xt7z610vtv6n https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7z610vtv6n/data/mets.xml Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre France Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre 1797-10-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de Vezard, rue du Museum, cloître Germain l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Courier du Jour, 24 October 1797 text Courier du Jour, 24 October 1797 1797 1797-10-24 2023 true xt7z610vtv6n section xt7z610vtv6n x ex-
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ZlfiroBILrT/ITE VIGET

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Du 5 BRUMAIRE , an 6°. de la République francaise. —— Mardi 24 octobre 1797 ( v~ st.)

 

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Exl'rait (Ia, discourrs do .2”. Fox, sur la situation dc l’f/ILgleterre. —— Texts de [a [oi sur les pas‘se—ports.
__ Détail sur ce gui se passe en Indie, relativement (Lia guerre. —Projet (la décretrelaléf aux deporlés.

AVIS.

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seul nnlnér'o de ce journal , sont celles dont l’ubonne—
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qu’il scront avertis quinze jours d’avance , par un
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Les‘ lcttres et paquets doivent étre adresmés au citoyen
Noel , 'rue des l’rétres - Saint — Germain — I’Auxerrois ,

0 ’ V A
n . '10.. * ‘

ul—

Cours (196 changes du 2 brumaire an 7 I.

Am5.Bco. 57 ': g 58 , Bone; 54 55 gp.
Idcmé'cour. :35 g 56 5 Or fin , l’once , 1041.
Hemb. 197:195519' Arg.é111d. 10g.lem. 50—5
Madrid 15 Piastres 5 l. 8 5

Idem eifect. 15‘1. Quadruple 80—2—6

Cadix 15 12417—6 Ducat 111. 10 s.

Idem. elfect. 1:51.14—17—6 Guinée 25 l. 6 8.

Genes 96 l. 94 Souverain 511—5

Livourne 193 101 102 Cafe Martinique 45 3. 1a 1.
Lawmnc 1 i b. IdemS. Domingue 42314526.
Basie 3 g l). 1 _|, Snore d’Orléans 115 465.
Londres 25—174, 26-12—6 Idem d’Hambourg 15 3 51,5.
Lyon flu p. p a 15 j Savon de Marseille 16—9
Marseille au 1 . 11.51 151'. Huile (l’olive 25 s. 24 s.
Bordeaux uu p. p. 51 15 j. Coton du Levant 36 l. 541.
Montpellier . . £1 15j. Esprit 3 5901. 595
Inscriptions 8—5 8 6—7—6 91.. Eau-dewieaz d. 400 420
B0115 16 ‘55. ms. 13—9 12-5lSe141.5s 10

 

REPUBLIQUE FRANQAISE.

P A R I S , 2 lbrumaire.

Nous avons Lléj a annonc‘é , d’apr'csles gazettes anglaises ,
qne M. Fox 21 prononcé 1e 10 de ce mois , dans la ta—
verne (1e Simkcspcnr , un discours trés-violent sur la.
situation uctuclle de son plays; voici un extrait dc cc
discours :

Apr‘es avoir point sons des couleurs sombres les dan—
gers auxquels la liberté do l’Angleterre est exposée;
aprés avoir analyse les violentes atleintcs que le gouver-

n'ement a déja porlées ii celie dc l’Ecosse et de l’lrlande ,
l’orateur poursuit:

» Je tremble , je l’avoue, snr 121 situation do men
pays. Si j’assiste moins réguliérement'au parlemcnt quc
par 16 1121556 , ce n’est pas que je pense qu’il y ait moins
z‘ifaire qu’auparavant , qu’il y ait moins de Inal 21 en re—

‘ Ldou‘ter. Non, il y a plus de raison quejamais d’étre alu—

larmé; mais'je m’ubstiens de paroilre an par-lenient,
pares que le pense que ma presence n’estpas ll: moyen cl’y
,prévenir le xnal. Je suis entierexnentpersuadé qu’n 11mins
d’une rél‘orme radicale , non—sculem’cnt (luns la clminbre
des communes , mais aussi (luns cheque branche (lu.
pouvoir cxécutif; en un mot , 2‘1 mains d’une réiin'me
radicule dans tous le systéme de notre gouvcrncment , i1
n’ya plus (l6 change pour la (lurée du bonheur do (:6:
pays. Cette rél'orme no pent s’efl'cctuer , sans que le
penple , en grand, n’en exprime le voeu dune maniére
générale et non éqnivoque.

« Je sais bicn qu’il y a plusienrs personnes , quel—
ques unes pent—étre dams cette sallc , qui , (légofitées par
les actes d’oppression qn'a commis la fureur populuire ,
croient qn’ii tout événeincnt il vaut mien); pour nous cle
tester tranquill >5; que tout changcment dans les‘aifiiircs
de l’état Est un mal. Je répugne it (liscuter cctte opinion;
car si elle est fondée , alors nous devons avoner quo ces
Philosoplies ont raisnn , qui (lisent qu’il vandroit minux
que nous no firSsionsjarnais nés , et que la vie est un
mal (lont nous‘ne pouvons trop tot étrc rlébarrussés. S’il
en est ainsi , le genre huinain doit renoncer {‘1‘ olitenir
une forme de gouvernement qni puisse assurcr 5n libcrté,
J’ai , vous 1e savcz , une opinion bien dill‘é-xentc. Rap—
pellez-vous_ce qui est aurivé nu parlomrznt. ll 3‘ a flour:
ans qu’on y passe. «leux bills pour r«':\'oquer celni de la
declaration des clroits; ce qui étoit porter l’attcintc la.
plus violente aux droits dc l’homxno ; car il est tel de
ces droits , sans l’observation desquels i1 niest pas
dc base légale pour un gouvernemcntlls furent vio~
lés cepcmlant par les bills que je rappele. Le droit do
parlor sur les ull'ziires pnbliqucs (111.115 lcs assembléos po—
Pulaircs est anéanti. Jc ni’opposai de tout mon pouvouj

n

 

  

a ces bills; its passt-i'ent cependant. On {lira pent élre que
tout étoit en alarme cl; en insurrection avunt leur emis-
sion ; a préscnt tout est tranquille. . . ()ui , nous
avons la tranquillité que produit la terreur , et non la
conviction ; la tranquillité des esclaves , non cclle des
'hommcs libres.

« L’été dernier, it y eut ici une assemblée dont l’ob—
jet eonnu étoit (l’obtcnir unei'éforine parlementaire; elle
futdissoute par l’autorité du magistrat; etle sang auroit
coulé si on lui eut opposé dc la resistance. J'e rappele
cette époquc avec d’autant plus de franchise , que plu-
sieurs mcmbres de cctte assemblée professoicnt des opi—
nions quc je me partage pas , et auroient desire une ré—
forme parlementaire (lont la base cut été l’universalité
dcs sult'rages. Je suis d’avis , a la vérite' , que rien
dlutile ne peut étre fait pour ice royaumc sans un chan-
gcment complet de systeine ; niais j’entends par—la un
changemcntcompatible avec les principes fondamentaux
de notre constitution , avec l’existencc (le lamonarchie )
des pairs ct dcs communes. Une pareillc ‘iét'orme , (loit
nvoir lieu , ou cet (:tat ne peutéchapper plus long-terns
a sa ruine. Quanil la grande masse du peuplo s’expliquera
franchcment, éremptoircment sur cettc opinion , elle

trouvera en moi un serviteur actil‘et obéissant. Jusque-
. - - - 1 ~ ‘
1a )6: nepuxscesserdc croxre que ma pres-encea ta chambre
iles communes y‘produiroitplus de mal‘quc (lebicn, etc.»
W

Ne parlons plus , (lit Joseph Despaze , de la grands
lutte établic ccs jours derniers entre la sagesse ct: la
fureur , entre la nation et quelques individus. Le plus
stir moyen dc provenir (les désustres est Ll oublier dos
erreurs. En attaquant sans cesse les liommes , en irritant
leur amour—propre , en les abreuvant de (légouts , on les
entraine 21 tons lcs exec-s , on les pousse a la vengeance],
et , de la vengeance an crime, it n’y a pas loin. Gar—
dons—nous meme d’analyser avec aigreur le projet déja
converti en resolution : celui—ci n’ébranlc pas les fon-
demensdc l’ordrc social,ilnc violc pasloix {le l’liumanité,
il ne l'ait pas l'reinir la nature. Seulcment il est contraire
aux principes; it (lei-age a l’actc constitutionncl , il en
commenlc un article principal de la plus etrztnge ma—
nicre.'Vainementvent—on se prétcr it i’illusion , les dou—
1cs resistent an pati‘iotisnie et l’emportent sur la V0—
lonté , on plutot il est impossible d’oulilicrici lCS"Il()utCS
et la raison. it y a (leux ans que l’acte constitutionnel
existc; s’il intenlit aux nobles les (lroits (lc citoycns
francais, comment nous en sommcs—nous appr-rgus 5i
ford ? Comment ses lonilateurs qui Vivent parniis nous
n’ont‘ils pas l'ait plutotcettc importanle decouvcrte '2 Un
ouvrage qui lenr a cofitc trois mois dc travail, doit
litur élre cminu jusqncs dans ses moinilres parties. Qucl
motif :1 er’cnu lcurs réelanmtions '1’ Quel miracle a
fermé lcurs yenx? Qu’ont—ils fail (lCPItlS si long-tans?
()nt—ils dormi (lu sommeil (l’Epiméniilc? Non, sans
doutc , me dirontfiils; mais les circonstancirs !.....

Je snis sur cc point d’accrn‘d avcc eux. Jc préfére
la violation des maximes les plus solemncllcmcnt pro—
clamées aux lion-curs il’un nouveau boulcverscmcnt,
Mais les paritns iles nobles , lcs amis ct les bourgeois
royalistes , (lu'en l‘crez—vous 4? ils restcront clicz (,nx ,
allez—vous me (lire , parcc que la disgrace (le ceux-ci
195 (“mm/ante. lit la horde (les cxclusifs , croyenvons
n’avoir pas a la redoutcr '2. laisscz la préparer srs listesi

et nommer des représentans dignes d’elle J vous Verrez
comment ri'ls procéderon't.

Ceux—la , je vous l’assure, n’irontpas se signalcr a
Clichi par d’inutilcs conceptions , par (les menaces pué-
I‘ilCS , ils proscriront leurs collegucs comme tous mo-
dérés; an lieufile parler, ils agiront; au lieu d’assiéger
la tribune , ilsassiégeront lc Luxembourg; ils y place-
ront lcs rivaux d’Amar ; its traiteront tous les gens de
bien , comme Charles IX traila jadis les calvinistes;
ils‘auront leur Saint-Harthélemy. ‘

W

Comme nous desirous mettrc nos lecteurs a méme do
juger sainement (le l’ctat dcs choses , nous allons leur
citer ce que‘ le journal Ia .i'l/‘(mcc one do l’armée (Ill/(die,
(l‘édigé par l’ex-constituant llegnaucl, de Saint—Jean—
(l’Angely) qui nous u'i'ivea l’instunt , (lonne (16 details
sur ce qui se passe clans ce pays.

(< Les apparonces dc gucrre , (lit-i1 , (leviennent plus
forles dc jour cnjour. ()n approvisionnc lc chateau de
Milan pour trois mois , Cl. pour une garnison cle (‘3 mille
hommcs ; ceux (le VCronc , Brescia , les places tie l‘cs-
cliicra, Pizzichitong et iVlanlouc , sont pourvus ile meme
pour un toms considerable.» Toutcs lcs administrations
sont parties pour Venise , ou elles seront plus a portée (lu
quartier general.

Les llUb’llllltV‘S paroissent dcvoir recommcnccr inéVita-v
blemcnt avant pcu. LC general on cliel‘ Victit d’écrirc an
directoirc cisalpin, qne lt‘h‘ pretentious (le la maison
(1‘Autriche sur les etats dc Venise , étant toujours aussi
l'ortcs , it alloit rccommencer la guerre; qu’il 16 char—
geoit (1e maintenir ta paix ct. l’ortlre (tans la Cisalpine ,
Ct que lui l‘eroit lc restc , 1‘1 l’égard de l’ennemi.

La reunion de la Ville de Venise aveo la Tcrre—Ferme,
pour former un ctat indépendant, que nous avons an-
noncée dans notrc ilernicr ’numéro , paroit confirmée.
011 assure que ces dilférens états (mt. ollert une grosse
somme an généraben chel1)011r obtenir cette favour. On
croit cependant que cela n‘empéehera pas pour la suite
l’inoorporation de ces dili‘crcns pays (lans la re’publique
cisalpine : tel est an moins 'le vosu ile tous les bonsesprits,
et l’intérét dcs citoyens de tous les Ol'tll‘CS. ))

A la suite do cet article , ou le journaliste combat Ia
reunion ile Genes a la France , pour soutenir l’avantsge
qu’cllc auroit an s’ nissant a la republique cisalpine , a
qui elle Llonncroit des Cotes et on port précicux , il. dit:

« Une personne partie le 16 vcu