: , ont commis les plus grantlcs‘ llm‘r'ziurs,
aiusi ([ue lus soldaLs indisciplinés" du Dau—
pliiué. ll; out pillé , dévasté at assassiné au—
Kunl‘. riii’ils out: llu. Tout l0 pays (:1: lr‘)5 0n-
Tli‘OfiS sont duns les alurliios , (rt hi lws Iron-
pcs n-p: so rcLircnt nous sommes on plcine
fill-311C civilo. 7)

7W.

La Ville de Bordeaux viont d’étrn souil-
1&0, par uu crime ziffi‘wx , abominable, 0t
(l-nu, lv twig-it lair; frémir. CO sont encore les
jiaumin‘. : cc sont ces‘monetros qui unres—
"from; '[1133 lo sang ct lcs forfaiis, qui cn 50m;

lirs;xiii-);;1,,.

M. Langoiran, grand-vicaire do Bordeaux,
et ML Dupui, autre ecclésiasiique , Ious doux
respecuililcs par leurs vertus , mus, deux in- A
violablalilmuent anzucliés {1 la religion catho-
liquc , ct bien dignes par Cola uiéuie do la.
haine dos scélérats dont ils rcdoutoieut lus
furours, s’él.:.>ient retirés , dans let scn‘mine
do In Fé‘lération , éi une Ilmisou do campa—
gno, éloignéu d’uue lieue dela ville. Des clu—
bistes qui connoissoiunt luur ret 'aiLe, out:
prétenalu qu’ils clierclioiem 2'1 séduire lc pou-
ple, et les out [hit nrréurpur luurs satelli—
tes, lo jour méme de la Mdéxulion. 115 out
été ravmzués 51 Bordeaux (3: conduits an dér
partemeut , au milieu dos (ris [‘éroces d’uLie
multitude qui s’enllimuuoit do plus en plus.
L21 force armée émit considériililc. Aprés de
foibles efforts ello aipormis ({ur: cetl'e popu-
lace l‘urinuse er ivre dc sung, déclzira‘it was
(leux iul‘m‘lunés, dout leas téius sunglautos
out éLé PI‘OHlL’néCS (lilDS ln villi: an bout dos.
piqu'as. Ainsi s’est terminéi; ceLte fete cute
horrible fétc de la fédémtiou.

Tandis (lii’on promenoit lzi téte de NI.
Laugoirnu , son l‘rére éLoit uu club ([ui ran?
doit compto 21 la société do In uumiérc don:
1n i’éte s’étoit pussée ; il iguoroi: la iuortde
son l‘l'él'w: umis il snvaiL qu’il éloit entre les
m'ziins d’un peuple Furieux._ Ce barliare a
commencé son récit on disunli que la pulrie
dcvoit aller errant la nul'ure. . . . . L’liistoire
d’uucun Peuplc n’o’fi're das détuils aussi ré-
‘V‘Olmns.

Un autre ecclésinstique , vioillard Viiné-
ral)le u élé égalcuuanlt mm: 21:11“! 21 Limoges.—
Pré‘ires vertueux 'auiiunt qu’iul’in'l‘unés , up»
prétcz-vous £1 rccevoir la pulxue du martyrs:
que (l’uttentai's sel'ont Cozumis encore, que
do sang , et c’cstlc sung lo plus pur , cou~
leru, :ivunt quc la jour do lu vengeance zir-
rive .

l
7 Jimmy—V

De anui/Ie , [Jrés dc Egg/"(1,11 , in: if) juillcl‘.

(Cette lattre nous est purvvuue un jour
plus lard qu’wlle no le din/oil.)
L’aruu'm Leifuydliu see rcurl (Lu camp, PréS'

n

B'Tontxi‘flédi, la (lrrnifire dix ision (i pussé-hicr

if?“ 3‘2

.uérc cl: Sudan , ville a Fair aujour—
d’hui s<3j0ur (ln’ns Cc durnicr cudroit etaux
environs.

Le généml v11 mieux ., jugoz do noire éLou—
nemmit, il n'u plus ([u’uu pnjil‘, ruste do
rluuue do chaluur: il a homo, :mjourd’liui
2'1 chuvul pour l’ixiro lu nevus do 'lu Harrie na—
1ionuli- do Sudan dun-J l»:

r \b o
i gm) , [wros lu Y1llC ,
il a CLé accueilli uvoc er lliousiusmu , cl 101:“

 

 dam? ’1vaqu . - ~ -

' 'k-"f‘éflfii

n

qu’il a passe ‘par Meziére , ainm que par
Sedan , toute la ville la regu en criant wipe...
Lq/‘ayccte , le soutien de la liberto.

PARIS.

Un acte du corps législatifalloit étre p’orté‘
an roi , pour l’engager é nommer (16 non—
veaux ministres, lorsque sa majesté a fait
instruire lassemblée qu’clle avoit donné le'
porte-fenille de l’intérieul‘ 511 M. Champion,
ct Cclui (L: In marine £1 M. Dubouchage.

Une lCtll‘d insérée dans le journal dc Bris—
sot, f-uroir croirc que M. Champion est un
homme estimable , parce que l’auteur de
cette lottre en (lit beaucoup de inul. ll lui
rcproclie sur—Lout d’avoir touché los appoin-
1:omens d’une place qu’il conservu lorsqu'il
fut nommé commissaire civil 51 Avignon ,
avec MM. Beauregard et 16 Scene Desmui-
sons , quoique les deux places fussont incom-
patiblus. Quaint 51 Ni. DubOLiclmge,ilOCCL1-
poit un poste distingué dans le corps d’ar-
tillerie dc) la marine , at y jOuissoit, (lit-on ,
d’une grande consideration. M. LuCOste , £1
qui il sucoede , est nommé ambassadeur in
Naples. -

— Un certain M. Boucher-René , jacoln'n
et ofiicier municipal , avail été choqué de l’es—
corte nonibreuse qui eutouroit le roi, lo jour
(ie. in federation. Lie n’cioit pus un oorrége ,
(lit-i], mais une am’iée.— ll avoit propose, au
limit dos appluuclissemens des spectatours ,
do l’aii'e Vcnir lo commandant général devant
lgimuniciiieiliiégilm (lulil rendit compte de sa
Conduitv. M. L’orio iépliq'ua ax'co l’crirzeté ,
que le comnmndant générul n’zivoit aucun
comple ii 1'on;lre ‘; quiil av‘oit zlgi par 1:5 or-
Llros qu'il lui avoit donnés.( il emit maire
par interim} , et que cos ordres éLoient con-
Vunubles aux ciroonxianocs. I‘vlalgré quel-
ques murmures, on est Passe £1 l’ordi'e du
Jour. .

— Les jacobins s'indigneni (lo co que Nla»
nuol il’cst pas encore reintégré. Citoyons ,
s’écric Tallien , empr' sscz-vous do 1:; lécla—
mor, o’est mire propriéLé. Encore quolques

.semaines, or come. propriété commune ne

sera plus qua la propriété (lo Salmon7 chef
du‘ pom'uir areal/0217‘.

—La _PI‘OCléllllilLlOll du roi est bicn écrile
0t Elite (le mzniiére 5i no ponvoii- clioquer
mi 105 consululionnels ni les jacobins. En
V'OiCi un morceau. ‘

‘rc Ailuiinistm‘wui-s , magistrats , guerriers,
cttoyens, \‘nioi lo moment (l’éteindre dans
un sun‘Limeut fratern‘el (1e réconcilimion ct

.~

< 8'19 >

de paix, Ces dissentions et ces haines q‘ui
nous affoiblissent en nous divisant. Voici le
moment enfin d’assuror £1 jumais la liberté
en assurant l’empire des loix, sans lequel
il n’y 11 que confusion, désordres, mullieurs
Ct une unrmhique tyrannie, plus cruelle
mille fois que celle du dcspotisme.

2) La Ioi vous mot tons en (51:11. de surveil— .
lance permanentc , prolitez-en pour donner
du poids é l’autoriié, du ressort an gouver-
110nmnt;proliLez~en pour réuililix- l’ordre et
secourir la lirance , qui no pout resistor,
51 tous les pouvoirs , toutes l-:S volontés ,
tous les coumgos ne se réunissent pour la.
sauver. {fest le roi qui vous appelle; c’est
un roi lier (le commander 51 um pimple libre ,
qui vous conjure , aunom de la liberté qu'il
aime , et de l'égalilé qu’il est Comma vous
résolu de maintunir , de vous rallier lous
sous lcs (irapeaux do la puu-ie , do l’aider
éi donner/brcc ('1. [a I017 conlre lcs rebelles
du dedans ct du (la/Lars, dc le‘cl‘ avec lui
de vaincre ou (le inmn'ir pour lus (lroits de
la nation ,let dc vans CHSL‘VPliI‘ sous les dé-
bris (le l’empire, plim‘n quo (le soulifrir qu’il
y soit porté atteinie . que (les éirdngers ou
des rebelles puissant (lonner dcs lois (‘3. la.
France, 'et quv (lo Jlétrii‘ par une capilula—
tion llOlltCuse l‘lionneur (in 110111 fi'ungais. n

——L€1 jOUruée (liliier a été assoz tranquille.
La SOIBImité de la proolmnation a occupé
les esprits. Des éclml‘l'amls out éié .(lressés
SUI‘ toutes 165 places pour rocevoir les on-
l‘Olemens. Quelques centaines d’liommes so
5011: engflgés le mating mais nprés midi,
il no s’en est pas préscnté. Anjourd’liui les
enrOlemons continuvm.

—- M. Pétion :1 proclamé q 1.. la patrie
étoit‘en danger; il a été , (“amine £1 l‘ordi-
naire , applaurli awe «ngoumnent par le
peuple. Les Title I’d/fun , .“z'w {a pérc a’u
pcuplc, out retenli sur le passage 16 co
magistrat. Les canonii rs qui lieu:c0mpa-
gnoienr avoient écr-it snr lcur oliapcaux:
7,7ch Pv’n'ou ./ On (lit que qnelques person-
nes soudoyéos ont l'misé son ‘CllCYfll. . . . .

ASSEMBLEE-N A’I‘ION A LF~LQGISLATIVE

Sc‘mzce extraordinaire (In wmlruh' soir, 20

jui/lct.

M. Laureau a fair (lécrélor que 16 mi-
nistre do la gueri‘u rendroit mmptc , sous
Irois‘ jours , (le ilexéculion (lu (lxioi‘et qui
oi'donne le (lépuri dos l‘éxlérés cL lu forma-
tion du camp do Soissons.

 

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l
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«Ans

. 4.;

rarv ‘7’”‘1gf; < '-

w.

 

( 820

Le ministre de la justice instruit l’assem-
blée que le roi a levé la suspension du maire
et du procureurde la commune de Char—
tres.

Le president de la section (135 ’l‘uilerics
est venu dénoncer deux (léputés , qui en
prenunt Lies passe-ports, avoient en la sage
Precaution do me point fiiire insérer lieur‘dzui-
gereuse qualité (le de’pute’s. (lemme ces (leux
membres sont (lu cote gauche , les jucobins
Ont tonné contra cette infraction z": lu loi,
qui defend it tout membre du corps legislat-
tif de ( uitier son poste. 115 out souimé les
deux (léputés de (levelopper les motifs ‘llli
les out portés 1‘1 cette démarche. u Quoique
je ne doive aucun compte de ma conduite,
a (lit M. Douillé , en tout ce qui est étran-
ger 2‘1 la legislation , cependant , s’il vous fuut
(les explications , je dois vous dire,avee fran-
chise que lorsqu’on est menacé, soil: en
entrant, soit en sortant de cette assemblée ,
il est bien permis (le prendre des precau—
£10115. )1 '

iWulgré cette explication, M. Saladin et
plusieurs autres membres clemandent que
les (léputés soient envoyés trois jours (‘3. lab-
baye. Aprés des débats assez vifs , on passe
é. l’ordre clu jour. .

Seance (171; samedi 2.0 juz'llct.

Le de’partement de l’Ardéche obtient 90
mille liv. pour les dépenses occasionne'es
par le rassemblemeut des assassins qui out
fait couler 10258115 dcs citoyens.

Dcux particuliers, MM. Clmll et Allier
ont été arrétés , parce qu’ils ont été pris pour
denx can[re-revolutionIzaircx (lu camp (le Ja—
lés , qui portth 18 meme nom. Ils réclament
coutre cette arrestution , et mulgré les pren-
ves dont ils étayent leur reclamation, l’af-
fuire est renvoyée an comité de surveillance.

U11 directoire (le département a écrit
qu’une 'associution s’étant formée dems une
petite ville, sous le titre d’euuis ,du roi et
de la patric, Ics administrateurs (lu district
avoieut l'ait incurcérer tous les meinbres.
Le directoire a l’infiunie d'upprouver cette
conduite, digne du dernier supplice, comme
attentatoire 51 la liberté indivicluelle. Jum-
voyé tout simplement au comité de sur-
veillun‘ce.

M. Albitte dépose sur le bureau une mé-

daille rl’argent portant l’c 'Tgie (1e Lnf‘averte,
et ol‘licrte par uu pan-{me puuvre , :u'iu (ju'elle
soit convertie en piéce «le 15 sous. (1e ci«
toycn , (lit-ll , n’est pas de la .classe