xt7zpc2t7v8w https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7zpc2t7v8w/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1858 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1858 1792-03-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1844  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1928 Journal Général de France, 24 March 1792 text Journal Général de France, 24 March 1792 1792 1792-03-24 2023 true xt7zpc2t7v8w section xt7zpc2t7v8w 3. [1

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nes 5 ccpendunt on l’ujourne encore , pour repren—
dre la dil‘cuflionlur les Colonies. -.

M. Dubayct»,tendantull‘cz direflenient 31121 foni'tc
du mal , voit tons lcs malhcurs de S. Dominguc
naitre dc ccs écrits pliilofophiques dont lcs mu
intentionnés f6 font fervis pour exulter lcs té’ics.
‘« On Vous 21 dit du- hunt dé ccltc Tribune ,qtl‘
excés des Gens de coulcurs , étoient une ' ple
résétion produite par lc‘l‘ouvenir ‘des mime ”on
a. lollg—tclnp,§~fail. lifm’itir aux elclzwcs. Si gene
réuclion étoitdans l‘oi‘di'c dcs lé'vénemcns 1mg

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 [338]

tables , i1 étoit digue de la douce philantropie
don: les zunis des noirs fc difcnt animés, d’en aliui-
blir l’cxploiion ». Ce Well p15 lit l’eil'et quc l’oru-
tent voit leurs écrits produirc. ll lui femblc au
moins trés—vruii‘emblable que fans tous ces écrits ,
l’explofion pouvoit étre encore e'loignée _& l'ur-
tout , quc les incendies , les meurtres , les VIOlS qui
l’ont chcomgagnée , pouvoient che epargnés 31
S. Uomingue. L’Orateur conclutcn demandant de
prompts l’ecours pour la Colonic 85 l’ajournement
de la deliberation fur la Confiitution édonner aux
Colons. '

Une De’putation de Seine 8c Oife paroit a la.
Barre. M. le Brun ex—Confiituunt, fuit part i
l’Afl'cmbléc des moyens qu’n pris le Directoire,
pour dilliper les attroupemens. ll annonce une’
confederation dc nombre de villages qui, l‘ous
pretexte dc'maintenirla trunquillitc’: des marches,
cn génent la liberté. Purmi les cuufes de ces in-
lurreéliions, il compte les écrits d’un Procurcu
dela Commune qui :1 été emprifonne'. Il obfcrve
que la craintc de la difette des grains Va tOU)OLll‘S
croiiTant dans l’elprit des Habituns : il flnit par
Icclamer des mefures efficaces pour Culmerl’in-

quiétude du Peuple. Honneurs de la Séauce pour~

ccs triftes nouvelles 86 renvoi aux Comiiés.

M. Guadet 3} la Tribune, Va dormer fon avis
furles Colonies. Or cct aVis cfl: qua M. Bur-nave,
Rapporteur du Comité Colonial, lors du Corps
Conflituant, s’étoit lingnliérement mépris, non
pus en prérlifant les troubles qui alloient agiter
S. Domingue 211a nouvelle du Décret .dn mom; de
Mai, mais duns l’argument qu’il en tiroit. <1 ‘Lc
mC-me rail‘onnement le prél‘ente en mu Ewen“,
nous dit M. Guadet. M. Burn-ave,»fait retire:
le Décret du mois de Mai, puree quiil a Cuufé
dcs troubles. Or 1e Décret du 21} Septembre en
a caufé de bien plus grands encore». Nous croyions
que l’Honorablc alloit conclure qu’il nc ful-
loit donner ni l’un ni l’a-utre; point du tout.
Il ne faut retirer que le dernier. << A l’ap-
pui de mon argument, je Citerai , dit—il , le Con-
cordat des Gens de couleur &. plufieurs uutres
piECCS authentiques , 6' C: 126 fontpru‘ld (l6: Piév'ss
jizbriquéer A ll]. Place (la: [In-1mm». Bravo lrz
Place de: Vie-"fairer, c’efl lien (lit, crie-L—on des
Tribunes. M. Guadet, tries—fur -d’avoir bien dit,
fe jette de M. Barnave] fur M. de Gouy, puis fur
M. Mulouet. Ainfi nos conflitués truitent nos
conflituans! Or M. dc Gouy uVoit écrit .‘1 l’Hotel
de Muflhc fous les yeux dc MM. Burnch 8: Mu—
louet , les lignes l‘uivuntes : <4 Que rélultera—t-il du
Décret du 15 Mai? ll caulera la mort du dernier
Blane ou du deriner Mulfmeg Car le purti opprimé
(il entendoit ! Blane) lorrlévera les el‘claves contre
les ll'liilfitre5)>.Ce pall‘ugc, nous dit M. Guadet,
.cl’c un trait de lumiér qui hit connoitrcles len-
timens des Colons. (( Muis , rlit M. 'I‘héodore Lu-
meth, h l’Orateur , comment cc [millage a—t—il été
e’crit .‘1 l’hbtcl dc Maflizc Ions les yeux dc M.
(Mulouet , qui ne connut jumais l’Hotel de Maniac
8c qui en ell maintenant 21 cent lieues ». — El;
lien! dit nne voix é cété de nous, mung—done
ceue Piéce (i In Place de: Vic'Zoiz-e.r.Qu1nd 31M.
Guudet, il répond 9111” W cc qu’il vient ‘dc dire

dams un Ecrit imprimé de M. Couy 5 puis’ , reve-
nznit a la proprc opinion, il nous proch quc le
DecrcL du 2+ Septcm‘ore ne peut C‘trc regurdé
ceinme conflitutionnel , Corinne. uyunt été porté
apres 11 declaration que 11 Conllitution étoit
Clolc. Enfin , crainte que le refpcél pour lc Conf—
tituunt, nc prcn .0 un peu fur Cclui qui all on aux
Conllitués: « Des hommes , nous (lit—i1 ,Lles hommes
libres doivcnt l‘e gurantir de toute idolill‘ic CIWCI‘S
l’All‘cmblée Confirtuunte , 31 moins qu’on ne la croie
toute Puililrnte commeDieu qui conferVe for. pou-
vorr aprC-s avoir crée l'uziiC'ers ».Pour le coup,
C’ell du beuu , 8c trois fois appluuc‘ri. L’Orateur
radieux dci‘ccml de la. Tribune , upres avoir voté
pour les couclufions de M. Genfonnet. On De-
cretc l‘imprcflion du Difcou'rs 8c la Seance ell:
terminée.

 

 

MIiLANGEs.

Les dcrniers‘papiers Anglois offrent peu de de—
tails intéreli‘ans p mr des étrungers. La difcuflion
fur la guerre dc llndc , qui 21 occupé la Seance dc
la Chumbre dcs Communes du 15 Mars , prouve
que les Anglois ont peu fujet d’étre contens de
cctte guerrc. Aulli les Papiers de Londres du 17,
nous dilent—ils , qu’il purer”: lien extraordinaire qzze
pain/an: lure gucrre don; les flute; pezwent avoir une
fi granglc influence fllr les financex @- le crétllt dc la
Umnpagnic , ler nouvellw oficielle: foienz ji rarer ,
mndix qszc les nauvellex particulie'rw font fz fré-7
quelzteq‘. ' ' - '

-Au rel‘te , dans cette capitale de I’Empire Britan—
nique, on eff toujours peu difpofé en faveur de
11 Revolution Frangoile. Voici ce qui s’eft pdllé ,
le 7, chez 16 Lord Thurlow , Chancelier d’Angle—
terre , on fc trouvoit 16 Due de Clarence ,fils de la
Majeilé Britannique , qui occupe déji des grades
fupé‘rieurs duns 1a marine Angloile. On s’entrete—
noit des malheurs de la France : «Moi , dit le jeune
Prince ,je Ize m’y connoi: [ms beaucoup : lrz politi-
qzu’ n’eft‘ pa: man élément; JVIair il me [Em/’1‘: que
la Emigralm re/Ient-n'op lung—[cmpn‘ en p.mnc. Il:
11’aurontjrzmair 1e vent arriére que quaml i1: l’au—
ront me’rité par leur courage: il ejI ji facile couler
d fbnl ce Brulot , gu’en poluique on numme Allen)-
blée Nationale : u/zefeule bordéeferoitfon aflC-zire ».

Muis voici l<~s nouvellcs de Coblentz du 16 de ce
mois: « J ai dilléré de vous écrire , puree que je
voulois avoir Si vous upprendre quelque chofe de
nouvcau fur les ulluires du moment 3 mais ricn en-
core nc tranl‘pire. On dit halltcmcnt cependant,
que les nétres ne fouflriront as de la nature des
circoni‘tunccs nouvclles. On e pére meme, qu’clles
feront accélérées'. Un militaire , dignc '31 tous égards
d’étre Cru , a affirmé qu’il avoit vu depuis peu ,
en puliunt par le Milanois, les 19,000 Autrichiens
dont précédemmcnt on aVoit nnnoncé la marche.
11 L1 en outre rencontré d’autrcs détuchcmens pre-
nant la meme route : dc maniére que le R01 de
Sardn ignc augmentera You armée d’i-peu-prés 50,006

 

   
  

 

 

 

 

hommcs. Encore un pcu dc patich'ce,8: b’icntot'
plus cl’inccrtitnde , plus de dilicrtations équivo—

ques fur notre fort. On u in ici lcs hon-curs qu’on ,

s’eft permiles 31 Paris contre l’Emlicrcnr. Ellcs' n'ont
ni étonné , ni l'uit Line l'eiilalioai_ (lécouri-gesme.
Les Puillgmccs ne pcuvent étre trop convsincues ,
qu’il cit temps quilles répriment l’i unlicc des fuc-
ticux , cn lcur (Stunt tome poflibilzlé dc i'aire l'ur
leurs perfonnes , cc qu’Js ofent l'e permettre fur
leurs elligies».

L’ufl‘rcu Te anarchic Tons laquellc nous gémilTons,
nous otl‘re tons les juurs ile l'OllVéllCS fcénes
d’horreurs. Roms ne pouvons fut‘rire 31 les re—
cueilli: tomes; nous en CiLerons nujourdfliui quel-
ques traits. ‘ ‘

Ext/272i: d’zuze leitre d’AurilZacnS Marx. «Eneorenn
nouveuu crime 21 ujouter aux annales de notre ne-
Voligion bientkifsnte. M. Niocel, ancien Lieute-
nant—Criininel de la ville d’Aurilluc ( Département
du Cantul) , uufli refpcétuble par fes lumiéres que
par {es ver1115«, a été égorgé par des monfires qui
fe font portés 2‘1 delfein dams la ville d’Aurillac.
Les Cannibales, «aprés uvoir exercé fur fon cadavre
toutes fortcs. d’horreurs , en ont fépzi‘ré la tétc qu’ils
ont ,promenée an bout d’une pique. Ce meurtrc
paroit V'avoir Cite commandé. Les exécutcurs font
étrangers 51 la ville d’Aurillac; 8c c’efl 2i regret

u’on cit obligé de dire que, dans ce‘t horrible
evéncment, la,Municipa1ité 8e la Garde Natio—
nale fontreftées pref ue pamves. Ajoutons quc
cet infortuné pére de Limille a été conduit , comme ‘
celrz filpratique aujouni’fiui your fam'cr [es Vic-
timer, 5: l’Hétel-de—Ville, d’ofi il a été indigne€
ment’arraché,fous lcs yeux dcs gardiens de la ~Loi,',;"
{ans que la_ force publifgue ait fait aucun efibrt
pour le foufiraire 21 1a ureur dc fes' all‘aflins. Et
quel‘ étoit le crime du'malheurerng Niocel? ll n’ui— »
moit pas’ la Réyolution. S’il eut heureufement
abandonné cette terre de ‘f‘ang; notre Sénat l’eut.
dépouillé loyulcmentvde fes biens‘: d’ou‘il'i'uit na-
turellcment qu’On linefure d’un coup-d’oeil l’inter—t
valle qui fe trouve entre les nouveaux meneurs 8i
les brigands ». ‘_ _ , .

Cependant au milieu de ces excés, la Provi—
dence femble vouloir , par des avertilTemens frap—
pans , rappeller é leurs devoirs ceux qui s’en font
écartés. . i, . .

* Département de la Hume Saéne , 5 Mar: 1792.
a La nouvelle Eglil’e de notre Départemcnt vient
d’étre frappée d’une maniére bien terrible dans
plnfiean' 'de [es Membres. l’Abbé Burtey, Curé
conflitutionnel dc MaillerbncOurt