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Sup/2353:1073 flu N0. CXXXVH.

Du Fiend/01]; 15 Octal/‘6 17g0~

 

.

SUPPLEMENT AU N0. CXXXVII

D E L’A M I

*1:— 1

DU ROL

 

ASSEMBLIEE NA'I‘IONALE.

Suite [[8 la Sdmzce du Ahab? soz’r 12 Octobre.

‘Dcux officiers du regiment do la lWartiniquc . qni .

wtroubles postérieurs , Ct consent a l’ajournement de
Ilcur affaire iusqu'an rapport do l’émeute postérteure
dc- la Nlartiniquc . ct l’aiournement est décrété.

M. dc Margueritcs, maire dc Nismes , supplie

dansla (lernicrrcguerre, ont partagélesdangers etla l’assemblée (l'ordonner aussi le rapport pmclxain-

floire (1e l\"ll\1.d’l£staing Ct de Bouillé, sont accusés,

'un d’avoir paru en public sans cocardc nationale :

l'autrc , cl‘aroir provoqué un duel. Le premier de

des troubles de cette ville. Le terns presse; les ofliciers
municipaux ont donné leur démission; l’époque des
nouvelles (Elections approehe ; la fermentation aug-

ces crnncs peut trouver son excuse dans une distrac— mente ; un ofhcmrde l état minor de la garde na-

tion; le second, dans l'cxcmple (les mcmbres de
l’assemble‘e nationale. Cependant ces deux braves

militaires, plusieurs fois en danger dc perdro la vie,
(-cliappds par miracle a la fureur populaire , indigne-
ment maltraittis . trainés dans un cachet , jettés
‘urnsuite a bord d'un navire; conduits en France ,

tionale a osé dire dans un de ces attelliers on se
fabriqucnt les motions incendiaires, on se distillent
les poisons de la calomnie , on s’aiguisent pent—étrc
les . . . dans un club des Mill/{yum arm's de [a cous-
tI'n/tiorz, 9110 [a lamerne semi: 1m. supp/ice trap
a'nux pour les q/flcz’e/‘s municipal/x , qzz'z'l fill/oft

1‘ui1’1<"spat‘les ddpenscs du voyage , attendent dcpuis dim-Jar nu éc/Aqfflmd (m milieu de In place dc

sit; meis leur jugemcnt. Depuis cinq mois , le comite
(les rapports avoit 'toutes les pieces qui constatoicnt
leur innocence ; inais , sans doute . il attemloit qn’il
survint quelque soupgon do crime ; cependant.
‘Joyant son attentc depuis si long - terns trompt‘e , il
a , au rapport dc M. Antoine . conclu a ce que les
{it‘ll}; cflicicrs fussent envoyésa leur corps par le Roi.

Mais (lepuis le depart dc cos dcux ol'liciers , il est
survenu (le noureanx troubles, de nouveaux désor-
. drcs a la Martinique ; la penetration de M. Bonclie
lui a fait apperccyoir unc liaison intiine entre les
fiizxgzitelles reproclu‘es aux (leux ol‘liciers , ct lcs
(lisscntions graves ct allarmast postérieures de
plusicurs inois a leur depart. La prenu'r‘re Admire,
(lit-il, est /c premier c/Im'zzon (fl/110 grands c/Iaf/ze
a/I/z' Gill/11713.11: [es grands éuc’nemcu: qui nous mom
ddnoncés.

M. Alquier voit anssi une connexité entrc ces
'(lcux affaires dont l’époquo et la nature sont ce-
pendant si differentes; la preuve de cette liaison
m: trouve , (lit-ii , dans les pieces relatives aux der—
ziiers troubles. 1W. lJilon lui observe quil n'a ces
pieces qnc dcpuis lllCT, ct qu'il ne les a pas lues.
Qu’iinporte? n‘a-t-il pas lc talent do dcviner E’ Enlin
L\1. Antoine qui , dans son raport fait an mom (in
coniité , n'avoit appcrcu aucnne liaison entre les
doux affaircs, aime inieux so dcslionorcr par unc
contradiction et une injustice , que de déplaire an
‘gvul‘ti qu‘il voit at‘oir fort it coeur de liiéler cos deux
Mares ot‘liciers dof-jii irop mallieuretzx ; alums les

[esp/annals e: Zesty/Zaire expz‘rer sur une roue dc
c/uzrette.

Plusicurs voix‘parties du Ceté gauche , quin'aime
pas qu’on révéle lcs secrets et public les indiscré~
lions dcs DIGNES arm's de [a constitution , ont crié
l'on/I‘c a?” four. Y a—t-il donc . a répliqué M. Mar-
gueritte avcc unc vive indignation , y a—t-il d'ordre
du jour plus important que d‘aviser aux moyens de
maintcnir la tranquillité clans une ville on 0110 a été
5i cruellement altérée; de prévenir les nouvcaux
malhcurs dont ellc est menacee. On a dccrété que
le rapport seroit fait incessamment.

Enfin , on cst passe a l’objet favori , l'administra...
sion des biens nationaux. lci, on met autant de
promptitude qu’on apporte de lenteur dans les
rapport et le iugeincnt de ceux qui , n'ayant pas
al’liclté cct ardent amour do la constitution , sans
lcquel il n’y a point (16 salut , n’ont pas cepemlant
connnis assoz de fautes , mémc an jugement dc leurs
plus rnortels ennemis , pour étre condamnés.

Je ne remplirai pas co journal de la multitude dos
décrcts relatil‘sa cetto administration dcs bicns natio~
naux ; dost (lans l‘étude (les procureurs ct des
unmir‘es , ou dans les grcfl‘cs dos directoires . que
ccs loix administi ativcs , que ces clauses (les contrasts
et des baux devoient se l'aire ; et je n’aurois jamais
cru que la majesti’: du corps constituant se ravaleroit
jusqu’a dos details . si minutioux (pie je les jugc méme
‘gintligues tbs. l'attemion dc mes lecteurs.