xt7z8w38427f https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7z8w38427f/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-08-23 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 23 August 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 23 August 1797 1797 1797-08-23 2023 true xt7z8w38427f section xt7z8w38427f  

-. 1.1111151330119411; 1' 7

 

 

LE VERIDIQUE,

01180111111311

D11 6 FRUCTTDOR 2111 V do 121 Ropubliquc franoaise.

( Mercrcdi 23 AOUT , Vieux style.)

UNEVERSEE:

 

(DICERE 721111.12 (11/11) VETAT?)

 

 

 

 

 

 

Lei/re (In ghzéra? 1704.719 nu directoire. ——R:’3so’lufir1/L prise par la municipalité de Troyes , de poursuivre le
caionm/atem‘ Pozbltier. —~Nomi:mtion des Des/neuniem, c.1‘~-conr.s~tr'mant, et (le Pinon. Ducoz/dmi, (711 de-
parts/n. In: do Pcu'is.—Résolwtion ([11. com-ail, gui annulle l’amnistie accorde'e par la cmwention (‘1. trois assassins

(Z’Auxerre.

.. m. .-. A «W'—
.4

AVIS.

On s’abonne pour 013 journal chez le Réd-acteur , rue
de Tournon , n". 1125. L1: p1‘1x est de 9 livres pour 11015
111015 , 18 pour SIX , ct 515 pour l’année.

 

Cams des changes ([11 5 frucflidor.
Bans ; 53 571 53 15 g p.
01'11n,l’o11ce , 1051.
Hambourg 1 11151.51 11 d.1og.1em. 5o 15
111311111 131. 1312151165 5 1. 0' s.
Idem. 01160111 15 1/1- 17 6 (Quadruple 791. 15 s.
Ca1lix 151. - 13.10211 11 1.10 5.
[Jam effect. 111. 17 5 Guinfxe 251. 5 s.
Génes :11 1, 05121. 4 Souverain 531.17 5. 6
Livourne 10.31. 101 E C211}: filarlinique 1') * la11v.
Lanszmne y‘» 3_ 1 ‘; [$8711.5.131111111131113. 1111105.
B11516. 1111 p. j, 1 1 E Sucre. d’Oi-léans 510 12 s.
Lonlw‘s 213 1. 2 5.13 [dc/11,11‘1'1.11111)ot11'3122‘1165'
Lyon 2111 11:111. 51 ‘ 81112011010 1121115131110 115. 5
111111361111) 111. - 1111110. 11011110 21 29, s.
Bordeaux ~ p. ’ Colon 1111 Levant 3111. 481.
11'10111111‘11101‘ Esprit 500 1. 501') 1.
éEau-tlv-vie 2211. 3901. [120
[801 5 1. 10 s.

REPUBLIQUE FRANQAISE.
P A R IS, 5 fl‘ttclsidor.

.. j.
Inscriptions 151. 1'1 105.
3005,1111. 5 1o 8 9

Depuis 1101131111015 111 (115001119 s’csl misc enlrc lc corps
1131;151:111? 61 10 pouvoir exécutif‘; 11 0111111110 1115121111011 21
cm voir éclatcr dos scenes alfreuscs ; 113121121 1311': agité
jusques dans 5125 011111111105; 10115 111:; rapporls 5091211131
0111 élé 31151161111115 par 121 cruinlc (1”11111‘ 11311011111011 111111—
110119.;121 gucrl‘c civile pzu‘oissoil 1111’2v11ab10; 105 0111115
renaissoient; 1135 21111113115 010112111 appollées , ct pnrzni
tous ces préparatif‘s €111‘ay2111s , on 01101011011121 0211150 (18
4108 divisions , et 1’00 no trouvoil. 11110 110 vains pvétextcs.
Qu’a 11111.16 corps 1131;151:1111 (101)1115 1’1115121111111011 111111011~
vea‘u tiers? ricn (1111 5011. 00111111110. 111 2‘1 1051,1111 , 111 21 la
lettre (10121 constimlion. [1 2111.110 , 2‘1 111 vérité- , ski-curler
dos maximcs revolutionnuires , pour 111111: rnvivro 00110.11
du bon sens ct 110 lajostic'e. I1 1111 pas cru (111’11 1111 né—
1163511110 (Le 1111550“ 511115151121 111:5 101x injustcs , coutrc les—

W.

“gm ".r.‘ 1—.- v

kw

quolles l’opinion s’élevoit depuis long—terns. II s’est
occupé 1111121 liberté des cultes, qu111’avo1t été )usqu’alum
qu’un 1121111 11101, (:1 qu’il 12111011 1132111501; 11 21.v011lu 3P“
puycr 1e nouvcl onlre dc 0110595 01121 00115110111011?“ lea
seules bases 50111105 111: 10111 gouvernement , la )Llstice
(105 101:; civiles, 111 morale (111 peuple, la religion. Si 53,
conduile 11’131011 pus plzilosoplzique (lans 10 song que
1’011 (1011111: maimenanl 11 ca mot, ellc éio1111u 11mins
conl‘ormo i1 1’expéricnce 1113 lous les terns, €118 éloit aura
tout 00111011111: aux besoins , comma 2111 V0811 116 121 plus
grnnile partie de 121 112111011.

U11 cri gonéral demanvloil cc q11’21 fa1t1e corps legisla-i
111, ct tou1—21—coup 11 a été interrompu , no 111111611 do 3011
ouvrage, par 1105 accusations dc 10311151111: , par des
calomnics , par dcs 111131121095. Etoit—cc 1211711111110 110 voir
périr 121 constitution q111 précipiloit 1c (lirectouje (121113
0135 coupables (3)1005? 011 no pent 1c supposer. Lnl-Inémo
11 .121 ccssé 11011011011105 21110111125 21121 constituhon , qui
sort 2111jo111‘1l’11111 dc prolcxtn £1505 furcul‘s ; 11 1’21 violée
1.011105 195 1015 qu’il 1’a cru nécessaire i1 565 projets ; 11 1’11.

'sacrifiée :51 tons ses capriccs; son mopris pour elle n’a pas

011': équivoquc, et 11121111113111111111 semblc frémir autour (lea
burriércs qu’clle 1111 orposc‘, épiant 1’0cca510n favorable
111: 1135 renverser, 01 10111 prét 21 chaqno ins1a11t (11: 3’13—
lancer en l‘urcur 11015 1111 uercle qu’ellc a tracé autoun
do 1111. Pent—11110111131 Ll’aillcurs 1111': c0110 constitution ,
(11131 invoque avcc 11110 hypocrisic 51 grossiérc , 110 (1111:
porir paymi 11-5 1ro11b1cs civils qu’il vcut exciter? Ce
111310 édifice 11’un jour résistemit—il 1‘1 011 01:01: 51 violent?
non;10us 0611): (1111 cn'tourcn11ed11‘001011‘c, el (1111 s’urment
our 521 defense ,briilcnt 110 régncr sur 105 (11311115 de la.
00115111011011 ct 1111 gouvcrncmcnh
L21 consiiiution n’est qu’unfprétcxtedont ils couvrent
leur rage , n’cst qu’un 011 do rul1ic1nen1 qui fvroit bientot
place 11-1105 c1113 dc meu'rtre , (1r: pi1121ge , (16 révolution.
livplonger 121 France 1121115 103 horreurs 11011111: souvenir
110113 0111-2110 encore, 1312113111 10111' domination sur (11:13
11111ch at 3111' 1105 cadavrcs , renouvelcr toutes les scénes v
1‘1'5V0111110n112111'es , voila cc (1111: vculcnt ccs prétcndua
11} 1011501115 1111 gouvcrnement. Tons 1cs résultats de 111
conjuration 110Babm11fseroicnt réalisés , s’ils étoient les
1112111105. Sans doutc les chefs do 121 faction ne 59 pro-
poscnt pOint d’arrivcr 1‘1 ccs terriblcs résulta1s , dont 11's
seroicnt necessaircmcnt lea» promiéres victunes may:

 

 (2)

aveuglés par un fol cspoir , c'est aussi a la domination ,
21 la tyrannie qu’ils aspirent. Ne Voit—on pas tous les
jours (pic la constitution est un joug qu’tls portent avec
peinc, ct qu’ils cl1’ercl1ent £1 briser :1.’ Places dans to ac—
gré le plus élcve du pouvoir, ils senlblent rougir dc
n’etrc que les premiers magistrats do la constitution, the
n»: vouloir (1110 par elle, (le ne regrmr que par elle. Du
Imut de leur orgneil ct dc [our place , ils 11’ont cessé do
Verser le mépris sur l’opinion publique; ils n’unt 'cessé
(l’all'cctcr lo dcspotisme le plus insultant. Lorsqu’ils (le—
vroient se caclier derriére la Constitution , c’est toujours
eux que l’on voit , et jznnais elle. Avant diétre enti‘cre-
ment des tyrans ) its ont toutes les formes de la tyranie;
leur attitude est toujours ou inoprisante, ou menacante;
its semblent cnvicr meme an peuplc la part qu’il a dans
les all'aires; £1 l’approchc (les assemblées primaires ils
out developpé tout l’appareil de la terreur, et paree
qu’ils n’ont pu lcs inlimitler ni troubler le calmc majes -
tueux qn’elles ont opposé a leurs intrigues secrettes , ils
persécutent aujourd’hui les hommes probes qu’elles ont
choisis _, ct ils insultent Ia nation toute enticre dans ses
représentans, apres l’avoir insultce dans ses assemblées.
Tout prouvc (lone que la fureur do dominer est leur scul
mobile ; tout le prouve , jusqu’u leur imprudencc meme;
car it n’y a que cette avcugle passion qui p11?"ssse leur
former les yeux sur les dangers cvide ns’auanels ils sont:
eux—mémes cxposés. Nous pourrions recueillir encore, ct
présentcr des t‘aits qui attestent Ilu’ils n’ontpointrenoncé
Ea leurs prejcts ; tout Paris est plein , pour ainsi dire , (le
lcurs crimes; nous n’appellerons pas du nom vague cl'in—
quictnilr le sentiment qui domino dans cette Ville; c‘est
flutbt unc resolution fcrmc Ll’opposer a leurs attaqucs
a plus vigourcuse resistance.
“W—
L’administration municipalc de la Ville de Troyes ,
tons a adressc l’extraitd’une délibération, qui a pour ob—
jet de faire poursuivre devant les tribunaux , le journa—
liste I’oultier , comme prévenu de Calomnie envers les
autorités const.it1u’-es de. la Ville‘de Troyes. En applau—
issant a la détcrmination (les adininistratcurs munici—
paux (le la ville dc Troyes , nous observerons que les
mlolnnies (le l’oultier sont, aux yenx (les citoyens hon—
uC-tes, des éloges dont (loivent’shonorer les fonction—
naires pnblics. Cepondant, comme il est (les hommcs
qui avalcnt le nlépris comme l’eau , nous pensons qu’il
faut infliger a Poulticr une correction pécuniaire a la—
quellc il sera sensible. -
W
L’administration centrale (lu (F51)a1‘tc1nentdela Seine,
conlo1'111<'-1nenta l’art. 188 do la constitution, s’cst atl—
joint, on remplacement do Popelin et Trudon , MM.
Garnier et Demautort ayant refuse , Dcsmeuniers, ex~
constituant , etl’inon~Ducouilrai , ancien secret-lire dc
l’intenilancc.

Le directoirc ayant refuse dc confirmer la nomina—'

tion laite par 10 (lépartcment , dc Mutcl et Deplanc ,
pour composer Ic bureau central avec le citoycn Cousin,
clont la nomination est conlirmce, lc dcpartement a
nominé a lcur place, Blondel, ancicn scerétairc (11,1
sceau , president aciucl dc la municipalité (lu septiéme
arrondissemcnt , et Leblond, prcsidcnt de la munici—
palité du onliiune arromlisstmcnt.

W—
1»; general fissile manifesto le desir dc repousser lcs

accusations in‘rcntées contra Iui. II demanilc un tribunal.
Cela pourroit faire pr:"-sun1cr qn’il est innocent, si , ‘
d’ailleurs , sa lettre n’cmit pleine d’une aigreur ct d’une i
insolencc qui peuvent ,laire croire que la. paix dc l’inté—
ricur 11’cst pas to plus clxer de ses voeux. ll s’associe ,
par ses expressions et par lc ton qui rogue clans toute. sa

plnlippique, 21 cc systems (l’injurcs ct dc déelamutions "

aussi ridicules que grossibres , que les valets et les ceri—
Vains (to la faction ont 111is (lrpuis quclque [ems £1 la
mode. Assum’nnent ce n’est pas ta le langag'c d’un 110n—
netc lionnne et (l’un vmi guerricr qui en appelc fran-
chemcnt a lajuslice, pour (:carler (1e. lni le soupgon.
C’est plulfit d'nn factieux qui veut attiser lc feu , et ani-
nlcr la querelle generate par les plaintes de son amour—
propre oll'cnsé. Nous Incttrons cctte lcttrc sous les yeux
dc nos lecteurs , atin qu’ils puissent en juger.

Le general L. [foo/10 , commandant en c/qu Z’armée dc
Stumble e5 fifeuse , (m (Zil‘ecloire exécu/If "

VVetzlar , 19 thermidor , 5“. année.

« Vous avez (lit étre invitcs , eitoye‘ns directeurs , par
un message (111 conseil des einq—cents , (lc traduire par-
devant lestribunaux , lcs signataircs ('lcs ordres donnés
aux troupes , pour leur niarche vers l‘iutérieur. Celte
fois , M. VVillot a (51¢, sans s’cn doutrr , mon organs
pres do la reprl'tsentation nationale et (le vous.

» l’erinettez—moi done do Vous supplierde m’indiqucr
le tribunal auq’uelje dois lliiiltlt‘CSSCI‘ , pour obtenir en—
fin in justice qui m’est clue. Il est tems que le peuplc
francais connoissc l’atrocité (lcs accusations réitérées
contre moi par des homines qui , etant incs ennemis par-
ticnliers , devroient au moins {hire parler .leur‘s anlis , ou
plutétleurs patrons , dans une cause qui leur est per«
sonnelle.

1) Il est tents que les habitans de Paris, snr—tout ,
connoissent cc qu’on entend pariUnvestisscment (Z’zm
rayon, ; qu.’on leur expliqne comment 9 , 12 , je suppose
meme 12,500 hommes , pourroient faire le blocus (l’une
ville (111i , an premier bruit du tambour ( on decloche ,
si on l’aime mieux) , mettroit150,000 citoyens sous lea
armcs , pour la delense de ses propriétes el. de ses loix.

>> 11 est bon aussi qu’un M. Charon s’expliqiuc sur la.
presence de 15,000 hommes dans son départcmcnt , ou
pas 1m soldat d’infanterie n’a mis le pied, (la legion
des Francs , (111i formoit l’avant—garde de la colonne,
n’a pas dépassé le Cl1éne—le~Pouilleux.) Le reste des
troupes}: est encore ici, e1: n’a pas sorti des départcmcns
reunis.

)) Enfin , je vous rlemande un tribunal , afin (l’obt‘enir
pour mes frcrcs d’armes et moi, lajuste reparation qu’on
nous doit. On ni’a peint commc un seditienx; its ont été
traitc's et accucillis comme (lcs brigands. Nos aecusatcurs
doivent prouvei‘ nos crimes, non par les ou'i—dire dc M.
Charon , qui ne veut pas queje passe a Rheims pour me
rendre :31 Cologne, bien qu’il n’y ait pas d’autre route ,
mais par des pieces authentiqucs ct irrélii tables. Toules
celles que j’ai signées Vont paroitre; elles sonta l‘impres—
sion. Si quelques soldats ont témoigné lcur indignation
de la manibre (lont ils étoicnt accueillis , en rentrant
chez eux, on vcrra que j’y ai lnoins participi? que ceux
que 4 regimens dc cliasseurs ont tant fail. tremblcr.

n Depuis long—tmns , je suis cn possession dc l’cstlme
publique , non it a maniac dc quelqucs égorgcurs mo,

 

. none

VCIlL
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011111

'2 7“ curs

C 9.7

33min
toit

 fiat-I

u

 

 

Julionnaires , devenu: . 011 plutot reconnua les agens en
chef de Louis XVIII , hmis ainsi qu’un homme ilebien
Peat y prétendre. ()n doit donc s’attendre queje n’yre-
noncerai pas , pour l’amourdcquelquos l‘jrostrates , par—
Venus dcpuis Lin moment, sur la scene. de la revolution,
et qui ne sont eucore connus que par dcs declamations
insignitiantcs , ct les proj c'ts les plus dcstructii‘s do
toute espece diordre ct de gouvernement. »
.‘Jigné L. Hocms.
W
Au rédacéeur.

Coutances, 29 tliermidor an 5.
Le directoirc (lit: dans ses messages , que les éniigres
sassinent les acquéréurs (le biens nationaux.
Il est bon que la rcpubliqne n’ignore pas que les

 

g ommés Janvier , Lecou1 , Tavernier ct Bazin , chauf—
r

curs , brnleurs , assassins , etc., ont été guillotincs iei
c 27 de ce niois , en vertu dejugcment (lu tribunal
_riminel, dc la Marne , conliriné par le tribunal dc ens——
ation , coinme convaincus dc brigaufiages plus atroces.
azin , aubcrgistc a Villedieu , jadis prcsqu’indi‘gcnt,
toit riclie file i mille livrcs (1e rente cn biens natio—

ux gu’il avoit acquis.

Que cc fait constant serve (1e réponse a la calomnie.

Vot're correspondant, Mount.
\ W
CONSEIL DES CINQ-CENTS.

‘ Seance du 5/i'uclidor.

Borcl reproduit a la discussion 10 projet qui a pour
tbjctr il’annullcr un ai‘reté du comité de siii‘eté generate ,
tll élCllLl l’ainnistie aux assassins qni , le 10 aout 92,

1t (gorge trois citoyens (lo la commune (l’Auxcrre , ct

rcmlrc a la justice son libre cours.

G-uilloinardet ne Voit (tans l’assassinat commis , qu’un

tc i'évolutionnaire, et. il votc en consequence pour

I’il soit eouvcrt du voile de l’amnistic.

Leclerc ( de l’Yonne) retrace lcs cii‘constances qui
t ‘accompagné cet assassinat. Qucl en a (ate in pre—
V ore cause '? Une fete patriotique sc célcln‘oit ii Auxerre,
ois citovens sont (lénoncés commc ayant voulu insultcr
gardc unationale , en retroussant (lei'isoirement leurs
)its; a l’inslant ilcs furicux so jcttent sur eux , les
‘ccnt de'millc coups , et pousscnt la barbarie‘jusqu’a
trager ct inutiler leurs cmlavres ensanglantés. L‘ias—
nliloe legislative ortlonne il’inlormcr contre les assas—

t s : ilcux (l’cntr’eux t'urent arrétés, et conduits dans

prisons dc Joigny , ou la procodure s’instruisit ; mais
ivcrcnt tlcux commissaircs de la commune do Paris ;
visitcnt les assassins , et lcs incncnt sur la place pu-
que ; ils leur (louderenl: l’aeeolade fraternclle , et
kw Eclarcrent libres.

ux voix lc projnt , s’écrient alors unc foule (to mom—
~ 5. Villctard insistc pour avoir la parole ; ellc lui est;
ordée , ct il attaque le projet, en ce quill annullc im
:té du comite de surcté genomic, qui avoit lc droit

epliqucr l’amnistie a des dclits révolulionnaircs.
‘arlnErépoml que l’arrcté (lucomite dc sin-etc gém’n‘ale
posti-i'icur a la misc en activitode la constitution ,
ors'le comité n’étoit, ainsi que le comité (t0 salut

 

(5)

public , maintenn quc pour exerccr Ic pouvoir cxécutit
jusqu’ii liinstallation du directoire , ct (pie dies-lors son
arréte est frappe do nullité; car jamais le pouvoir exc—
cutif n'a pu t'aire des actcs qui soit du seul ressort dc
l’autoritc executive.

Guillardet réclame (1e nouveau , pour que l’anmistic
ao:t étcndue aux assassins d.’Auxcrre , parce que lcs faits
qui leur sont imputes , quelque horrcur qu’ils lui iris—
pirent d‘aillcurs, ne lui paroissent que dcs delits revo—
lutiomiaires que la loi amnistie. .

Dumolard s’éleve coutre cctte doctrine , qui tendroit
h assurer l’impunité aux assassins , que janiais il n’a été
dans le Vieu de la convention ni du corps legislatif, dc
Comprendre (tans l’amnisiie. Les assassins , dit—il , 501111
les enncmis dc li’liumanité , les ennemis dc 'tou't gouver—
nement; et sous quelque banniC’re qu’ils se présentent ,
ils (iOiVCtlt étre poursuivis ct frappés par la loi.

Le projet est alors mis aux voix ct ailopté.

Dans la soancc (t’avant—liier, on avoit lu une recla-
mation (in citoyen Lesage , eommissaire des guerres $1
Charleville , contre lcs faits qui le concernent dans la
rapport (l6 la commission des illspcctcurs , 5111‘ la marchc
des troupes.

Aujouril’liui Delarue , membrc dc cettc commission ,
présentc quelqnes observations snr la lettre (1e Lesage.
La commission, dit«il, auroit desiré no voir qu’unc
erreur dans la marclie iri‘égulicre des troupes 5 mais les
faits qu’clle a avancés sur le eonnnissaire Lesago , nc
sont pas niéme contostés par lui; on diet, nous avons
parlé de son voyage préoipité dc Cliarleville al’aris,
au premier t'i‘uctidor; it so borne a Llcclarer qu’il n’y
étoit pas le premier l'ructidor , ct par-la méme il ne nie
pas quiil y ait été les jours suivans.

La commission avoit aussi parlé dc l’ordre donné
pour le logemcnt (1e 10 mille limmncs qui devoicnt se
reiiilre en garnison a Chartres , ct le coinmissairc Le—
sago avoiie qu’il a (tonne net ordre ; lcs deux i'aits quc
nous avons avancésprouwnt done que nous avons e11
dcs renscignemens exacts , puisqui’ils sont confirmes par
celui meme (111i vouloit lcs contester. Je (lemande qua
ces observations soient insérécs au proccs — verbal.
Accordé.

L’ailministration centrale du Pas—de—Caiais , l’aclmi—
nistration municipale d’Orléans , transmettcnt lcurs rc—
ponses a l’cnvoi qui leur avoit été fait par to general
Bcrtliier , (lcs adi‘esscs dc l’arméc d’ltalic ; ellcs rappcl—
lent au gonéi‘al les articles do la constitution qui iltEl'en—
dent aux arinécs ilc (lélibercr , ct déclaront qu’clles so
croiroient complices de lour violation , si. cllcs se pré~
toicnt a reintre publiques dosiadrcsses quc la loi ré-v
prouve.

On (leniande l’impression , et la mention honorable
an proves—Verbal.

Uouppé ( dcs Cbtcs—du—Nord) s‘y Oppose : Si les
atll'CSbL‘S dc l’armée (l’ltalie , (lit-it, sont inconstitu—
tionnelles , les mll‘CSSUS des administrations aux ar-
mccs no lo sont pas moins , puisquc 1a constitution in-
terdit (:galcmcnt aux unes commo aux autres , Lie i‘aii‘c
(105 adicsses en nom collectil‘. Jc nc Vois pas qu’il soit
convenablc d’entrctcnir ccttc petite guerre cntrc tes ar—
mocs ct les :ulminislrations. Jc demandc l’ordre dujour.

Joliannot : Lcs administrations n’ontipas correspomtu
avvc l’armee; cllcs lcur‘ out, an contraire, (ti-clan;
gu’clies ne voutoicnt pas correspondi'e av‘ec ones. Lille;

   

 

 (4)

ontnn meme terns répom‘lu aux caiomnies répafidues par
les prétendus interprétes do l’opinton pnbltque, et 1.3
voeu qu’elles ontémis, est celui de la veritable oplnlon
publique. Je vote done pour‘l’lmpressmn et la mention
honorable. _ _ . .
Guillemardet : Je n’examtneral pas les prmmpes ren-
ferm'és dans les adresscs des administrations ; sans doute
,, - , - . .
ils seront avoucs par tous les amis de 1 ordi‘e; mais)e
ne crois pas que nous vonlions fan‘s revwre le bulletin,
dans lequel on imprimoit chaque )our la correspondan—
ce ; je ne crois pas que nous voulions sutvre l’excmple
(le 1a convention. (On rit. ) ‘ .
Le tems n’est plus on You ialSOIt confirmer 1e voeu dcs
lociétés jacobites , comme celul dc l’opinlon publique;
ne le faisons pas rcnaitre en 1mpr1mant des adresses qui
Iont contraires a la constitution , putsqu’il est interdit
aux autorités constituées de vous en envoyer sur des
objets (Strangers a lcur administration; J’appule done
l’ordre dujour. . . . _ .
Philippe Delville: Et mor Je demands l’impressron
et la mention honorable. Je n’ath pas plus les iron—
deurs que les flagorneurs du gouvernement : les uns et
les autres sont également mcprlsables; mats les adresses
qui vous sont envovécs ne sont que l’expressmn des sen—

timens qni animent tous les amis de la constitution;
elles ne font que rappeller les princtpes qu’eile meme :1
consacrt’s _ .
En elfet elles repoussent comnne illegales ,les deh—
bérations de l’arméc d’ttalic. Ne croyez pas au l'este ,
que ces delibérations Soient le VtBu do l’armée. J’ai des

notions trés-particuliéres qui m’assurent que les soldats
n’ont voté (les adresses que dans la croyance (pie c’étoit
‘pour avoir une augmentation de paie. Mais une armée
chibérante'. concevez-vous ricn de plus monstrueux!
On parle dc 1’anarchie ; mais l’anarchie dc s'oldats dé-
libel-rams, scroit cent fois pire que l’anarcluc de nos
sans—culottes. C’est ce danger que les administrations
ont voulu écarter; et je demande l’ixnpression et la
mention honorable de ces adresses.

Doulcet pense qu’ordonner l’impression , ce seroit
'v-ouloir que les adresses se multipliasscnt, parce que
toutes les administrations on enverroient bientOt-a l’envi,
dans la crainte d’étre suspectces d’incivismc. Le motif
qui les y porteroit , lui paroitrort louable; mars les
adrcsses , pour avoir été pi-ovognées par cellesde l’armee
d’ttalie , n’en seroient pas moms a 865 yeux Inconstrtu-
tionnelles , puisque la constitution (lefcnd'aux autorttés
d’en envoyer cn nom collectif , pour des objcts étrangers
a lcur administration. 11 croit d’aillcurs que le corps 1s—
gislatil‘ n’a pas besoin (1’ngng pour se maintcnir sur la
ligne qu’it a snivie jusqu’icr , et dcmande que le consctl
fie borne aordonncr l’inscrtion an proccs-verbal.

Ccttc proposition est mise aux vonx et adoptée. .

Les commissaires du tribunal de CflSSQLtOIl sont'adims
his barre , pour rendre , en execution'de la constitution,
1e compte annucl des travaux de ce tribunal. liabroud,
icur orgaue , annonce quc lo .nombrc (les )ugemcps
Ten/lus dcpuis lc premier germinal an 4,)usqu’au no
floréai :lernicr», est do “u t5. Il- cxprnne le voeu constant
de tous ses collégues , de concourir aulant qu’il est en
aux a la perfection dc la legislation , ct ii l’allermisse—

meat dc 1:; Constitution; mais invite le conseil'aexa-
miner jusqu’a quel point il doit (to'penda‘o du ministre do
in justice , d’éluder l’el'i'et de j’article de la constitution ,
qui aSSimile 1e traitementdes membres du tribunal do
cassation a celui (les représentans (in people.

Le conseil ordonne l’impression du uompte rendu 3 i1
renVQie la demande a la commission (les depcnses.

Sur la rapport de Normand , 1e conseil adopte un
projet de resolution qui augments le corps dc Veterans
de 250 capitaines en second. ~

CONSEIL DES ANCIENS.

édnce (Zn 5.

Lo conseil ordonne l’impression et i’ajournem on!
d’un rapport fait par Belin-(le Bern , sur la resolution
du 2/} prairial qui décheoit les cre’anciersde la répu-
bliquc etles ci—devant pensionnaires et gagistes tle 1a
liste civile , qui n’auroient point produit leurs titres ,
dans un delai determine , resolution dont le rapporte-vr
avoit propose 1e rcjet , comm: éversive des contrats et‘.
violatrice des propriétés.

L’ordre du jour appelle 1a discussion sur la resolution
(111 12 'thermidor, relative auremplacement provisoire
desjuges dc paix dams les neuf départemens r-f-unis.'

Picault regarde comme dangerouse la faculté donnée
aujuge de paix par la resolution , (1e s’adjoindre seul
des assesseurs; ce seroit s’exposer a n’avoir qu’une settle
opinion dans le tribunal do paix. Il pense qu’on dcvroit
donnerau juge le droit de se nommer 1m premier

assesseur; q.’ensuite 1e juge et l‘assesseur-dcvroit en ' -

nommer concurremment un second , ctainsi dc, suite
jusqu’a ce que le tribunal soit complet.

Lacuée pense quc l’on dcvroit , dans le cas de va—
cance des places (t‘assesseurs , convoquer les asscmblées
communnlcs, pour on n'ominer d’autres; il no craint
pas que ces convocations puisscntblesser la constitution,
qui a soigneuscnnent distingué entre les assomblées pri-
maires et les assemblées ,communales. Les unes sont

relatives aux intéréts généraux de la république , ct

ne peuvent se réunir qu’une fois par an ; les autres le

peuvent a toutes les époqnes de l’année. ..
Le conscil ajournc la suite de in discussion

Le tribunal (1e cassa‘tion vicnt rendre compte (les ju- '

gemcns qu’il a rendus depuis le 1°“. germinal an 1’1 ,
jusqu’au .50 l'loréal dernier. La premiere section a rendu
15 tflugemens; 1a seconde, 607, etla troisieme, 2098;
en tout 42/16. . a

On reprenil 1a discussion sur les operations de l’au
scmblce électorale du Gets.

W
ANNONGE.

Tableau, en forme dc livret, dcs principalesi'vill
dc l’Europe , oil l’on trouve , par une seulc inspru
tion , la distance dc cliacune d’ellcs a toutcs lc
autres, en une fcuille gravée. Strasbourg, (Tllt‘
Levrault, imprimcur—libraire ; Paris, chcz Fae/1.
librairc, matson de Clun}r , rue tles Mallmrins ‘
ch:z ([8 [a 731mm , libraire, cloitrc S. Honoré.
2‘rix 2 liv.

J. H. A. POUJADE—L.

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