xt7zcr5nd67g https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7zcr5nd67g/data/mets.xml Galart de Montjoie, 1746-1816 France Galart de Montjoie, 1746-1816 1790-10-15 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French A Paris : Crapart  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Supplément Au No. CXXXVII de L'ami du Roi, 15 October 1790 text Supplément Au No. CXXXVII de L'ami du Roi, 15 October 1790 1790 1790-10-15 2023 true xt7zcr5nd67g section xt7zcr5nd67g nel

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Sup/2353:1073 ﬂu N0. CXXXVH.

Du Fiend/01]; 15 Octal/‘6 17g0~

 

.

SUPPLEMENT AU N0. CXXXVII

D E L’A M I

*1:— 1

DU ROL

 

ASSEMBLIEE NA'I‘IONALE.

Suite [[8 la Sdmzce du Ahab? soz’r 12 Octobre.

‘Dcux officiers du regiment do la lWartiniquc . qni .

wtroubles postérieurs , Ct consent a l’ajournement de
Ilcur affaire iusqu'an rapport do l’émeute postérteure
dc- la Nlartiniquc . ct l’aiournement est décrété.

M. dc Margueritcs, maire dc Nismes , supplie

dansla (lernicrrcguerre, ont partagélesdangers etla l’assemblée (l'ordonner aussi le rapport pmclxain-

floire (1e l\"ll\1.d’l£staing Ct de Bouillé, sont accusés,

'un d’avoir paru en public sans cocardc nationale :

l'autrc , cl‘aroir provoqué un duel. Le premier de

des troubles de cette ville. Le terns presse; les ofliciers
municipaux ont donné leur démission; l’époque des
nouvelles (Elections approehe ; la fermentation aug-

ces crnncs peut trouver son excuse dans une distrac— mente ; un ofhcmrde l état minor de la garde na-

tion; le second, dans l'cxcmple (les mcmbres de
l’assemble‘e nationale. Cependant ces deux braves

militaires, plusieurs fois en danger dc perdro la vie,
(-cliappds par miracle a la fureur populaire , indigne-
ment maltraittis . trainés dans un cachet , jettés
‘urnsuite a bord d'un navire; conduits en France ,

tionale a osé dire dans un de ces attelliers on se
fabriqucnt les motions incendiaires, on se distillent
les poisons de la calomnie , on s’aiguisent pent—étrc
les . . . dans un club des Mill/{yum arm's de [a cous-
tI'n/tiorz, 9110 [a lamerne semi: 1m. supp/ice trap
a'nux pour les q/ﬂcz’e/‘s municipal/x , qzz'z'l fill/oft

1‘ui1’1<"spat‘les ddpenscs du voyage , attendent dcpuis dim-Jar nu éc/Aqfﬂmd (m milieu de In place dc

sit; meis leur jugemcnt. Depuis cinq mois , le comite
(les rapports avoit 'toutes les pieces qui constatoicnt
leur innocence ; inais , sans doute . il attemloit qn’il
survint quelque soupgon do crime ; cependant.
‘Joyant son attentc depuis si long - terns trompt‘e , il
a , au rapport dc M. Antoine . conclu a ce que les
{it‘ll}; cflicicrs fussent envoyésa leur corps par le Roi.

Mais (lepuis le depart dc cos dcux ol'liciers , il est
survenu (le noureanx troubles, de nouveaux désor-
. drcs a la Martinique ; la penetration de M. Bonclie
lui a fait apperccyoir unc liaison intiine entre les
ﬁizxgzitelles reproclu‘es aux (leux ol‘liciers , ct lcs
(lisscntions graves ct allarmast postérieures de
plusicurs inois a leur depart. La prenu'r‘re Admire,
(lit-il, est /c premier c/Im'zzon (fl/110 grands c/Iaf/ze
a/I/z' Gill/11713.11: [es grands éuc’nemcu: qui nous mom
ddnoncés.

M. Alquier voit anssi une connexité entrc ces
'(lcux affaires dont l’époquo et la nature sont ce-
pendant si differentes; la preuve de cette liaison
m: trouve , (lit-ii , dans les pieces relatives aux der—
ziiers troubles. 1W. lJilon lui observe quil n'a ces
pieces qnc dcpuis lllCT, ct qu'il ne les a pas lues.
Qu’iinporte? n‘a-t-il pas lc talent do dcviner E’ Enlin
L\1. Antoine qui , dans son raport fait an mom (in
coniité , n'avoit appcrcu aucnne liaison entre les
doux affaircs, aime inieux so dcslionorcr par unc
contradiction et une injustice , que de déplaire an
‘gvul‘ti qu‘il voit at‘oir fort it coeur de liiéler cos deux
Mares ot‘liciers dof-jii irop mallieuretzx ; alums les

[esp/annals e: Zesty/Zaire expz‘rer sur une roue dc
c/uzrette.

Plusicurs voix‘parties du Ceté gauche , quin'aime
pas qu’on révéle lcs secrets et public les indiscré~
lions dcs DIGNES arm's de [a constitution , ont crié
l'on/I‘c a?” four. Y a—t-il donc . a répliqué M. Mar-
gueritte avcc unc vive indignation , y a—t-il d'ordre
du jour plus important que d‘aviser aux moyens de
maintcnir la tranquillité clans une ville on 0110 a été
5i cruellement altérée; de prévenir les nouvcaux
malhcurs dont ellc est menacee. On a dccrété que
le rapport seroit fait incessamment.

Enﬁn , on cst passe a l’objet favori , l'administra...
sion des biens nationaux. lci, on met autant de
promptitude qu’on apporte de lenteur dans les
rapport et le iugeincnt de ceux qui , n'ayant pas
al’liclté cct ardent amour do la constitution , sans
lcquel il n’y a point (16 salut , n’ont pas cepemlant
connnis assoz de fautes , mémc an jugement dc leurs
plus rnortels ennemis , pour étre condamnés.

Je ne remplirai pas co journal de la multitude dos
décrcts relatil‘sa cetto administration dcs bicns natio~
naux ; dost (lans l‘étude (les procureurs ct des
unmir‘es , ou dans les grcfl‘cs dos directoires . que
ccs loix administi ativcs , que ces clauses (les contrasts
et des baux devoient se l'aire ; et je n’aurois jamais
cru que la majesti’: du corps constituant se ravaleroit
jusqu’a dos details . si minutioux (pie je les jugc méme
‘gintligues tbs. l'attemion dc mes lecteurs.

 

 

 

 

 

  

 

, i '
Left/v mix Réa’tzctem‘s (1e ‘1 Am; (lu Roz,
Paris , le 9 Octobre 1790.
M 1: s s I E U n s,

A l'exemple d'un do mes estiinables collégues (1) , ie
viens anssi vous prier de def-poser dans votm journal
l‘expression dc mes vérimblcs semimsns dans une
circunstnnpe si aflligeantc pour i111 1101111110 d'lxon-
neur , que je ne peux Inc décidcr $1 garder plus long-
tcms lc silence.

RC-volté , ainsi qu’un grand nombre de mes coll?)—

ues , de la mnnibrc dont lc rapport de 121 procéduro
du Cliﬁtclet a été Fail; 51 l‘asscmbl/‘c rmlionnlc lo 1Ur
et :7. de c_e mois: indigné de mus lass forl’nits qui ont
Sonilld 1.1 jonrnéc du (i Octobre do l'anné-e derni‘erc ;
)lcin d‘admimlion et do la plus liaute estime pour
litmus gardes—du-corps qui ont éh’: si outrageusemcnl
calmnniés par le rapporteur, mndis qne leur cou-
rage lid-mimic , leur ﬁdélité h leur 1‘01 et unc obéis—
sauce absolne A 505 ordrcs , qui les 11 tcnus passifs (:L
enclmim‘s au milieu do lei-11's assassins, lcs incttcnt
au—dvssus dc tout (iloge : ne pouvzmt me rappeller
sans le sentiment le plus pC-nible, cet appurcil (le
gnerre don: j'ai été 1e u'rmoin , cctte armée niarcliant
£1 l‘ombro do la nuit dans un profond ct meme si-
lence \‘crs lc séiour de nos rois; saisi diliorreu ‘ an
souvenir des crimps conunis sous les yeux mémes
(l’nn inunzu‘qne mloré de sus snjuls, par (liil'lfillllCS
assassins , {Ini auroiont innnolé bicn d‘antres \‘ictimcs,
si la glinclrosité at In ln-m‘onrc dos grenndiers dc ln
gaulc nationale (le Paris n’ensscni arrélé lcur fu—
I‘t’lll‘. Iinfin, toujnni‘s pH-ni'lu'; dos dcvoirs sncrés qui
m'unl animé dnan Li'cntu mimics do ma via , pen—
dant. losrlncllos fill cu l‘lmnncur d‘itlre altuclié {i la
silrllt‘ dn 111(‘ill0lll‘ dos x‘nis: jv no pun pvnser. sans

 

Tels sont mes sentimens persoi‘fnels, que je [ne

Grains rpm et que je crcxismém‘e -de mon fd‘ev'oir she

rendre publics.

ll m’importe que mes commcttans , ‘a qui je dois
c'ompte dc mes opinions, guis‘qu‘e je suis lveur or-
ga’ne, me trouvent digne ' e "la conﬁance dont i]

m on: lionorée. "
C'est poureux principalement et en leur noms
c'est pour la pays entier-dont j‘ai l’honneur d’étre
ddputé; c’cst pour d'anciens camarades qui, sans
doute out , dans ce moment, .les yeux ouverts sur
moi , et don: je (1(l‘Sil‘C me conserver l’estime ; c'est:
iznﬁn pour la nation enLil-tre , dont je suis ml (165
représen‘Mns, que je consigne solemnellement dans
cetLe-déclumtion autlientiquc, 111011 horreur pour
dos nttenmls inouis , don: liliistoire de la monar-
cliiu frangoise ne présente aucun exemple ; en méme-
wins que je 1n'empresse de renouvcller , dans cette
occnsion , l’hommage de mon profond respect et (18
mon amour constant pour la personne sacrée du
lini , et l'inviolablc fidélité que je lni ai jurée par un
scnnent qu'uucune puissancc ne pourra jumais
(lé-lier.

Jo suis ti‘és—parfaitement, etc.

Szgmf, PLANELLI , Nlat‘quis de Maxibec,’
ancien capitainc on 2‘1 do grenadiers au ci—devan‘t
“ﬁgment dos gnrdes -franq0ises , députe’ de la
noblesse'd’u baillugc de Sens 21 l’assemblée nationale.

 

A V I S.
. \ ,

Qiiplque Haiti-s que nous soyom du grand nom-
bre de piircos qubn nous envoys pour ($ch insé—
rées dans ce journal , Comma nos engagemcns avcc
is public sont, (le I'endre un ccunlite éxnct, prompt;
démillé, raisonné des sénnces de l'asscmlilée na—
iiomle , nous ne ponvons insérer Ies 'piéces qni
n'intércssent pus le pnlulic, que dams dcs supplé-
incns. Mnis Cc snrcroit de dépcnses scroit ruinous

 

ll‘t'niir , qua lc pins lmrrildl; - (lcs forfezils , lrzunc
contra son nugun- cun‘iyngjne , comm CCHI‘ iJ‘ICCmpa-

I'illjli‘. priiiccsso , dmn l‘mn'opn admire la gmnde £11110 l

CL it! courage (11n- CC di’-L('slul)ln cnmplot VI-l rcstcr im—
pnni , er. qua CCHC‘ all-terse jm'n‘néc si déslnznomnu:

pmn‘ l‘élsmlvne (in la xv volntion . nu h-mwcm (i4: ven—

_ponr ,nons ; et quoiqne l'intéi'ét ne suit pas lc Inn—
Lil" qui nous animc, il fauL du moins que nous no
;l}xsbiuns pas la gnerre '21 nos dépens. ,
Ainsi, nous supplions lcs pm‘sonnos qui voudroienc

fairc innn‘imcr qnelques arliclcs ({ui les intdrcssnnt

gimme (inc: (inns l‘opinion pi‘zlriiquu, ii lnqncllc ja— lspt'cmlemcnt , (10 DC pus Lmumr minivais qne mms

annis lcs crnqvablvsnc pcuvcm (‘cnnppcix

ileur (lmnandions do rcmbourscr lcs Fmis ,(‘lu snpplh-
JUL‘IXL, cmnme il 59 pratiquc relativement aux {lull‘cs

 

[journaux ‘ £1 l‘exccplion qnc cos frais 50mm. moi-“5

 

 

 

(1)31. (Vialu'ol, (l('-;_»iité d’ALLV'L'rgnC.

jconsidﬁrsbles clmz nous (“fan bureau dos mines.

 

On souscrii PM” as Journal , rt‘di‘gé Fur [m (Lurztz'mzrmn‘s de FRERON, clzcz Madame FliELLON

mému , Hm .S'WC'tt—A’m/l'radds-.4175 , n". 37 5
LE- pi'ix dc ln souscriplion pour Paris est do 50
pnnr .uns mom:
Paar in province de 55 livms pour 1111 an ; de 1

an coin :le cclle (le l‘i‘lperun.

livrcs pour un an; de x6 lgvres pour six mois, deg

8 livres pour six mois ; de m pour trois mois.

Uzi srmscszi! aussi on province. clwz Inns lt‘s liln'airns, (3r. 3‘ tons les lmrcaux d0 posh}.

 

“HI ln'évwnl qn’ii faint (lli'ii‘tillcllll' 16 part do
'l‘umcs leis lws l("lll'(‘$ qui 1w suiwnt point all

  

111

lettrrs N do l’argent.

chins i‘c‘stfil‘ont an rebut ii la pmte.

 

A l’AillSleil L'IlﬂltﬂlMElglE DE L' Ml DU ROI.

    
     
 
 
    
 
  
  
 
 
 
 
 
 

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